Proposition de Nissan pour limiter le poids de l’État dans Renault
Dans un document, Nissan demande que les droits de vote de l’Etat soient à la fois plafonnés et leur exercice cantonné à des situations limitées, et réclame un engagement écrit que Renault n’interviendra pas dans la gestion et la gouvernance de Nissan, ou que l’Etat français n’interférera pas dans les affaires du groupe japonais, ont déclaré deux sources, confirmant des informations du Figaro. Les deux parties « travaillent sur une solution », a indiqué une des sources, et les choses semblent aller « dans le sens des propositions (que le gouvernement) a faites ». Nissan a par ailleurs adopté une attitude de compromis sur la question des droits de vote au cœur de la crise qui agite l’alliance Renault-Nissan depuis plusieurs mois, ont ajouté les sources. Le groupe japonais, qui a tenu lundi un conseil d’administration, pourrait en effet renoncer à exiger l’activation de ses droits de vote. En revanche, selon Le Figaro, le groupe veut avoir le droit d’acquérir des actions Renault en cas d’interférence dans ses affaires. Le constructeur automobile nippon détient 15% de Renault mais aucun droit de vote, tandis que l’Etat français est monté en avril de 15,01% à près de 20% du capital de Renault pour s’assurer l’an prochain les droits de vote doubles prévus par la loi Florange.
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