Un numéro vert pour lutter contre le terrorisme !
La tentative d’attentat dans le train Thalys montre bien toutes les limites du plan de lutte contre le terrorisme. Certes la sécurité totale ne pourra jamais exister pour autant on doit pouvoir améliorer le dispositif existant. Par exemple on sait repérer les individus potentiellement dangereux ceux qui font l’objet d’une fiche S mais on est dans l’incapacité de les suivre. Environ 5000 personnes font l’objet d’une fiche S en France . Dans les gares la sécurité peut grandement être améliorée par exemple en n’autorisant que les voyageurs munis de billets à pénétrer sur les quais (système pratiqué dans le transport aérien). L’acte dans le train Thalys démontre à l’évidence qu’il faut s’appuyer bien avantage sur la vigilance des citoyens pour lutter contre le terrorisme et pas seulement dans les trains. D’une manière générale dans tous les lieux recevant du public. De ce point de vue une réflexion reste à entreprendre pour les impliquer de manière plus formelle dans le dispositif de sécurité. A égard l’annonce de la mise en place de numéro vert dans les trains constitue une avancée, cependant bien insuffisante. Notons que dans le train le personnel n’a aucune formation pour assurer la sécurité en cas d’attaque de type terroriste ou autre. Les mobiliser n’a pour l’instant aucun sens. Après l’attaque d’un train Thalys vendredi soir par un homme lourdement armé, maîtrisé par plusieurs passagers, Manuel Valls annonce donc que la SNCF va mettre en place « un numéro national de signalement des situations anormales » dans les gares et les trains. La SNCF va par ailleurs « renforcer le nombre et la visibilité des messages de vigilance dans les gares », a indiqué dans un communiqué le Premier ministre, qui s’est entretenu dans la journée avec le président de la SNCF, Guillaume Pépy. Mais pour Christophe Rouget, commandant de police et porte-parole du syndicat des cadres de la sécurité intérieure, si l’on peut installer des portiques et des contrôles à l’entrée des trains internationaux, c’est plus compliqué pour les trains de banlieue et les TER. « On ne peut pas avoir une sécurisation complète du ferroviaire » et « le risque zéro n’existe pas. » « On ne peut pas avoir une sécurisation complète du ferroviaire, pas de risque zéro » – Christophe Rouget avec Rémi Brancato « L’ensemble des agents du groupe ferroviaire sont pleinement mobilisés pour assurer la sûreté de tous les voyageurs. La sécurité dans les transports repose aussi sur la vigilance des citoyens », souligne le communiqué du Premier ministre, cosigné par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et le secrétaire d’Etat aux Transports, Alain Vidalies. Le gouvernement a réaffirmé « la pleine mobilisation des services de l’Etat pour assurer la sécurité de tous en tous points du territoire, notamment dans les transports en commun ». De son côté, le sénateur-maire PS d’Alfortville (Val-de-Marne), Luc Carvounas, proche de Manuel Valls, a plaidé samedi sur son compte Twitter pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire au Sénat « pour proposer de vraies mesures de sécurité aux passagers de la SNCF ».
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