Encore un G20 pour rien !
Comme c’était prévisible encore G20 qui n’a servi à peu près à rien. Pire il a même entretenu les interrogations et même les contradictions. Le G20 relève en effet le ralentissement de la croissance mondiale tout en considérant que les politiques accommodantes ont des limites et qu’il conviendra le moment venu de remonter les taux, à mesure que l’activité reprend. Or le problème c’est que l’activité ne reprend pas de manière significative dans nombre de pays. »Nous définirons (notre politique) avec précaution et communiquerons clairement sur nos actions afin de limiter les effets indésirables, d’atténuer les incertitudes et de promouvoir la transparence », soulignent les auteurs. Une déclaration qui autorise tous les flous possibles. La seule recommandation concerne la nécessité d’évolution structurelle économique dans certains pays. Une évidence et une banalité. Signe des contradictions de ce G20 qui « saluent le renforcement de l’activité dans certaines économies, tout en relevant que la croissance mondiale s’avère inférieure aux attentes ». S’ils ne citent pas explicitement la Fed, le texte évoque indirectement la dépréciation du yuan le mois dernier par la Chine, signe que cette mesure n’a pas été perçue comme une dévaluation compétitive destinée à soutenir les exportations chinoises. « Nous réaffirmons notre engagement à aller vers des systèmes de change davantage déterminés par le marché et une flexibilité des taux de change reflétant les caractéristiques intrinsèques (de nos économies) et à éviter les déséquilibres persistants des taux de change. Nous nous abstiendrons d’effectuer des dévaluations compétitives et écarterons toute forme de protectionnisme », peut-on y lire. Le Fonds monétaire international a averti avant la réunion d’Ankara que le ralentissement de la croissance chinoise et la volatilité des marchés constituaient des risques pour la croissance mondiale, avec des conséquences potentielles aussi bien pour les devises des pays émergents que pour les cours des matières premières. Mais les observateurs ne s’attendaient pas à voir les ministres des Finances et les banquiers centraux du G20 adopter des mesures concrètes, ni à ce qu’ils appellent spécifiquement la Chine à s’attaquer à ses faiblesses structurelles, comme la montée des créances douteuses
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