Conjoncture : légère amélioration de l’activité mais sans emploi
La conjoncture en septembre ce caractériseraient par une légère amélioration de l’activité en France notamment du secteur manufacturier mais sans création d’emplois saufs sans doute pour l’intérim. L’intérim était en effet déjà en hausse au mois d’août (plus 4 %). Cette dernière évolution témoigne de l’expectative des chefs d’entreprise qui préfère recourir à l’intérim plutôt que de gonfler des ses effectifs qui ne seraient pas certains de garder en l’absence de carnet de commandes suffisant. En Europe la croissance est aussi affectée par les problèmes rencontrés en Asie et notamment en Chine. Après une quasi-stagnation au mois d’août, la croissance de l’activité privée a repris en France. Le PMI français s’est établi à 51,4 points, après 50,2 en août, d’après des résultats provisoires du cabinet Markit. Il s’agit de son plus haut niveau en deux mois. Pour rappel, un PMI supérieur à 50 points indique que l’activité progresse, en dessous il souligne un recul. Dans le détail l’activité a progressé dans l’ensemble du secteur privé, mais de façon plus marquée dans le secteur manufacturier, qui a connu un taux d’expansion à 51,9 points contre 48,4 en août, soit sa plus forte croissance depuis 18 mois. L’activité du secteur des services s’est pour sa part établi à 51,2 points, contre 50,6 points lors du mois précédent. Le volume global des nouvelles affaires a ainsi augmenté en septembre, même si cette croissance est restée concentrée sur le secteur des services, un léger repli étant signalé dans l’industrie manufacturière. Enfin les données PMI relatives à l’emploi s’avèrent toutefois moins favorables, les effectifs enregistrant en effet leur plus fort recul depuis novembre 2014″, nuance Jack Kennedy, économiste chez Markit, cité dans un communiqué. La croissance de l’activité des industries et des services en Allemagne a quant à elle légèrement reculé à 54,3 en septembre en version préliminaire, après 55 en version définitive en août. « Il semble que la demande intérieure soit la source principale des nouvelles commandes pour les industriels allemands pour le moment », analyse Chris Williamson, économiste en chef chez Markit. Ce ralentissement de la croissance de l’activité allemande n’est pas une bonne nouvelle pour la France. Pour rappel, Paris est le premier partenaire commercial de Berlin. Selon l’Office fédéral des statistiques « la France a été en 2014 – comme c’est le cas depuis 54 ans – le premier acheteur de marchandises allemandes« . En outre, les équipementiers automobiles français sont des fournisseurs importants pour BMW ou encore Volkswagen. Or, la crise profonde dans laquelle est empêtré ce dernier pourrait peser légèrement sur l’activité privée française. Enfin, la croissance de l’activité privée a ralenti en zone euro, en raison de la baisse de la demande en provenance d’Asie, ce qui a limité les créations d’emplois et la production industrielle.
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