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Sectarisme et radicalisme sont le produit de l’immobilisme (Macron)

Sectarisme et radicalisme sont le produit de l’immobilisme (Macron)

Encore une fois Macon n’hésite pas à se singulariser en dénonçant les obstacles qui freinent le développement économique et favorise sectarisme et radicalisme. Une analyse qui sans doute ne plaira pas à la gauche classique y compris au sein du gouvernement même chez les plus réformateurs comme Valls. Valls qui a déjà rappelé plusieurs fois à l’ordre l’impertinence (et la pertinence) de son sémillant ministre de l’économie. « Qu’est ce qui s’est passé? Pourquoi ce sont des jeunes français, éduqués en France qui ont commis ça? Il ne faut pas entrer en guerre sans comprendre. » N’hésitant pas à philosopher, Emmanuel Macron a sa réponse à ces questions. Elle s’appelle l’anomie. Un concept inventé par le sociologue Emile Durkheim qui définit- on consulte Wikipedia en vitesse- «  l’état d’une société dont les normes réglant la conduite de l’humain et assurant l’ordre social apparaissent inefficientes. » Pour Macron, le mal français est profond et il faut aller « bien au-delà des mesures de sécurité » en se demandant « pourquoi de plus en plus de gens ont de moins en moins de possibilités de progresser dans la société ». Alors quelles sont les normes à rétablir ou établir pour remettre en route la France et la sortir de sa « langueur craintive », terreau du sectarisme et du radicalisme?  Et c’est là où la France rêvée de Macron rejoint la start-up Nation de Jean-Baptiste Rudelle. Déniant toute crédibilité à une forme ou une autre de « politique de la jeunesse », le ministre trentenaire croit que l’objectif de l’action publique doit être de « donner la possibilité à chacun de choisir son propre destin ». Les trois leçons selon Macron-en s’inspirant du livre de Jean-Baptiste Rudelle sont les suivantes : D’abord, « rien n’advient, si on ne prend pas des risques. Notre société a besoin de risques, même de risques incommensurables ». Ensuite, « nous avons besoin de l’échec, en France on ne l’aime pas, nous sommes restés des aristocrates fascinés par l’excellence ». Reconnaitre l’échec et pouvoir protéger l’individu qui se retrouve dans cette situation, voilà la différence, toujours selon Emmanuel Macron, « entre une politique de libération des énergies et le libéralisme ». Troisième pilier du « Macronisme » : « la célébration de la réussite ». Pour le ministre,  il faut « favoriser ceux qui ont une ambition non réfrénée (sic)». Une gageure dans un pays ou celui qui réussit « suscite la méfiance ». Quant à ceux qui échouent, « on les déteste ». La marge de manœuvre pour réussir la révolution macro-rudelliene est étroite.

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