Corse: le Bla- Bla de Talamoni

Corse: le Bla- Bla  de  Talamoni

Incontestablement la mode est au repli dans tous les domaines,  repli territorial,  repli sur la communauté,  repli sur des valeurs sectaires ;  du coup cela se traduit aussi par une demande croissante d’autonomie voire d’indépendance de nombre de territoires :  pour parler simplement la perte de vue de la cohérence nationale ou supranationale conduisent groupes  et individus à revendiquer l’indépendance culturelle, sociale, économique, voire politique c’est le cas par exemple en France avec la Corse. D’une certaine manière, tous ces replis sectaires portent en eux la même philosophie le rejet de l’autre, de ce qui est différent et témoigne de l’incompréhension des mutations de toutes sortes qui affectent le monde moderne. En poussant le raisonnement qu’est-ce qui empêcherait d’autres régions d’avoir pour projet politique l’indépendance ;  cela pourrait se justifier aussi mal en Alsace, en Bretagne, dans le nord,  dans le sud-ouest, qu’en Corse.  A l’intérieur même des régions certaines particularités pourraient aussi justifier la revendication d’indépendance :  indépendance de territoires,  de villes,  de villages et pourquoi pas l’indépendance de chaque famille autant dire le retour de la Préhistoire lorsque tout concept d’État , de nation  et de civilisation était inconnu ; bref , le chacun pour soi ! à cet égard le discours prononcé en langue corse par la Talamoni  et sa justification politique sont tombés relativement à côté de la plaque médiatique car le pays a sans doute à faire face à des problématiques un peu plus élaborées  et surtout plus urgentes que celle qu’évoque le nouveau responsable de la région Corse.  Depuis son discours, prononcé en langue corse, lors de sa prise de fonctions de président de l’Assemblée territoriale de l’île, Jean-Guy Talamoni reste fidèle à sa logique malgré les protestations qui s’accumulent.  Sur BFMTV, Jérôme Guedj pour le PS ou Bernard Debré pour Les Républicains s’en sont à nouveau émus ce samedi. Pourtant, Jean-Guy Talamoni dénonce de son côté « des postures politiciennes » et assure sur BFMTV que les polémiques politiciennes venant de Paris l’ »indiffèrent totalement ». Ce matin au téléphone, au micro de BFMTV, Jean-Guy Talamoni avait notamment répondu à François Fillon. «  »Mon pays, c’est la Corse, argue-t-il. Nous n’avons voulu offenser personne, nous avons le plus grand respect pour la France qui est un grand pays. Mais, nous sommes nationalistes, notre langue, c’est le corse, et nous avons été mandatés pour défendre la langue corse ». Par ailleurs, Jean-Guy Talamoni explique vouloir « obtenir de Paris une réforme nécessaire des institutions » corses. « La question de l’indépendance viendra en son temps » et « sera tranchée de manière (…) démocratique », a aussi assuré celui a demandé la libération de « prisonniers politiques », dont Yvan Colonna, condamné pour l’assassinat du préfet Erignac. Le dirigeant autonomiste Gilles Simeoni a été élu jeudi président du conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Corse, tandis que l’indépendantiste Jean-Guy Talamoni s’installait à la présidence l’Assemblée de Corse. C’est la première fois, depuis sa création en 1982, que les nationalistes dirigent les institutions insulaires.

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