Le plan de licenciement se confirme chez Areva avec 2700 suppressions en France sur 4000 qui ont été prévus. Une opération qui va couter encore cher aux salariés et au contribuable ; Il a fallu recapitaliser Areva ; finalement payer les erreurs de gestion de l’ancienne patronne parvenue à la tête d’Areva grâce à son passage dans les cabinets ministériels et surtout son rôle de sherpa auprès de Mitterrand. Contrairement à Kerviel, elle, elle ne sera pas inquiétée (elle a même touché une indemnité de 1.5 millions pour sa gestion désastreuse !) et on la voit encore pérorer sur la politique énergétique ! Le groupe nucléaire public avait une perte de 4,8 milliards d’euros en 2014et a lancé un plan de sauvetage incluant un milliard d’euros d’économies sur trois ans et jusqu’à 6.000 suppressions de postes. Selon des estimations d’analystes et des sources au fait du dossier, les besoins d’Areva s’élèvent à un niveau compris entre 5 et 7 milliards d’euros d’ici à fin 2017. Du coup il faut auusi compter la dépense nécessaire d’EDF pour reprendre ne grande partie d’Areva (2.7 milliards). EDF et Areva devraient en effet sceller fin 2016 la cession de 51% du capital d’Areva NP, la division qui regroupe les activités réacteurs du groupe nucléaire, à l’électricien public pour un montant de 2,7 milliards d’euros. « Areva NP deviendra une filiale à 51% d’EDF et nous aurons une stratégie unique, un pilotage des nouveaux produits, des services, dans le domaine des réacteurs », a ajouté le patron d’EDF. Interrogé sur les conséquences en termes d’emplois, Jean-Bernard Lévy s’est voulu rassurant : « EDF va faire en sorte que nous maintenions des compétences dans la durée. »Il n’empêche qu’il y aura quand même 27OO suppressions d’emplis chez Areva. En mai dernier, Areva avait annoncé son intention de supprimer entre 5.000 et 6.000 postes au niveau mondial sur trois ans, dont 3.000 à 4.000 en France, dans le cadre d’un plan de compétitivité et de mesures d’économies à hauteur d’un milliard d’euros à l’horizon 2017.
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