Procès Bonnemaison : Kouchner »Médecin… et parfois ministre »……Toujours cabotin
On se demande bien ce que Kouchner venait faire au procès de Bonnemaison à propos d’euthanasie mais c’est en toute modestie que Kouchner a honoré de sa présence le tribunal de province d’Angers. A 75 ans, M. Kouchner est une sorte de grand témoin professionnel, qui peut déposer dans maintes enceintes, sur des sujets variés. Là, il est supposé apporter un soutien moral à Nicolas Bonnemaison, acquitté en première instance et qui répond à nouveau, en appel, de sept assassinats. Hélas, le cofondateur de Médecins sans Frontières ne connaît ni l’accusé, ni le dossier – qu’il a la bonne idée de ne jamais évoquer. Ce n’est pas grave: avant lui, d’autres personnes, connues ou pas, ont illuminé les débats de leur sagesse, de leur hauteur de vue, de leur humilité: Jean-Claude Ameisen, président du Comité consultatif national d’éthique, Jean Leonetti, député et architecte en chef de la loi qui porte son nom, Michèle Delaunay, cancérologue et une seule fois ministre, ou encore le Dr Thierry Saint-Val, médecin et jamais ministre à ce jour, ont expliqué tout ce qu’il fallait savoir sur la fin de vie pour essayer de comprendre la situation particulière de Nicolas Bonnemaison. De sorte que, pour rester dans le registre médical, le propos passe-partout de M. Kouchner constitue un témoignage de confort, qui survient quand il n’y a plus rien à apprendre. Hormis cette profonde maxime du cabotin mondain » «la mort, c’est pour toute la vie».
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