Renault/Nissan : Macron dit non à la fusion
Après avoir été un temps favorable à la fusion macro réaffirme son opposition totale entre Renault et Nissan, un projet qui diluerait le poids de l’État voir serait susceptible de délocaliser des activités de Renault. L’Etat n’acceptera aucun changement dans la structure de l’alliance entre Renault et Nissan et rejette tout projet de fusion entre les deux groupes automobiles, a réaffirmé aujourd’hui le ministre de l’Economie. »Il ne s’agit en aucun cas de rééquilibrer ou de transformer les équilibres de l’alliance qui a été conclue en 2002″, a déclaré Emmanuel Macron au sujet de la montée de l’Etat au capital de Renault afin de s’y assurer des droits de vote doubles. « Pour une raison simple: lorsque l’Etat français était au capital de Renault en 2002, nous avions plus de 40% du capital, et donc penser que cette opération a remis en cause les équilibres de l’alliance est une vue de l’esprit », a-t-il ajouté lors de la séance des questions d’actualité à l’Assemblée nationale. L’Etat actionnaire veut « peser sur les décisions stratégiques » de Renault, a ajouté le ministre de l’Economie. »L’objectif de l’Etat en tant qu’actionnaire de long terme, c’est de pouvoir peser sur les décisions stratégiques de l’entreprise », a précisé Emmanuel Macron, interrogé sur ce dossier lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.
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