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Archive mensuelle de novembre 2015

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Il faut un DRH à la tête des fonctionnaires (Valls) !!!

Il faut un  DRH à la tête des fonctionnaires (Valls) !!!

Sans doute affecté par les critiques de la Cour des comptes concernant la gestion de l’armée de fonctionnaires, Valls ne propose pas de nommer un général mais un DRH. Une direction des ressources humaines pour les 6 millions de fonctionnaires (avec la fonction publique locale). Valls rêve certainement, ce n’est sans doute pas la bureaucratique direction générale de l’administration et de la fonction publique qui peut assurer une telle tâche. « Une tâche de DRH de l’Etat » dit Vals qui ne peut se départir d’une approche à la fois  jacobine et surréaliste. Valls parle de « culture managériale » de l’administration ; en fait un  Etat dans l’Etat, l’armée mexicaine avec l’indiscipline en plus. Du chinois par la plus grande partie de cette population qui confond, fonction régalienne, fonction publique et statut des personnels.   Un plan de « modernisation » des ressources humaines de l’État va  donc être présenté d’ici mi-2016 afin notamment de le doter d’une « véritable » direction des ressources humaines (DRH) et réaliser les « énormes progrès » nécessaires, a annoncé Manuel Valls lundi. Le Premier ministre s’exprimait lundi après-midi (à huis clos) au Carreau du Temple à Paris devant les directeurs des administrations centrales, les « patrons » des directions administratives nationales des différents ministères. Manuel Valls a confié à la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu la mission d’élaborer une « nouvelle stratégie pluriannuelle de modernisation des politiques de ressources humaines », qui « sera validée lors d’une réunion de ministres au cours du 1er semestre 2016″, selon son discours.  Thierry Le Goff, nommé mi-octobre à la tête de la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) qui chapeaute l’administration française, s’est vu charger par le chef du gouvernement de la « transformer » en véritable DRH de l’État ». « Je souhaite qu’elle (la DGAFP) vous apporte progressivement, dans chaque ministère, un soutien en matière de ressources humaines aligné sur les meilleurs standards. Nous avons, dans ce domaine, d’énormes progrès à faire, vous le savez tous », a estimé le Premier ministre.  »Les DRH dans tous les ministères seront renforcées et professionnalisées », s’est-il engagé. Pour mener à bien cette « modernisation », Manuel Valls a cité le récent accord sur les carrières et les rémunérations des fonctionnaires, validé par le gouvernement malgré l’opposition de plusieurs syndicats (CGT, FO, Solidaires). Il a également appelé à changer « les modes de management », en développant notamment « la culture managériale ». Et insisté sur la formation professionnelle, qui « doit à la fois mieux accompagner les parcours professionnels et être plus prescriptive pour anticiper davantage les futurs besoins en compétences ». La fonction publique d’État rassemble quelque 2,48 millions d’agents, dont environ 1,5 million de titulaires, selon l’Insee. Éducation, enseignement supérieur et recherche regroupement le gros des effectifs totaux (quelque 1,4 million), devant l’Intérieur (288.000) et la Défense (281.000). A la fonction publique d’État s’ajoutent la fonction publique hospitalière (1,17 million d’effectifs) et la fonction publique territoriale (1,95 million), toujours selon l’Insee

Sarkozy : « la sécurité, c’est la priorité »

Sarkozy : « la sécurité, c’est la priorité »

 

Sarkozy qui peine à se singulariser sur le plan économique fait un retour sur les questions sécuritaires en proposant notamment un grand ministère de la sécurité ; une thématique qui lui avait bien réussi quand il était ministre de l’intérieur et qui avait contribué à sa victoire en 2007. « La sécurité, c’est la priorité des priorités » et « si l’Etat n’assure pas la sécurité, à quoi sert l’Etat? ( Sarkozy) », Devant plusieurs responsables LR, notamment Eric Woerth, Brice Hortefeux, Christian Estrosi, Eric Ciotti ou Hervé Mariton, M. Sarkozy a avancé les mesures à mettre en place si la droite gagne en 2017: redéfinition des missions des forces de l’ordre, extension des compétences des polices municipales, lutte contre la délinquance juvénile, construction de places de prison, lutte contre le terrorisme, création d’un « grand ministère » de la sécurité intérieure rassemblant les douanes et l’administration pénitentiaire… « Lorsque la droite reviendra au pouvoir, on ne pourra pas dépenser l’argent qu’on n’a pas », a cependant prévenu le futur candidat à la primaire de la droite. Des tâches moins essentielles pourraient être dévolues aux policiers municipaux. Ceux des villes de plus de 10.000 habitants seraient armés, « sauf opposition du conseil municipal ». Les policiers municipaux devront pouvoir utiliser les fichiers de police pour les vérifications et contrôles d’identité. Il propose également de déléguer des missions à des « agents de sécurité privés » et de permettre aux employés d’autoroute « de constater les infractions » liées à la vitesse. Alors que l’ex-président avait supprimé la « double peine », le futur candidat à la primaire propose de « rendre la peine complémentaire automatique d’interdiction de séjour, là où le délinquant sortant de prison a commis son méfait ». Autres propositions: « installation de postes permanents de vigie policière la nuit dans les quartiers les plus difficiles », réforme de la justice des mineurs devenue « illisible » sous le ministère de Christiane Taubira, lutte « contre les campements sauvages »… « Il faut construire plus de 20.000 places de prison » et « mettre fin à cette forme d’hypocrisie qui consiste à légitimer des aménagements de peines systématiques ou à laisser les condamnés à de courtes peines en liberté » par manque de place, a-t-il affirmé. Enfin, il faudra être « intraitable avec le terrorisme« . Les jihadistes de retour en France iront en prison, ceux qui sont étrangers ou binationaux ne pourront rentrer en France.

Comment réduire le coût des fonctionnaires ?

Comment réduire le coût des fonctionnaires ?

 

 

La dépense relative aux salaires des fonctionnaires est évidemment énorme : 278 milliards d’euros, 25% de la dépense publique et 13% de la richesse nationale. Pour  l’ensemble des 6 millions de fonctionnaires selon un rapport de la Cour des comptes ; mais il faut aussi prendre en compte les effets induits de cette armée de fonctionnaires  : bureaucratie imposée aux entreprises (et au particuliers)  et dérive des budget d’investissement et de fonctionnement . Bien entendu certains fonctionnaires sont nécessaires, indispensables même, d’autres complètements inutiles voire nuisibles. La Cour des comptes propose 9 grands axes pour réduire cette masse salariale qui plombe l’économie.   »Le principal enjeu portant sur la masse salariale est désormais d’identifier les moyens de financer une politique de ressources humaines dynamique dans la fonction publique, tout en respectant les objectifs de maîtrise de la dépense publique que le gouvernement et le Parlement ont fixés », écrivent ainsi les auteurs du rapport.  La Cour rappelle notamment que l’exécutif a récemment fait des propositions aux syndicats pour revoir les grilles de rémunération de la fonction publique. Une réforme qui pourrait coûter jusqu’à 5 milliards d’euros par an d’ici à l’horizon 2020. Les Sages sont convaincus que les mesures d’économies annoncées pour financer ces nouvelles grilles seront « insuffisantes pour compenser totalement ce coût ».  En plus du gel du point d’indice (sur lequel se base le traitement des fonctionnaires), largement utilisé par l’exécutif depuis 2012, la Cour des comptes n’identifie ainsi pas moins de neuf leviers d’économies (voir encadré à la fin de cet article). Même si l’institution préfère parler d’une « boîte à outils ». A charge pour le gouvernement de l’utiliser comme il l’entend. La Cour propose notamment de supprimer progressivement le supplément familial de traitement (770 millions d’euros de coûts en 2014). Il s’agit en fait d’un complément de rémunération versé au fonctionnaire en fonction du nombre d’enfant à sa charge. La Cour estime qu’elle « fait double emploi avec la politique familiale.  Autre aide dans le viseur des Sages de la rue Cambon, l’indemnité de résidence (500 millions d’euros en 2014) dont la Cour estime qu’elle devrait être réservée aux fonctionnaires vivant en Île-de-France car pour les autres « le zonage est en décalage avec les écarts de coût de la vie ».  Surtout, la Cour des comptes cible la progression individuelle des carrières de fonctionnaires. « Les règles d’avancement, encore largement automatiques, pourraient être amendées en limitant les taux de ‘promu-promouvables’ et les réductions d’ancienneté, en réservant le bénéfice de l’avancement à l’ancienneté minimale aux agents qui obtiennent les meilleurs résultats, en contingentant plus souvent l’accès aux grades terminaux, et en supprimant les ‘coups de chapeau’ qui permettent à certains agents de partir en retraite sur la base de rémunérations majorées grâce à une promotion accordée six mois avant le départ en retraite sans que cette promotion soit justifiée par leurs états de service », développent ainsi les auteurs du rapport. La Cour des comptes brise un tabou de plus en expliquant aussi que « la politique de recrutement » doit également mise à contribution. Le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, pourrait permettre une économie annuelle de 750 millions d’euros, estiment les Sages, qui, pour autant, ne recommandent pas explicitement de revenir sur cette mesure.  Enfin, la Cour considère qu’il existe des leviers d’économies sur le coût des heures supplémentaires (1,5 milliard d’euros en 2013) de même que sur la sur-rémunération dont bénéficient les fonctionnaires d’Etat travaillant à temps partiel. Sont concernées, ceux qui passent à 80% ou 90% d’un temps complet. Pour la Cour, il « n’existe pas de réelle justification » à ce complément salarial.

Les 9 leviers d’économies de la Cour des comptes

1. la réduction du nombre de primes et indemnités indexées sur la valeur du point d’indice

2. la prise en compte des primes et indemnités récurrentes pour aligner la rémunération globale brute des agents à l’indice du minimum de traitement sur le SMIC brut

3. la limitation du bénéfice de la garantie individuelle du pouvoir d’achat aux agents dont le traitement indiciaire brut et la rémunération globale primes et indemnités récurrentes incluses ont évolué moins vite que les prix

4. la limitation du bénéfice de l’indemnité de résidence aux fonctionnaires travaillant en Île-de- France ; pour les agents hors Île-de-France, le montant perçu pourrait être gelé au niveau actuel et l’indemnité de résidence supprimée pour les nouveaux agents

5. la mise en extinction progressive du supplément familial de traitement

6. la modification des pratiques d’avancement individuel en baissant les taux de promus-promouvables, en rendant plus fréquents les examens professionnels pour certaines promotions, et plus sélectifs l’attribution des réductions d’ancienneté et l’avancement à l’ancienneté minimale

7. la reprise de la baisse des effectifs de l’État, dans le cadre d’une réflexion sur le périmètre des missions de service public, et le freinage de leur progression dans les autres fonctions publiques

8. le réexamen des régimes de temps de travail dérogatoires aux 1 607 heures, afin d’en apprécier la justification et l’arrêt des pratiques non conformes

9. la mise en extinction du dispositif de sur-rémunération du temps partiel à 80 % et à 90 %, en limitant le bénéfice aux autorisations de temps partiel en cours.

Supprimer les communes et les départements (PDG de Veolia.)

Supprimer les communes et les départements (PDG de Veolia.)

 

Voila ce que propose le PDG de Véolia pour retrouver le chemin de la compétitivité. Il est clair que le nombre d’échelons administratifs et politiques va de pair avec la dérive des dépenses notamment sociales. Dérive qu’il  faut financer avec des hausses de fiscalité qui tuent  la compétitivité et l’emploi. Un élu, c’est un bureau, une super structure, un budget. Autant d’élus… autant de dépenses. Surtout au plan des départements qui ont embauché des armées de fonctionnaires qui fabriquent littéralement des cas sociaux.  Le patron de Véolia propose évidemment une réforme qui ne verra jamais le jour compte tenu de la pression du lobby des élus.

Quelles sont les priorités pour la France d’après-2017?

Le président de Véolia : « D’abord, retrouver le chemin de la création de richesse dans le pays, en assurant la promotion des entreprises responsables et en privilégiant le moyen et le long terme. Ensuite, rassembler en obtenant un large consensus autour d’une vision moderne de l’identité et de la citoyenneté françaises. Enfin, rationaliser ce qui est aujourd’hui non pas un millefeuille mais un mikado – c’est-à-dire notre organisation publique, en supprimant l’échelon départemental et en fusionnant les communes en intercommunalités. »

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FOOT-PSG : encore la déception

PSG : encore la déception

Quand le PSG joue mal –au regard de son potentiel-, il perd, ne gagne pas ou par un petit but d’écart comme en ligue 1. Quand le PSG joue bien, il ne parvient pas à faire la différence face aux grandes équipes. En cause des maladresses incroyables de ses attaquants qui vendangent (surtout Cavani)  devant la cage. Ibra de son coté n’a plus le coup de rein même s’il conserve sa technique et sa vision du jeu. Les autres attaquants jouent les intermittents du spectacle. Il y a auusi de toute évidence un vrai problème de management de cette équipe de super stars. Et de ce point de vue Laurent  Blanc ne parvient pas à imposer sa ligne et sa personnalité. Plusieurs solutions : prendre un entraineur de classe mondiale, recruter un véritable avant centre ou alors élargir la surface des buts en faisant élire Platini à la FIFA. Pourtant le PSG a dominé mais perdu. Beaucoup plus incisifs que les Espagnols, les Parisiens ont véritablement assiégé la surface de Keylor Navas, multipliant les situations dangereuses à l’image du coup-franc d’Ibrahimovic, passé juste à côté du poteau madrilène.  Malgré une domination de tous les instants, le PSG, incapable de concrétiser, a concédé l’ouverture du score après une bévue de Kevin Trapp. Peu inspiré, le gardien allemand s’est jeté à l’abordage d’un ballon aérien pour le bonheur de Nacho (rentré à la place de Marcelo suite à une blessure musculaire du Brésilien), précis sur une reprise du plat du pied victorieuse (1-0, 35e).  Juste avant la pause, les visiteurs auraient pu rééquilibrer la balance si Cavani, seul face à Navas, ne s’était pas totalement trompé en tentant le mauvais geste, comme souvent.

Budget 2016 : le gouvernement recule

Budget 2016 : le gouvernement recule

 

 

Devant la grogne,  le gouvernement renonce à des reformes structurelles comme la dotation aux collectivités locales dont la baisse est reculée d’un an (Après on fait quoi ?), comme la révision de l’APL, les impôts locaux des retraités modestes. Finalement le budget présenté à Bruxelles devient de plus en plus théorique car dans le même temps on a aussi annoncé dans plusieurs ministères des dépenses non financées. Malheureusement la faible croissance  (autour de +1% pour le PIB)  ne permettra pas non plus d’engranger des rentrées fiscales suffisantes.  Le gouvernement a finalement décidé aussi de ne pas appliquer la mesure modifiant le calcul de l’allocation aux adultes handicapés qui suscitait des indignations. Après la flambée des impôts locaux des retraités et l’affaire du foncier non-bâti, ce sont maintenant les handicapés qui dénonçaient une injustice fiscale. Le projet de loi de finances 2016 prévoyait de diminuer les aides accordées aux personnes handicapées lorsqu’elles épargnent sur un livret A, rémunéré aujourd’hui à 0,75%. La mesure, qui suscite la colère des personnes invalides, concerne les intérêts des comptes d’épargne non imposables (livret A, Plan d’Épargne Logement…). Face à ces nombreuses critiques, la secrétaire d’Etat aux Personnes handicapés, Ségolène Neuville a finalement décidé de ne pas appliquer cette mesure en l’état. Les 200.000 personnes qui souffrent d’une incapacité totale de travailler, à partir de 80% d’invalidité, n’aurait plus touché le complément logement dès le premier euro d’intérêt perçu. L’Association des Paralysé de France (APF) dénonçait cette situation en faisant circuler une pétition.  Selon l’APF, cette mesure réduirait le montant de l’Allocation adulte handicapé – actuellement 807 euros par mois au maximum – pour les bénéficiaires ayant de l’argent de côté, mais surtout leur ferait perdre des droits connexes qui ne sont ouverts qu’à ceux qui touchent l’allocation à taux plein (complément de ressources de 179 euros par mois, ou majoration pour la vie autonome de 105 euros mensuels.) 

 

Le pouvoir d’achat augmente mais le niveau de vie baisse !!!

Le pouvoir d’achat augmente mais le niveau de vie baisse !!!

 

D’après une enquête de l’INSEE, le niveau de vie aurait diminué de 0.5% – avec de fortes disparités en 2014 mais en mars le même INSEE avait annoncé que le pouvoir d’achat avait augmenté en moyenne de 1.1%. En cause sans doute de sérieux problèmes méthodologiques notamment l’indice des prix dont la structure est obsolète (les dépenses contraintes augmentent et les dépenses ajustables sont en baisse). Aussi surtout le faiat que l’indice des prix ne prend pas en compte les impôts ! Du coup théoriquement le pouvoir d’achat progresse de peu -mais il progresse- mais cette progression est absorbée par la hausse de la fiscalité.  Les réformes fiscales et sociales visant à la réduction du déficit public prises par le gouvernement en 2014 ont eu des répercussions négatives sur le niveau de vie des Français, selon une étude de l’Insee qui publie mercredi son « portrait social de la France ». En effet, les réformes des prestations et des prélèvements intervenus l’an dernier ont induit une perte de 220 euros sur un an pour le niveau de vie moyen des ménages français.  Certains perdent en revanche plus que d’autres. Pour faire un décompte précis, il faut donc regarder catégorie par catégorie. Les plus pauvres, eux, sont gagnants. Ceux dont le niveau de vie est inférieur à 9.000 euros par an ont bien vu leur porte-monnaie grossir de 50 euros parce que le RSA et la minimum vieillesse ont été revalorisés. En ce sens, c’est donc vrai, les inégalités reculent. Pour les ménages modestes, mais pas considérés comme pauvres, c’est la stabilité au niveau des prélèvements qui ne bougent donc pas.  Néanmoins, les classes moyennes et les plus aisés subissent l’effet négatif de ces décisions fiscales. Les plus riches, ceux qui gagnent plus de 56.000 euros par an, ont déboursé 500 euros supplémentaires l’année dernière pour leurs impôts et leurs cotisations sociales. Parmi les réformes qui ont diminué le niveau de vie moyen des Français de 0,5%, on trouve notamment la réduction du plafond du quotient familial, quand on calcule vos impôts en fonction de la composition de votre famille, la suppression de l’avantage pour les retraités ayant élevé 3 enfants, la réforme de l’imposition des plus-values immobilières ou encore l’augmentation des cotisations vieillesse.

Volkswagen : Encore 800.000 véhicules supplémentaires suspects

Volkswagen : Encore  800.000 véhicules supplémentaires suspects

Cette fois,  c’est la confusion la plus totale avec cet aveu de Volkswagen qui a détecté 800 000 véhicules supplémentaires suspects. Pas vraiment de quoi rassurer sur les conséquences possibles notamment financières de la marque qui a déjà perdu plus de 30% de sa capitalisation financière. Volkswagen a dit en effet mardi avoir détecté des « incohérences » dans les émissions de dioxyde de carbone d’environ 800.000 véhicules supplémentaires, nouvel épisode dans le scandale qui ébranle le constructeur automobile allemand depuis le 18 septembre dernier.  Le préjudice économique lié à ces anomalies, qui concernent majoritairement des petits moteurs diesel ainsi qu’un moteur à essence, s’élève, selon les estimations provisoires du groupe, à environ 2 milliards d’euros.  Ce nouveau rebondissement n’est pas lié au fait que Volkswagen aurait pu utiliser des logiciels de manipulation des tests sur les émissions polluantes de ses moteurs diesel équipant des grosses cylindrées Audi ou Porsche, et pas seulement sur des millions de véhicules de milieu de gamme, comme ont dit lundi le soupçonner les autorités américaines.

Code du travail : réformette ou révolution ?

Code du travail : réformette ou révolution ?

 

Dans les principes ce devait être une révolution avec surtout le transfert de la négociation sociale de la loi vers  l’entreprise ; En fait le gouvernement a déjà tranché en maintenant la hiérarchie des normes : la loi d’abord, puis l’accord de branche enfin la négociation dans l’entreprise. Il ya aura donc un socle commun applicable à tous dans le futur code du travail notamment sur tout ce qui touche au contrat de travail et à la durée légale du temps de travail. Un socle cependant théorique car on pourra y déroger dans certains cas. Bref une réforme mi figue mi raisin qui ne va satisfaire personne ni les patrons qui voudraient notamment modifier le contrat de travail, ni les syndicats  qui veulent le statu quo sauf la CFDT. De toute manière le gouvernement ne dispose plus de l’environnement politique favorable pour imposer une grande réforme structurelle. On constate même qu’il est sur le recul concernant par exemple les dépenses de collectivités locales et les aides sociales. Ce type de réforme ne peut s’engager qu’en début de mandat quand on bénéficie d’un vrai soutien populaire dans l’opinion, d’autant qu’il faut ensuite des années pour la mettre en œuvre. Le gouvernement dévoilera donc mercredi des éléments a minima de la réforme du Code du travail qui figurera dans le projet de loi présenté à la fin du premier trimestre 2016 par Myriam El Khomri. Le Premier ministre, Manuel Valls, et la ministre du Travail annonceront lors d’une conférence de presse quel champ du droit du travail ils ont choisi de réorganiser en premier, en décidant ce qui relève de la loi et ce qui relève de la négociation. Pour simplifier une législation qu’il juge trop complexe pour les salariés comme pour les entreprises, l’exécutif a décidé, dans la foulée du rapport Combrexelle, de déterminer trois niveaux : un socle de droits protégés par la loi, ce qui relève de la négociation de branche et d’entreprise et les règles en cas d’absence d’accord. Le projet de loi fixera le socle des droits fondamentaux et la nouvelle architecture pour le domaine qui sera dévoilé mercredi. Mais l’objectif est de réorganiser l’ensemble de la législation sociale. Certaines lignes rouges ont déjà été tracées par le chef de l’Etat, qui a annoncé qu’il protégerait le Smic, la durée légale du travail, le contrat de travail, et qu’il conserverait la « hiérarchie des normes » en garantissant l’incontestabilité des droits protégés par la loi.

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« Hollande : suractiviste communicationnel » (Caresche)

« Hollande : suractiviste communicationnel » (Caresche)

Il fait tout, s’occupe de tout « Il saute sur tout ce qui bouge », regrette l’élu PS de Paris Christophe Caresche., un proche de Manuel Valls., De fait il faut constater qu’en moyenne Hollnde est capable de créer trois événements médiatiques en une seule journée. Avec la réception des syndicalistes de la police,  la compassion à propos d’une catastrophe  ou encore la visite dans un lycée ou chez un particulier. Il est partout, prend position sur tout au point d’éclipser Valls ( ce qui n’est pourtant pas facile) et le reste du gouvernement ;  pour preuves, les derniers exercices de communication du Président : interviews dans la presse – de Society au Chasseur français – et à la radio  et multiplication des déplacements, comme le Mont-Saint-Michel samedi, en s’attardant même sur la visite très préparée chez Lucette jeudi dernier en Lorraine. Juste pour se faire photographier dans un HLM rénové ! C’est vraiment l’overdose. « Ce suractivisme communicationnel a des effets pervers : mettre en scène son impopularité et banaliser sa parole », juge Christophe Caresche.  des « proches » de François Hollande  s’interrogent eux aussi sur cette « manière d’appréhender la société comme des segments d’un marché », et même ce ministre, qui lâche : « Cette frénésie de déplacements est surréaliste et rend illisible son action. En période de crise, plus vous vous agitez, plus vous faites peur. »

 » Trop d’inculture et de fausse érudition dans le débat français »(Frédéric Boyer)

 

 » Trop d’inculture et de fausse érudition dans le débat français »(Frédéric Boyer)

INTERVIEW – L’écrivain Frédéric Boyer revient avec un court texte sur la figure de l’autre, l’hospitalité, le devoir des intellectuels. (INTERVIEW – JDD)

Frédéric Boyer, né en 1961, est normalien. Il a coordonné la nouvelle traduction de la Bible parue en 2011. (Sipa)

 

Quel regard portez-vous sur les hommes politiques français?
Sur la question des migrants, les hommes politiques français sont en dessous de tout. Et d’une façon générale, l’inculture frappe le monde politique dans son ensemble. On est dans une ère de communication littéralement indigne. Or, parler, transmettre sont des actes qui engagent.

Dans quelles circonstances avez-vous écrit Quelle terreur en nous ne veut pas finir?
Je l’ai écrit vite, dès mars 2014, en réaction à une pensée, tenue parfois par des intellectuels que je respecte, qui active la peur et le repli. Or nous sommes à un moment de notre temps, de notre civilisation, de notre monde, où nous avons besoin d’une pensée qui nous permette de nous élever, au contraire, car tout nous tire vers l’angoisse. On entend : nos valeurs sont en danger. Mais nos valeurs les plus hautes ont toujours été, dans les moments de crise et de déchirement, celles qui nous rappellent à quelque chose d’humain. S’opposer à l’autre qui appelle, qui demande, s’effrayer de qui vient, c’est tourner le dos à ce qui nous a fondé. Quel est notre héritage et, au-delà de l’héritage, quel est notre rapport à l’héritage? Toute l’histoire de l’Occident, dans sa dimension métaphysique, philosophique, théologique, est traversée par la question de l’altérité. L’autre est au cœur de la pensée occidentale. Notre civilisation s’est développée sur la notion d’accueil et, avant même la question de l’hospitalité, il y a la conscience inquiète de l’altérité.

Vous écrivez que la peur de l’autre est compréhensible.
Dans Dialogues des carmélites, Georges Bernanos écrit que le pire péché est d’avoir peur de la peur. On doit accepter d’avoir peur et, acceptant cet état de fait, dominer notre peur. On sait que plus on construit des murs, plus on exclut pour se protéger et plus on éveille et renforce la violence. La racine de cette peur réside dans le fait que nous avons peur de la transformation. Nous sommes dans un moment de mutation et nous sommes effrayés à l’idée de mourir. Nous confondons notre propre fin avec l’hypothétique fin de tout. L’Empire romain d’Occident s’est effondré en donnant naissance à autre chose. L’héritage de l’Empire romain n’a pas disparu. Il s’est transformé.

«On entre dans un régime de peur et il ne faut pas céder aux sirènes de ceux qui vont générer encore plus de peur»

On raisonne comme si l’on vivait dans un monde qui n’était pas vivant. Mais le monde est vivant. Il grandit et cherche à inventer autre chose. Nous vivons peut-être une fin de civilisation. Je ne nie pas à quel point tout cela est inquiétant. Mais devant l’inquiétude, notre devoir est de donner du courage. Il est difficile d’accueillir des milliers et des milliers de gens qui fuient la guerre et la misère mais notre grandeur, c’est d’en accepter de courir le risque car il sera pire de ne pas le courir. Nous avons besoin de faire appel au courage des sentiments. Qu’est-ce que serait une humanité qui ne tiendrait plus compte de ses sentiments? On doit à la fois accueillir et raisonner ses sentiments. Les sentiments ont une force qui a fait bouger beaucoup de choses. Le courage des sentiments permet aussi de construire quelque chose de commun. Nous avons besoin d’entendre des voix qui nous expliquent à quel point on doit tenir au plus haut. On entre dans un régime de peur et il ne faut pas céder aux sirènes de ceux qui vont générer encore plus de peur.

Quels sont les intellectuels qui nous aident à penser l’autre?
Trois grands philosophes proches dans le temps, Emmanuel Levinas, Paul Ricœur et Jacques Derrida, ont pensé l’autre. Emmanuel Levinas et Paul Ricœur ont traversé la Seconde Guerre mondiale et ont pourtant mobilisé tout l’héritage de la pensée occidentale pour penser la rencontre avec l’autre et le visage de l’autre. Paul Ricœur a bien montré que le temps du récit est le temps de l’accueil de l’autre. Le temps du récit est le temps de l’invention de l’autre. Emmanuel Levinas n’a cessé de rappeler que le visage de l’autre est mon imprescriptible. Si je porte atteinte à ce visage-là, je porte atteinte à ce qui me fonde moi en tant que sujet libre et responsable. Jacques Derrida a, lui, réfléchi sur l’hospitalité. La question de l’altérité est notre héritage. Que tous les intellectuels de la peur relisent les magnifiques textes de la philosophe Simone Weil, en 1943, dans un monde à feu et à sang. Elle nous enjoint d’être au service de l’obligation universelle envers tous les êtres humains. Où sont passés les intellectuels en France, aujourd’hui? Car quel est leur rôle si ce n’est d’élever l’âme de leurs contemporains et de leur permettre d’exercer des sentiments qu’ils n’ont pas l’habitude d’exercer. Vous avez peur? Je le comprends car j’ai peur aussi, mais élevez-vous au-dessus de votre peur. 

Pourquoi vos idées humanistes ont-elles perdu la bataille de l’opinion publique?
Nos générations ont vécu une sorte d’entre-deux-guerres cotonneux. Il suffit de penser, par comparaison, à une vie comme celle de la femme politique Simone Veil. Nous vivons une tragédie et nous n’y sommes pas préparés.

Le vrai sujet, dites-vous, c’est la morale.
Le retour de la pudibonderie et du moralisme, très en vogue aujourd’hui, signe toujours la fin de la morale. La morale est ce qui nous convoque à ce qu’il y a de plus précieux et de plus difficile. Ludwig Wittgenstein expliquait qu’il faut apprendre à marcher avec des pattes d’araignée sur des fils pour régler un problème éthique ou moral. Le discours public ne fait plus résonner toute la fragilité de notre pensée.

 

«Relisons la philosophe Simone Weil : une voix de femme en danger de mort nous rappelant que notre devoir est, en Europe, d’accueillir les réfugiés non pas comme des réfugiés mais comme de nouveaux venus»

Il ne faut pas répondre à des caricatures par des caricatures. L’Occident n’est pas responsable de tout, mais il a bel et bien une part de responsabilité dans la crise actuelle. Notre grandeur serait de le reconnaître et de nous élever. Dostoïevski, dans Les Frères Karamazov, déclarait : « Nous sommes tous coupables de tout, devant tous, et moi plus que n’importe qui. » Cet aveu dérange mais il rappelle qu’être humain, c’est être responsable les uns des autres. Encore une fois, relisons la philosophe Simone Weil : une voix de femme en danger de mort nous rappelant que notre devoir est, en Europe, d’accueillir les réfugiés non pas comme des réfugiés mais comme de nouveaux venus.

Dans l’Histoire, la figure de l’autre est rejetée.
Notre Histoire a toujours eu à faire face à la figure de l’autre exclu d’autant plus s’il est pauvre et s’il vient d’ailleurs. Notre Histoire s’est aussi faite dans la relation avec l’inconnu, le non-familier, le fou. La figure de l’exclu a souvent été considérée, dans l’histoire de notre civilisation, comme une ­figure tutélaire. Au cœur du judéo-christianisme, celui qui vient est précisément celui qui n’est pas attendu. Dans les écrits du prophète Isaïe, il y a cette idée que nous ne sommes pas capables de voir celui qui vient et que celui qui vient est défiguré, méprisé, rejeté. Cette pensée est un bien précieux de notre civilisation. 

«Nous devrions avoir la décence d’interroger notre propre mémoire quand nous sommes ­plongés dans une crise qui interroge notre origine»

Quelle est la grande épopée qui fonde l’Empire romain? L’Éneide, de Virgile, qui s’ouvre sur l’histoire d’un jeune Troyen, Énée, fuyant avec sa famille Troie ravagée par la guerre, et qui va donner naissance à Rome. Qu’est-ce qui fonde le ­judéo-christianisme? C’est l’épopée d’Abraham qui s’arrache à son sol et traverse des terres où l’on ne veut pas de lui. Nous devrions avoir la décence d’interroger notre propre mémoire quand nous sommes ­plongés dans une crise qui interroge notre origine.

On lit partout que la République est en danger.
La République, c’est la liberté, l’égalité, la fraternité et la fraternité est le ferment de la République, comme le disait Charles Péguy. C’est la fraternité qui rend la République vivante et intelligente. Une égalité sans fraternité, c’est le totalitarisme. Une liberté sans fraternité, c’est la barbarie. Sans fraternité, les valeurs de la République se disloquent, et ce n’est pas parce que certains ne sont pas républicains que nous n’avons pas à l’être. L’Histoire de notre civilisation est une histoire d’accueil. La France ne s’est jamais grandie en se refermant sur elle-même.

Quel regard portez-vous sur les hommes politiques français?
Sur la question des migrants, les hommes politiques français sont en dessous de tout. Et d’une façon générale, l’inculture frappe le monde politique dans son ensemble. On est dans une ère de communication littéralement indigne. Or, parler, transmettre sont des actes qui engagent notre dignité. Il n’y a pas d’éthique sans langage. Parler d’une certaine façon, cela a un sens. «Les historiens sont trop silencieux aujourd’hui en France. La France est une grande patrie d’historiens»

Dans ce moment de crise, la culture peut-elle jouer un rôle?
Dans l’art, on prend le risque d’une représentation, d’une projection de situations ou de sentiments. C’est La Poétique, d’Aristote. Pour que la communauté puisse se comprendre elle-même, elle doit pouvoir engager l’épreuve d’une représentation de sentiments et de situations. C’est sur cette épreuve de la représentation esthétique que l’on peut construire, comme le dit Jürgen Habermas, une éthique de la discussion. Il y a beaucoup trop de fausse érudition dans le débat français. De faux penseurs parlent de textes ou de valeurs en ignares. Mon discours est aussitôt renvoyé à de la naïveté, aux bons sentiments, à de l’innocence. Se confronter aux grands textes, c’est pourtant comprendre que toute civilisation qui voudrait se protéger de l’autre, de la secousse de l’altérité, meurt. Les historiens sont trop silencieux aujourd’hui en France. La France est une grande patrie d’historiens, Georges Duby, Pierre Vidal-Naquet, Jean-Pierre Vernant, Jacques Le Goff… Leurs voix nous manquent.

Primaire à droite : l’intox des sondages

Primaire à droite : l’intox des sondages

Dans plusieurs sondages pour les primaires à droite, Juppé apparaît nettement tête ;  brutalement BVA sort un sondage ou Sarkozy prend le dessus. La  réalité c’est que la plupart des sondages sont très approximatifs. Très discutables sur le plan méthodologique car on ne connait pas l’électorat, donc impossible d’élaborer un échantillon pertinent. Au delà des aspects méthodologiques se posent des questions politiques et déontologiques. Car ces sondages sont aussi destinés à influencer l’opinion publique. Ainsi ce titre suite au récent sondage BVA « Sarkozy inverse la tendance et l’emporte sur Juppé »avec ce commentaire : » Nicolas Sarkozy , grand favori dans un sondage BVA publiée lundi dans la presse régionale ».  L’ancien chef de l’Etat arriverait  en tête du premier tour (38% d’intentions de vote) devant son concurrent Alain Juppé (31%). Une inversion des courbes qui se confirme au second tour : Sarkozy l’emporterait avec 52% des suffrages sur l’ancien Premier ministre (48%). » Au premier tour, les deux principaux challengers maintiennent leur position : Bruno Le Maire est troisième (11%) suivi par François Fillon (8%). Nadine Morano créé la surprise en cumulant 5% d’intentions de vote, devant Xavier Bertrand (2%), Nathalie Kosciusko-Morizet (2%), Hervé Mariton (2%) et Jean-François Copé (1%). A noter que les marges de progression peuvent encore évoluer. En effet, alors que le scrutin n’aura lieu que les 20 et 26 novembre 2016, ils sont encore 14% à n’avoir pas encore fait leur choix au premier tour. Mais en plus des biais déjà indiqué, BVA n’insiste pas beaucoup sur le fait que Sarkozy serait en tâte des primaires à conditions que des électeurs FN participent au vote sinon ce serait Juppé qui serait en tête. Conclusion des sondages à manier avec des pincettes car les propriétaires des organismes de sondage sont loin d’être neutres.

Premier concurrent chinois de l’A320 : le C 919

Premier concurrent chinois de l’A320 : le C 919

 

 

La chine vient de commander plus de100 A 320 mais s’apprête à le concurrencer avec son C 919.à partir de 2020.  .  La compagnie aéronautique chinoise Comac a en effet présenté son avion de ligne C919, un appareil à fuselage étroit qui doit venir concurrencer le Boeing B737 et l’Airbus A320.  La télévision publique chinoise a diffusé des images de l’avion sortant des chaînes d’assemblage de la Commercial Aircraft Corp of China à Shanghai. Dans un communiqué, le groupe aéronautique public dit avoir d’ores et déjà reçu 517 commandes, émanant pour l’essentiel de compagnies aériennes chinoises. Le président de la Comac, Jin Zhuanglong, a déclaré que les tests au sol de plusieurs systèmes équipant le C919, dont ses instruments de contrôle en vol, débuteraient prochainement et a ajouté que le vol inaugural aurait lieu l’année prochaine.  Le programme C919 a connu plusieurs reports. En mai, des sources proches du projet avaient expliqué à Reuters que le processus d’assemblage final avait pris du retard. De même source, on précisait alors que le vol inaugural, initialement programmé d’ici la fin de l’année, aurait lieu au cours du premier semestre 2016 et que les premières livraisons, qui devaient intervenir en 2018, étaient repoussées, peut-être jusqu’à 2020.

Renault et Nissan : rééquilibrage du capital et fusion

Renault et Nissan : rééquilibrage du capital et fusion

 

L’Etat français nourrit des soupçons à l’égard de Carlos Gohn sur l’évolution de l’alliance Renault-Nissan, de son coté Nissan ne voit pas d’un bon œil la montée en puissance de l’Etat français dans Renault. Nissan, sauvé dans les années 2000 par Renault, mais qui aujourd’hui vaut trois plus que Renault (Renault dont les profits dépendent pour ¾ des résultats de Nissan). La tentation est grande pour Carlos Gohn de rééquilibrer capital et pouvoir au profit du japonais (qui le demande), aussi de se débarrasser de la tutelle encombrante de l’Etat français Car les participations croisées entre Renault et Nissan donnent mécaniquement plus de poids à la France depuis que l’Etat français a augmenté sa participation. Du coup on pourrait assister à  un rééquilibrage important de l’alliance de telle sorte que chaque partenaire, à terme, dispose de 25 à 35% du capital. Emmanuel Macron a indiqué  en affirmant que « ceux qui proposent un rééquilibrage des pouvoirs avec un agenda caché prennent le risque d’abîmer l’alliance ».  Les deux groupes penseraient à « une société unique où cohabiteraient les actionnaires japonais de Nissan et ceux de Renault, et l’Etat français au premier chef ». Une société qui pourrait être basée aux Pays-Bas (l’alliance actuelle est déjà localisée au Pays-Bas). Le risque d’un mauvais rééquilibrage pour rénal c’est d’être absorbé par Nissan ce désormais 4 ème constructeur mondial avec des délocalisations des directions et de la production. Le risque c’est qu’il n’y  ait plus de constructeurs automobile français après PSA absorbé par les chinois, Renault serait mangé par les japonais. .

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