Pétrole : Iran, Irak, Russie disent non à une baisse de la production
L’Arabie Saoudite actuellement dans une situation financière relativement catastrophique aurait demandé à l’OPEP de diminuer la production à fin de faire remonter les cours. D’autres pays notamment l’Iran, l’Irak et la survie refusent cette diminution de production car ils ne peuvent se priver des ressources fiancaières du pétrole. Du coup faute de décisions unanimes de l’OPEP la production de pétrole devrait se maintenir à son niveau actuel et les cours ne devraient pas augmenter de manière sensible. Les cours du pétrole, également favorisés par la chute du dollar, ont bondi d’environ 3% à la suite de ces informations mais les analystes sont d’avis qu’un accord mondial est hors de portée. L’Arabie saoudite a dit à plusieurs reprises par le passé qu’elle n’accepterait une baisse de sa production qu’à condition que les autres membres de l’Opep et des pays en dehors de l’organisation suivent le mouvement. Selon Energy Intelligence, citant un délégué de l’Opep, Ryad serait prêt à diminuer sa production si l’Irak accepte de geler la hausse prévue de la sienne et si l’Iran ainsi que la Russie, le Mexique, Oman et le Kazakhstan — ces quatre derniers pays n’étant pas membres de l’Opep — consentent également à des baisses de production. Les Saoudiens aimeraient qu’un tel accord soit mis en oeuvre l’an prochain mais ne s’attendent pas à une décision définitive dès vendredi à Vienne, ajoute-t-on de même source. Une telle proposition destinée à équilibrer les cours marquerait un revirement dans la stratégie de l’Opep, qui visait jusqu’à présent à défendre ses parts de marché en maintenant un niveau de production élevé.
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