Pétrole : déjà sous les 50 dollars

Pétrole : déjà sous les 50 dollars

 

Le prix du pétrole ne cesse de  reculer. Il est désormais sous la barre des 50 $ (43 à New York, 49 pour le Brent). Du coup on ne sait plus très bien jusqu’au pourrait aller cette baisse. La production est en effet très supérieure actuellement à la demande. Une demande déjà très faiblarde alors que l’OPEP a décidé d’augmenter encore sa production et qu’on attend les effets des prochaines livraisons de pétrole par l’Iran. La hausse de la production de Le Pen est commandée d’une part par la guerre des prix avec le pétrole de schiste des États-Unis, d’autre part par la nécessité pour certains pays de compenere la baisse des cours par une augmentation de la production (cas par exemple de l’Algérie qui se trouve du coup dans une situation financière délicate). En cause évidemment le tassement de la croissance mondiale comme en témoigne la baisse des commandes extérieures des grands pays exportateurs comme la Chine, le Japon ou l’Allemagne. La l’Allemagne ou contre toute attente on vient de constater une chute brutale du moral des investisseurs. Chute qui va peser sur l’ensemble de la zone euro et au-delà sur l’ensemble de l’économie mondiale. Le cours du baril de WTI a terminé à 43,03 dollars, mardi, au plus bas depuis mars 2009. Les investisseurs sont préoccupés par la croissance de la Chine, premier consommateur d’énergie. Ils s’inquiètent également du risque d’afflux d’or noir iranien à la suite de l’accord nucléaire conclu à la mi-juillet  Les espoirs de stabilisation du marché du pétrole se sont évanouis. Les cours du pétrole sont tombés au plus bas depuis 2009. Le cours du baril de « light sweet crude » (WTI), la référence américaine du brut, cédait cinq cents, à 43,03 dollars vers 18 heures à Paris, en repli de 4%, un niveau auquel il n’était plus retombé depuis mars 2009. Le baril de Brent, la référence européenne du brut, pour livraison à la même échéance, perdait 35 cents, à 48,83 dollars. « Le yuan chinois continue de s’affaiblir, ce qui pourrait laisser entrevoir un nouvel affaiblissement des cours de brut », a dit Daniel Ang, analyste chez Phillip Futures à Singapour. La Chine a abaissé de nouveau fortement mercredi pour le second jour consécutif le taux de référence du yuan face au dollar, accentuant la dévaluation de facto de la monnaie chinoise et semant le trouble sur les marchés des changes. Pour les investisseurs, cette décision chinoise traduit les préoccupations de Pékin pour la croissance alors que la Chine est le premier consommateur d’énergie et la deuxième économie mondiale. Son commerce extérieur est en difficulté, ainsi que l’ont montré les derniers chiffres. La décision de Pékin a eu aussi pour conséquence de renforcer le dollar face aux devises asiatiques. Or, toute hausse du billet vert renchérit d’autant le coût de l’or noir qui est libellé dans cette devise pour les acheteurs munis d’autres monnaies. Parallèlement, a souligné Daniel Ang, les fondamentaux – une offre pléthorique face à une demande languissante – n’ont pas bougé. Les Etats-Unis produisent une grande quantité d’or noir tandis que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) continue à dépasser son plafond théorique d’offre de 30 millions de barils par jour (bpj). De plus, les investisseurs s’inquiètent du risque d’afflux d’or noir iranien à la suite de l’accord nucléaire conclu à la mi-juillet avec les grandes puissances en échange d’une levée des sanctions économiques imposées à Téhéran.

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