Syrie, Sarkozy fait son cirque chez Poutine
Sarkozy faiat comme Hollnde, quand il est en difficulté au plan intérieur il tente de redorer son blason sur la scène internationale. Cette fois le cirque médiatique se déroule chez Poutine. Et avec force compliments sur la Russie. Bref la concurrence politique française instrumentalisée par Poutine. Et la France qui se ridiculise avec toutes ces initiatives individuelles qui discréditent l’image et la cohérence du pays. A quand une rencontre entre Le Pen et Poutine ?un rencontre en tout cas qui renforce la position de Poutine à la veille d’une conférence internationale à Vienne consacrée à la crise syrienne qui a fait plus de 250.000 morts depuis 2011. Certes sur le fond, la Russie est incontournable en ce qui concerne la Syrie et le départ préalable d’Assad avant toute intervention coordonnée contre l’Etat islamique est irréaliste. Pour autant, un responsable national ne peut prendre la liberté de parasiter la diplomatie française. Moscou et Paris, adepte d’une ligne ferme face à Bachar al Assad, s’opposent notamment sur l’avenir du président syrien. La France, tout comme les Etats-Unis, accuse également la Russie de concentrer ses frappes militaires en Syrie sur les groupes d’opposants modérés et non sur l’Etat islamique. Jeudi, Manuel Valls avait appelé Nicolas Sarkozy à ne pas nuire à l’unité de la France sur la scène internationale. « Ce que je demande aux leaders de l’opposition, [c'est] qu’ils ne mettent pas en cause ce qui est aujourd’hui engagé, il faut de l’unité, c’est aussi un élément de force, de crédibilité pour la France à l’extérieur », avait dit le Premier ministre sur Public Sénat. Un avis partagé par François Michel-Lambert, député écologiste des Bouches-du-Rhône et vice-président du groupe d’amitié France-Russie à l’Assemblée nationale, qui se dit quant à lui « atterré » et « dénonce » une diplomatie parallèle. « Cette diplomatie parallèle est néfaste pour tous », indique-t-il dans Le Figaro. « Je suis très triste que l’ancien chef de l’Etat n’ait pas le sens de l’Etat, c’est hallucinant ». A droite, la question divise les candidats à la primaire des Républicains. L’ex-Premier ministre Alain Juppé a récemment mis en garde contre un « accès de russophilie aiguë ». »Il y a des moments où il faut savoir dire ‘stop on n’est pas d’accord’ », a-t-il dit début octobre.
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