• Accueil
  • > Archives pour octobre 2015

Archive mensuelle de octobre 2015

Page 2 sur 41

BNP : profits en forte hausse…et licenciements

BNP : profits en forte hausse…et licenciements

A quelques jours d’intervalle BNP annonce une hausse de ses résultats financiers de plus de 10% et la perspective de suppression de milliers de postes. Une erreur sans doute de calendrier et de com. BNP, en dépit de la forte amende de 9 milliards infligés par les Etats-Unis (l’an passé) et du ralentissement économique  affiche en effet des résultats  plus que satisfaisants pour troisième trimestre.  BNP Paribas a annoncé vendredi avoir traversé avec bénéfices et revenus en hausse un troisième trimestre marqué par une forte volatilité des marchés et où d’autres groupes bancaires ont souffert d’un environnement réglementaire et économique difficile. « C’est l’une des seules banques qui a publié des résultats en ligne ou supérieurs au consensus », souligne un analyste. Il note que le titre bénéficie aussi d’un effet de rattrapage après ses pertes de la veille.  La banque de la rue d’Antin, qui note une « reprise progressive de la croissance en Europe », a vu son produit net bancaire progresser de 8,5% par rapport à la même période en 2014 pour atteindre 10,345 milliards d’euros.  L’activité est en hausse dans les trois divisions du groupe, même si la banque de détail dans les marchés clés (France, Italie, Belgique et Luxembourg) marque le pas avec une hausse de 0,8%.  Le pôle CIB (Corporate and Institutional Banking) dédié aux entreprises et aux investisseurs institutionnels a vu ses revenus progresser de 4,2% à 2,624 milliards d’euros, avec notamment une bonne tenue des activités actions dans un contexte perturbé par les craintes sur la croissance chinoise. BNP Paribas, qui souhaite selon des sources syndicales baisser les coûts de cette division de 20%, doit présenter un plan de réorganisation et de modernisation en début d’année prochaine. Le résultat brut d’exploitation du groupe est en hausse de 10,9% à 3,388 milliards d’euros et la rentabilité annualisée des capitaux propres s’élève à 9,6% alors que la banque a pour objectif de porter ce chiffre à 10% en 2016.  En termes de frais de gestion, l’augmentation est de 7,3% à 6,957 milliards d’euros. Elle comprend notamment les coûts du plan d’économie « Simple & Efficient » ou encore les investissements pour renforcer la conformité du groupe après l’amende de près de 9 milliards de dollars infligée l’année dernière aux Etats-Unis.  Le résultat net atteint 1,826 milliard d’euros contre 1,595 milliard un an plus tôt.

Volkswagen faux cul : « pas de sanction contre les salariés » !

Volkswagen  faux cul : « pas de sanction contre les salariés » !

 

 

A peine faux cul Volkswagen qui promet de ne pas sanctionner des salariés qui donneraient des informations aux enquêteurs de la tricherie. Mais la direction, elle, est exonérée de cette « largesse ». En réalité la direction veut faire porter le chapeau à quelques cadres (elle en a viré 4 et 5) et faire croire qu’elle ignorait totalement ‘l’installation du logiciel truqueur. La preuve elle a embauché un cabinet d’audit pour connaitre les responsables ! Vraiment de quoi rire sil ne fait pas en pleurer. /Volkswagen va donc proposer d’exonérer de toute sanction les salariés du groupe qui dévoileront aux enquêteurs ce qu’ils savent sur le système de trucage des tests anti-pollution, rapporte le journal allemand Süddeutsche Zeitung. VW a pris cette décision en raison de la pression qu’il subit pour fournir des résultats aux autorités américaines, précise le journal, qui a travaillé avec les radios allemandes NRD et WDR. Le groupe a fait savoir qu’il avait embauché la société de conseil Deloitte et le cabinet d’avocats américain Jones Day pour enquêter sur les circonstances dans lesquelles la société a installé des logiciels sur ses voitures diesel permettant de réduire les émissions de gaz polluants en période de tests. Le groupe va promettre à ses salariés qu’ils pourront conserver leur emploi et qu’ils ne devront pas verser de dommages s’ils apportent des éclaircissements sur le scandale, mais les membres du directoire et les responsables « à hauts salaires » seront exclus du programme, précise le Süddeutsche Zeitung, qui cite des hauts dirigeants du groupe non identifiés. Un porte-parole de Volkswagen a dit que l’enquête avançait rapidement tout en refusant tout autre commentaire. On trouvera bien deux ou trois nouveaux boucs emissaires pour exonérer la direction de toue responsabilité.

Migrants Autriche : Hollande critique le mur

Migrants Autriche : Hollande critique le mur

 

François Hollande critique le mur qu’envisage d’ériger l’Autriche pour empêcher les migrants de pénétrer sur son sol mais sans solution sinon q le développement de gardes frontières (ce qui est une autre forme pour refouler les migrants). Hollande  s’est déclaré vendredi opposé à l’érection de clôtures pour contenir les réfugiés en Europe, une solution actuellement envisagée par l’Autriche face à l’afflux sur son sol de migrants en transit vers l’Allemagne.  En visite à l’Elysée, le chancelier autrichien, Werner Faymann, a pour sa part déclaré que « seules des réponses européennes communes » pouvaient apporter des solutions à ce problème.  Gérer le flot de réfugiés, « c’est faire en sorte que nous puissions limiter l’afflux vers l’Europe et gérer d’une manière ordonnée les arrivées », a dit François Hollande dans une déclaration commune aux côtés de son hôte. « Ça veut dire donc ne pas ériger de mur ou de barrière à l’intérieur de l’Europe mais tout simplement assurer la frontière extérieure », a-t-il ajouté.  L’idée de mettre en place des garde-frontières européens « fait son chemin » à la Commission européenne, a-t-il souligné. A Paris, le chancelier autrichien s’est prononcé pour une solution européenne au problème. « Vouloir rediriger des réfugiés vers son voisin ne saurait être une réponse en Europe », a dit Werner Faymann à l’adresse de Berlin, qui accuse Vienne de conduire de nuit des groupes de réfugiés à la frontière allemande pour les aider à passer sans être repérés. « C’est un défi qui est difficile », a-t-il reconnu, plaidant pour une Europe « plus forte que la jalousie, l’envie, la haine, la colère et les préjugés. »

Climat : une limitation de 2.7 à 3.5 et non de 2 degrés

Climat : une limitation de  2.7 à 3.5  et non de  2 degrés

 

En l’état des plans nationaux (puisque chaque pays définit ses propres objectifs et ses propres moyens) l’objectif de limiter l’augmentation la température à 2 degrés d’ici la fin du siècle  ne pourra être atteint d’après l’ONU.  La France qui veut à tout prix un accord -surtout pour des raisons de politique intérieure – se montre cependant optimiste. « Ce rapport montre que les contributions nationales permettent de changer la donne et nous éloignent du pire, c’est à dire d’un réchauffement à 4°C-5°C ou plus », a déclaré Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, qui présidera la COP21.   »Il confirme qu’il est possible d’obtenir une trajectoire permettant de limiter le réchauffement en dessous de 1,5-2°C d’ici la fin du siècle, mais cela implique des efforts supplémentaires dans le temps. » Paris souhaite que la COP21 débouche sur un accord permettant de revoir périodiquement à la hausse les contributions nationales. Le groupe indépendant de chercheurs européen Climate Action Tracker estime pour sa part que les plans nationaux impliquent une élévation de température de 2,7 degrés d’ici 2100. Plus pessimiste encore, un groupe d’experts américains, Climate Interactive, prévoit une hausse de 3,5°C. Mais Fabius commente avec de lunettes roses le rapport de l’ONU. Le rapport de l’ONU publié vendredi montre, à quatre semaines de la conférence mondiale sur le climat de Paris, que les engagements des pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre permettent de changer la donne, estime Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères français. Ce rapport montre que les contributions nationales permettent de changer la donne et nous éloignent du pire, c’est-à-dire d’un réchauffement à 4-5°C ou plus, déclaré le futur président de la conférence climat (COP21) dans un communiqué.  Les objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre ou contributions nationales sont une solide base pour le succès indispensable de Paris, affirme le ministre des Affaires étrangères.  Le ministre français rappelle néanmoins que des efforts supplémentaires dans le temps sont nécessaires pour limiter le réchauffement à 1,5-2°C car, selon les experts, les engagements nous placent sur une trajectoire entre 2,7° et 3°C. Cela confirme l’importance d’aboutir à Paris à un accord qui fixe les règles permettant de revoir périodiquement à la hausse les contributions nationales, ajoute Laurent Fabius. Le rapport de l’ONU rappelle que des réductions d’émissions de gaz à effet de serre beaucoup plus importantes seront nécessaires dans les prochaines années pour rester sous cette limite.

Syrie : la France marginalisée

Syrie : la France marginalisée

 

La réunion de  17 pays réunis à Vienne vendredi pour discuter de l’avenir de la Syrie n’a pas fait beaucoup progresser la question de l’avenir  d’Assad. C’était prévisible.  Car la Russie et l’Iran soutiennent le chef d’Etat syrien. Les plus radicaux sont les Français qui exigent le départ préalable d’Assad pour le règlement du conflit. Cependant le poids de la France s’est considérablement affaibli depuis quelques mois. Même les américains ou l’Allemagne conviennent maintenant qu’une période transition sera nécessaire avant d’évincer Assad, sous entendu, la  question ce n’est pas d’abord Assad mais la lutte contre l‘Etat islamique. En outre les moyens français sont dérisoires : deux frappes seulement contre plus de 1500 pour les russes par exemple et autour de 2500 pour les américains. En réalité même l’Europe joue un  rôle marginal dans le conflit qui dépend essentiellement des discussions entre les Etats Unis, l’Arabie saoudite, la Russie et l’Iran. Du coup le dossier syrien a peu avancé. Mais d’autres réunions sont prévues prochainement. Les 17 pays réunis  se sont bornés à appeler à un cessez-le-feu et à un processus menant à des élections libres, tandis que les Etats-Unis révélaient leur projet d’envoyer pour la première fois des troupes au sol dans la lutte contre l’Etat islamique. « Il n’y a toujours pas eu de percée mais cela n’était pas attendu pour aujourd’hui », a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, à la presse à l’issue de la conférence à laquelle étaient également représentées l’Union européenne et les Nations unies. Il a ajouté que les participants avaient l’intention de travailler à l’établissement d’un gouvernement de transition et à un cessez-le-feu pour mettre fin aux violences d’un conflit qui a fait plus de 250.000 morts et des millions de réfugiés et de déplacés. Tout en reconnaissant des « divergences substantielles », les participants affirment dans le communiqué publié à l’issue de la rencontre, qu’il est « impératif d’accélérer tous les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre ». La France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a redit, elle, qu’elle souhaitait le départ de Bachar al Assad. « Pour nous les choses sont claires, il est le principal responsable du désastre syrien et donc il n’est pas question qu’il soit le futur de la Syrie », a déclaré Laurent Fabius. Mais cette voix pèse de moins en moins.

Actu, infos, économie: articles les plus lus

  • Actu, infos, économie: articles les plus lus

 

 

 

lien:

 

 

 

lien:

Liens

 

 

lien:

    • site poèmes-chansons-théâtre de l’auteur

lien:

Consommation ménages : stable en septembre

Consommation ménages : stable en septembre

La consommation des ménages français en biens est ressortie stable en septembre et en hausse de 0,7% sur l’ensemble du troisième trimestre, selon les données publiées vendredi par l’Insee. L’Insee prévoit 0,2% de croissance du PIB au troisième trimestre puis 0,4% au quatrième. La consommation des ménages demeure le principal moteur de l’économie française, contribuant pour un peu plus de 50% au PIB, et son léger repli au deuxième trimestre avait accompagné la stagnation de l’ensemble de l’activité. L’Insee a révisé en outre l’évolution des dépenses de consommation pour août à +0,1%, après l’avoir annoncée stable. Les 13 économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur une hausse de 0,2% en septembre. En septembre, la consommation a été portée par les achats de bien durables (+1,4%), en particulier ceux d’automobiles (+2,3%) et malgré un repli des dépenses en biens d’équipement du logement (-0,3%). Sur le trimestre, la dépense en biens durables ressort en hausse de 1,0%. Les dépenses en textile, habillement et cuir ont reculé en septembre (-0,4%) après avoir été stables en août, mais affichent une forte hausse sur le trimestre (+2,0%). a consommation de produits alimentaires recule pour le troisième mois d’affilée, à -0,6% en septembre et -0,2% sur le trimestre. Les premiers résultats de la croissance du troisième trimestre seront publiés le 13 novembre.

Optimisation fiscale: la faute à Moscovici (Eva Joly)

Optimisation fiscale: la faute à Moscovici (Eva Joly)

, Eva Joly, revient sur l’évasion fiscale  et n’épargne ni le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, ni son commissaire aux affaires économiques et financières, à la fiscalité et à l’Union douanière, Pierre Moscovici. 

Comment jugez-vous le travail effectué par l’UE dans la commission « Taxe »  dont vous faites partie?

Un travail transpolitique très important a été réalisé et beaucoup de champs ont été couverts. On s’est posé la question de savoir comment depuis 30 ans les États ont pu se priver de recettes fiscales aussi importantes. Notre mandat prend fin dans cinq semaines mais le travail n’est pas terminé. On veut notamment avoir accès à la retranscription des réunions du groupe dédié à ces questions qui a été créé en 1997, et qui dépend de la Commission européenne. Pour l’instant, la Commission nous refuse ces documents.

Plusieurs membres de la commission « Taxe » ont justement mis en cause la Commission européenne et notamment Jean-Claude Juncker, pour avoir failli à sa mission de gardienne des traités.

La Commission a été défaillante et cela ne date pas d’aujourd’hui. Il y a eu avant Juncker, dix ans de Barroso… Mais Jean-Claude Juncker, c’est vrai, n’a rien changé. Nous l’avons auditionné et il n’a pas pris cela très au sérieux. Il a dit que cette matière ne lui était pas inconnue, il a répondu à côté. Le ton n’y était pas. Ce n’est pas sa priorité. C’est terrible car le scandale « LuxLeaks » (il a révélé le contenu de centaines d’accords fiscaux très avantageux conclus avec le fisc luxembourgeois par des cabinets d’audit pour le compte de nombreux clients internationaux, Ndlr) a été insupportable à beaucoup de citoyens. Cela a entraîné une méfiance forte à l’endroit des politiques. Et elle n’est pas injustifiée puisque le seul qui doit répondre de ses actes pour avoir rendu public l’affaire est ce jeune lanceur d’alerte, Antoine Deltour. Il n’y a pas d’enquête sur les entreprises qui ont bénéficié de ces « rulings ».

Certains chefs d’États comme François Hollande ou Angela Merkel ont-ils été assez volontaristes sur ces questions ?

Pas assez. Mais j’en veux surtout beaucoup à Pierre Moscovici qui a fait une proposition en mars sur le reporting pays par pays (obligation de rendre transparents les profits et les impôts payés par les multinationales dans chacun des pays où elles sont implantées, Ndlr) et l’a limitée aux services fiscaux plutôt que de le rendre public. Rien ne l’y obligeait. Juncker était affaibli par le scandale « LuxLeaks », il n’aurait pas pu s’opposer à Moscovici. Ce n’est pas acceptable. Il a volontairement réduit la portée de cette proposition comme il l’a d’ailleurs fait s’agissant de sa loi sur la séparation bancaire en France qui ne sépare pas grand-chose. Il a fait le minimum syndical et surtout il a mal négocié au sein de la Commission car il avait les cartes en main. Des dizaines de personnes auraient fait mieux que lui.

Quelle sont selon vous les premières mesures à mettre en œuvre pour lutter contre l’optimisation fiscale ?

Il faut d’abord rendre public le reporting pays par pays et ne pas le cantonner aux seuls services fiscaux étatiques. Les citoyens ont le droit de savoir. Je pense aussi que nous devons très vite harmoniser l’impôt sur les sociétés à l’échelle européenne et mettre fin à la concurrence fiscale que se livrent les pays.

Comment jugez-vous le travail de l’OCDE qui vient d’adopter le programme Beps qui a pour but de lutter contre la localisation des profits des sociétés dans les paradis fiscaux ?

Cela va dans le bon sens. Pascal Saint-Amans (directeur du centre de politique et d’évasion fiscale de l’OCDE, Ndlr) fait un travail de qualité. Mais ces mesures sont limitées aux pays de l’OCDE et ne prennent pas assez en compte les pays en voie de développement. Je pense aussi qu’il faut taxer les multinationales comme entité sans passer par des mesures qui vont s’appliquer à chaque filiale. On cherche des solutions très complexes alors qu’il suffirait de cibler en priorité les multinationales. Après je sais bien que tout cela est difficile à mettre en œuvre.

Chômage :  » plainte contre l’Elysée » (Larrouturou)

Chômage :  » plainte contre l’Elysée » (Larrouturou)

INTERVIEW

Pourquoi déposez-vous plainte contre l’Elysée?
Parce que notre pays va vers le chaos avec près de 6 millions de chômeurs (5,73 millions de chômeurs en France en septembre 2015), avec une croissance qui retombe à zéro (l’acquis de croissance est à 0,9% du PIB sur les trois premiers trimestres de 2015, Ndlr) et un Front national en embuscade. On est dans un pays inflammable où les gens en ont ras-le-bol de l’inertie et des mensonges du politique. Et il se trouve que depuis trois ans, seul ou avec Stéphane Hessel, avec Michel Rocard, je suis allé quinze fois à l’Elysée, quinze fois à Matignon… J’ai rencontré Jean-Pierre Jouyet, Emmanuel Macron, François Hollande, Jean-Marc Ayrault et leurs conseillers à de multiples reprises… A chaque fois on nous expliquait que nos solutions étaient concrètes, sans jamais donner suite. A côté, il y a une étude de l’Inserm qui montre que le chômage fait chaque année entre 10.000 et 20.000 morts.

 

Si votre plainte est jugée irrecevable, irez-vous jusqu’à la Cour européenne des droits de l’Homme?
Tout à fait. Notre objectif, c’est de proposer un sursaut. Tout le monde est tétanisé, tout le monde accepte l’idée que 2017 sera un second tour entre Les Républicains et le FN. Nous, on pense qu’il n’est pas trop tard pour agir. Le plan d’urgence que propose Nouvelle Donne c’est 5 mesures qu’on peut mettre en place en 3 mois et qui changeraient complètement le climat du pays.

 

Vous sortez au même moment un nouveau livre (Non-assistance à peuple en danger). Est-ce que cette plainte n’est pas surtout un coup de communication?
Non, le livre est l’argumentaire. Le but du livre est de montrer les solutions et ne vous inquiétez pas mes livres se vendent très bien même lorsque je ne fais pas de procès. Non, ce n’est pas un coup de com’. Honnêtement, la situation est trop grave. 

Récemment l’Insee a pourtant mis en avant des résultats positifs pour le Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) mis en place par le gouvernement…
C’est insuffisant. C’est totalement insuffisant. Est-ce qu’il y a des retombées sur l’emploi? François Hollande avait dit qu’il fallait changer l’Europe et ça fait vingt ans que le PS nous dit qu’il faut un traité de l’Europe social! Or, aujourd’hui, si la France a un problème de compétitivité, c’est à cause d’un dumping fiscal et social au niveau européen. En Allemagne, les réformes Hartz ont fait baisser les salaires en 2004. Est-ce que le but c’est de s’aligner sur l’Allemagne? Mais à la fin il n’y aura plus personne pour consommer! La compétitivité, c’est comme le cholestérol, il y a la bonne et la mauvaise. «C’est un scandale. La gauche avait tous les leviers quand elle est arrivée au pouvoir.» 

Vous vous sentez trahi par la politique de François Hollande?
Oui et je pense qu’on est des millions. Ce n’est pas un problème personnel, c’est un effondrement intellectuel. Dernièrement, un proche de François Hollande me disait : « Avec Jospin, on a eu le Front national au deuxième tour, avec François Hollande, ça risque d’être pire ». C’est un scandale. La gauche avait tous les leviers quand elle est arrivée au pouvoir. Le Sénat, l’Assemblée, les régions… Après la crise économique de 2008, tout le monde a dit que c’était une crise du capitalisme, Joseph Stiglitz, Paul Krugman… Tout le travail avait été fait intellectuellement. Quand François Hollande est arrivé en 2012, le pays était mûr pour avoir un vrai débat sur la justice sociale.

Mais les caisses de l’Etat étaient vides… 
Vous savez, celle qui a été nommée à Solférino pour lutter contre les paradis fiscaux c’est Valérie Rabault qui était avant chez BNP Paribas. Quand tous les partis politiques sont unanimes pour dire qu’il y a 50 milliards qui manquent dans les caisses de l’Etat à cause des paradis fiscaux, est-ce qu’on se donne vraiment les moyens de lutter contre? Barack Obama a fait passer la loi Fatca, ça a provoqué la colère des banquiers mais il l’a fait. Aujourd’hui, la situation au niveau des marchés financiers est pire qu’en 2008. La séparation des banques d’activité et de dépôt doit être centrale. Si il y a un tsunami financier sur les marchés on va le prendre en pleine tête.

Pollution diesel: Ségolène Royal veut une réunion

Pollution  diesel: Ségolène Royal veut une réunion

Ségolène Royal était obligée de réagir, elle a donc demandé une réunion qui ne changera pas grand-chose mais  qui sauvera la face.  A propos, il semble bien que lors de la réunion technique ; les représentant français aient approuvé les décisions de la commission, propositions qui double les normes !  Ce projet adopté par un comité technique « a suscité une profonde incompréhension » et « n’est pas satisfaisant », a cependant déclaré Mme Royal dans un communiqué, ajoutant qu’ »une décision de cette importance doit être discutée et décidée en réunion des ministres, c’est-à-dire au niveau politique ». La Commission européenne a annoncé mercredi la mise en œuvre de nouvelles procédures de tests en condition réelle pour les véhicules à motorisation diesel, qui remplaceront à partir de 2016 les tests réalisés en laboratoire. La marge de tolérance accordée pour les émissions d’oxyde d’azote, qui pourront excéder le seuil actuel de 80 mg/km de 110% jusqu’en 2020, puis de 50% au-delà, a soulevé la colère des écologistes. L’eurodéputée Karima Delli a fustigé « les Etats-membres (qui) complotent dans le dos des citoyens pour autoriser les dépassements des plafonds autorisés ». Après le scandale des moteurs truqués de Volkswagen, « les citoyens vont se demander pourquoi leurs gouvernements préfèrent aider les constructeurs automobiles qui trichent lors des tests plutôt que de leur fournir un air propre à respirer », a pour sa part commenté Greg Archer, de l’ONG Transport and Environment, basée à Bruxelles et Londres. Pour Mme Royal, une « clarification » sur cette mesure est nécessaire « afin que son niveau d’ambition constitue un réel progrès et soit à la hauteur des attentes légitimes des citoyens de l’Union européenne en matière de qualité de l’air ».

Sondage régionales : FN et les Républicains au coude à coude, le PS largué

Sondage régionales : FN et  les Républicains au coude à coure, le PS largué

D’après TNT-Sofres,  le Front national recueille 28% des intentions de vote au 1er tour. C’est ce que révèle un sondage TNS Sofres – One Point pour RTL, Le Figaro et LCI, mené au niveau national. Ce serait donc le meilleur score du Front national, devant ceux obtenus aux élections européennes et aux départementales de mars dernier. Le parti dirigé par Marine Le Pen se place ainsi devant Les Républicains (27%) et le Parti socialiste (21%).  Un Front national fort, car il retrouve la quasi-totalité de ses électeurs de la présidentielle de 2012, ce qui n’est pas du tout le cas chez les autres partis. Le parti va chercher ses électeurs dans ces autres mouvements. Un électeur sarkosyste sur six à la dernière présidentielle s’apprête à voter pour le Front national. Mais le parti ne s’arrête pas là. Il fait un tabac chez les jeunes, les retraités et les ouvriers.  Du côté des Républicains, ça patine. Même en s’alliant avec le MoDem et l’UDI, ils ne récoltent que 27% d’intentions de vote. Le constat est encore plus noir au Parti socialiste, très faible avec seulement 21%. Les Verts sont quant à eux à 8% et le Front de gauche à 6%. Un bloc de gauche complètement éclaté, qui perd 12 points par rapport aux régionales de 2010. Le PS pourrait fortement pâtir de cette division.

Rama Yade virée de l’UDI

Rama Yade virée de l’UDI

Il n’ya vraiment as de chances pour les anciennes jeunes femmes groupies  sarkosystes. Après Morano, virée des listes régionales, Rachida Dati marginalisée dans l’appareil des Républicains, c’est au tour de Rama Yade d’être virée du parti radical et de l’UDI. Un dénominateur commun: les dents qui trainent par terre et une surestimation de leur destinée nationale. Sarkozy a remplacé les fans par de technos dans le nouvel organigramme des Républicains. Un camp qu’elle avait rejoint justement pour prendre du champ avec l’UMP. Jeune pousse de la sarkozie, Rama Yade, 38 ans, conseillère régionale d’Ile-de-France sortante, a été exclue du Parti radical dont elle avait brigué la présidence il y a un an et demi et se retrouve sans parti, et bientôt sans mandat. L’ex-secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme puis aux Sports de Nicolas Sarkozy mais ce dernier Sarkozy a remplacé les fans par de technos dans le nouvel organigramme des Républicains. Rama yade  se voit reprocher par l’ancien parti de Jean-Louis Borloo une série de griefs qui « mettent gravement en cause l’image du parti ». L’élection à la présidence du Parti radical de juin 2014 a manifestement laissé des traces. La bataille entre le maire de Nancy Laurent Hénart, qui l’a emporté, et Rama Yade avait été très rugueuse. Rama Yade avait notamment accusé son rival d’avoir fraudé et a intenté un recours en justice pour demander l’annulation de l’élection. Déboutée en première instance en mai dernier — « l’honneur du parti est lavé » avait alors déclaré Laurent Hénart nt, elle est exclue de l’UDI dont le Parti radical est l’une des principales composantes. Rama Yade avait rejoint ce parti, alors dirigé par Jean-Louis Borloo, en avril 2011 lorsque ce dernier envisageait de se lancer à la présidentielle de 2012. Elle qui est régulièrement accusée par ses détracteurs de faire des « caprices » ou d’être « très ambitieuse ».

Immobilier : taux zéro pour logements anciens

Immobilier : taux zéro pour  logements anciens

Le chef de l’Etat a annoncé à Nancy  l’élargissement prochain du prêt à taux zéro (PTZ) à l’achat de logements anciens afin de faciliter l’accès à la propriété pour un plus grand nombre de Français.  François Hollande a également demandé que certains prêts à taux zéro soient accordés avec un différé de remboursement de cinq ans. Le gouvernement fera des propositions en ce sens « dans les jours qui viennent », a-t-il précisé.  Jusqu’ici, le prêt à taux zéro était réservé pour l’essentiel à l’acquisition de logements neufs. Ou à l’achat d’un logement ancien avec travaux dans les zones rurales. Le projet de budget pour 2016 prévoit d’ailleurs de l’étendre à 30.000 communes (toute la zone C), contre 6000 auparavant. Il sera aussi assoupli. Les bénéficiaires de ce prêt pourront quitter leur logement (leur résidence principale), six ans après le déblocage du prêt, contre 25 ans actuellement.

Sondage Sarkozy 2017 : ses affaires plombent sa candidature.

 

Sondage Sarkozy 2017 : ses affaires plombent sa candidature.

 

Selon un sondage Odoxa pour iTélé, deux Français sur trois pensent en effet que Les Républicains ne peuvent pas avoir leur président comme candidat à la présidentielle de 2017 en raison des « affaires en cours ». À la question « avec les affaires en cours, pensez-vous que le parti Les Républicains peut tout de même présenter Nicolas Sarkozy comme candidat à la présidentielle de 2017 ? », 67% des personnes interrogées répondent « non », soit une progression de 8 points par rapport à un sondage identique réalisé en décembre 2014, juste après l’élection de M. Sarkozy à la présidence de l’ex-UMP. À l’inverse, 32% pensent que « oui » (-8). 1% ne se prononcent pas. Autre protagoniste de l’affaire Bygmalion, l’ex-président de l’UMP Jean-François Copé, qui aimerait faire son retour en politique, apparaît lui aussi très affaibli. 72% (-1 par rapport à octobre 2013) des personnes interrogées ont de lui une « mauvaise opinion » tandis que 26% (+2) en ont une « bonne opinion ». 

(Sondage octobre 2015).

Régionales- Sarkozy : ni, ni !

Régionales- Sarkozy : ni, ni !

Un NI-NI qui arrange bien Sarkozy car la question du front républicain se pose surtout au PS. Nicolas Sarkozy, président des Républicains se positionne à six semaines des élections régionales, qui auront lieu les 6 et 13 décembre prochain. En voyage à Moscou, où il a échangé avec Vladimir Poutine, l’ancien chef de l’État a affirmé sur BFMTV qu’il n’y aurait « ni rapprochement, ni front républicain » avec les socialistes pour contrer le Front national à l’issue du 1er tour, et ce malgré un sondage hissant le Front national en tête des intentions de vote pour le 1er tour« Chacun prendra ses responsabilités et analysera les résultats », a déclaré Nicolas Sarkozy depuis Moscou. « Je ferai tout pour que nos candidats gagnent parce que je ne crois pas que Mme Le Pen ait la moindre solution aux problèmes du pays« , a-t-il lancé à destination de la présidente du Front national.    »Je vois bien que le Front national fait de nous l’adversaire privilégié. Il y a deux combats emblématiques. L’un en Provence-Alpes-Côte d’Azur, où Christian Estrosi mène une campagne remarquable. L’autre dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie où Xavier Bertrand est vraiment un candidat extrêmement pugnace ».  Interrogé sur l’échange qu’il a eu la semaine passée avec Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste à propos de la cinquième participation de Marine Le Pen à l’émission Des paroles et des actes, Nicolas Sarkozy a explique ; « M. Cambadélis m’avait écrit des choses que j’ai trouvées sensées. Il considérait que ce n’était pas le rôle du service public de faire la publicité de la présidente du Front national. J’ai considéré que ce qu’il disait était raisonnable et donc, j’ai saisi avec mes amis le CSA, et la décision a été prise par le CSA. C’est très bien ainsi ».

12345...41



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol