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Archive mensuelle de septembre 2015

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Affaire Bygmalion : « les fausses factures servaient financement illégal à la campagne de Sarkozy, (Guy Alvès)

Affaire Bygmalion : « les  fausses factures servaient  financement illégal à la campagne de Nicolas Sarkozy, (Guy Alvès)

C’est l’ancien chef de cabinet de Copé qui l’ affirme :  le système des fausses factures de Bygmalion n’a été mis en place que pour permettre un financement illégal de la campagne électorale de Sarkozy en 2012. On constate donc que les relations entre Sarkozy et Copé sont en train de se radicaliser. Sarkozy récemment interrogé par la justice sur ce point avait complètement enfoncé Copé. C’est maintenant un proche collaborateur de Copé qui à son tour mouille clairement Sarkozy ; lequel pour sa défense affirme qu’il n’était au courant de rien et qu’il ignorait même que Pygmalion organisait sa campagne ! . »Le système de fausses factures a servi de financement illégal à la campagne de Nicolas Sarkozy et uniquement de financement illégal à la campagne de Nicolas Sarkozy », c’est ce qu’affirme Guy Alvès ce mercredi 30 septembre au micro de RTL;  Guys Alvès a été mis en examen avec douze autres personnes qui reconnaissent avoir eu connaissance de la fraude, sauf pour Bastien Millot, l’un des cofondateurs de la société. En avril dernier, il déclarait dans Vanity Fair : « L’UMP m’a mis un pistolet sur la tempe ». Il revient sur les accusations et sa relation avec Jean-François Copé. « On nous accuse d’avoir pris des millions sans rien faire, juste parce que nous serions des proches de Copé – je l’ai été et même, j’en suis fier, mais comme un collaborateur, pas comme un amis. J’ai mis dix ans à l’appeler Jean-François et je l’ai toujours vouvoyé. On nous a ciblés pour l’abattre, rien de tout cela n’était vrai », déclarait-t-il. L’affaire Bygmalion a été marquée par les déclarations de Jérôme Lavrilleux, au bord des larmes, à la télévision. « Lavrilleux m’a téléphoné quelques heures avant de passer aux aveux à la télévision, précise-t-il. Mais je n’ai pas décroché ». Le 23 septembre dernier, Nicolas Sarkozy a été entendu par les policiers anti-corruption. L’ancien président de la République aurait attaqué Jean-Fraçois Copé, selon les informations de L’Obs. Dans des extraits d’audition, le président des Républicains se serait montré très virulent et nierait son implication dans le système de fausses factures découvert entre l’UMP et la société Bygmalion.

EELV : encore un départ chez les écolos avec Barbara Poimpili

EELV : encore un départ chez les écolos avec Barbara Poimpili

Il est clair que les écolos d’Europe écologie les Verts sont en train d’éclater pour certains en se ralliant au PS,  au front de gauche pour d’autres. D’une certaine manière ce qui reste des les écolos politisés d’Europe écologie les Verts s’inscrit dans une perspective de disparition progressive en tant qu’écolos. Encore quelques démissions de ce type et chacune des parties pourra réunir son congrès dans une cabine téléphonique. Absorbé par les uns et par les autres l’écologie politique est morte en France. La faute aux querelles internes d’Europe écologie les Verts mais aussi à une meilleure prise en charge–au moins dans les discours–de la problématique environnementale par les autres parties. C’est un nouveau coup dur pour Europe Écologie Les Verts. Après les départs de Jean-Vincent Placé et François de Rugy il y a trois semaines, c’est au tour de la troisième coprésidente du groupe à l’Assemblée nationale de claquer la porte. Dans un entretien au MondeBarbara Pompili révèle qu’elle a décidé de démissionner, de « reprendre sa liberté ». En cause : le choix des militants du Nord-Pas-de-Calais-Picardie, dont elle est députée, de s’allier avec le Parti de gauche au premier tour des régionales de décembre.  Selon elle, « cette stratégie », validée au niveau national par le parti écologiste, « risque de (nous) orienter vers une victoire du Front national », un récent sondage plaçant par ailleurs Marine Le Pen en tête du scrutin dans cette région. « En validant cette stratégie avec la gauche protestataire, EELV a mis l’écologie dans un corner. Il n’y a plus d’espace pour les autres écologistes dont je me sens proche (…) Rester ne servirait à rien. » Alors que Jean-Vincent Placé et François de Rugy ont décidé de former leur propre parti, Écologistes !, la députée de la Somme assure « se mettre en retrait des partis politiques ». Elle plaide pour une « grande liste de toute la gauche » dans sa région et veut « soutenir les citoyens qui ne souhaitent pas se résigner et commencent à s’organiser ». Pour autant, elle assure ne pas être « dans une logique de partir en guerre ». Au Monde, Barbara Pompili a précisé qu’elle entendait « évidemment » rester à la tête du groupe écologiste à l’Assemblée. Le groupe (18 membres) est divisé à peu près à parts égales entre les partisans d’un retour au gouvernement et des alliances avec le PS et ceux prônant plutôt un rapprochement avec le Front de Gauche. « L’idée est de garder deux co-présidents qui représentent chacun une des sensibilités du groupe », a-t-elle dit.

Mistral : une perte sèche de 200 à 250 millions

Mistral : une perte sèche  de 200 à 250 millions

 

Contrairement à ce qu’avait affirmé Hollande la revente des Mistral n’est pas tout à fait une opération blanche. Ce que démontre aussi bien un rapport de l’Assemblée nationale que du Sénat. La perte sèche pourrait être de 200 à 250 millions. Le rapport d’un sénateur du parti Les Républicains (LR), Dominique de Legge, examiné mardi par la commission, estime que la perte pour l’Etat pourrait être comprise entre 200 millions et 250 millions d’euros. Avant revente des deux navires à l’Egypte, l’annulation du contrat russe représente pour l’Etat une perte financière d’environ 1,1 milliard d’euros, explique-t-il. Un chiffre auquel était également parvenu le député socialiste Michel Vauzelle dans un rapport similaire à l’Assemblée nationale. « Si l’accord avec l’Egypte se concrétise, l’Etat récupèrera via Coface (NDLR : organisme d’assurance crédit) une fraction du produit de la vente des BPC, dont on peut provisoirement estimer qu’elle se situera entre 850 millions et 900 millions d’euros », poursuit Dominique de Legge. Résultat : une perte sèche de 200 à 250 millions. Les industriels subiront pour leur part une perte de marge évaluée à 150 millions d’euros, du fait de la rupture du contrat russe pour cause de crise ukrainienne, selon le rapport. « La France assurera la livraison de ces bateaux (à l’Egypte) sans rien perdre », avait déclaré le chef de l’Etat, François Hollande, le 23 septembre. Après examen du rapport de Dominique de Legge, la commission des finances du Sénat a estimé qu’elle ne pouvait pas donner un avis favorable au projet de loi autorisant la rupture du contrat avec la Russie

Affaire Tapie : le montant de l’indemnité aux enchères

Affaire Tapie : le montant de l’indemnité aux enchères

 

400 millions,  c’est ce qu’avait  touché Tapie de manière illégale après un arbitrage mafieux cautionné par parenthèse par l’exemplaire Christine Lagarde alors ministre de l’économie et des finances. Cette fois Tapie demande encore davantage : plus de 500 millions et même plus d’un milliard  sans compter  le préjudice moral estimé à 50 millions. Bref une sorte de d’indemnisation soumise aux enchères. On part de 500 millions et en fonction des offres d’achat ont fait progressivement monter la somme. Sarkozy par exemple pourrait  accorder une somme encore supérieure à 1 milliard. En effet si l arrangement a été conclu avec Tapie à la suite d’une quinzaine de réunions à l Élysée, c’est  précisément parce que Tapie avait apporté son soutien à Sarkozy en 2012. Mais la gauche actuellement en délicatesse dans l’opinion pourrait aussi surenchérir, le soutien de Tapie aux présidentielles n’a pas de prix. D’ailleurs Tapie n’est-il pas un homme de gauche, il a été (comme beaucoup d’autres d’ailleurs)  un bien inutile ministre de la ville sous Mitterrand. Il est tout autant de droite puisqu’il a appelé à voter pour Sarkozy en 2012. Il est aussi au centre, comme ancien radical ;  bref surtout au centre des affaires, du côté du manche et du fric. L’avocat de Bernard Tapie a demandé mardi à la cour d’appel de Paris d’accorder à l’homme d’affaires entre 516 millions et 1,174 milliard d’euros en réparation du préjudice financier qu’il estime avoir subi dans la revente d’Adidas au Crédit Lyonnais, ainsi que 50 millions d’euros au titre du préjudice moral.  Ben voyons ! Un chiffre à la hauteur du personnage. La défense de Bernard Tapie a demandé ce mardi à la cour d’appel de Paris une somme entre 516 millions et 1,174 milliard d’euros, pour dédommager l’homme d’affaires après la revente d’Adidas par le Crédit Lyonnais au début des années 1990. En février dernier, la cour d’appel avait annulé l’arbitrage de 2008 qui octroyait 400 millions d’euros à Bernard Tapie. Ellen doit donc revoir l’affaire.

Syrie -départ d’Assad : Hollande cocu

Syrie -départ  d’Assad : Hollande cocu

 

Une fois de plus Hollande est lâchée par ses meilleurs amis. Il y a à peine deux jours Obama affirmait  avec force, comme Hollande, que le préalable à la création d’une alliance internationale contre l’État islamique en Syrie était le départ de Bachar El Assad. Mais hier Cameron le Premier ministre britannique et Kerry le secrétaire d’État américain annonçaient  que Bachar El-Assad pouvait rester au pouvoir pendant une période transitoire. Un véritable coup de pied au cul pour la diplomatie française une nouvelle fois prise à contre-pied d’autant qu’elle n’a même pas été informée. En fait exactement ce qui s’est passé pour l’Iran ou la France croyait se singulariser en affichant un plus grand radicalisme sur les positions américaines. Lâché  au dernier moment par les Américains et les autres, Hollande a du plier. Voilà qui ne grandit pas la diplomatie française qui joue ces derniers temps un rôle non seulement marginal mais particulièrement maladroit. « Nous avons changé » a expliqué ce mardi soir le secrétaire d’Etat américain John Kerry à propos de l’attitude à avoir vis à vis du président syrien. Les Etats-Unis n’exigent plus son départ mais prône désormais une « transition ordonnée ».  A un moment donné, toute la coalition exigeait le départ d’Assad. C’était la position de départ. Nous avons changé. Nous nous sommes dit que ça ne marcherait pas, que nous avons besoin d’une transition ordonnée pour éviter les règlements de compte, les pertes de vies humaines, le vide politique, le risque d’implosion. Ce sont des sujets de préoccupation légitime. Donc nous avons conclu qu’il était plus réaliste et consensuel de se donner un délai raisonnable pour conserver les institutions elles-mêmes contrairement à ce qui s’était passé en Irak » a déclaré John Kerry. Une déclaration faite alors que devant les Nations unies, Barack Obama expliquait ce mardi encore qu’en Syrie, « vaincre l’EI nécessite un nouveau dirigeant ».  Mais il avait laissé la place à une  »transition en bon ordre permettant de tourner la page Assad ». Une transition qui « passe nécessairement par le départ de Bachar al-Assad » avait insisté François

Sondages de l’Elysée : encore un copain de Sarkozy mis en examen

Sondages de l’Elysée : encore un copain de Sarkozy mis en examen

Des centaines et des centaines de sondages commandé par Sarkozy sondage commandé par Sarkozy pendant qu’il était président de la république ; sondage dont beaucoup n’avaient strictement rien à voir avec la fonction présidentielle. Exemple des sondages concernant l’image de Carla Bruni (peut-être pour aider à la promotion d’une carrière de chanteuse très laborieuse !). Sondages en outre attribués à des copains notamment à buisson mais aussi à Pierre Giacometti, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, qui vient d’être mis en examen pour recel de favoritisme dans l’affaire dite des « sondages de l’Elysée », a-t-on appris mardi de source judiciaire. Une information judiciaire pour favoritisme, détournement de fonds publics (dont détournement ou destruction d’archives publiques) vise des sondages et des prestations de communication commandés par l’Elysée sous Nicolas Sarkozy, de 2007 à 2012. L’ancien patron d’Ipsos a facturé pour 2,56 millions d’euros de prestations de communication entre 2007 et 2012, selon l’association Anticor, à l’origine de l’enquête, ouverte à la suite de sa plainte avec constitution de partie civile. En juillet dernier, Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, avait été mis en examen dans ce dossier pour recel de favoritisme, détournement de fonds publics par un particulier et abus de biens sociaux. Six personnes, dont l’ancien ministre Claude Guéant et l’ex-secrétaire général de la présidence Xavier Musca, avaient par ailleurs été placées en garde à vue. Anticor estime qu’une bonne partie des sondages commandés sans appel d’offres par la société de Patrick Buisson Publifact, entre 2007 et 2009, n’avaient pas d’intérêt public lié à la fonction présidentielle. Sur la période 2010-2012, Anticor estime que certains sondages réalisés, après appels d’offres, ne relevaient pas non plus de la fonction présidentielle. Sont également visés par leur plainte des contrats de prestations en communication passés entre 2007 et 2012 entre l’Elysée et les sociétés de Pierre Giacometti et de Patrick Buisson, tous deux conseillers et amis de Nicolas Sarkozy, soupçonnés d’avoir bénéficié de favoritisme.

Sarkozy : un programme politique à la carte

Sarkozy : un programme politique à la  carte

 

Finalement  propose Nicolas Sarkozy une économie de dépenses publiques de 100 milliards en 5 ans  mais sans bien en préciser les modalités. Il entretient de nombreuses ambiguïtés sur plusieurs orientations et reprend des propositions pêchées un peu chez Fillon, chez Valls, chez Juppé, chez Macron et surtout dans les sondages; bref, il y en a pour tout le monde.  Du coup il est toujours aussi flou concernant par exemple les 35 heures qu’il ne supprime pas.Radical sur la forme, souvent populiste,  Sarkozy se montre pour plutôt mollasson sur le fond justifiant ainsi le qualificatif que lui a attribué Fillon « un plébéien hargneux ». Sarkozy prône par exmple une sortie du régime des 35 heures pour les entreprises qui le souhaiteraient, soit par référendum, soit par un accord avec les partenaires sociaux, avec à la clé un allègement des cotisations patronales jusqu’à 39 heures. Dans un entretien à paraître dans Les Echos mercredi, jour de la présentation du budget pour 2016, le président des Républicains décline les mesures, pour certaines déjà connues, d’un futur programme économique alors qu’il n’a toujours pas officialisé sa candidature à la primaire de 2016. Il y reprend certaines des propositions de François Fillon, comme l’allocation sociale unique, mais il va moins loin que son ancien Premier ministre sur les 35 heures – François Fillon réclame l’abrogation pure et simple de ce régime et le passage à 39 heures dans le public – et l’âge de départ à la retraite. Dans son récent livre « Faire », François Fillon reproche à l’ancien chef de l’Etat d’avoir reculé devant la réforme des 35 heures durant son mandat. « Sans doute ai-je cherché à concilier trop d’impératifs contraires. Mais surtout je pense que les Français sont bien davantage prêts à comprendre les enjeux », justifie Nicolas Sarkozy dans Les Echos. « Désormais il faut aller plus loin en clarifiant définitivement les choses : toute entreprise qui souhaitera s’exonérer des 35 heures devra pouvoir le faire. Soit avec l’accord des partenaires sociaux de l’entreprise. Soit par un référendum au sein de l’entreprise « , déclare-t-il. Il pose une condition : « Personne ne doit travailler plus et gagner moins. Les 36 heures devront être payées 36, les 37 heures 37, etc. » Le président de LR précise que les entreprises bénéficieraient d’incitations : « Les allègements de cotisations sociales patronales seraient accrus jusqu’à 39 heures. »  S’agissant des fonctionnaires, Nicolas Sarkozy propose de revenir « sur tous les accords de réduction du temps de travail qui ont été conclus dans les années 2000. » « Ayons le courage de dire que dans la fonction publique, on travaille souvent moins que 35 heures. Revenir aux 35 heures pour tout le monde est déjà une première étape minimum. » En corollaire serait mis fin au gel de la valeur du point d’indice des fonctionnaires, en vigueur depuis 2011. Les exécutifs locaux se verraient également autorisés à négocier le temps de travail en leur sein. Nicolas Sarkozy plaide pour plus de « souplesse » dans le statut des fonctionnaires, objet d’une polémique dans la majorité après des propos en ce sens du ministre de l’Economie Emmanuel Macron, « avec des contrats de cinq ans pour certains métiers dans la fonction publique ». Il souhaite en outre que les hôpitaux expérimentent une autonomie de gestion. Défendant une réforme approfondie du marché du travail, Nicolas Sarkozy estime notamment que « le licenciement économique doit être rendu possible y compris pour réorganiser l’entreprise quand il en est encore temps. » Il milite en outre pour un plafonnement des indemnités de licenciement. Les seuils sociaux, dans son programme, seraient refondés. Le seuil de dix salariés pour les délégués du personnel serait supprimé et les instances de représentation du personnel seraient fusionnées au-delà de 50 salariés. Pour résorber le déficit de l’assurance-chômage, il recommande de suspendre les règles du paritarisme pour l’Unedic, « le temps de revenir à l’équilibre des comptes ». Il penche aussi pour un retour à la dégressivité des allocations chômage à partir de 12 mois. Nicolas Sarkozy appelle de ses vœux « un choc fiscal positif » qui passerait prioritairement par la baisse du coût du travail, avec notamment l’instauration d’un smic sans charges patronales et l’allègement des charges sur les emplois familiaux. L’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) serait supprimé. Il propose de baisser les dépenses publiques de 100 milliards d’euros entre 2017 et 2022 (François Fillon veut 110 milliards d’euros d’économies) et de porter à 63 ans l’âge légal de départ à la retraite en 2020 (Fillon et Alain Juppé prônent 65 ans).

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Sondage popularité : Macron qui monte, Hollande et Valls qui descendent, Juppé toujours en tête

Sondage popularité : Macron qui monte, Hollande et Valls qui descendent, Juppé toujours en tête

Macron gagne en popularité amis  77% des sondés jugent néanmoins « mauvaise » (35% très mauvaise et 42% plutôt mauvaise) la politique économique du gouvernement. Selon ce même sondage, plus des trois-quarts (77%) des Français pensent que François Hollande n’est pas un bon Président de la République (+ 1, par rapport à la dernière enquête fin juin). Un chiffre qui atteint 96% chez les sympathisants de droite. 62% des Français considèrent que Manuel Valls n’est pas un bon Premier ministre. Vu de droite, 77% des sondés ont une mauvaise opinion de l’hôte de Matignon. L’institut note enfin que la popularité de Manuel Valls est tombée en neuf mois de 53% à 36%. Le classement des hommes politiques est établi en fonction de deux paramètres : « Vous soutenez la personnalité » et « Vous éprouvez de la sympathie pour elle ».  Alain Juppé demeure en tête avec 40% (=) d’adhésion, devant François Bayrou (31%, -3) et Emmanuel Macron (+6%). Nicolas Sarkozy arrive à la cinquième place avec 27% (=) devant Marine Le Pen (26%, =) et François Fillon se classe 9ème avec 24% (=). Cécile Duflot (EELV) avec 12% (+1) est avant-dernière, devant Florian Philippot (FN) avec 11% (-1). Parmi les personnalités politiques qui suscitent le plus de rejet, Marine Le Pen arrive en tête avec 53% (=), ex aequo avec Marion Maréchal Le Pen (+1), et devant Florian Philippot avec 48% (-5), autant que Nicolas Sarkozy (+1).

Le libéralisme uene valeur de gauche (Macron)

Le libéralisme uene valeur de gauche (Macron)

Macron par sa nouvelle déclaration ne va sans doute pas cinq faciliter  la tâche du parti socialiste et du gouvernement pour rassembler ce que Hollande appelle  le peuple de gauche. Macron estime en effet que le libéralisme est une valeur de gauche. Sans doute pour ceux qui concernent le libéralisme politique dont  l’objectif est notamment de favoriser les libertés individuelles et collectives;  pas sûr pour ce qui concerne le libéralisme économique et son outil opérationnel  capitalisme. Pourtant quand on analyse la pratique du parti socialiste lorsqu’il est au pouvoir il n’y a aucun doute quant à son adhésion au libéralisme économique. D’une certaine manière même la gauche s’est montrée moins étatiste que la droite avec les dénationalisations par exemple, aussi la libéralisation des marchés financiers réalisés par Bérégovoy,  la vente des les actifs du secteur nationalisé ou encore l’ouverture à la concurrence de certains secteurs. Sans parler de l’appui permanent des gouvernements socialiste  à la politique très libérale de l’Europe. Mais le terme libéralisme est cependant un tabou sémantique dans la dialectique du parti socialiste. On pratique le libéralisme économique mais il ne faut surtout pas le dire. Par Macron lui  mets=  les pieds dans le plat en appelant un chat un chat et en considérant la politique du gouvernement comme libérales et de gauche. Même Valls créateur il y a quelques jours du concept de social libéralisme est dépassé par la révolution culturelle qu’impose Macron à la gauche. On pourra cependant objecter que les moyens employés par Macron en faveur du redressement économique sont loin d’être à la hauteur de son discours. De ce point de vue la loi Macron relève davantage du bricolage et du bric à brac  que d’une véritable réforme structurelle. Mais la faute ne lui incombe pas totalement. En attendant la clarification idéologique qui devrait réduire l’écart entre son discours étatiste et sa pratique le parti socialiste patauge dans la confusion et la contradiction. Une contradiction qui par exemple l’avait amené à écarter du pouvoir Michel Rocard alors qu’il était trop moderniste et trop populaire. Le PS jusqu’à maintenant a toujours préféré les leaders au discours ringard et la langue de bois. Sans doute ce qui pourrait amener un jour la disparition du parti socialiste pour les mêmes raisons qu’a disparues la SFIO.  Lors d’un débat organisé par Le Monde, le ministre de l’Economie a donc   »assumé » son côté libéral, assurant également que l’Etat avait « trop pris de place » en France. Certains, notamment à la gauche de l’échiquier politique, ne devraient pas manquer de considérer la nouvelle sortie d’Emmanuel Macron comme une énième provocation. Le ministre de l’Economie a en effet assuré dimanche que l’Etat avait sa place en France mais que, selon lui,  il en avait « trop pris ». Tout en se revendiquant d’un certain « libéralisme » car « le libéralisme est une valeur de gauche », d’après des propos rapportés par Le Monde.  Affirmant, selon le compte-rendu publié lundi par le quotidien du soir, qu’il se situait « dans le camp du progrès » et du « libéralisme économique et politique »,  le ministre en a profité pour mettre en question une nouvelle fois le statut des fonctionnaires. « Nous devons penser la réforme des fonctionnaires », a-t-il déclaré, estimant que sans cela, leur statut serait « déchiré ».   »Il faut plus d’adaptabilité pour les entreprises, « déconflictualiser » le travail, je me méfie beaucoup des tabous », a-t-il poursuivi, jugeant qu’ »aujourd’hui la loi dit trop, il faut trouver la bonne flexisécurité sur le marché du travail ».  A propos des 35 heures, Emmanuel Macron a assuré que s’il ne souhaitait pas les abroger, il y avait aujourd’hui « une trop grande rigidité dans la définition horaire du temps de travail ».  Enfin, à propos des critiques ayant accompagné la semaine dernière ses propos sur le statut des fonctionnaires plus « adapté » et « plus justifiable compte tenu des missions », le ministre a estimé que « les réactions sur ce que j’ai pu dire montrent une gêne à accepter qu’un politique puisse réfléchir en marge de son action ».

 

Un salarié français gagne en moyenne 34 euros de l’heure !!!!!

Un salarié français gagne en moyenne 34 euros de l’heure !!!!!

 

C’est le titre  surprenant dans la rubrique économique de rtl.fr. Un média généraliste qui comme nombreux d’autres se contente de reprendre les dépêches d’agence mais cette fois en confondant salaires et coûts. Bien entendu il s’agit du coût,  c’est-à-dire de la charge que doit supporter l’entreprise et non du revenu versé au salarié. La démonstration sans doute que la culture économique de nombre de journalistes est assez approximative. Aussi l’explication de la baisse d’audience de nombre de médias qui se contentent de reprendre les dépêches des agences, des institutions ou des lobbys sans autre analyse. 33,7 euros en moyenne ce que coûtait une heure de travail à un employeur en 2012 dans les entreprises de plus de 10 personnes, selon l’étude de l’Insee sur le coût de la main d’œuvre en France publiée ce mardi 28 septembre. Mis un cout qui évidemment varie selon les secteurs et la taille des entreprises  dans uen fourchette de l’ordre de 22 à 55 euros (et bien sûr ensuite en fonction des qualifications). Pour comparer avec d’autres pays il faut bien entendu prendre aussi en compte la productivité. De ce point de vue la France n’est pas spécialement compétitive.  En effet d’après les chiffres très récents d’Eurostat concernant l’industrie et les services marchands le coût de leur en 2015 et deux 36,19 euros pour la France, 33,91 pour l’Allemagne, 27,69 pour l’Italie, 33,33 pour les Pays-Bas, 29,12 pour le Royaume-Uni et 29,88 pour la l’ensemble de la zone euro. Une différence qui tient surtout aux poids de la fiscalité sur les salaires.  Le  montant de l’enquête INSEE de 2012 regroupe les salaires (environ les deux-tiers du coût), les cotisations sociales (30%) ainsi que des coûts annexes (impôts sur les salaires, dépenses de formation, etc.…).  Le coût du travail dépasse les 40 euros par heure dans quatre secteurs: la production et la distribution d’électricité et de gaz (55,3 euros par heure), la finance-assurance (52,8 euros donc), l’information-communication (45,7 euros) et les activités scientifiques et techniques (44,3 euros), qui regroupent en fait aussi bien les ingénieurs et chercheurs que les experts-comptables.  Plusieurs raisons expliquent ces différences. L’une d’entre elle tient notamment à la proportion de cadres qu’un secteur emploie. Plus cette proportion est élevée, plus le coût de la main d’œuvre est cher. L’Insee estime ainsi que 1% de cadre en plus équivaut à un coût du travail plus élevé de 0,65%. « A l’inverse, les établissements employant davantage de salariés, d’ouvriers ou de femmes (dont les postes sont souvent moins rémunérateurs) ont des coûts horaires moyens plus bas », ajoute l’Insee.  L’institut souligne également l’importance d’un facteur: la taille de l’entreprise. Plus celle-ci est grande, plus le coût a tendance à être élevé.

Macron : toujours haut fonctionnaire !

Macron : toujours haut fonctionnaire !

C’est France Info qui le révèle Macron qui a critiqué le statut de fonctionnaire appartient toujours à la haute fonction publique et bénéficie de ce statut. C’est l’une de ses nombreuses contradictions des plus hauts responsables politiques, qui ne cessent  de critiquer la chape administrative, le poids de l’État et les vertus du libéralisme économique alors qu’eux-mêmes  même relève du statut de fonctionnaire. D’une certaine manière ce sont assez souvent les néo converti au libéralisme économique qui sont les plus virulents pour critiquer l’étatisme alors qu’ils en sont les produits et continuent  de bénéficier du statut de la fonction publique ;  certes Macron a exercé des fonctions dans le privé mais il s’est vite dépêché de demander sa réintégration comme haut fonctionnaire des qu’il exerçait des fonctions politiques. À tout le moins on devrait exiger des responsables politiques qu’ils abandonnent ce statut protecteur des lors  qu’ils assument des responsabilités publiques. Une telle évolution permettrait sans doute de modifier assez fondamentalement la sociologie des élus, une sociologie composée en majorité de fonctionnaire qui n’ont aucun rapport approximatif avec les réalités économiques et sociales. Macron lui a sans doute une expérience du privé mais s’il devrait choisir son statut comme le réclame d’ailleurs justement Bruno Lemaire. Dimanche, Bruno Le Maire, député Les Républicains de l’Eure, a demandé au ministre de l’Economie de faire comme lui en démissionnant de la haute fonction publique. Mais ce n’est pas aussi simple que cela.  Abandonner ce statut de haut fonctionnaire coûterait en effet une belle petite somme d’argent à Emmanuel Macron : près de 250.000€. Il faut savoir que les hauts fonctionnaires formés à l’ENA, comme le ministre de l’Economie, doivent passer dix ans de leur carrière au sein de la fonction publique. Sinon, ils ont l’obligation de rembourser les frais de scolarité. Ces dix ans, le ministre ne les a pas faits, contrairement à Bruno Le Maire, qui a démissionné en 2012. Emmanuel Macron a d’abord passé quatre ans à l’Inspection générale des finances, avant de devenir banquier d’affaires chez Rothschild. Il était alors en disponibilité mais il a repris son statut de fonctionnaire en 2012 en devenant secrétaire général de l’Elysée.  Il est ensuite entré à Bercy en 2014 et a dû se mettre en mobilité. Sa carrière de haut fonctionnaire a donc duré au total six ans. Emmanuel Macron pourra la poursuivre après son passage au ministère. Lui qui a adressé plusieurs piques aux fonctionnaires ces dernières semaines se retrouve donc… piégé.

Adidas-Crédit Lyonnais : vite un « Tapie-ton »

Adidas-Crédit Lyonnais : vite un « Tapie-ton »

 

20 ans après le début de l’affaire le procès L’affaire « Tapie contre Crédit Lyonnais » est à nouveau devant la justice française. Certes l’arbitrage mafieux (autorisée par la ministre des finances de l’époque, Christine Lagarde, qui vient curieusement d’être exonérée de toute responsabilité) a été annulé  mais Tapie réclame désormais non pas 400 millions mais la modique somme d’un milliard. Avec toutes les procédures alambiquées qui vont encore caractériser ce procès,  il est vraisemblable que le jugement ne sera pas rendu avant 2017. Avec le retour probable de la droite on peut penser qu’un arbitrage encore favorable sera rendu à l’égard de Tapie et du coup se pose la question :  qui va payer ? Pourquoi ne pas lancer des maintenant un Tapie ton qui permettrait à l’État de faire l’économie d’une dépense d’indemnisation de cette pauvre victime,  d’autant que le budget ne  dispose pas des ressources nécessaires. Un geste de solidarité nationale prendrait un caractère humanitaire indiscutable à l’égard de ce pauvre Tapie, victime expiatoire d’un monde capitaliste sans pitié  qu’il a réduit à la mendicité. D’ailleurs Tapie l’a déclaré souvent dit lui-même « je n’ai plus un sou ». Le résumé des faits laisse vraiment songeur sur le sérieux et l’efficacité de la justice française. En effet La Cour d’appel de Paris examine à partir de ce mardi 29 septembre le conflit qui oppose l’homme d’affaires à la banque. Bernard Tapie affirme avoir été floué par le Crédit Lyonnais lors de la revente d’Adidas en 1993. Et si le dossier revient devant les juges plus de vingt ans après, c’est parce que l’affaire repart à zéro.  L’affaire avait déjà duré quinze ans. Et en 2008, beaucoup pensaient que le dossier était définitivement refermé. A l’époque, un arbitrage avait été rendu et validé par le gouvernement, sous Nicolas Sarkozy. Une conciliation qui accordait à Bernard Tapie un peu plus de 400 millions d’euros d’argent public pour avoir été lésé par le Crédit Lyonnais dans la revente d’Adidas au profit de Robert Louis-Dreyfus. Le dossier était donc refermé. Sauf que le consortium chargé de gérer les dettes de la banque a fait appel de cette décision et porté plainte pour « escroquerie en bande organisée ». Une enquête est en cours dans laquelle cinq personnes sont mises en examen, dont Bernard Tapie lui-même. Mais il reste la question de fond. L’homme d’affaires a-t-il été lésé ou non par le Crédit Lyonnais ? C’est sur ce point que la Cour d’appel de Paris se penche à partir de ce mardi. Retour à la case départ, donc, mais avec une nouveauté de taille. Cette fois, Bernard Tapie demande la suppression du plafond qu’il avait accepté lors de l’arbitrage et réclame plus d’un milliard d’euros de réparations. Pourquoi 1 milliard et pas 10 ? Aujourd’hui avec 1 milliard on n’a plus rien, d’où l’idée du Tapie ton lancée.

Bravo Macron !!!(Lagarde, FMI)

Bravo  Macron !!!(Lagarde)

 

Christine Lagarde encense la politique économique du gouvernement et Macron en particulier. Une raison peut-être :  les autorités françaises viennent de se montrer très magnanime à son égard en l’exonérant de toute responsabilité dans le dossier Tapie. Pourtant c’est bien elle qui a accepté cet arbitrage mafieux et qui a aussi autorisé le versement à Tapie . Par inadvertance avait-elle déclaré ! En fait le gouvernement et Lagarde se tiennent par la barbichette. Hollande souhaite que Christine Lagarde conserve son poste au fonds monétaire international pour atténuer  les critiques que celui ci pourrait formuler à l’égard de la politique budgétaire laxiste du gouvernement. De son côté Christine Lagarde qui souhaite conserver son poste de directrice du FMI montre à l’égard de la France une indulgence coupable afin de bénéficier de la part de son pays d’origine un soutien politique. Mais les louanges à l’égard de la France sont toutefois cette fois outrancières et déplacées . Christine Lagarde félicite la France en débitant un flot de banalités habituelles avec au passage un coup de griffe à l’Allemagne qui fera plaisir à Hollande concernant la non utilisation par Merkel de la manne que représente son excédent commercial pour relancer la croissance. Pour résumer pour Christine Lagarde tout va bien pour l’économie mondiale et si ça va un peu moins bien c’est quand même positif . Une manière d’adresser des fleurs à tout le monde aussi de se faire réélire un nouveau à la tête du FMI.  Bienvenue à Macron!» C’est donc avec ces mots que Christine Lagarde commente la capacité de la France à se réformer pour capter de la croissance. L’ancienne ministre de l’Économie et des Finances de Nicolas Sarkozy se montre optimiste sur la croissance française. «La France a besoin de beaucoup de réformes et donc de beaucoup de lois Macron. Vive Macron 2, vive Macron 3!», lance-t-elle dans une interview aux Échos ce lundi.  La patronne du FMI salue également la France où «les crédits aux entreprises repartent de façon plus dynamique». Une «exception», selon elle, en Europe où «le crédit aux entreprises et aux ménages ne croît, par exemple, pas suffisamment». La politique monétaire de la BCE a beau être «parfaitement légitime et nécessaire» aux yeux du Fonds monétaire, «elle pourrait l’être encore davantage si tous les canaux de transmission permettaient d’utiliser à plein cette politique», note encore Christine Lagarde.  Sur l’Europe, «il faut mettre en place des réformes de structure pour apurer les bilans et traiter les difficultés juridiques éventuelles, comme par exemple les freins liés au droit des faillites qui ralentissent l’assainissement (…) Il faudrait sans doute un marché des créances douteuses mieux organisé pour aider à nettoyer ces actifs», affirme la directrice générale du FMI.  La politique monétaire peut aller «dans la bonne direction», au niveau mondial, «ce n’est pas suffisant». Christine Lagarde pointe notamment l’Allemagne et les Pays-Bas «qui disposent d’une marge de manœuvre budgétaire pour jouer plus délibérément un rôle moteur». «Il faut l’utiliser», lance-t-elle. Un excédent constant des balances commerciales de 8%, «ce n’est pas plus soutenable que des déficits budgétaires excessifs», estime l’expatriée aux États-Unis, pour qui «on ne peut pas parler d’une politique d’austérité excessive dans la zone euro».  La Chine est en train de devenir un pays normal où l’économie s’équilibre en se reposant non plus seulement sur l’export mais davantage sur la consommation intérieure. C’est en somme ce qu’affirme aujourd’hui la patronne du FMI. «Les autorités affichent une réelle volonté de tempérer le développement économique du pays», assure Christine Lagarde. «Nous avons tous demandé à la Chine de se réformer, d’ouvrir son économie, de réduire son excédent commercial, de rééquilibrer son modèle en faveur de son marché intérieur et de faire en sorte que sa monnaie soit correctement valorisée. À moyen terme, c’est ce que la Chine est en train de faire», note-t-elle encore, qualifiant ce ralentissement de «bonne nouvelle», si on arrive à l’intégrer.  Celle qui dirige le Fonds monétaire international depuis 2011 se félicite de la décision de la Réserve fédérale américaine d’avoir privilégié le statu quo monétaire en maintenant ses taux d’intérêts proches de zéro. «La Fed doit attendre que la reprise américaine se consolide avant d’entamer son virage monétaire», juge-t-elle. «Il n’y a aucune raison de se précipiter», explique-t-elle encore rappelant que «les banques centrales ont été nombreuses à le faire dans le passé et on été contraintes de reculer ensuite». La marche arrière pour la Réserve fédérale, serait selon Christine Lagarde «beaucoup plus néfaste qu’un mouvement retardé».  Sur l’économie mondiale, «nous sommes dans un processus de reprise dont le rythme décélère», assure la dirigeante du FMI qui envisage de revoir à la baisse ses prévisions de croissance. «Un PIB mondial de 3,3% cette année n’est plus réaliste», affirme-t-elle. Même constat pour la prévision de 3,8% initialement prévue pour l’an prochain. «Nous resterons tout de même au-dessus du seuil de 3%», promet toutefois Christine Lagarde.

Foot fric : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations sportives internationales

Foot fric : Une urgence dissoudre la Fifa et les autres organisations ^sportives internationales

 

Curieusement peu de responsables politiques français ou  étrangers ne réclament la dissolution pure et simple de la FIFA. La FIFA objet d’un énorme scandale financier,  qui brasse des millions, autorise toutes les corruptions et justifie l’opacité de sa gestion par son statut d’association (équivalent du statut d’association de la loi 1901 en France.). Après les scandales financiers déjà révélés on vient d’apprendre que Michel Platini l’un des favoris pour succéder à Blatter a touché près de 2 millions d’euros pour des prestations effectuées de 99 à 2002 mais payéeés…. en 2011 seulement ! Soit neuf ans après. Il faut sans doute s’interroger sur la nature de la FIFA véritable machine à fric  dont bénéficient  ses dirigeants mais qui autorise aussi toute les dérives financières dans les clubs. Cette interrogation sur la nature de la FIFA concerne en faite la plupart des organisations internationales sportives. À commencer par le comité olympique (CIO), lieu de toutes les magouilles pour la localisation des jeux,  lui aussi disposant d’un statut d’association comme d’ailleurs la plupart des fédérations internationales des différentes  disciplines sportives. La plupart ont en effet un statut aussi sulfureux que celui de la FIFA ou du CIO avec en plus presque toujours un siège en Suisse quelquefois à Monaco pour des raisons de laxisme fiscal et d’absence de contrôle. Du coup c’est toute l’organisation sportive qui est en cause car elle est soumise à toutes les pressions à toutes les corruptions (voir encore l’implication du président de l’union internationale cycliste dans le scandale de dopage d’Armstrong). Le sport a grand besoin d’assainir son organisation et pour cela de se doter de base juridique officielle, contrôlable et démocratique. L’affaire de la FIFA qui implique désormais le favori à la succession de la terre démontre s’il en était besoin l’ampleur des dérives. Le MPC reproche notamment à M. Blatter « un paiement déloyal de 2 millions de francs suisses » (1,8 million d’euros) en faveur de M. Platini, « au préjudice de la FIFA, prétendument pour des travaux effectués entre janvier 1999 et juin 2002 ». A l’époque, Michel Platini officiait comme « conseiller football » de M. Blatter avant de siéger, dès juin 2002, au comité exécutif de la FIFA et d’en devenir le vice-président. Selon le MPC, ce paiement a été effectué en février 2011. « On a affaire à une accusation d’emploi fictif avec un versement effectué neuf ans après les faits », explique au Monde un fin connaisseur des arcanes de la FIFA. Ce versement a été effectué un mois avant que M. Platini ne soit réélu pour un second mandat à la tête de l’UEFA, et quatre mois avant que son homologue de la FIFA ne soit reconduit pour la troisième fois à la tête de l’instance mondiale, avec le soutien discret de la Confédération européenne. Les médias anglais n’ont pas tardé à exhumer les vieux dossiers, rappelant la consigne de Michel Platini appelant les cinquante-trois membres de l’UEFA à voter en bloc pour M. Blatter. A l’époque, le Suisse avait promis à l’ex-joueur qu’il s’agirait de son dernier mandat. Un accord qu’il n’a pas respecté quatre ans plus tard.  « En ce qui concerne le paiement qui a été effectué en ma faveur, je désire clarifier que ce montant m’a été versé pour le travail que j’ai accompli de manière contractuelle pour la FIFA, s’est justifié Michel Platini dans un communiqué. Je suis satisfait d’avoir pu éclaircir ce point envers les autorités. » « Ce paiement est étrange, s’interroge un ancien pilier de la FIFA. Platini va devoir trouver une bonne explication. » Par le biais de son entourage, M. Platini a fait savoir qu’il n’aurait pensé à réclamer son dû à la Fédération internationale que neuf ans après ses « travaux ». Résidant à Paris lorsqu’il officiait comme « conseiller technique » de M. Blatter, il aurait par ailleurs payé des impôts sur la somme incriminée.

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