Air France : pas de plan B si négociation
Le plan B qui prévoit près de 2900 suppressions de postes pourrait ne pas être appliqué si es syndicats acceptent de négocier sur la productivité en particulier des pilotes. En fait on revient au point de départ avant que la direction ne décide du plan B en raison du refus des syndicats corpos de négocier sur la productivité. Si des négociations avec les syndicats aboutissent rapidement, a fait donc savoir jeudi sa maison-mère, Air France-KLM. Le conseil d’administration du groupe franco-néerlandais fait ainsi écho aux propos de plusieurs membres du gouvernement, dont le Premier ministre Manuel Valls, qui ont estimé mercredi que réduire les effectifs n’était pas forcément nécessaire pour redresser la compagnie. Il reste possible de revenir au plan de restructuration « Perform 2020″, négocié en vain jusqu’à fin septembre pour éviter des suppressions de postes, poursuit le groupe dans une déclaration transmise à Reuters, dans laquelle il réaffirme son soutien au PDG Alexandre de Juniac et à son équipe dirigeante. »Le plan de réduction de l’activité en 2017 peut encore être évité si la négociation aboutit rapidement », précise Air France-KLM, ajoutant que le conseil d’administration a encouragé la direction et les syndicats à poursuivre les négociations dans cet esprit. « La direction (et) les organisations syndicales préfèrent un plan de croissance de l’activité dont la mise en œuvre est conditionnée à des économies de coûts négociées plutôt qu’un plan de restructuration aux conséquences sociales plus lourdes », ajoute le groupe. Pour Didier Dague, administrateur salarié FO d’Air France, ces déclarations sont de nature à calmer les esprits. »Qu’on annonce officiellement que le plan B peut être réajusté, c’est une chose, après il faut voir dans les détails ce que ça va donner », a-t-il toutefois prévenu.
0 Réponses à “Air France : pas de plan B si négociation”