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Hollande : une semaine catastrophique (feuilleton 13 septembre 2015)

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    • Une semaine qui a commencé dans le plus pur et désuet  faste royal de François de Tulle, normal Premier:  à l’Élysée. Le monarque a en effet débuté la semaine avec la rituelle et policée  conférence de presse ; avec les ministres en rang d’oignons les yeux fixés sur la personne royale et 200 journalistes triés sur le volet et disciplinés comme à la maternelle. Pour apprendre quoi ? Rien qu’on ne sache déjà. Faute de pouvoir s’étaler sur des résultats positifs en matière de politique intérieure, le roi a largement consacré son propos aux questions internationales. Avec cette annonce surréaliste pour régler le conflit syrien : la décision de faire survoler ce territoire par des aéroplanes aux fins de reconnaissance. Une manière pour le Roy d’éviter de clarifier sa position quant à la place de la France dans une coalition internationale, à son objet, aux alliances nécessaires et ses moyens. On s’étonne que le monarque n’ait pas décidé d’envoyer les Mistrals invendus au large des côtes syriennes pour surveiller les canots en plastique voire pour les détruire ;  encore aurait-il fallu faire une distinction entre les différents pavillons portés par ses canots  pneumatiques  puisqu’on a appris qu’une consule de France en Syrie faisait commerce de ces embarcations  pour faciliter l’exode des malheureux Syriens. A contrario cela démontre quand même les capacités exportatrices de la France qui faute de pouvoir vendre des Mistrals vend des canots  en plastique par le biais des organes consulaires. La démonstration aussi que nos instances diplomatiques n’ont pas qu’un rapport ésotérique avec l’économie et les exportations. Il faut bien se contenter de ce qu’on peut puisque le pays  s’est fait voler son titre de terre d’asile par la Prusse ; un pays  dirigée par l’impératrice Angela qu’on peut contester sur de nombreux points mais qui s’affirme comme être l’un des vrais chefs d’État européens. François de Tulle lui a annoncé que la France dans sa royale  générosité accueillerait 30 000 migrants en deux ans dans le cadre des 160 000 attendus par l’union européenne. Un chiffre à rapprocher du million de réfugiés qui entrera en Europe pendant la même période. Autant dire que le plan européen sera obsolète avant quelques mois. Pour distraire le bon peuple le roi n’a pas hésité à décider d’ouvrir la cassette royale ; Il veuet  diminuer les impôts et distribuer le bénéfice d’une croissance qu’on cherche en vain. Bref le monarque va distribuer quelques billets qu’il n’a pas pour tenter de remonter la pente de la popularité. Tous les sondages démontrent en effet qu’il n’a pour l’instant aucune chance de se qualifier  pour le second tour des élections monarchiques de 2017 ;  en cause évidemment les résultats économiques mais aussi des choix sociétaux de plus en plus confus. Témoin les propos contradictoires de l’inénarrable princesse Ségolène concernant la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. L’experte en « climatitude » a en effet annoncé que Fessenheim ne fermerait que lors  de la mise en place de la centrale de Flamanville qui, elle, ne sera pas mise en service avant au moins 2018. Ce qui a nécessité  après cette nouvelle bourde un rétro pédalage assez lamentable entretenant ainsi l’approximititude de l’intéressée. Une manière aussi pour elle de faire parler deux fois d’elle ! François de Tulle a cependant montré un certain courage en voulant s’attaquer au code du travail. Un courage à sa manière ambiguë et confus. Pour résumer, la responsabilité de la négociation des conditions sociales appartiendra désormais aux entreprises et le code du travail sera réduit à ce qu’il est nécessaire pour ne pas changer le modèle social français. Autrement dit on va le supprimer mais en le maintenant ou le contraire. Le peuple devra travailler plus et gagner moins au lieu de travailler moins pour gagner plus. Un peu comme l’ancien patron d’Alcatel lui aussi contraint d’abandonner la moitié du montant de son petit bonus soit 7 millions au lieu de 14 après deux ans de travail et alors qu’il est assuré de retrouver le poste de dirigeant de Numéricable. On a évité de justesse un nouveau drame social. Ça fera toujours un chômeur de moins qui va participer à l’inversion de la fameuse courbe. Pour se réconforter le monarque peut toujours tenter de ce réjouir des malheurs de l’opposition et des sondages très politiques et très bidouillés qui alternativement mettent en tête le prince noir Sarko ou le duc d’Aquitaine, Juppé. Une maigre consolation car le roi est toujours planté à environ 20 % dans l’opinion. Il ne reste plus qu’une prière pour espérer le faire remonter. Le chambellan Valls de Vienne envisagerait de faire dire une messe à Notre-Dame une messe républicaine bien entendu.
    • God save the King

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