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Archive mensuelle de décembre 2015

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Popularité Hollande : en hausse

 Popularité Hollande : en hausse 

Suite aux attentats, la popularité de Hollande remonte en novembre. Une popularité qui cependant demeure un faible niveau. Il n’est pas certain que la hausse de popularité de Hollande influence tellement les prochaines élections régionales. En effet cette consultation sera surtout marquée d’une part par une forte abstention (au moins 50 %) et par un vote refouloir additionnant tous les mécontentements et toutes les contradictions. Une sorte de vote de protestation qui risque de profiter surtout au front national. D’autant plus que les électeurs pour plus de la moitié ignorent le rôle des régions et même le nom des partis politiques qui les dirigent. Du coup la consultation régionale va se transformer en vote protestataire à dimension nationale. À quelques semaines seulement des élections régionales, la popularité du président rebondit donc au mois de novembre pour atteindre les 27% d’opinions favorables, soit sept points de plus qu’en octobre, selon un sondage IFOP publié par le Journal du Dimanche. Parmi les personnes interrogées, 24% (+6 pts) se disent « plutôt satisfaites » de François Hollande comme président de la République, et 3% (+1 pt)   »très satisfaites ».  Si le pourcentage de mécontents reste élevé, il recule à 73%, contre 79% il y a un mois : 40% sont « plutôt mécontents » (-1 pt) et 33% (-5 pts) « très mécontents ». Il s’agit du meilleur résultat pour le chef de l’État depuis janvier 2015. Après les attentats contre Charlie Hebdo et le Hyper Cacher de la porte de Vincennes, la cote de popularité de François Hollande avait gagné 12 points, passant à 29%, contre 17% en décembre 2014.  La cote de popularité du Premier ministre Manuel Valls s’est également redressée en novembre : 35% des personnes interrogées (+3 pts) sont « plutôt satisfaites » et 4% (inchangé) « très satisfaites ». Le pourcentage des mécontents recule à 60% (-3 pts) : 38% (-2 pts) sont « plutôt mécontents » et 22% (-1 pt) « très mécontents ». 1% ne se prononce pas.

Front national : un programme économique incohérent (Gattaz)

Front national : un  programme économique incohérent (Gattaz)

Dans un entretien au journal le Parisien le président du Medef considère que le programme économique Front National est incohérent. Et de détailler : « retour de la retraite à 60 ans, augmentation de tous les salaires avec notamment une hausse du Smic de 200 EUR, retour au franc, augmentation des taxes d’importation… » avant de prévenir : « c’est exactement l’inverse de ce qu’il faut faire pour relancer la croissance économique du pays. L’économie a besoin de pragmatisme, de lucidité. »Ce n’est pas un programme économique responsable, poursuit le numéro un du Medef. « Il n’est tourné ni vers l’avenir, ni vers la compétitivité. » Pour ce dernier : « on ne peut pas fermer les frontières. Le monde attend la France et ce n’est pas en nous recroquevillant sur nous-mêmes que nous allons y arriver. Il s’agit de ne pas confondre les problèmes sécuritaires avec les problèmes économiques. » Un programme du FN qui « ressemble à celui de l’extrême gauche » et « je ne suis pas d’accord », assène encore Pierre Gattaz pour qui « extrême droite, extrême gauche, c’est la même chose : Mélenchon-Le Pen, même combat. Concernant le niveau du chômage en France - qui a connu en octobre sa plus forte hausse depuis 2013, avec 42.000 demandeurs d’emploi supplémentaires sans aucune activité -, le patron du Medef lance : « il faut une multimédication. » « Il faut arrêter de prendre de l’aspirine et passer aux antibiotiques et à la cortisone. Il existe des mesures simples à prendre tout de suite : plafonnement des indemnités prud’homales, CDI sécurisé, simplification du travail le dimanche et en soirée », assure Pierre Gattaz. Le Front national est en mesure de remporter au moins deux régions lors du scrutin des élections régionales des 6 et 13 décembre selon une vague de sondages.

L’activité manufacturière chinoise se contracte encore: mauvais signe pour l’économie mondiale

L’activité manufacturière chinoise se contracte

Le très fort recul de l’industrie manufacturière témoigne de l’atonie de la croissance mondiale. En outre,  les perspectives de commandes sont aussi dans le rouge. Des chiffres qui contredisent les prévisions optimistes de certains experts quand à l’environnement économique mondial. Pour résumer,  l’économie mondiale est loin d’être sortie de la crise en particulier en Chine bien sûr mais aussi en Europe et dans les pays en développement. En dépit de la méthode Coué que pratiquent certains experts et des gouvernements, l’Europe va continuer de s’enfoncer dans la croissance molle. Ce que confirme d’ailleurs la BCE qui envisage une progression de 1,4 % par an  jusqu’en 2017 pour le PIB  européen. En cause évidemment les restrictions budgétaires trop brutales et le blocage des salaires et pensions. Faute de pouvoir d’achat les consommateurs demeurent très attentistes. La consommation stagnant ,ou presque, les importations se tassent. Des importations qui sont les exportations des autres et qui impactent  donc les échanges internationaux. Faute de lisibilité sur l’avenir les investissements, eux,  ne redémarrent pas non plus. Le fort recul de l’activité manufacturière chinoise représente un bon baromètre des tendances économiques internationales puisque la Chine constitue l’usine du monde. L’activité manufacturière chinoise  s’est donc contractée nettement en novembre, enregistrant son plus fort repli depuis trois ans, selon un indice gouvernemental publié mardi qui confirme l’essoufflement persistant du secteur industriel dans la deuxième économie mondiale. L’indice officiel des directeurs d’achat (PMI), calculé par le Bureau national des statistiques (BNS), s’est établi pour novembre à 49,6, contre 49,8 les deux mois précédents, et à son plus bas niveau depuis août 2012. Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l’activité manufacturière, tandis qu’un indice inférieur à ce seuil signale une contraction du secteur: or, c’est le quatrième mois consécutif que ce baromètre de référence, fondé entre autres sur les carnets de commandes des entreprises, traduit un recul de l’activité. Le PMI officiel s’est établi bien en-deçà de la prévision médiane (49,8) des analystes interrogés par l’agence Bloomberg.

Élections régionales : des candidats fonctionnaires en masse

Élections régionales : des candidats fonctionnaires en masse

 

D’après une étude du Cevipof, le centre de recherches politiques de Sciences Po, qui s’est intéressé en novembre à « la sélection sociale des candidats aux élections régionales de 2015″ les candidats fonctionnaires seront encore en masse. Pour cela, le centre d’étude s’est lancé dans une analyse détaillée du profil socioprofessionnel des 21.456 candidats aux élections régionales en se basant sur les données du ministère de l’Intérieur.  D’une manière générale ce sont encore les candidats fonctionnaires qui vont dominer dans cette consultation. Ils représenteront environ 40 % des candidats. Le privé, lui, seulement 30 %. Au Front de gauche plus de 50 %, au PS 50 %, chez les républicains 28 %, au FN 20 %. À l’issue de cette élection il est vraisemblable que les fonctionnaires seront encore majoritaires parmi les élus. La sociologie des candidats comme des futurs élus interrogent sérieusement sur le caractère démocratique des élections françaises. On constate en effet que les fonctionnaires noyautent  à peu près toutes les élections. La première question qu’il convient de se poser est de savoir si le statut de fonctionnaire est compatible avec celui d’élu surtout au plan national. Aussi au plan local et régional lorsque la fonction d’élu doit être exercée à plein temps. Autre question aussi fondamentale,  celle de la sous représentation du secteur privé. Elle s’explique notamment par le fait que les fonctionnaires peuvent exercer des activités politiques pendant une partie de leur temps de travail, aussi par le fait qu’ils sont assurés de retrouver leur emploi dans la fonction publique pour le cas où il perdraient leurs mandats. À tout le moins une  réflexion sur le statut et la sociologie des élus s’imposerait.

Popularité Hollande : en hausse

 Popularité Hollande : en hausse 

Suite aux attentats, la popularité de Hollande remonte en novembre. Une popularité qui cependant demeure un faible niveau. Il n’est pas certain que la hausse de popularité de Hollande influence tellement les prochaines élections régionales. En effet cette consultation sera surtout marquée d’une part par une forte abstention (au moins 50 %) et par un vote refouloir additionnant tous les mécontentements et toutes les contradictions. Une sorte de vote de protestation qui risque de profiter surtout au front national. D’autant plus que les électeurs pour plus de la moitié ignorent le rôle des régions et même le nom des partis politiques qui les dirigent. Du coup la consultation régionale va se transformer en vote protestataire à dimension nationale. À quelques semaines seulement des élections régionales, la popularité du président rebondit donc au mois de novembre pour atteindre les 27% d’opinions favorables, soit sept points de plus qu’en octobre, selon un sondage IFOP publié par le Journal du Dimanche. Parmi les personnes interrogées, 24% (+6 pts) se disent « plutôt satisfaites » de François Hollande comme président de la République, et 3% (+1 pt)   »très satisfaites ».  Si le pourcentage de mécontents reste élevé, il recule à 73%, contre 79% il y a un mois : 40% sont « plutôt mécontents » (-1 pt) et 33% (-5 pts) « très mécontents ». Il s’agit du meilleur résultat pour le chef de l’État depuis janvier 2015. Après les attentats contre Charlie Hebdo et le Hyper Cacher de la porte de Vincennes, la cote de popularité de François Hollande avait gagné 12 points, passant à 29%, contre 17% en décembre 2014.  La cote de popularité du Premier ministre Manuel Valls s’est également redressée en novembre : 35% des personnes interrogées (+3 pts) sont « plutôt satisfaites » et 4% (inchangé) « très satisfaites ». Le pourcentage des mécontents recule à 60% (-3 pts) : 38% (-2 pts) sont « plutôt mécontents » et 22% (-1 pt) « très mécontents ». 1% ne se prononce pas.

BCE : des annonces attendues et inefficaces

BCE : des annonces attendues et inefficaces

 

C’est jeudi que la BCE doit annoncer de nouvelles mesures pour accroître sa politique accommodante. L’objectif est de faire remonter l’inflation, au-delà de relancer l’économie. Pour cela la BCE pourrait augmenter encore le montant de ses rachats d’actifs y compris de produits titrisés,  d’obligations municipales ou d’entreprises. Le taux des dépôts des banques déjà négatifs pourrait encore être diminué. Une politique monétaire cohérente mais insuffisante qui montre cependant ses limites. Des limites d’abord politiques puisque l’Allemagne s’oppose fermement à tout nouvel assouplissement. Des limites économiques surtout car notamment  les taux d’intérêt ont peu d’influence sur la consommation comme sur les investissements lorsque la demande est aussi peu dynamique. En cause surtout le quasi blocage des salaires et des pensions et les restrictions budgétaires.  Le Conseil de la BCE discutera donc  jeudi d’un grand nombre d’options possibles, allant d’une nouvelle baisse du taux des dépôts – mesure qui devrait peu prêter à controverse – à une extension du programme d’achats d’actifs qui, dans le cas le plus extrême, pourrait porter sur des produits titrisés comprenant des créances douteuses. « Les anticipations étant élevées, le risque de déception est également élevé. « , écrivent les économistes de Société générale dans une note récente. Dix-neuf des 20 professionnels des marchés monétaires interrogés par Reuters pour une enquête publiée lundi ont dit tabler sur une augmentation des achats mensuels, la médiane de leurs estimations donnant un montant porté à 77,5 milliards d’euros.  La BCE pourrait aussi opter pour un taux de dépôt progressif afin de dissuader les banques de laisser dormir leur argent dans ses coffres.   »Il pourrait s’agir de sa dernière occasion de forcer les banques à prêter à l’économie réelle, ce qu’elle n’est pas parvenue à faire jusqu’à présent », a dit l’un des professionnels interrogés.

Yuan: dans le panier de devises du FMI

Yuan:  dans le  panier de devises du FMI

 

C’est une grande victoire politique pour la Chine qui voit sa devise reconnue comme une grande monnaie internationale. Le yuan représentera environ 11 % du panier de monnaies du FMI, la Chine pourra donc solliciter les droits de tirages spéciaux du fonds international. Cette reconnaissance a toutefois des contreparties car elle imposera à la Chine de davantage libéraliser sa politique monétaire notamment en matière de changes et de taux d’intérêt. Bref de  moins manipuler  sa monnaie. Après l’annonce du FMI, le yuan « offshore » a progressé légèrement, gagnant 0,3% à 6,4245 yuans pour un dollar. Le marché des changes a plus généralement réagi avec modération à une nouvelle largement attendue. Le billet vert a ainsi progressé légèrement (+0,15%) face à un panier de devises de référence dans un volume d’échanges limité. Pour être intégré dans le panier des DTS, le yuan devait respecter un certain nombre de critères, à commencer par son utilisation comme instrument de paiement international et son usage régulier et large sur les marchés de changes, condition qu’il ne remplissait pas lors du dernier réexamen du panier en 2010.  La Chine a déjà entrepris ces dernières années d’importantes réformes visant à renforcer le statut de monnaie internationale du yuan, notamment en nouant des accords de « swaps » (échanges de devises) avec différents pays pour permettre le paiement en yuan des échanges commerciaux bilatéraux.  Pékin a parallèlement élargi la fourchette dans laquelle le yuan est autorisé à fluctuer et progressé vers la libéralisation des taux d’intérêt de marché. Pour l’instant, ce panier est composé à 41,9% de dollars américains, à 37,4% d’euros, à 11,3% de livres sterling et à 9,4% de yens japonais. Le yuan  (10.92%) ne devrait pas l’intégrer avant octobre 2016.  Une fois les pondérations réajustées, le poids de l’euro, celui de la livre sterling et celui du yen dans le panier du FMI devraient être réduits tandis que celui du dollar devrait peu varier. Selon les chiffres du gestionnaire privé de transactions internationales SWIFT, la monnaie chinoise se classait en août au quatrième rang mondial en termes de paiements effectués, avec 2,8% des transactions globales, derrière le dollar, l’euro et la livre sterling. L’entrée de la monnaie chinoise dans le panier du FMI devrait alimenter la demande de yuans et d’actifs libellés en yuans, les banques centrales et les grands investisseurs privés ajustant leurs portefeuilles en conséquence. Certains analystes spécialisés estiment cette nouvelle demande potentielle à plus de 500 milliards de dollars (475 milliards d’euros) et qu’elle pourrait porter la part de la devise chinoise dans les réserves mondiales à environ 5% d’ici quelques années, ce qui lui permettrait de dépasser le dollar canadien et le dollar australien.

Attaque de Marine le Pen contre la presse et la Voix du Nord

Attaque de Marine le Pen contre la presse et la Voix du Nord

 

 

D’une certaine manière l’attaque de Marine Le Pen contre la Voix du Nord  d’une et d’une façon plus générale contre la presse est révélatrice de la conception qu’a le front national des libertés. La voix du Nord  a en effet écrit  à l’article sur les contradictions du programme du FN et sur les conséquences de ces propositions contradictoires pour la région. Un propos qu’on peut effectivement contester dans notre cadre démocratique. Pour autant menacer de supprimer des contributions financières publiques au journal relève d’une conception bien peu démocratique. En effet toute la presse écrite, voir certains médias télévisuels, bénéficie du soutien financier public. Pour le FN la contrepartie devrait être pour ces médias de ne pas prendre de position politique. Une conception étriquée pour ne pas dire totalitaire du rapport de l’information au pouvoir politique. « Pourquoi une victoire du FN nous inquiète« , titrait   la Voix du Nord ce lundi matin. « La région a-t-elle vraiment besoin du Front national« , s’interrogeait  de son côté Nord Eclair. Les deux quotidiens régionaux consacrent tous les deux une double page au FN. Un dossier très critique, jugé « scandaleux » par Marine Le Pen qui dénonce ce qu’elle appelle « les subventions » de la région socialiste au groupe de presse. Un million et demi d’euros par an assure la candidate. « Ce sont des subventions régionales en plus des aides de l’Etat. C’est un moyen de tenir la presse qui, à un moment donné, renvoie l’ascenseur. C’est ridicule de voir un journal devenir ainsi un tract du Parti socialiste« , s’énerve la candidate FN. C’est faux, répond de son côté la Voix du Nord qui pointe dans son dossier les contre-vérités de Marine Le Pen.

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