Ménard: le retour de la milice à Béziers
Ménard qui ferait tout pour montrer son cul et pour qu’on parle de lui chaque semaine cette fois lance sa milice municipale. Un concept qui rappelle des heures sombres. Ménard confond en effet l’implication de la population dans un service de renseignements élargi (et discret) et la présence de troupes dans la rue. Ménard n’est pas à une contradiction près il constate à la fois que le pays est dans une situation de guerre et propose de déployer dans la rue une milice non armée. Bref du cirque médiatique auquel nous a habitué Ménard, personnage sulfureux surtout préoccupé de son image personnelle et du buzz qui peut la soutenir. Béziers met donc en place une équipe de bénévoles (pompiers, policiers, gendarmes, militaires à la retraite) pour appuyer la police municipale. Les treize conseillers municipaux d’opposition ont rejeté cette proposition du maire Robert Ménard, proche du Front national. Mais ça n’a pas suffi : « C’est simplement la mise en place de la délation, de la dénonciation et de la suspicion permanente », explique Aimé Couquet, qui s’y est opposé. Cette équipe de bénévoles non armés en uniforme bleu (pourquoi pas en noir !) est censée patrouiller dans les rues de Béziers, signaler tout acte suspect, et surveiller des bâtiments. Le préfet de l’Hérault y est opposé, comme le syndicat de défense des policiers municipaux, et pourrait saisir le tribunal administratif. « Chiche« , répond Robert Ménard qui met en avant la sécurité des Biterrois après les attentats. « On a besoin de plus de monde parce qu’on est dans une situation extraordinaire. (…) On est en guerre dans ce pays », justifie le maire.
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