• Accueil
  • > Archives pour septembre 2015

Archive mensuelle de septembre 2015

Page 5 sur 24

Pollution Volkswagen : des tests sur les voitures en France…avec des surprises

Volkswagen : des tests sur les voitures en France…avec des surprises

Il est évident les tests il est évident que les tests qui vont être effectués sur les véhicules de la marque allemande vont révéler de grandes surprises. D’abord parce qu’il s’agit de véhicules déjà vendus, donc pas des véhicules entièrement neufs,  et que les conditions d’utilisation de ces véhicules vont encore accroître les différences entre les performances environnementales théoriques et les ses émissions réelles. On peut s’étonner que Ségolène Royal qui a décidé de ces tests n’ait pas envisagée de les effectuer sur toutes les marques y compris françaises. Sera cela aurait été l’occasion de constater qu’en faite les émissions réelles sont très loin de ce qu’annoncent les constructeurs. Les tests aléatoires prévus sur une centaine de voitures vendues en France pour vérifier, dans la foulée du scandale Volkswagen, qu’elles respectent les normes d’homologation commenceront dès « la semaine prochaine » sur les Volkswagen, a précisé vendredi Ségolène Royal. Ces tests avaient été annoncés jeudi à l’issue d’une table ronde avec des représentants des constructeurs automobiles commercialisant des voitures dans l’Hexagone dans le but de « faire toute la clarté sur l’absence de fraude », a souligné la ministre de l’Ecologie sur Europe 1. Les véhicules seront tirés au sort et les évaluations seront supervisées par une commission indépendante.  Par ailleurs, « dès aujourd’hui (vendredi), les contrôles de la répression des fraudes ont commencé sur les voitures Volkswagen », a déclaré Mme Royal, en déplacement à Chamonix avec le Premier ministre près de la Mer de glace. A la question de savoir si un million de véhicules Volkswagen pourraient être frauduleux en France, comme l’estime un cabinet d’experts, Mme Royal a répondu : « C’est possible, c’est pour cela qu’il faut vérifier les choses. On le saura très vite à partir du contrôle parce qu’on pourra faire un pourcentage et voir combien de véhicules ont été impactés. » En Allemagne, environ 2,8 millions de véhicules fabriqués par le groupe Volkswagen sont équipés d’un logiciel fraudeur, a déclaré vendredi le ministre allemand des Transports.

Foot affaire Fifa : Platini se défend…mal

Foot affaire Fifa : Platini se défend…mal

 

Platini reconnait le versement 1.8 millions de la FIFA pour des travaux effectués (des études ). Reste que le montant n’est pas anodin pour des travaux d’études et que Platini aura du mal à crédibiliser sa version.   Michel Platini a donné sa version des faits quant au paiement présumé illicite qu’il a reçu du président de l’UEFA en 2011. Version qu’il a résumé dans un communiqué transmis à l’AFP ce vendredi soir. Il y justifie cette rémunération en une phrase : « En ce qui concerne le paiement qui a été effectué en ma faveur, je désire clarifier que ce montant m’a été versé pour le travail que j’ai accompli de manière contractuelle pour la Fifa et je suis satisfait d’avoir pu éclaircir ce point envers les autorités« . Le Premier ministre Manuel Valls défend Platini et lui conserve toute sa confiance.  Ce paiement de deux millions de francs suisses, soit 1,8 million d’euros, effectué, donc, en 2011, serait lié à des travaux effectués entre janvier 1999 et juin 2002. La Justice suisse n’a pas précisé quelle était leur nature. En fin d’après-midi, une source judiciaire suisse indiquait à l’agence de presse Reuters que Michel Platini avait fourni des éléments de preuves aux enquêteurs en charge du dossier Blatter, là aussi, sans plus de précisions. Un proche de l’ancienne icône du foot français assure que Platini était à cette époque conseiller de Blatter. Il l’avait rejoint après la Coupe du monde 1998 : « Je peux vous dire que durant cette période, de janvier 1999 à juin 2002, Platini travaillait réellement et a fourni un vrai travail pour la Fifa« , affirme Alain Lieblang, ancien cadre de la Fifa et chef de presse sur plusieurs coupes du monde.  »Michel, directement rattaché à la présidence, se rendait régulièrement à Zurich, il appartenait à diverses commissions, mais pour des raisons personnelles il préférait vivre à Paris« , a-t-il ajouté.  »Durant cette période, je pense que Platini n’était pas payé. Ils ont dû prendre du temps, avec Blatter, pour trouver un accord financier, plusieurs mois ou plusieurs années« , a-t-il également supposé.

Affaire Foot-Fifa : Platini mouillé ?

Affaire Foot-Fifa : Platini mouillé ?

L’affaire de la FIFA n’a pas fini d’éclabousser même peut être Platini qui il est vrai à « grandi » dans les pas de Blatter  à la FIFA puis à l’UEFA. Le scandale c’est surtout celui du statut d’une  simple association, type loi 1901, la FIFA, sans contrôle et qui brassait des millions que se partageaient les oligarques du foot. Il seraiat sans doute temps de supprimer purement et simplement la FIFA et de la remplacer par une institution officielle ( donc contrôlée).  La justice suisse reproche maintenant  à Blatter « un paiement déloyal » de 2 millions de francs suisses à Michel Platini, actuel président de l’UEFA, entré à la Fifa en 2002 et candidat à la succession de Blatter. Selon la justice, ce paiement au bénéfice de Michel Platini effectué en février 2011, a été fait « au préjudice de la Fifa, prétendument pour des travaux effectués entre janvier 1999 et juin 2002. Vendredi, des enquêteurs ont « auditionné Joseph Blatter en qualité de prévenu » et « en parallèle, Michel Platini a été entendu en qualité de personne appelée à donner des renseignements », a précisé le communiqué de la justice suisse. Blatter, président de la Fifa, depuis 1998, avait annoncé le 2 juin, cinq jours après sa réélection pour un 5e mandat, qu’il quitterait son poste lors d’un congrès électif convoqué le 26 février prochain. Michel Platini, membre du comité exécutif de la Fifa, fait figure de favoris pour lui succéder. Vendredi, la Fifa a annulé au dernier moment une conférence de presse de Sepp Blatter, où le président était attendu pour s’expliquer sur les soupçons pesant sur son secrétaire général, Jérôme Valcke, écarté la semaine dernière pour avoir selon la presse, bénéficié de la revente de billets au marché noir.  Une « procédure pénale » a été ouverte contre le président de la Fifa, Sepp Blatter pour « soupçon de gestion déloyale » et « abus de confiance », avec notamment un versement suspect de 2 millions de francs suisses à Michel Platini, a annoncé vendredi le ministère public suisse. Le Ministère suisse de la justice (MPC) soupçonne d’une part Blatter d’avoir signé « un contrat défavorable à la Fifa » avec l’Union caribéenne de football, dont Jack Warner était le président. D’autre part, selon le procureur suisse, il existe « un soupçon que, dans l’exécution de ce contrat, Joseph Blatter ait également agi de manière contraire aux intérêts de la Fifa, « en violation de ses devoirs de gestion ». Le bureau du président de la Fifa a été perquisitionné.

 

Sondage : Macron monte et crédibilise Valls à gauche

Sondage : Macron monte

Il monte, il monte dans l’opinion le petit Macron en dépit de ses sorties inattendues pour un ministre de gauche. Maintenant il talonne Valls et le précède nettement en termes de popularité. Mais L’élève Macron n’a pas encore dépassé le maître Valls. Si le ministre de l’Economie devance le Premier ministre en termes de côte de popularité, Manuel Valls garde les devants quand il s’agit de duel. Quand on demande aux Français de dire qui ils préfèrent entre le Ministre de l’Economie et le Premier ministre, Valls l’emporte toujours, mais désormais de très peu : 52% contre 44%. Dans un sondage Odoxa pour ITélé.  Surtout, le Premier ministre doit uniquement cet avantage aux sympathisants de gauche : 77% préfèrent Valls, contre 21% qui préfèrent Macron.  Selon Odoxa, ces chiffres s’expliquent autant par la légitimité du Premier ministre vis-à-vis d’un jeune ministre que par la « lassitude » des sympathisants de gauche face aux sorties répétées de Macron sur les totems de la gauche (35h, fonctionnaires…). Odoxa voit néanmoins dans les tendances une réussite d’Emmanuel Macron, qui aurait « normalisé » le locataire de Matignon en un an à Bercy. Car l’autre enseignement de ce sondage, c’est que les sorties du ministre de l’Economie ne « choquent pas » les Français. Près des deux-tiers d’entre eux (64%) au courant de ses propos sur les fonctionnaires (24% n’en ont pas entendu parler) n’ont pas été choqués. C’était déjà le cas il y a un an en octobre 2014 lors de l’une de ses précédentes sorties : à l’époque, 68% des Français ne se déclaraient pas choqués par ses propos sur les « salariées illettrées de Gad » et les pauvres qui « voyagent en car ».

 

A320 : Air bus impose une réduction de 10% des prix aux équipementiers

A320 : Air bus impose une  réduction de 10% des prix aux équipementiers

 

Air bus qui fait travailler de nombreux équipementiers et des centaines et des centaines de fournisseurs (Airbus ne fait en réalité que du montage, par ailleurs très complexe)   va imposer une réduction drastique des coûts ; cela pour répondre aussi au même plan de Boeing et ainsi maintenir la domination du 320 sur le marché mondial. Un coup dur pour certains fournisseurs car 10% cela est déjà supérieur à la marge. Il faudra donc effectuer de nouveaux investissements de productivité. Airbus a demandé à ses fournisseurs associés à l’A320 de réduire leurs prix d’au moins 10% d’ici 2019 afin d’accroître la rentabilité de ce programme phare du constructeur aéronautique européen, a-t-on appris de trois sources proches du dossier. Boeing a lui-même lancé un programme similaire, « Partner for Success », afin de redéfinir les rapports entre le constructeur américain et ses équipementiers. Ce projet d’Airbus figure dans un programme d’amélioration de l’efficacité interne, appelé SCOPe+, qui prévoit également d’établir de nouvelles relations avec les compagnies aériennes. Airbus a indiqué à ses fournisseurs qu’il pourrait développer le double approvisionnement pour les éléments les plus stratégiques, afin de réduire les coûts et d’éviter des pénuries de pièces en cas d’accélération de la production. Dans le même but, Airbus envisage également de laisser aux compagnies aériennes un choix d’options moins important qu’actuellement pour équiper les appareils. SCOPe+ prévoit d’obtenir des fournisseurs une base de coûts inférieure « d’au moins 10% » en 2019 à celle de 2015, selon des équipementiers et un document d’Airbus consulté par Reuters. Airbus a reconnu l’existence du projet SCOPe+ mais une porte-parole a refusé de commenter les détails de ce plan.

 

Etats- Unis : croissance annuelle à +3.9%

Etats- Unis : croissance annuelle à +3.9%

 

 

 

Une croissance presqu’insolente au regard des autres zones du monde. Une croissance de l’ordre de 4% sur l’année largement soutenue par la consommation intérieure et qui doit beaucoup à la politique accommodante de la FED. Donc à la création de monnaie alors que la plupart des autres banques centrales ont mis plusieurs années à emboiter le pas à la FED.  D’uen certaine manière c’est la FED qui mène la danse des politiques monétaires, les autres pays suivent mais avec plus ou moins de retard et parfois à contre temps. Du coup quand la FED va relever ses taux, la zone euro ne sera pas sortie de la croissance très molle et risque de replonger par contagion des taux. La croissance de l’économie américaine a en effet été plus soutenue qu’estimé initialement au deuxième trimestre grâce au dynamisme de la consommation des ménages et de la construction, des signes de bonne santé qui plaident pour un relèvement des taux d’intérêt d’ici la fin de l’année.  Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a progressé de 3,9% en rythme annualisé au cours de la période avril-juin, selon les chiffres définitifs publiés vendredi par le département du Commerce, qui avait évoqué le mois dernier une hausse de 3,7% dans sa précédente estimation. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une croissance confirmée à 3,7%. Les dépenses des ménages, qui représentent plus des deux tiers de l’activité économique aux Etats-Unis, ont notamment contribué à cette révision à la hausse. Favorisées par la baisse des prix à la pompe et l’augmentation des prix de l’immobilier, qui fait croître le patrimoine des ménages propriétaires, elles ont affiché au deuxième trimestre une progression de 3,6% alors que leur augmentation avait été estimée à 3,1% le mois dernier.  Leur bonne santé a profité principalement aux services, comme la santé et les transports.  Les futures de Wall Street amplifiaient leur progression après la publication de ces chiffres tandis que la baisse des emprunts d’Etat américains s’accentuait et que le dollar inscrivait un nouveau plus haut de cinq semaines face à un panier de devises de référence. Les statistiques publiées vendredi accréditent en effet la thèse selon laquelle l’économie américaine est suffisamment dynamique pour supporter un relèvement des taux de la Réserve fédérale, actuellement quasi-nuls. La hausse de la consommation et la faible augmentation des stocks sont en outre de bon augure pour la croissance du troisième trimestre, même si certains économistes s’attendent à un chiffre inférieur à celui d’avril-juin.  « Il y a beaucoup d’éléments favorables en ce qui concerne le versant intérieur de l’économie pour le second semestre de l’année, en dépit du malaise mondial », estime Jacob Oudina, économiste senior de RBC Capital Markets. « Si l’économie intérieure tient le rythme actuel, (la Fed) relèvera les taux en décembre. »La Fed n’a pas relevé ses taux la semaine dernière mais sa présidente, Janet Yellen, dans un discours prononcé jeudi soir, a laissé la porte ouverte à une hausse d’ici la fin de l’année à condition que l’inflation reste stable et que la croissance soit suffisante pour favoriser l’emploi.Pour le deuxième trimestre, outre ceux de la consommation, le département du Commerce a revu en hausse les chiffres de l’investissement dans la construction non-résidentielle, qui affiche désormais une croissance annualisée de 4,1%. Les derniers chiffres du PIB incluent aussi une accumulation des stocks moins importante qu’estimé jusqu’à présent: les stocks ont contribué à la croissance globale à hauteur de 0,02 point de pourcentage seulement, contre 0,22 point annoncé auparavant. Les profits après impôt des entreprises (après ajustement de la valeur des stocks et de la consommation de capital) affichent quant à eux un rebond de 2,6%, deux fois plus marqué que dans l’estimation précédente.

 

Diesel : Ségolène Royal en pleine contradiction.

Diesel : Ségolène  Royal en pleine contradiction.

‘L’inénarrable Ségolène est encore prise en pleine contradiction. D’un coté elle ne souhaite pas qu’on avantage le diesel, par la fiscalité évidemment, d’un autre, elle ne veut pas non plus d’une évolution de cette fiscalité sur le carburant et ne veut pas envisager même dans dix ans le diesel au nom des intérêts franaçis. On ne peut nier que le diesel notamment chez PSA représente uen activité significative et concoure à l’emploi pour autant li seraiat temps de concilier intérêts environnementaux et intérêts industriels. En 15 ou 20 ans (le temps d’amortir le parc diesel existant), on peut facilement prévoir la suppression du diesel et prévoir la reconversion industrielle. Ne pas prévoir déchéance c’est s’exposer aux normes extérieures au pays. Voir par exemple l’affaire Volkswagen qui avait mis en place uen tricherie pour échapper aux normes américaines plus contraignantes. L’appel d’Europe Ecologie-Les Verts à interdire le diesel d’ici dix ans, en plein scandale provoqué par le scandale Volkswagen, n’est « pas sérieux », a estimé vendredi la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, qui juge plus pertinent d’aider les véhicules propres. Lors de son premier meeting de campagne pour les régionales en Ile-de-France, mercredi, la secrétaire nationale d’EELV, Emmanuelle Cosse, a appelé à supprimer les aides au diesel en cinq ans et à l’interdire « dans l’ensemble du pays d’ici 2025″. Le diesel est régulièrement combattu par les écologistes mais ces propos ont trouvé une résonance particulière après la révélation d’une manipulation des tests sur les émissions polluantes des véhicules du groupe Volkswagen. Des tests aléatoire seront menés sur une centaine de véhicules en France afin d’apporter des garanties aux acheteurs et commenceront la semaine prochaine.  Invitée à réagir à la proposition des écologistes, Ségolène Royal a répondu : « Ce n’est pas sérieux ».  En utilisant sa dialectique approximative habituelle «On ne peut pas traiter des problèmes de cette gravité-là en lançant des slogans idéologiques au dépens des intérêts français », a-t-elle ajouté sur Europe 1, rappelant que le diesel comptait pour plus de la moitié des ventes en France. « Ce qu’il faut, c’est ne plus avantager le diesel, ça c’est évident », a-t-elle ajouté. Alors que les écologistes réclament la suppression de la « niche diesel », référence au taux réduit de la taxe intérieure sur la consommation dont il bénéficie, Ségolène Royal avait prévenu durant l’été qu’elle ne souhaitait pas d’alignement à court terme de la fiscalité de l’essence et du diesel. Elle avait dit exclure l’idée soumise par des parlementaires d’un alignement progressif d’ici 2020. Un débat est en cours sur le sujet au sein du gouvernement, comme l’a dit sur RMC le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, mais il n’est « pas nouveau » et fait plutôt l’objet d’une discussion qu’il n’est une option pour l’heure.

Actu, infos, économie: articles les plus lus

 

  • Liens

 

 

  • Liens

 

  • Liens

  • Liens

 

 

 

 

 

 

 

 

Logements sociaux : un soutien en trompe-l’œil

Logements sociaux : un soutien en trompe-l’œil

lors du congrès des HLM Hollande a déclaré qu’il apportait son soutien au développement des logements sociaux. Mais c’est un soutien en trompe-l’œil quand on sait par exemple qu’en 2015 400 millions de crédits d’État était prévu et que jusque-là seulement 125 ont été effectivement versés. La promesse d’Hollande de verser 250 millions en 2016 pourrait être hypothétique. Pour masquer cette baisse Hollande a toutefois annoncé plusieurs mesures notamment la préemption de terrains par l’État afin de contraindre les collectivités à construire le quota de logements sociaux prévus. Il a aussi annoncé le maintien en l’état de l’APL et l’élargissement du prêt à taux zéro mais sans autre précision. Précédemment il avait déclaré que ce prêt à taux zéro serait en particulier étendu aux zones rurales. Le nombre de logements sociaux et de l’ordre de 5 millions dont 4 millions d’HLM. Il y a deux l’ordre de 1,5 millions de candidats en attente. La demande est donc importante. Par ailleurs alors qu’on prévoyait de construire 500 000 logements par an (logements sociaux compris, on est actuellement sur une trajectoire de 300 000. Ce qui explique largement la crise du BTP. Les 250 millions d’euros de subventions provenant seront inscrits en tant que  »crédits de paiement » dans le projet de budget pour 2016, présenté en Conseil des ministres le 30 septembre. Elles conflueront dans le Fonds national d’aides à la pierre (Fnap), en cours de création et qui sera globalement doté de 500 millions d’euros. Les fonds restants seront apportés au Fnap par les bailleurs sociaux, selon des modalités à définir, a expliqué l’entourage de la ministre du Logement Sylvia Pinel. Dans le budget 2015, la somme engagée par l’Etat s’élevait à 400 millions d’euros annuels, même si finalement seulement 120 millions d’euros ont été effectivement versés cette année. Ces « aides à la pierre » ont en effet progressivement fondu et sont régulièrement amputées par des « gels » de crédits: la dette de l’Etat envers les bailleurs sociaux s’élève à ce jour à 800 millions d’euros. François Hollande avait à ce propos été interpellé solennellement par le président de l’USH, qui demandait un maintien des aides à la pierre à leur niveau actuel. « Les aides à la pierre sont un investissement de la République dans son avenir, pour son avenir », avait déclaré Jean-Louis Dumont. Et à l’ouverture du congrès mardi, la ministre du Logement, Sylvia Pinel, s’était dite « fondamentalement attachée » à ces aides. Dans le cadre du même discours, le président a néanmoins aussi affirmé souhaiter  »une baisse du taux de commissionnement des banques » qui collectent les fonds déposés sur le livret A, servant à financer le logement social. Une réduction de ce taux de 10 points de base (0,10%), telle qu’elle est envisagée, aurait pour effet de réduire le coût de financement de 250 millions d’euros pour les bailleurs sociaux. François Hollande a aussi annoncé qu’une « politique de préemption » des terrains « sera engagée » dans des communes ne respectant pas l’obligation, fixée par la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbains), d’avoir 25% de logements sociaux, après un bilan qui sera publié « en octobre ». L’Etat délivrera alors « lui-même les permis de construire et réalisera les logements nécessaires », a déclaré le président. François Hollande a également annoncé jeudi que l’APL accession serait maintenue. Il était pourtant prévu que cette aide, versée aux ménages modestes qui accèdent à la propriété et obtiennent un crédit immobilier auprès des banques, soit fortement restreinte à compter du 1er janvier 2016, ce qui suscitait une forte inquiétude dans le secteur de la construction. Le Prêt à taux zéro (PTZ) sur l’ancien sera pour sa part « élargi et simplifié », a déclaré Hollande, sans fournir davantage de précisions. Le ministère du Logement a précisé qu’il s’agissait du PTZ réservé à l’immobilier ancien avec travaux. Une bonne nouvelle pour les promoteurs, qui ont vu leur activité redémarrer nettement ces derniers mois, grâce à un premier assouplissement, en octobre 2014, des critères d’octroi du PTZ+ - réservé, sous conditions, à l’achat immobilier neuf et à l’achat dans l’ancien avec travaux. Un coup de pouce aux Français qui souhaitent devenir propriétaires : François Hollande a annoncé, jeudi 24 septembre, que le prêt à taux zéro (PTZ) serait « élargi et simplifié ». Selon le ministère du Logement, cela concerne le PTZ réservé à l’immobilier ancien, avec travaux. Lors de la clôture du 76e congrès de l’Union sociale de l’habitat (USH), à Montpellier, le chef de l’État a également indiqué que l’APL accession, destinée aux ménages modestes qui accèdent à la propriété, serait maintenue. Elle devait initialement être réduite à partir du 1er janvier 2016.  Il y a quelques jours la Cour des comptes avait de son côté estimé que l’aide personnelle à l’accession semblait « répondre de moins en moins aux besoins des ménages accédants ». Cette aide de l’État est souvent décisive pour les ménages, notamment modestes, qui obtiennent un crédit immobilier auprès des banques, et sa quasi-disparition aurait eu un effet couperet sur l’activité du secteur du bâtiment, selon les professionnels. Pour les ménages primo-accédants, souvent modestes, qui empruntent 130 000 euros sur 30 ans, l’APL accession représente une aide de 150 euros, à soustraire d’une mensualité de remboursement de crédit allant de 620 à 650 euros, selon le Crédit foncier.

Sarkozy « le lapin tambour » (De Villiers)

Sarkozy « le lapin tambour (De Villiers)

Pas de cadeau quand les politiques règlent leurs comptes entre récemment c’étaient Fillon qui traitait Sarkozy de plébéiens hargneux émettait ainsi en lumière le décalage entre les propos et l’action de Sarkozy. Maintenant c’est Philippe de Villiers qui tire à vue sur Sarkozy et les autres. Dans un livre à paraître le 1er octobre, Philippe de Villiers revient sur près de trente ans de vie publique, réaffirme ses convictions, et règle quelques comptes. L’ancien député de Vendée et candidat à la présidentielle 2007 dresse ainsi un tableau peu reluisant des trois principaux prétendants à la primaire présidentielle à droite. Quelques extraits en avant-première de Le moment est venu de dire ce que j’ai vu (éditions Albin Michel). Dans un chapitre intitulé « Nicolas, le lapin-tambour », De Villiers décrit un Nicolas Sarkozy sous l’emprise de Patrick Buisson, son conseiller maurassien du temps de l’Elysée. « Le sarkozysme a changé la politique. Il a installé un nouveau modèle d’homme public. (…) Ce qui compte c’est la force de l’instant. Le mot qui fait mouche. Et qu’on oubliera l’instant d’après. (…) Pendant les campagnes présidentielles (…) il cherche les courants d’air chaud. Quand il se sent perdu, il hèle celui qu’il appelle ‘l’alchimiste’, le docteur Buisson. Alors il s’installe en face de lui, le boîtier à la main. Il s’absente de lui-même. Il est tout en frémissement, tout en candidature, prêt à tout entendre, prêt à tout répéter« .  »Il ne croit pas à l’œuvre du temps. Il croit que la politique, c’est le mouvement perpétuel. Il pense vraiment, comme un ludion électronique qui toupille et pirouette, qu’il faut tout changer, renverser la table (…) Comme si la France, un vieux pays fragile, chargé d’histoires sédimentées, ressemblait à l’Amérique. Le Sarkoland incarne d’une manière emblématique cette nouvelle génération politique qui n’est plus adossée à la France mais à la post-modernité. Tout ce qui est pérenne devient sujet à dérision. Tout ce qui demeure apparaît suspect. On change de chaîne, on change de mœurs, on change de produit, on change de président : on a eu Sarko, on a Hollande. Savon cric, savon crac. Un tabouret chasse l’autre.  Si François Fillon est son « ami », c’est tout de même un homme « sans aspérités ». « Fillon a la culture du secret. Il se livre peu. Il a été élevé à Solesmes (abbaye de la Sarthe, fief de François Fillon, ndlr). Il en a gardé l’air onctueux. Il est monocorde et pratique le silencieux« , écrit Philippe de Villers qui relate également deux discussions avec l’ancien Premier ministre, révélatrice de Sarkozy. Il n’a qu’à me traiter autrement ! Chaque jour est une humiliation.

François Fillon, à propos de Nicolas Sarkozy

« Je me souviens d’un déjeuner, le 9 octobre 2008, à Matignon. Ce jour-là j’ai découvert que, derrière l’homme placide et impeccablement peigné, avec sa raie de premier communiant, il y avait une nature fragile, éruptive, explosive. Nous déjeunions sur la pelouse, tout près du pavillon de musique. Dès l’apéritif, son portable s’est mis à vibrer. Le visage crispé, il s’abandonne un instant : 
– C’est Sarko. Il attendra. 
– Tu fais attendre le président ? 
François, visiblement excédé, me répond : 
Il n’a qu’à me traiter autrement ! Chaque jour est une humiliation.
Le portable sonne de nouveau. Je suis stupéfait. Quelle ambiance ! Voyant ma surprise, il m’explique, fourchette en l’air, que Sarko ne respecte que les rapports de force. En souriant, je lui glisse : 
– Tu es devenu méchant ?… 
– Non, au contraire, je suis trop gentil. Si je lui faisais du mal, alors il me respecterait !
Je suis effaré par tant d’animosité entre les deux hommes. En partant, il me glisse à voix basse un précepte de son mentor Le Theule : 
– Tu sais Philippe, en politique, pour nuire, il faut être proche…
Quelques mois plus tard, le 10 novembre 2009, il m’invite à déjeuner de nouveau sans autre raison apparente qu’amicale. Il s’en prend à ma naïveté en s’agaçant : 
– Depuis que tu es dans le Comité de liaison de la majorité, je t’observe, tu as l’air tout coiffé de Sarko. Tu devrais faire attention. C’est un monteur de coups redoutable. Il va t’utiliser.
Alors il penche la tête, l’air désolé, avec son visage de jeune homme candide et offusqué. Il hésite un instant et, en frappant sur la table avec le manche de son couteau, il finit par me livrer cette confidence : 
– Tu verras, Philippe, ça finira mal. C’est Sarko qui fera tomber Sarko. Il fait n’importe quoi et multiplie les imprudences. Je le lui dis pourtant, mais il ne m’écoute pas. 
– Il y a des affaires embêtantes ? 
– Sarko répète toujours à propos de Villepin : il finira pendu par moi à un croc de boucher. Eh bien, moi, je te dis, Philippe : si ça continue, c’est Sarko qui finira à un croc de boucher. Et c’est la Justice qui l’accrochera. Elle sait tout.« 

« Macron doit rejoindre les Républicains » (Sarkozy) ! …..pourquoi pas l’inverse ?

« Macron doit rejoindre les Républicains » (Sarkozy) ! …..pourquoi pas l’inverse ?

Curieuse cette invitation de Sarkozy à Macron pour qu’il rejoigne les Républicains si vraiment il pense ce qu’il dit en matière de modernisation. La dialectique de Sarkozy est en fait  assez surprenante car d’une certaine manière il donne un satisfecit au caractère modernisateur des propos de Macron. Dans plusieurs domaines en effet Macron s’est  singularisé concernant en particulier la suppression des 35 heures, le droit du travail ou encore dernièrement la réforme du statut des fonctionnaires. En même temps il s’est attiré les foudres de la gauche du PS. Témoin les propos d’Aubry « ras-le-bol Macron ». D’un certain point de vue, on peut en effet considérer que Macron propose des évolutions qui ne sont pas contradictoires avec les propositions de la droite classique. On peut même dire qu’il va nettement plus loin en énonçant de manière claire les réformes qu’il convient d’entreprendre. De ce point de vue Sarkozy n’est guère innovant, il est même confus par exemple sur les 35 heures lorsqu’il envisage leur suppression tout en affirmant qu’il sera peut-être nécessaire de réduire le nombre de RTT aux cadres. Pourquoi encore parler de RTT si les 35 heures sont supprimées ? Surtout on lui reprochera son bilan lorsqu’il était président de la république car il n’a réalisé  aucune des propositions qu’avance Macron. En fait le  langage volontariste de Sarkozy  dissimule mal son relatif immobilisme. Pas étonnant que Fillon le qualifie de « plébéien hargneux ». Dès lors pourquoi ne pas envisager que Sarkozy rejoigne Macron ? On objectera à juste titre qu’avec  sa mini réforme Macron n’a pas vraiment été capable d’engager les réformes structurelles d’ampleur  pour redonner la compétitivité qui manque aux pays et pour réduire les déséquilibres financiers. Mais la faute en revient essentiellement à Hollande qui avec ses synthèses molles à l’art d’enterrer toute perspective significative d’évolution. La dialectique de Sarkozy est particulièrement hasardeuse quand il invite Macron à le rejoindre dans son parti. Il décerne ainsi un brevet de gouvernance à Macron et donne l’occasion de faire un comparatif avec ses propres propositions et surtout l’action qu’il a pu conduire quand il était en charge de la gestion du pays. En réalité Sarkozy qui tente vainement d’être le chantre du changement essaie de récupérer la modernité qu’accorde l’opinion  à Macron. Bien entendu Sarkozy tente aussi de mettre le PS en contradiction avec Macron et de le ringardiser. Mais l’effet risque d’être inverse. Une stratégie surprenante qui confirme que Sarkozy ne parvient pas à vraiment réussir son retour.

Statut des fonctionnaires : Valls contredit Hollande

Statut des fonctionnaires : Valls  contredit Hollande

 

Alors que Hollande avait nettement refermé le dossier fonctionnaire après les déclarations de Macron envisageant la nécessaire adaptation du statut, valls  contredit le président de la république. Interviewé jeudi sur France 2 Valls s’en est tiré avec une boutade et laisse en fait la porte grande ouverte à l’évolution envisagée par Macron. Pas étonnant Valls sait lire les sondages et notamment celui qui montre que 65 % des Français sont favorables à la transformation du statut des fonctionnaires. Pas étonnant dans ces conditions que Manuel Valls se dise prêt à faire éventuellement évoluer le statut. En réalité Manuel Valls ne veut pas être en reste avec Macron dont les propos modernistes séduisent de plus en plus l’opinion. Même si en faite dans la pratique cela ne change pas grand-chose puisque la politique de l’immobilisme de Hollande empêche toute évolution significative dans nombre de domaines. Dans la course au modernisme Valls ne peut être en reste par rapport à Macron. Encore une fois il ne s’agit pas d’influencer la politique actuelle mais d’adopter une posture d’homme de la modernisation pour les échéances présidentielles ultérieures en 2022 pour Valls voire peut-être même avant si les sondages sont toujours aussi catastrophiques pour Hollande. Mais Valls pourrait avoir un concurrent sérieux en 2022 en la personne de Macron. Pour plusieurs raisons d’abord il n’appartient pas à l’oligarchie politique, ensuite il est jeune enfin il pratique peu la langue de bois et annonce clairement la couleur. Du coup Valls s’efforce d’épargner Macron. Ainsi  Manuel Valls a fait mine de rabrouer Emmanuel Macron ce jeudi sur France 2, en lui lançant en riant « tu as pas fait ça ? » à propos de la polémique déclenchée par le ministre de l’Economie sur le statut des fonctionnaires.   »S’il faut faire évoluer tel ou tel secteur, moi j’y suis prêt. Mais je ne veux pas jeter l’opprobre sur l’ensemble des fonctionnaires », a déclaré le Premier ministre pendant l’émission « Des Paroles et des actes ». « Ce n’est pas ce qu’a fait votre ministre? », demande le journaliste. « Non je ne crois pas », répond Manuel Valls, avant de se tourner vers son ministre de l’Economie, présent sur le plateau comme la plupart des membres du gouvernement: « Emmanuel, tu as pas fait ça? ».  Rires dans l’assistance et sourire d’Emmanuel Macron qui prononce quelques mots inaudibles. « Bon vous voyez ? Il ne l’a pas fait », reprend le Premier ministre.  Le statut des fonctionnaires n’est « plus adapté au monde tel qu’il va » et, « surtout, n’est plus justifiable compte tenu des missions », a déclaré la semaine dernière Emmanuel Macron lors d’un débat public.

Fessenheim ne fermera pas (Hollande)

Fessenheim ne fermera pas (Hollande)

Il est de plus en plus évident que la centrale de Fessenheim ne sera pas fermée. Ségolène Royal  l’avait déjà clairement évoqué et son rétropédalage ne laissait pas de doute sur cette hypothèse. Hollande à son tour le confirme dans une interview au Parisien en justifiant cette non fermeture par le retard pris dans la construction de la centrale de Flamanville. Or cette centrale qui a connu de nombreuses difficultés ne sera pas en service au moins avant 2018. Du coup Hollande fera semblant d’engager des procédures et la droite revenu à leur pouvoir en 2017 annulera la décision de Hollande. Une belle manipulation en tout cas car c’est à peu près la seule orientation relative à l’environnement qui avait permis l’accord politique entre le PS et les écolos. La centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) ne fermera donc  pas fin 2016, comme François Hollande l’avait promis durant sa campagne. Au Parisien Magazine, le Président explique qu’elle sera retardée « car la construction de l’EPR de Flamanville (Manche) a pris beaucoup de retard (…) Mais ce qui importe, c’est d’engager toutes les procédures pour fermer Fessenheim. » François Hollande revient aussi sur les critiques formulées par certains Verts, qui accusent son gouvernement de ne pas aller assez loin. « Le propre de l’écologiste, c’est de considérer que le compte n’y est toujours pas », juge-t-il sévèrement. Selon lui, le gouvernement a mené de grands chantiers en matière d’écologie. Il évoque notamment la loi de transition énergétique, « un texte majeur », qui a permis de plafonner le nucléaire. En matière d’écologie, « les présidents Mitterrand, Chirac et Sarkozy ont chacun apporté leur contribution à l’écologie. Seulement, il ne s’agit plus d’arrêter l’incendie, mais de reconstruire la maison. » Pour cela, François Hollande parie sur la COP21 qui arrive en décembre. « C’est parce que la communauté internationale a échoué à Copenhague (Danemark), en 2009, qu’aujourd’hui nous avons une obligation de résultat », explique François Hollande, qui espère faire de Paris la ville des « droits de la planète ». Le Président prévient : un « échec signifierait qu’à la fin du siècle, la température de la Terre augmenterait de 4 °C, ce qui ne s’est jamais produit dans l’histoire de l’humanité. » En pleine crise des migrants, François Hollande aborde également la question des réfugiés climatiques : « Il y a déjà, aujourd’hui, davantage de réfugiés climatiques que de réfugiés de guerre. Quelque 80 % d’entre eux vivent dans les pays du Sud, mais vont-ils y rester? Si nous ne parvenons pas à un accord à Paris, en décembre, ils seront encore plus nombreux dans dix, vingt ou trente ans. »

 

Fraude massive à la sécu….dans des maisons de retraite

Fraude massive à la sécu….dans des maisons de retraite

 

D’après la Cour des Comptes les fraudes à la sécu seraient massives dans certaines maisons de retraite. Il s’agirait tout simplement pour certains professionnels de la santé de surfacturer des prestations voire de facturer des prestations qui n’existent pas. C’est ce que révèle France Info. D’après la Cour des Comptes Le mécanisme de la fraude est simple. Des soins fictifs sont facturés. La Cour des comptes épingle certains professionnels de santé indélicats qui profitent de la fragilité des personnes âgées, notamment les kinésithérapeutes qu’elle surnomme ironiquement des « méga-actifs ». La Cour a ainsi constaté : « Des contrôles de la Caisse d’Assurance Maladie dans cinq établissements pour personnes âgées des Bouches du Rhône ont révélé fin 2014  un taux de 95% d’actes surcotés. En Loire-Atlantique les deux-tiers des soins ont été surcotés dans trois établissements ». Ces constatations de la Cour recoupent  l’enquête de terrain que nous avons menée dans plusieurs maisons de retraite pour personnes dépendantes. Ainsi un établissement à Vendayes-Montalivet, un petit village situé à 100 kilomètres de Bordeaux. C’est là qu’Hélène Kluza, 95 ans, est hébergée. Elle est diagnostiquée Alzheimer et marche avec un déambulateur. Hélène est arrivée il y a deux ans. Mais, très vite, sa belle-fille, Marie-Catherine qui suit ses soins, a repéré des anomalies pour le moins étranges : « Nous avions beaucoup de difficultés à savoir quand avaient lieu les séances de kiné. Donc je suis devenue plus vigilante, j’ai vérifié régulièrement les comptes de la Sécurité Sociale et me suis rendue compte que les actes de kiné étaient facturés alors que ma belle-mère se trouvait à l’hôpital ». La maison de retraite de Vendayes-Montalivet a fini par se séparer de ce kiné indélicat qui avait agi de la sorte à plusieurs reprises…  Nous avons pu constater des anomalies identiques en banlieue parisienne, à Meudon, près de Paris. L’établissement s’appelle « Les Tybilles« . Il appartient au groupe KORIAN, l’un des leaders du marché des établissements pour personnes âgées. Vue splendide et grands espaces verts. Ce luxe est facturé 4.440 euros par mois, soit plus du double du prix d’hébergement moyen. La maman d’Hélène Chartier y a vécu les neuf dernières années de sa vie. Elle est morte en février dernier. Et là encore, Hélène Chartier a été pour le moins  surprise quand elle a découvert les factures de sa mère : « Les kinés venaient tous les jours, mais restaient à peine cinq minutes, alors moi, je suis venue plusieurs fois le matin quand la kiné était là, elle me disait : aujourd’hui, votre maman est un peu flagada alors je reste cinq minutes, et au moment où elle repassait, c’était l’heure où on descendait les personnes âgées pour le repas, donc la kiné ne restait pas [...] Et ça s’est produit fréquemment. » Autre témoignage que nous avons recueilli dans une maison de retraite du sud de la France, il s’agit, cette fois, de soins d’orthophonie pour un monsieur âgé qui ne prononce plus un mot depuis plusieurs mois. Sa fille souhaite conserver l’anonymat parce qu’elle a peur, si on la reconnait, que son père, qui réside toujours dans l’établissement puisse en subir les conséquences : « Mon père ne parlant quasiment plus, je me suis rendue compte qu’il y avait des facturations extrêmement importantes d’actes d’orthophonie représentant sur un trimestre des sommes d’environ 1.500 euros. Donc j’ai cherché à rencontrer ces professionnels, notamment l’orthophoniste et je me suis rendue compte qu’elle ne faisait pas un travail d’orthophonie mais un travail autour de la mémoire. Je veux bien mais ça serait normalement le boulot de la psychologue de l’établissement. Ce que rembourse la Sécurité Sociale ce sont des séances d’orthophonie et pas des séances de psy. » Du côté de l’autorité de contrôle, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie, l’un de ses responsables, Pierre Felder, chargé de la lutte contre les fraudes, admet l’existence de cette escroquerie mais explique qu’on ne peut pas surveiller directement tous les professionnels de santé : « L’assurance maladie ne peut pas être derrière tous les intervenants: derrière chaque infirmier, chaque kiné, chaque médecin. Elle n’en a pas la possibilité. » Pour autant Pierre Felder souligne que la CNAM procède à des recoupements informatiques pour identifier les fraudeurs : « Elle utilise ses bases de données pour vérifier l’hyperactivité, la méga-activité des professionnels […] Par exemple des masseurs-kinésithérapeutes qui nous factureraient une activité non compatible avec 24 heures de travail. Et à partir de là on ira soit vers des pénalités financières soit des plaintes pénales soit des plaintes ordinales de telle sorte qu’un certain nombre de ces professionnels sont condamnés et sévèrement condamnés. » Ce système de fraudes est en réalité bien connu et identifié par les autorités de tutelle. S’il persiste, selon Joseph Krummenacker, le président de la FNAPAEF, la Fédération Nationale des Associations et  Amis de Personnes Agées et de leurs Familles, qui regroupe une quarantaine d’associations, c’est à cause de la peur des représailles. De nombreuses familles préfèrent se taire plutôt que leurs proches subissent des pressions après voir révélé la vérité : « C’est certain qu’on a chaque semaine des remontées de personnes qui nous disent : ‘Je me fais mal voir’. Il y a eu des cas assez nombreux de rupture de contrats. En clair : certains responsables d’établissements peuvent chercher un mauvais prétexte pour rompre un contrat avec un résident parce qu’ils ne savent plus comment gérer, qu’ils sont embarrassés par l’attitude « républicaine » des membres des familles. »

Banque BPCE : Pérol relaxé ou le ridicule de la justice

Banque BPCE : Pérol relaxé ou le ridicule de la justice

 

La justice c’est encore ridiculisée. La première fois en accusant Pérol, patron de la banque BPCE, de prise illégale d’intérêts parce qu’il avait géré son dossier lorsqu’il était conseiller à l’Élysée. Une seconde fois en relaxant l’intéressé est d’une certaine manière en donnant une légitimité au pantouflage d’anciens conseillers ministériels dans des grandes entreprises il est évident que si l’on devait condamner tous les conseillers qui ont profité de leur passage dans les cabinets ministériels pour se recaser dans de grandes entreprises il faudrait alors mettre des centaines d’individus en prison. La plupart des conseillers ministériels n’effectuent  d’ailleurs cette tâche temporaire dans les cabinets ministériels que dans l’espoir d’accéder précisément à ses fonctions dans les entreprises. Une situation qui ignore sans doute la justice le plus souvent à côté de ses pompes. Certes le procédé est sans doute discutable mais au lieu de condamner un individu il conviendrait plutôt de s’attaquer au statut des fonctionnaires qui leur permet de faire des allers et retours  très bénéfiques entre administration et entreprises sans prendre le moindre risque. La relaxe de François Pérol, poursuivi pour prise illégale d’intérêts, met donc  un terme, au moins temporaire, à la guerre de succession qui s’était engagée dans les coulisses du groupe mutualiste BPCE pour remplacer le président du directoire en cas de condamnation. L’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée auprès de Nicolas Sarkozy était soupçonné d’avoir pris la tête de BPCE, maison mère de la banque Natixis, après avoir été associé « de manière étroite » aux négociations menant au rapprochement des Banques populaires et des Caisses d’épargne.   »Cela clôt cet épisode, cela va faire beaucoup de frustrés », estime Régis Dos Santos, président du Syndicat national de la banque et du crédit. Le procureur national financier a fait appel jeudi de cette décision, ce qui pourrait se traduire par un nouveau procès en 2016, alors que la fin du mandat de François Pérol intervient en mai 2017. La perspective d’un départ du patron du groupe, étranger aux rivalités historiques entre les dirigeants des Caisses d’épargne et ceux des Banques populaires, avait déclenché une lutte d’influence, principalement autour de deux candidats, qui ne se sont par ailleurs jamais officiellement déclarés. Olivier Klein, directeur général de Bred Banque Populaire, était le plus cité pour reprendre les rênes d’un groupe né en 2009 en pleine crise financière pour sauver, avec l’aide de l’Etat, la banque d’affaires Natixis de la faillite.  Certains dirigeants de BPCE espéraient qu’à travers la personne d’Olivier Klein les mutualistes pourraient retrouver une part du contrôle qui leur avait échappé lors de l’arrivée de François Pérol à la tête du groupe.  Il aurait apporté, arguent ses défenseurs, une caution « mutualiste » aux dirigeants des caisses régionales du groupe face notamment à Laurent Mignon, directeur général de Natixis, dont le parcours en banque d’affaires contraste avec celui des patrons des banques de détail régionales.

1...34567...24



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol