« Bygmalion : c’est pas moi, c’est Copé (Sarkozy) »
Alors que l’ancien directeur adjoint de la campagne présidentielle de 2012 affirme que Sarkozy ment. Brice Hortefeux, lui, estime que l’ancien président de la république n’a rien à voir dans cette affaire. Ce qui confirme la défense de Sarkozy qui a déclaré aux enquêteurs en substance « c’est pas moi, c’est Copé ». En fait il y a près de 20 millions qui se baladent puisqu’on ne sait pas s’ils ont servi à dépasser la somme légale pour le financement d’une campagne électorale présidentielle pour enrichir certains. À moins que la somme ait été émise de côté pour un autre financement illégal. En attendant les protagonistes de cette affaire se renvoient la balle. «C’est une affaire qui concerne la société Bygmalion. Tous ceux qui sont cités sont liés ou travaillent dans cette société», a commenté ce mercredi le sarkozyste Brice Hortefeux, interrogé sur France Info. «A l’évidence, beaucoup des protagonistes de la société Bygmalion ou liés à celle-ci semblent être aux abois, ce qui les amène à prononcer des mots contradictoires par rapport à ce qu’ils avaient eux-mêmes évoqué au début de cette affaire», a également déclaré le député européen. «Que la justice fasse sereinement son travail et la vérité apparaîtra. (…) Nicolas Sarkozy est totalement serein sur ce sujet. Tant de choses ont été dites, contredites… Nous avançons dans une totale sérénité», a poursuivi l’ancien ministre de l’Intérieur. Le maire de Pau, François Bayrou (Modem), a déploré qu’il y ait «deux poids deux mesures en France (…) selon que vous serez puissant ou misérable». «On parle de 18,5 millions d’euros de dépassements de comptes de campagne pour l’élection centrale du pays. Si l’on ne voit pas qu’il y a là une question qui se pose à notre vie publique… On est devant deux univers dont l’un est un univers jusqu’à maintenant protégé et l’autre est un univers exposé aux jugements, y compris les plus brutaux», a estimé l’ancien candidat à la présidentielle sur Public Sénat et Sud Radio.
0 Réponses à “« Bygmalion : c’est pas moi, c’est Copé (Sarkozy) »”