Immobilier : prix toujours à la baisse
Depuis 2013 es lobbies voudraient faire croire d’une part que la baisse est terminée, d’autre part que les ventes reprennent. Ce qui est contredit par la réalité et ne fait que créer une peu plus d’attentisme chez les acheteurs et les vendeurs. En effet nous n’assistons pas à un arrêt de la baisse des prix. Ceci étant les situations sont très différentes entre certaines régions plus ou moins touchées par la crise de l’emploi, entre certaines régions très denses et d’autres qui le sont moins et entre certaines zones urbanisées et des zones rurales. Dans certains cas la baisse depuis le début de l’année peut atteindre de l’ordre de quelques pour cent ou près de 30 à 40 % dans des zones isolées. En cause évidemment la situation économique générale et la question de la solvabilité des candidats acquéreurs notamment des primo accédant. Pour ces derniers les prix sont encore beaucoup trop élevés par rapport aux revenus dont il dispose. Le rapport offre demande inévitablement va favoriser pendant encore longtemps la baisse structurelle des prix La correction des prix de l’immobilier résidentiel se poursuit donc. Selon l’Insee, « sur un an, les prix des logements continuent de baisser au deuxième trimestre 2015, de 2,2 % », après une correction 2 % au premier trimestre. Portée par l’immobilier ancien, cette tendance est révélatrice d’une correction progressive du marché du logement en France depuis 3 ans. Dans l’ancien, les prix ont ainsi baissé de 2,2 % en 2014, après des reculs d’1,7 % en 2013 et en 2012, selon le baromètre Notaire-Insee. Un baisse logique, car la hausse des prix de l’immobilier fut totalement décorrélée de l’évolution des revenus des ménages entre 1998 et 2011, ce qui a fait grimper le budget qu’ils consacrent à leur logement. Depuis, le marché s’ajuste, et les prix baissent donc de quelques points de pourcentage chaque année. Plusieurs analystes estiment ainsi qu’à ce rythme de baisse et en supposant que les taux d’intérêt de crédits se maintiennent à leurs niveaux actuels, il faudra encore attendre quelques années, jusqu’à 2017 ou 2018, pour que la capacité d’achat immobilière des ménages revienne au même niveau qu’en 1998. Une évolution qui va à l’encontre des constatations d’Orpi en partenariat avec Le Figaro immobilier et Explorimmo, qui constate que la baisse continue sa baisse même qu’elle elle se fait de plus en plus minime. Cet indicateur mesure la différence entre le prix de vente réel d’un appartement ou d’une maison et celui auquel les biens ont été proposés au départ. Au niveau national, cet écart est tombé à 4,5 % contre 4,55 % cet été et 4,74 % en avril. En moyenne annuelle, à fin septembre, un logement se vendait 200 425 euros après avoir été mis sur le marché pour 200.860 euros. Les prix des deux-pièces sont les plus fermes avec un écart de prix 3,95 % contre 4,9 % pour les 5 pièces. «Nous arrivons vraiment dans l’épaisseur du trait, estime Bernard Cadeau, président du réseau Orpi. Il y a deux ans encore, nous étions à 15 % et plus. Désormais, la marge d’évolution est très limitée.» Cette baisse des marges de négociation s’accompagne d’une très légère baisse des montants moyens de transaction, d’un rebond du volume de vente (+ 15 % chez Orpi) et d’un raccourcissement des délais de transaction.de toute manière méthodologiquement on ne peut se fonder sur les seuls résultats d’un seul réseau fut-il auusi important qu’Orpi.
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