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Archive mensuelle de septembre 2015

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SocGen : fermeture de 400 agences , avant suppression totale ?

SocGen : fermeture de 400 agences , avant suppression totale ?

 

 

Nouveau plan de dégraissage à la Société générale avec la perspective de fermetures de 400 agences. Plusieurs facteurs explicatifs, d’abord il faut s’adapter aux nouvelles pratiques des clients qui se rendent de moins en moins dans les agences et utilisent  de plus en plus Internet. Sans parler de la concurrence des banques en ligne qui n’ont aucune agence. La société générale comme la plupart des l autres banques doit aussi dégager une rentabilité encore supérieure pour renforcer ses fonds propres,  répondre ainsi aux normes dans ce domaine et mieux faire face aux risques. Dernier élément compte tenu de la concurrence actuelle, il convient aussi de récompenser les investisseurs. Ceci étend en dépit de tous les plans de dégraissage des différentes banques la révolution est encore loin d’être terminée puisque on risque de voir apparaître de nouveaux opérateurs sur le marché en particulier des opérateurs téléphoniques mais aussi les grands de l’Internet. À terme on peut même envisager la disparition quasi totale des banques traditionnelles de détail. Société Générale envisagerait de fermer d’ici à 2020 jusqu’à 20% de ses agences sur les 2.221 que la banque compte en France, écrit lundi Les Echos en citant plusieurs sources syndicales. Au total, 400 agences de la banque pourraient baisser le rideau, peut-on lire sur le site internet du quotidien. Celui-ci précise que la décision n’est pas prise mais que le groupe a engagé des négociations avec les représentants de ses salariés. Dans une réponse écrite adressée à Reuters, Société Générale mentionne son intention d’ »accélérer la transformation du modèle relationnel de la banque de détail en France (ce qui) va passer par l’accélération du rythme d’optimisation du réseau d’agences pour s’adapter à l’évolution rapide des comportements des clients ». La banque ne confirme pas pour autant les chiffres publiés par Les Echos mais indique que « la présentation du plan détaillé (…) à horizon 2020, avec les informations sur l’adaptation de notre dispositif d’agences, est prévue avant la fin de l’année ». « Nous avons déjà commencé progressivement à optimiser le maillage de notre réseau d’agences avec quelques dizaines de fermetures d’agences par an (environ 40 prévues en 2015) », rappelle la banque.  La semaine dernière, Société Générale a confirmé son projet de supprimer 420 postes en France d’ici 2017 dans le cadre du nouveau plan d’économies de 850 millions d’euros annoncé en août.

 

Volkswagen coupable mais un révélateur du pipeau des normes

Volkswagen coupable mais un révélateur du pipeau des normes

 

Volkswagen est évidemment coupable d’avoir installé des dispositifs pour réduire les émissions polluantes lors  des contrôles. Mais c’est aussi un bouc émissaire car la vérité c’est qu’aucun constructeur ne peut respecter les normes en vigueur. Ceci étend il faut quand même reconnaître que sous l’effet de normes plus restrictives et grâce à l’effort des constructeurs on a réduit considérablement les émissions polluantes. Un seul exemple à travers la consommation : un véhicule consomme aujourd’hui moitié moins qu’il y a une vingtaine d’années donc au moins moitié moins d’émissions. Cependant sur des véhicules neufs, les émissions polluantes peuvent être supérieures de 50 % au chiffre annoncé, bien davantage évidemment quand il s’agit de véhicules déjà usagés et dans des conditions de circulation difficile. Les constructeurs ne respectent pas plus les normes de pollution qu’isl ne disent  la vérité à propos par exemple de la consommation (deux aspects qui sont liés). En général il faut compter presque 2 l de plus qu’annoncé aux 100 km. La justice allemande a ouvert lundi une enquête pour fraude concernant l’ancien président du directoire de Volkswagen Martin Winterkorn, en raison de la manipulation des tests sur les émissions polluantes des moteurs diesel du groupe. Le constructeur allemand, devenu au premier semestre leader mondial des ventes, a pour sa part suspendu les responsables des activités de recherche et développement (R&D) de la marque Volkswagen, de la marque haut de gamme Audi et de la marque de voitures de sport Porsche. Cette affaire, qui ternit l’image de fiabilité de l’industrie allemande, ébranle l’ensemble du secteur automobile européen, objet d’une suspicion généralisée. L’organisation non gouvernementale Transport & Environment a affirmé lundi que les nouveaux modèles de voitures des constructeurs automobiles européens rejetaient en moyenne 40% de dioxyde de carbone de plus que ne le montrent les tests en laboratoire. Le parquet de Brunswick, dont dépend la ville de Wolfsburg (Basse-Saxe), siège historique de Volkswagen, a précisé que l’instruction sur Martin Winterkorn, contraint à la démission mercredi dernier, portait sur « des allégations de fraude dans la vente de voitures avec manipulation des données d’émissions ». Volkswagen, qui a reconnu avoir triché lors des tests pratiqués aux Etats-Unis, a déclaré que 11 millions de ses véhicules à travers le monde étaient équipés du logiciel à l’origine de la manipulation, sans préciser toutefois combien devraient être rappelés et reconfigurés. Audi a annoncé lundi qu’il était concerné à hauteur de 2,1 millions de véhicules sur le total de 11 millions tandis que Skoda, autre marque du groupe Volkswagen, s’est dit affecté à hauteur de 1,2 million de voitures.  Deux journaux allemands ont rapporté dimanche que des employés de Volkswagen et l’un de ses fournisseurs l’avaient mis en garde depuis plusieurs années contre l’utilisation potentiellement frauduleuse du logiciel en cause.

 

La France n’est pas une race (réponse à Morano)

La France n’est pas une  race (réponse à Morano)

 

 

Volée de bois vert pour Morano suite à ses propos racistes. Curieux  cette haine de l’autre surtout quand on est soi-même descendante d’immigré. Morano dont la mère était la fille d’un maçon piémontais ! Un peu comme Sarkozy qui donne des brevets de citoyenneté français quand lui même est fils de hongrois et dont le père parle à peine le français. Visiblement ces personnages sont mal dans leurs godasses et ils ont en commun la vulgarité, la haine et la bêtise. Trois qualificatifs qui conviennent parfaitement à Morano qui porte jusque dans son  visage sa grossièreté et son fanatisme imbécile. Davantage le profil d’uen marchande de poissons que d’une  femme d’Etat. Pas étonnant c’est aussi un le produit de l’oligarchie, non seulement elle na pratiquement jamais travaillé mais en définitive ne dispose que d’un vague diplôme de communication. Pas de quoi compenser vraiment son déficit initial de culture dont elle n’est pas responsable mais qui ne saurait l’autoriser à s’ériger en philosophe de bistrot mal fréquenté.  « La France, ce n’est pas une race. La France, ce n’est pas une couleur. La France, ce n’est pas une religion. La France, c’est une identité multiple qui doit être fière de ses racines », a-t-il dit dans un discours prononcé lundi à Avignon. Ses mots ont fait écho à ceux prononcés quelques heures plus tôt sur BFM TV par Bruno Le Maire, candidat à la primaire des Républicains pour la présidentielle de 2017. « La France, ce n’est pas une race. La France, ce n’est pas une religion, la France (…) n’est pas une couleur de peau. La France c’est une idée, c’est des principes, c’est des valeurs essentielles, l’égalité homme-femme, la laïcité, notre histoire, notre mémoire, notre langue », a-t-il déclaré. L’ancien Premier ministre Alain Juppé a lui aussi réagi lors d’une conférence de presse à Bordeaux.   »La nation ne se définit pas par une race », a-t-il dit en refusant toutefois de dire si Nadine Morano avait toujours sa place chez Les Républicains : « Je ne suis pas le grand excommunicateur, ni le grand inquisiteur. Je défends mes valeurs, voilà. » Sébastien Huyghe, porte-parole des Républicains, a dit lundi lors d’un point de presse que Nadine Morano n’était « pas habilitée à parler au nom de notre famille politique ». Il a déploré une « expression malheureuse » à laquelle les Républicains ne s’ »associent pas ». Mais Nadine Morano ne sera pas sanctionnée car elle s’exprimait en son nom, a-t-il précisé. Philippe Richert, candidat des Républicains à la présidence de la région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, dont Nadine Morano est co-listière, a diplomatiquement fait connaître son désaccord dans un communiqué. « Les propos attribués au général de Gaulle (…) ne peuvent pas être utilisés en dehors du contexte historique qui était celui de l’époque. La connotation et la charge des mots ont considérablement changé en un demi-siècle », a-t-il écrit. Nadine Morano a publié lundi soir un communiqué dans lequel elle ne retire pas un mot de ses propos, qualifiant la polémique de « tempête dans un petit verre de liqueur » De humour ? Comme le reste,  plus qu’approximatif et pathétique !!

 

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Air France : le suicide des pilotes

Air France : le suicide des pilotes

Les syndicats corpos  d’Air France ont décidé depuis longtemps de tuer leur compagnie en refusant toute évolution significative de leurs conditions sociales. Il y a même maintenant convergence avec les syndicats corpos des hôtesses et stewards alors que ces derniers avaient montrés davantage d’ouverture. Air France est malade sur le plan économique, sur le plan financier et sur le plan social que gangrènent  les différents syndicats corpos qui ne veulent pas prendre en compte l’évolution de l’environnement concurrentiel. D’une manière générale Air France et trop chère nettement trop chère et même la qualité laisse à désirer.  En tenant compte uniquement des rémunérations et des prestations sociales, l’heure de vol d’un pilote d’Air France est 27 % plus chère que celle de son homologue de chez Transavia. Si les salaires de base des pilotes d’Air France et de Transavia sont similaires (autour de 75 000 € brut annuels), avec l’ancienneté et le grade, les écarts se creusent. Un commandant de bord moyen-courrier touchera entre 139 000 et 160 000 € brut annuels chez la low-cost contre 155 000 € à 196 000 € chez Air France. Des différences de traitements d’autant plus importantes qu’elles se doublent d’un temps de travail nettement moins avantageux pour les 155 pilotes de Transavia. Là où ceux-ci effectuent en moyenne 700 heures de vol par an, ceux d’Air France, en fonction de leurs qualifications sur les différents types d’avions de la flotte, naviguent entre 630 et 678 heures de vol. L’un des plus bas d’Europe. A cela, il faut ajouter divers avantages — mutuelle, caisse de retraite, comité d’entreprise, billets à prix préférentiels pour les proches —, souvent plus favorables chez Air France que chez Transavia. faute d’avancer des syndicats corpo la direction est désormais acculée à mettre en place un plan de réduction de la voilure qui pourrait se traduire par la suppression d’une dizaine de lignes est d’environ 1000 emplois Les lundi 5 octobre, le PDG d’Air France, Frédéric Gagey, annoncera au Comité central d’entreprise (CCE) de la compagnie française le scénario retenu. Sur le papier il n’y en a que deux options. Elles ont été présentées le 4 septembre  au CCE: l’application du Plan Perform, en cas de négociation avec les syndicats, ou à défaut, un plan B d’attrition de l’activité accompagné d’un plan de suppressions de postes (massif), réparti entre licenciements secs et plans de départs volontaires. Vu l’état des négociations avec les navigants, l’annonce de ce dernier scénario tient la corde.

Traite transatlantique : manque de transparence (Mathias Fekl)

Traite transatlantique :   manque de transparence  (Mathias Fekl)

 

Le secrétaire d’État français au commerce extérieur découvre la lune en déclarant que le traité transatlantique de libre-échange avec les États-Unis manque de transparence. La découverte est sans doute un peu tardive. On sait parfaitement que depuis des mois dans le plus grand secret, on négocie  entre seulement la commission européenne et les États-Unis ;  pour schématiser l’enjeu tournent autour de l’uniformisation des normes, ce qui permettra entre autres d’autoriser le  poulet à l’eau de Javel américain. En outre et surtout on pourra donc alléger l’arsenal législatif actuel des trois quarts enfin si les États-Unis prônent le plus grand libéralisme pour accéder au marché européen par contre,  ils entendent toujours se protéger  dans un certain nombre de secteurs. Le traité en l’état va constituer une remise en cause de la souveraineté des états et de l’Europe dans de nombreux domaines : économiques, sociaux et environnementaux. Les  Etats ne pourront plus contester les litiges qui seront réglés par des tribunaux arbitraux  supra nationaux. La France est donc  prête à stopper net les discussions sur le traité de libre-échange avec les Etats-Unis, en négociations depuis des mois. Dans une interview à Sud-Ouest paru ce lundi, le secrétaire d’Etat au Commerce extérieur estime que les Etats Unis doivent faire davantage d’efforts, faute de quoi la France arrêtera de discuter.  Mathias Fekl affirme ainsi que l’Europe a multiplié les offres, sur tous les sujets, et n’a reçu en contrepartie aucune offre sérieuse des Américains. Ni pour l’accès à leurs marchés publics, ni pour l’accès aux marchés agricoles, déplore-t-il. Face à ce manque de « réciprocité », il menace d’un « arrêt pur et simple » des négociations par la France. Dans le quotidien, le secrétaire d’Etat déplore que les négociations sur le Traité de commerce transatlantique se déroulent « dans un manque total de transparence et dans une grande opacité, ce qui pose un problème démocratique ».   »Les parlementaires doivent avoir accès aux documents, et ce, ailleurs que dans des salles sécurisées de l’ambassade américaine comme c’est le cas jusqu’à présent », exige Matthias Fekl qui regrette que « les parlementaires américains aient accès à un nombre de documents beaucoup plus important que les parlementaires européens ».

Nouvelle résurrection de l’écotaxe (Bartolone)

Nouvelle  résurrection  de l’écotaxe (Bartolone)

 

Comme souvent la politique se réduit à l’ingénierie fiscale. Tous les partis ou presque proposent  d’augmenter les ressources fiscales en particulier en Île-de-France. Enterrée par le gouvernement et Ségolène Royal, l’écotaxe avait tenté de resurgir avec une dimension régionale sur l’idée de la même Ségolène. À nouveau condamnée par le gouvernement l’écotaxe régionale réapparaît avec la proposition Claude Bartolone, tête de liste socialiste pour les régionales en Ile-de-France et président de l’Assemblée Nationale, a de nouveau réitéré son souhait de mettre en place une écotaxe régionale. Évidemment on tente de ménager les sélecteurs locaux en indiquant que cette taxe ne concernerait ni les ménages, ni les entreprises. Dès lors  on se demande qui paiera cette t écotaxe poids-lourds qui inévitablement sera répercutée sur les entreprises et au-delà sur la consommation des ménages bref c’est  le chiens qui se mord la queue. La politique se réduit à l’innovation fiscale qui pèse sur la fiscalité, tue  l’emploi et l’insuffisance de recettes fiscales pour couvrir des dépenses excessives est à nouveau couverte par de nouveaux impôts. De toute évidence une petite formation économique ne serait pas inutile pour nos chers, très chers élus. S’il souhaite « lutter contre le tout camion ou le tout voiture« , il ne veut pas « imposer ni les usagers des transports ni nos entreprises, qui payent le versement transport, il faut qu’on ait des moyens pour qu’enfin, notamment au niveau gouvernemental, on se rende compte qu’il ne faut pas abandonner les transports du quotidien, comme le RER A, pour le tout TGV« , a ajouté l’élu PS de Seine-Saint-Denis qui plaide depuis plusieurs semaines en faveur de cette taxe. « Ecotaxe en Ile de France: oui mais seulement sur les poids lourds en transit. Stop au martyre fiscal des entreprises franciliennes! », avait alors réagi Valérie Pécresse sur Twitter le 11 août, actuelle chef de file de la droite et du centre pour les régionales en Ile-de-France. Dans le « pacte régional pour l’air«  proposé lundi 21 septembre par Valérie Pécresse (Les Républicains) et ses alliés Chantal Jouanno (UDI) et Yann Wehrling (MoDem), figure d’ailleurs la mise en place d’un péage de transit pour les poids lourds qui traversent la région sans s’y arrêter. Elle s’est engagée à mettre en place au titre de l’expérimentation qui serait donnée aux régions une « pollutaxe pour les poids lourds et les autocars internationaux » pour un rendement espéré de 400 millions d’euros par an.

Les Bourses mondiales dans le potage

Les Bourses mondiales dans le potage

Pas facile de voir clair dans les évolutions futures des bourses mondiales d’autant que les analyses des experts sont relativement contradictoires. En attendant les cours jouent au yo-yo dans une tendance structurelle à la baisse. Certains estiment désormais que les cours sont actuellement sous-estimés car pour eux en dépit d’un tassement la solidité de la croissance n’est pas en cause. Pour d’autres au contraire la chute va continuer précisément parce que l’activité mondiale est largement fragilisée par le net tassement de la croissance mondiale et la croissance molle dans laquelle s’englue l’Europe. D’autres enfin s’inquiètent du flou des déclarations de la présidente de la Fed qui un jour annonce un relèvement des taux, le lendemain la repousse à plus tard. Un relèvement des taux qui serait très contagieux et viendrait peser négativement sur l’activité notamment de l’Europe encore en convalescence. On connaît donc des chutes vertigineuses (jusqu’à – 8 % en séance le 24 août à Paris), des rebonds spectaculaires (plus de 7 % en une seule journée sans raison très claire à Tokyo)… Depuis quelques semaines, les investisseurs assistent, pétrifiés, à un retour en force de la volatilité sur le marché. À Paris, presque chaque semaine, le CAC 40 s’offre une séance noire, avec des reculs de plus de 3 %, et des regains d’optimisme tout aussi spectaculaires dans la foulée. Il faut bien convenir que la Fed a jeté dans l’expectative nombre d’investisseurs. Jusque-là laFED  avait considéré que le relèvement des taux n’interviendrait que leur du redressement de l’emploi d’une part et de l’activité d’autre part aux États-Unis. Ce qui est fait désormais puisque l’amélioration est nette dans les deux domaines avec notamment une croissance sur une tendance annuelle supérieure à 3 %. Mais la Fed a changé son fusil d’épaule et en même temps d’indicateurs pour modifier sa politique monétaire. Elle prend en compte désormais les inquiétudes sur l’évolution de la croissance mondiale et notamment sur celle de la Chine. Il faut aussi intégrer le fait que nombreux de banques qui jouaient le rôle d’arbitre manquent aussi de liquidités en dépit de politiques accommodantes des banques centrales. Cela en raison des nouveaux critères qui imposent le renforcement des fonds propres des banques à fin de mieux prendre en compte les risques. La vérité c’est que personne ne peut dire qu’elle sera la tendance de la croissance mondiale. D’autre part que l’action des banques centrales a sans doute atteint leurs limites puisque notamment elles  ne disposent  plus de marges de manœuvre sur l’évolution des taux d’intérêt à la baisse. Devant autant d’incertitudes, le mouvement de yo-yo va continuer et les bourses risquent encore d’être dans le potage pendant encore plusieurs mois.

Christine Lagarde ne pense pas refaire de la politique en France : ça tombe bien elle n’en a jamais fait !

Christine Lagarde ne pense pas refaire de la politique en France : ça tombe bien elle n’en a jamais fait !

 

 

Bizarres certains sondages puisque 50 % des Français considèrent que Christine Lagarde ferait une bonne présidente de la république. Sans doute un résultat lié à sa posture lisse mais sans intérêt de l’intéressée. Comme disait Alain mannequin la principale qualité de Christine Lagarde « c’est  très bien lire les communiqués du tréso »r (ministère des fiances). . Maintenant elle se contente de lire les communiqués du FMI mais sans la moindre originalité, la moindre analyse personnelle mais avec un accent anglais qui fait envie à la plupart de nos politiques restés  eux avec l’accent britannique appris en sixième. Bref en l’état actuel de la nullité de la classe politique,  ce sont les muets ou ce qui parlent  pour ne rien dire qui deviennent  les plus populaires. En France aujourd’hui même un âne pourrait devenir président de la république, ce sera d’ailleurs vraisemblablement le cas comme au cours des précédents quinquennats ;  on risque en effet de choisir encore un président à l’encéphalogramme culturel complètement plat. Bref plutôt un personnage au profil de camelot. La directrice du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde assure donc  ne pas penser « refaire de politique en France », assurant ne pas avoir de « plan de carrière », dans un entretien à paraître lundi 28 septembre dans le quotidien Les Echos.  »Très sincèrement, non, je ne pense pas refaire de politique en France », assure dans cette interview l’ancienne ministre de l’Économie de Nicolas Sarkozy, qui a pris la succession de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI en juillet 2011.  Dans un sondage rendu public début septembre par l’institut Harris Interactive, 50% des Français avaient estimé qu’elle ferait une bonne présidente de la République, 16% des sondés assurant même qu’elle remplirait très bien ce rôle.  « Les résultats de ce sondage m’ont profondément touchée », assure Christine Lagarde. Mais « je n’ai jamais fait de plan de carrière, je ne vais pas commencer maintenant », ajoute-t-elle. La directrice du FMI a vu son horizon judiciaire et donc politique s’éclaircir cette semaine, un non-lieu ayant été requis à son encontre dans l’enquête sur l’arbitrage controversé à plus de 400 millions d’euros dont a bénéficié Bernard Tapie en 2008.  Christine Lagarde avait été mise en examen le 27 août 2014 pour « négligence » dans cette affaire, les juges lui reprochant notamment de ne pas avoir formellement contesté l’arbitrage une fois qu’il a été rendu. Si les magistrats instructeurs de la Cour de Justice de la République, seule instance habilitée à enquêter sur les membres du gouvernement pour les faits commis dans l’exercice de leur fonction, suivaient cette réquisition de non-lieu, les poursuites visant l’ancienne ministre de l’Économie seraient abandonnées.

Le « grand journal de canal + » à la dérive

  • Le grand journal de canal +à la dérive

 

L’audience de l’émission télé le Grand journal de Canal+ ne n’en finit pas de s’enfoncer. Les propos de la présentatrice concernant le FN risque de précipiter encore le mouvement. Certes la dégringolade de l’audience ne date pas d’hier, elle avait commencé à la fin de  l’ère Denisot,  s’était amplifiée avec De Caunes  qui paraissait tellement s’ennuyer dans son rôle d’animateur. Avec Maintenant Maitena Biraben on tombe maintenant dans le badinage, l’approximatif et surtout l’ennui. En cause surtout le manque de culture politique de ces nouveaux animateurs et même le manque de culture générale tout court. La nouvelle animatrice est certes charmante, souriante et très affable mais manque  visiblement de consistance culturelle. On la verrait mieux animer une émission de cuisine. Ce qu’elle a fait jusqu’à maintenant ou à peu près. La réalité c’est que le nouveau patron de canal Bolloré veut à la fois réorienter la ligne éditoriale de sa chaîne aussi faire des économies. Ainsi il n’a pas voulu recruter un poids lourd de l’info fut-elle distractive. Bref l’impertinence est encore là mais pas la pertinence. En gros l’esprit canal est mort. Personne par exemple pour reprendre les propos iconoclastes et exhibitionnistes de Robert Ménard maire  de Béziers content  d’exposer ses propos populistes sans grande contradiction. Il y a quelques jours, la présentatrice du Grand Journal a répété par deux fois que le FN tenait un « discours de vérité ». Au-delà de la polémique, Canal + n’est (définitivement) plus le modèle télévisuel de la cool attitude.  Avant, Canal + était la girouette du cool, la chaine qui disait qui était in ou qui était out. Mais si l’Esprit Canal est mort depuis longtemps, la polémique lancée hier par Maitena Biraben marque le crépuscule d’une époque et d’un modèle. A l’origine, on trouve une phrase énoncée dans Le Grand Journal hier soir et qui fait encore jaser les internautes. Maïtena Biraben, présentatrice du Grand Journal, lâche durant son entretien avec l’avocat Eric Dupont-Moretti : « le FN tient un discours de vérité ». L’interview avait pour thème l’immigration et les libertés publiques. La présentatrice insiste : « Vous savez que les propos de la vérité sont souvent tenus et incarnés par le Front national aujourd’hui, rarement par le Parti socialiste, très rarement par les partis classiques. C’est quelque chose qui vous pose problème ou que vous entendez et qu’à la fin des fins vous comprenez? »  Les internautes, eux, n’ont pas bien compris en réalité. Philippe Gildas, présentateur emblématique de Nulle Part Ailleurs, et qui a commenté : « Une connerie comme ça, je ne l’ai jamais faite ». Elle peut apprendre… Avant, elle faisait les Maternelles, là ça la change ».A  l’inverse  le petit Journal est davantage apprécié  ( pas forcèment par Bolloré !) car il repose  vraie colonne vertébrale éditoriale.

 

Le procès de Guéant « l’arnaqueur » commence aujourd’hui

Le procès de Guéant  « l’arnaqueur » commence aujourd’hui

 

 

Guéant est impliqué dans de nombreuses affaires et l’ancien premier flic de France est un spécialiste des accommodements avec la loi ; Son défaut comme beaucoup d’anciens copains de Sarkozy ( on se demande vraiment où Sarkosy va les chercher !) : c’est l’amour du fric. Cette fois le procès se tiendra seulement sur l’affaire des primes du ministère de l’intérieur qu’il a mis dans sa poche au lieu de la distribuer coutume c’était l’usage. Avec  toutes ses implications, Guéant pourrait monopoliser un tribunal pendant plusieurs années. Il est donc temps que la droite revienne au pouvoir pour enterrer toutes ces affaires ennuyeuses, l’ affaire Tapie surtout ! .  A l’époque où il était directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur, Claude Guéant est cette fois  accusé d’avoir profité de sommes d’argent prélevées sur les frais d’enquête des policiers. Son procès débute ce lundi devant le tribunal correctionnel de Paris.  Claude Guéant est jugé à partir de ce lundi après-midi au tribunal correctionnel de Paris. Un procès pour complicité de détournement de fonds public et recel dans l’affaire dite des « primes de Beauvau » qui remonte au début des années 2000. Entre 2002 et 2004 Claude Guéant est le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur. A cette époque, il touche, en plus de son salaire, des primes mais il les trouve, c’est l’expression qu’il utilisera devant les enquêteurs, un peu « étriquées » et surtout inférieures à celles de ses prédécesseurs. Un système est donc mis en place à Beauvau. Il est orchestré par un autre proche de Nicolas Sarkozy, Michel Gaudin, patron de la police nationale de l’époque également jugé pour détournements de fonds publics. Des sommes d’argent sont régulièrement prélevées sur l’enveloppe des frais d’enquête des policiers, du liquide qui sert entre autres à rémunérer leurs indics. Et ce sont au moins 10.000 euros par mois que se partagent plusieurs membres du cabinet Sarkozy, dont Claude Guéant qui s’en attribue la moitié. Le duo Guéant-Gaudin sera en partie confondu des années plus tard par des écoutes téléphoniques concernant une toute autre enquête, celle qui porte sur un éventuel financement libyen de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy. Claude Guéant sera également piégé par des factures de biens de consommation payés en liquide: plus de 9.000 euros chez Darty ou encore 10 mille euros chez un cuisiniste.

« La France est un pays de race blanche » (Morano)…. aussi de connes

« La France est un pays de race blanche » (Morano)….  aussi  de connes

Bedos avait déjà traité Morano de conne lors de sa d’un spectacle, la justice ne l’a d’ailleurs pas condamné. Ses propos étaient sans doute pertinents puisque sur France 2 la subtile Morano a déclaré samedi que la France était un pays de race blanche. Aussi un pays de connes sans doute tellement l’outrance, la vulgarité et la haine caractérisent  l’ancienne égérie de Sarkozy. Une égérie qui n’hésite pas à en rajouter pour avoir été écartée de la direction du nouveau parti les républicains. Ce qui a justifié sa candidature aux primaires contre Sarkosy. Ce qui légitime aussi sans doute ses saillies extraterrestres. On peut se demander comment de tels personnages peuvent parvenir à d’aussi hautes fonctions comte tenu de leurs bagages intellectuels et morales.   Avec Morano on est assuré de propos extrémistes mais aussi du populisme le plus vulgaire Les propos de Nadine Morano dans «On n’est pas couché», samedi soir sur France 2, suscitent de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux. La candidate à la primaire des Républicains a répété plusieurs fois que la France était «un pays judéo-chrétien de race blanche». «Et je n’ai pas envie que la France devienne musulmane, car dans ce cas ce ne serait plus la France», a-t-elle également assuré. Interrogée par la chroniqueuse Léa Salamé sur les Antillais, Nadine Morano a reconnu qu’ils étaient français mais insisté encore pour dire que «la France était à majorité de race blanche». L’animateur de l’émission lui a répondu que «c’était incroyable d’entendre ça ! Le problème c’est qu’aujourd’hui en 2015 vous fassiez encore cette distinction, il y a des gens qui ne sont pas de peau blanche et qui sont autant Français que vous et moi !»

Les Catalans votent pour une indépendance …virtuelle

Les Catalans votent pour une indépendance …virtuelle

 

 

C’est pour une indépendance bien virtuelle qu’ont votée les catalans. En effet le résultat ne pourra nullement influer sur la situation juridique de la riche province espagnole. Il s’agit davantage de renforcer le crédit des formations politiques locales aussi le rapport de force avec Madrid. Le vote « symbolique » sur l’indépendance de la Catalogne est un « succès total »  a déclaré dimanche soir le président du gouvernement autonome catalan. Les autorités régionales ont annoncé une participation de plus de 2 millions de votants, soit près de 40% de l’électorat. C’est presque autant que la participation aux législatives de 2012. Quelque 80,7% des participants ont voté pour l’indépendance, selon des résultats provisoires. « Un succès total » : c’est l’expression enthousiaste et triomphante employée par Artur Mas, le leader nationaliste au pouvoir à Barcelone, qui était à l’origine de cette consultation inédite, officieuse, sans effet juridique et organisée par des bénévoles. Artur Mas a en effet de quoi être satisfait ; au sortir des législatives de décembre 2012, il avait lié son sort personnel à l’organisation d’un référendum d’autodétermination. Or, le score du « oui » à cette consultation, menée outre les interdictions de Madrid et du Tribunal constitutionnel, dépasse toutes ses espérances : 80,7%, selon des résultats encore provisoires. Cela représente plus d’un million et demi de voix, sur 5,4 millions de votants. À noter aussi que l’indépendance de la Catalogne n’est pas la première préoccupation des électeurs ce n’est que le la quatrième préoccupation derrière le chômage le mécontentement politique et la situation économique. Au mieux cela permettra peut-être de discuter d’un régime fiscal plus favorable à la Catalogne. Les principaux partis nationaux cherchent tous à engranger des voix dans la deuxième province la plus peuplée du pays et se disent prêts à discuter de réformes pour offrir à la Catalogne un régime fiscal plus favorable et augmenter les dépenses d’infrastructures en faveur de la région. Le résultat des élections générales de décembre pourrait également se traduire par une révision constitutionnelle reconnaissant à la Catalogne le statut de nation au sein du royaume espagnol. Ces discours tempérés montrent qu’en dépit des déclarations des responsables politiques, les électeurs catalans pensent que l’aspiration indépendantiste est davantage un instrument destiné à obtenir davantage de concessions de la part du pouvoir central qu’un objectif à atteindre à tout prix. Pour les séparatistes, la Catalogne, qui pèse 1/5e du PIB espagnol et attire des millions de touristes chaque année, serait plus compétitive si elle devenait indépendante. Ses recettes fiscales, dont une partie est redistribuée par Madrid vers des régions plus pauvres par le pouvoir central, augmenteraient de 12 milliards d’euros en cas de sécession, disent les indépendantistes. Mais selon l’ancien ministre des Affaires étrangères José Manuel Garcia-Margallo, près de 700.000 emplois seraient détruits en cas d’indépendance et le taux de chômage s’envolerait pour atteindre 37%.

Frappes militaires françaises: la Syrie vaut bien une messe ! (Hollande)

La Syrie vaut bien une messe ! (Hollande)

La Syrie vaut bien une messe ou la formule d’Henri IV revisitée par Hollande. Hollande qui avait toujours déclaré qui n’interviendrait pas en Syrie. Mais empêtré dans une politique intérieure contradictoire et inefficace, il tente de refaire le coup de l’homme providentiel sur le théâtre international, en même temps de remonter dans les sondages l. Il s’agit bien de théâtre car ce ne sont pas quelques bombes françaises qui vont changer la situation. Les frappes françaises en Irak ont d’ailleurs montré leurs limites puisque cela n’a pas empêché l’avancée de l’État islamique. Il s’agit pour Hollande de faire une opération de com pour montrer ses muscles et opérer aussi  un virage diplomatique afin d’accepter cette alliance internationale comprenant toutes les parties qu’il refusait jusque-là. Le motif de légitime défense avancée par Paris est évidemment illusoire. La France a donc mené dimanche un premier raid aérien contre des « sanctuaires » de l’Etat islamique en Syrie, détruisant un camp d’entraînement dans l’est du pays, et a annoncé qu’elle poursuivrait son action autant que nécessaire. La France est désormais engagée sur deux fronts contre l’EI : l’Irak, où elle a mené quelque 200 frappes depuis septembre 2014 dans le cadre de l’opération Chammal, et la Syrie, où elle précise agir en autonomie. Paris explique intervenir « en légitime défense », en vertu de l’article 51 de la Charte des Nations unies, contre les « sanctuaires de Daech d’où partent, d’où sont formés ceux qui s’en prennent à la France », selon les mots du Premier ministre Manuel Valls. Le premier objectif visé dimanche matin était un camp d’entraînement au sud de Deir ez-Zor, ville située à 450 kilomètres à l’est de Damas, sur les deux rives de l’Euphrate. Des combats entre islamistes et forces du régime syrien se poursuivaient dans cette localité, où se trouve un aéroport. « Nos forces ont atteint leurs objectifs : le camp a été en totalité détruit », a annoncé François Hollande en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York. François Hollande entend mettre à profit ce tournant militaire pour faire avancer les discussions sur un règlement politique du conflit syrien, après plus de quatre ans d’une guerre qui a fait 240.000 morts. « C’était le bon moment pour envoyer un message », explique une source diplomatique française. « C’était important de frapper pour se mettre à la table des discussions sur la Syrie », ajoute une autre. Bref le virage diplomatique est engagé !

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