Valls remonte les bretelles à Macron
Valls commence à être sérieusement agacé par les brevets de modernité qu’on décerne à Macron alors que dans le même temps lui dégringole avec Hollande dans les sondages. En faite compte tenu de la montée de popularité de Macron, ce dernier devient un concurrent sérieux pour Valls. Jusque-là valse s’était accommodée des propos réformateurs de Macron pensant sans doute en tirer bénéfice. Mais les sondages démontrent qu’Hollande tire Valls vers le bas tandis que Macron, lui parvient à s’émanciper de cette tendance structurelle à la baisse d’audience de landes et de Valls. Les propos d’Emmanuel Macron sur les 35 heures, sur le statut des fonctionnaires et plus récemment sur l’élection, « cursus d’un autre temps », ont alimenté la polémique à gauche, certains exprimant même leur « ras-le-bol ». Recadré à plusieurs reprises par le couple exécutif, le ministre de l’Économie l’a été une fois de plus ce mercredi matin 30 septembre par le Premier ministre.Interrogé au micro de France Inter sur les déclarations de son ministre, Manuel Valls a répondu : « Ce qui est vrai, c’est que les ministres doivent se considérer comme faisant part d’un ‘pack’, d’une équipe, et chacun doit travailler. Et le commentaire sur tous les sujets n’a aucun sens ». »Les Français attendent du gouvernement, et bien sûr du chef du gouvernement, qu’ils soient pleinement concentrés sur leurs attentes », a-t-il poursuivi. Qualifié de « ministre d’ouverture » par le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis, Emmanuel Macron continue malgré ses petites polémiques à bénéficier du soutien du chef du gouvernement qui le décrit comme « un ministre talentueux, un ministre utile au sein du gouvernement ». »Moi je suis toujours pour l’ouverture, jamais pour la fermeture, jamais pour le sectarisme », a poursuivi le Premier ministre, éludant la référence à la formule renvoyant aux ministres de gauche durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, pour ne pas « perdre de temps avec de faux débats » « Face aux défis qui sont ceux du pays, que nous allons évidemment traiter, la Syrie, la crise des réfugiés, l’urgence climatique, le défi bien sûr de l’emploi, le gouvernement travaille, avance, je viens de le démontrer sur la fonction publique. Donc moi je ne veux pas perdre du temps avec de faux débats », a-t-il dit. Vrai ou faux, le ministre de l’Économie a en tous cas bien l’intention de poursuivre à nourrir le « débat » sur de nombreux sujets a-t-il fait a fait savoir dimanche lors d’un colloque organisé par le journal Le Monde.
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