Un gouvernement sans vision (DSK)
DSK revient dans le débat sans se faire d’illusions sur un éventuel retour politique. Il en profite pour faire une évaluation sans complaisance du gouvernement considérant que: « Ce gouvernement navigue à vue. (…) Il n’y a pas de vision ». On ne peut lui donner tort tant dans sur la gestion des questions économiques que sur les problèmes sociétaux. Le dernier exemple significatif étend sans doute la position très évolutive et approximative de hollande concernant la riposte apportée à l’État islamique. Dominique Strauss-Kahn se dit notamment inquiet pour la compétitivité de la France. Le couple franco-allemand ? Il le juge trop « faible ». Emmanuel Macron ? Il est « sympathique », mais « maladroit ». Les 35 heures ? Un « faux problème » pour l’ancien ministre de Lionel Jospin. L’écologie selon Ségolène Royal ? Pas convaincu non plus, trop « approximative ». , DSK reste très attaché au nucléaire. Quant au PS, c’est fini, c’est un « astre mort ». Mais il reconnaît que faire de la politique aujourd’hui, c’est difficile. Ce qui frappe DSK, c’est le spectacle, la surmédiatisation. L’ancien président du FMI, récemment relaxé dans le procès du Carlton, prépare-t-il son retour ? Oui, mais pas en politique : « Je ne reviendrai jamais, a-t-il confié. Sauf s’il y avait un million de manifestants en bas de chez moi. » Il sait que son image est durablement abîmée : « J’ai pris trop de coups », explique DSK, conscient qu’il lui reste une vraie carte à jouer : son expertise économique. C’est ce retour-là qu’il prépare. Devenir une éminence grise. C’est déjà le rôle qu’il se donne en conseillant les gouvernements serbe et cubain.
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