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Archive mensuelle de juillet 2015

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Attentat Turquie : 30 morts

Attentat Turquie : 30 morts

 

 

Un attentat tragique en Turquie qui devrait faire réfléchir Erdogan et sa politique ambigüe vis-à-vis de l’Etat islamique. Attenta suicide imputé à l’Etat islamique (EI) qui a fait au moins 30 morts et une centaine de blessés lundi devant un centre culturel de la ville turque de Suruc, à quelques kilomètres de la frontière syrienne. Les premiers éléments de l’enquête accréditent la thèse d’un attentat suicide commis par les djihadistes de l’EI, ont déclaré à Reuters deux hauts responsables turcs. En visite à Chypre, le président turc Recep Tayyip Erdogan a condamné les responsables de cet « attentat terroriste ». « Le terrorisme n’a pas de religion, pas de pays, pas de race », a-t-il dit. Le Premier ministre Ahmed Davutoglu a également mis en cause l’EI, soulignant que la Turquie prenait et continuerait à prendre toutes les mesures nécessaires pour combattre ce groupe. Il a ajouté que les mesures de sécurité à la frontière syrienne allaient être renforcées. D’après le quotidien turc Hurriyet, l’attentat a été commis par une jeune fille de 18 ans.

Demandeurs d’asile : on verra plus tard

Demandeurs d’asile : on verra plus tard

 

Tandis que que de centaines, voire des milliers demandeurs d’asile meurent sur les côtes européennes, on a décidé …de ne  rien décider. En fait personne n’en veut et veut refiler le bébé au voisin. Du coup c’est une sorte de banalisation de l’immigration clandestine. Les Vingt-Huit ne sont pas parvenus à s’entendre lundi sur la répartition de 40.000 demandeurs d’asile – chiffre pourtant surréaliste-entre les différents pays de l’Union européenne au cours des deux prochaines années et ont remis une décision finale à la fin de l’année. A la suite de la mort de 700 migrants en mer Méditerranée entre la Libye et l’Italie au mois d’avril, les dirigeants européens se sont promis en juin de trouver avant la fin juillet un arrangement concernant la relocalisation des migrants. A Bruxelles, les 28 ministres chargés du dossier se sont mis d’accord pour respecter les conclusions du sommet de juin, sans toutefois décider du nombre de migrants que chaque pays devra accueillir.  Jusqu’à présent, les Etats de l’Union européenne n’ont trouvé une solution que pour environ 32.000 demandeurs d’asile arrivés sur les côtes italiennes et grecques. « Nous y sommes presque », a déclaré le commissaire européen aux Migrations, Dimitris Avramopoulos, lors d’une conférence de presse organisée à l’issue de la réunion des ministres. « Je suis un peu déçu, mais c’est un pas important en avant », a-t-il ajouté. Les premiers demandeurs d’asile pourraient être relocalisés avant qu’un accord complet ne soit trouvé, « à partir d’octobre », selon le ministre luxembourgeois, Jean Asselborn. L’Autriche a refusé de s’engager sur un quelconque chiffre. « L’Autriche est devenu le premier pays d’arrivée et doit faire face à dix fois plus de demande d’asile que l’Italie et la Grèce réunies, ce n’est pas normal », a dit Johanna Mikl-Leitner, ministre autrichienne de l’Intérieur. La Hongrie a été exemptée, tandis que la Grande-Bretagne et le Danemark n’ont aucune obligation de participer au plan. L’Irlande a elle aussi reçu une dispense, mais s’est tout de même portée volontaire pour accueillir 600 demandeurs d’asile venus d’Italie et de Grèce.

 

Livret A : 0.75% les épargnants se gavent !

Livret A : 0.75% les épargnants se gavent !

 

Avec 0.75% (au lieu de 1%),c’est évident, les épargnants se gavent. C’est l(avis du gouverneur de la Banque de France qui aurait même voulu ramener le taux à 0.50%. C’est bien connu les épargnants détenteurs du livret A sont de dangereux spéculateurs, d’ailleurs les plus grandes fortunes du monde mettent leur argent à la caisse d’épargne. Pourtant quand la bourse devrait rapporter environ 10% sur un an(  par pure spéculation eu égard aux résultats réels de entreprises), le français moyen, lui, va voir la rémunération de son livret diminuer encore. En réalité la rémunération est négative car l’inflation est beaucoup plus forte que ne  l’indique l’INSSE (officiellement 0.3% sur un an mais en fait proche de 1.5%). Pas étonnant que la collecte du livret A ne cesse de baisser. Le gouvernement a donc suivi lundi la recommandation de la Banque de France en abaissant de 1,0% à 0,75% le taux du Livret A à partir du 1er août. Motif la gestion du livret A coûte cher). Rien de surprenant tellement la gestion de la Banque de France est approximative. La Banque de France  emploie 13 000 agents pour un coût total de près d’1,5 milliard d’euros par an (pensions incluses). A l’opposé, la Banque d’Angleterre dénombre seulement 1 955 employés qui lui coûtent chaque année 155 millions de livres sterling.: la Banque centrale française, qui n’exerce aucun contrôle sur la politique monétaire, emploie six fois plus de personnes que la Banque d’Angleterre. Que font tous ces agents français ? Probablement rédiger des rapports : comme celui sur les taux d’intérêt du livret A. Et on peut s’estimer heureux, la très faible inflation aurait dû conduire à abaisser le taux du Livret A à 0,50% si la formule de calcul avait été appliquée conformément à la loi. Mais le gouvernement et le gouverneur de la BdF, Christian Noyer, dont l’exécutif ne suit pourtant pas systématiquement les recommandations, se sont retrouvés pour donner un petit coup de pouce au produit d’épargne le plus populaire de France, compte tenu de la faiblesse de l’inflation et du fait que le taux de 1,0% en vigueur depuis un an était déjà un plus bas historique. Invoquant la protection de l’épargne populaire, le gouvernement avait refusé de baisser le taux du Livret A d’un quart de point, à 0,75%, début 2015, quand l’inflation en rythme annuel était tombée à 0,1%. L’inflation hors tabac est tombée à +0,3% sur les douze mois à fin juin en France et les taux du marché monétaire sont actuellement en zone négative.

 

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Sondage pause fiscale : les Français n’y croient pas

Sondage pause fiscale : les Français n’y croient pas

 

Un récent sondage paru dans les Echos confirme le résultat des précédents. La pause fiscale annoncée par Hollande fin 2013 est un leurre pour la majorité à hauteur de 70%.Cela d’autant plus qu’il apparait clairement que la fiscalité locale va prendre le relis pour augmenter les prélèvements obligatoires. Dans les différents sondages,  les personnes interrogées pensent que « le gouvernement ne parviendra pas à tenir sa promesse et que les impôts continueront d’augmenter » et seuls environ 20% croient à une pause fiscale à partir de 2015.  Les sympathisants de droite sont les plus sceptiques: « plus de 90% pensent que la pause fiscale ne verra pas le jour », quand ceux de gauche sont six sur dix à y croire, mais « seulement 16% imaginent qu’elle interviendra dès l’an prochain », De plus, huit Français sur dix trouvent que le système fiscal dans l’Hexagone est injuste. « Les Français de gauche comme de droite le pensent majoritairement (autour de 60% à gauche, 95% à droite) et, si, l’on s’intéresse aux revenus des ménages, toutes les tranches éprouvent ce sentiment d’injustice », détaille le sondage. C’est en particulier le cas pour les personnes gagnant entre 2.500 et 3.500 euros par mois qui sont concernées, c’est-à-dire le « cœur de la classe moyenne ».

 

Euro-dollar : vers la parité

Euro-dollar : vers la parité

On va vers la parité Un euro –un dollar sous l’effet de l’atonie de la croissance, de l’endettement européen et de la vraisemblable remontée des taux aux Etats –Unis. En un an l’euro est passé de 1.37 à 10.5 (ce matin 1,09). En faiat une  dévaluation lente encouragée par le déversement de liquidités de la banque centrale européenne. Heureusement l’inflation mondiale est très modérée ce qui ne renchérit pas trop les importations en Europe et ce qui favorise au contraire les exportations dans un environnement mondial assez déprimé. Le phénomène pourraiat s’accélérer avec la possible remontée des taux que pourrait décider la FED avant le fin de l’année.  Le baromètre que va suivre la FED pour vraiment choisir le meilleur timing pour sa hausse de taux, le niveau des salaires. Janet Yellen constate des signes plutôt intéressants à ce niveau mais qui méritent d’être confirmés, d’autant que sur la période mai-juin l’inflation salariale est vraiment minime, dans un contexte de stabilité des prix.  Donc des signes plutôt positifs, doublés d’observations plutôt rassurantes autour de l’impact escompté des turbulences de marché en Chine, ou de la crise grecque sur l’Economie américaine, certes regardées de très près par la FED, mais pas de nature à enrayer la croissance du pays. Enfin la problématique du dollar trop fort ne semble pas non plus trop inquiéter la Réserve Fédérale, les entreprises américaine semblant s’être bien adaptées ces derniers mois, il faudra sans doute plus de précisions à ce sujet pour se faire une idée, et la vague actuelle de résultats trimestriels sera un excellent baromètre à ce niveau. Malgré tout, Janet Yellen encore une fois se donne toute la marge de manœuvre pour agir, et suffisamment de souplesse pour arriver au meilleur timing, puisque politiquement la patronne de la FED doit agir pour s’adapter aux fondamentaux de l’économie américaine.  Mais encore une fois la fenêtre de tir est mince… ce qui fait que les marchés travaillent sur une hypothèse de hausse de taux qui interviendrait soit en octobre, soit en décembre, avec une majorité pour la dernière option.  Ce qui explique que le mouvement coordonné « Hausse du Dollar/Baisse de l’Euro » a repris, sans être encore trop violent, après la pause de mai-juin. Depuis un peu plus d’un an, on est passé d’1,37 à 1,05 au plus bas. Les cambistes qui parient sur un retour à la parité entre les deux monnaies vont pouvoir jouer à nouveau leur scénario, certains comme Goldman Sachs ou Deutsche Bank prévoyant avant la crise grecque 1,05 ou même 0,95 à la fin de l’année-début de l’année prochaine.

 

Viande-lait guerre des prix : c’est pas nous ! ‘(Grande distribution)

Viande-lait  guerre des prix : c’est pas nous ! ‘(Grande distribution)

 

A peine faux-cul la grande distribution qui clame haut et fort qu’elle n’est pas responsable de la crise de la viande et du lait. « C’est pas nous , c’est les autres ». pas complètement faux non plus (traders, transformateurs, centrales d’achat se gavent aussi). Mais les inventeurs du « moins cher que moins cher » c’est pourtant la grande distribution qui a poussé jusqu’l’extrême cette philosophie ce qui a permis l’écrasement des prix à la production et en même temps la dégradation de la qualité (sans parler de la disparition du petit commerce).  Du coup  les supers et hypers vendent surtout des produits étrangers (d’Amérique du sud, des pays de l’est, de l’Europe du sud, du Maghreb ou de l’Afrique pour l’alimentaire frais) et des produits asiatiques pour le textile, les chaussures et autres produits manufacturés. Conséquence en France les producteurs de viande et de lait vivent mal (même s’ils sont aussi responsable des dégâts de l’industrialisation des prédictions) et on bouffe mal. Les enseignes de la grande distribution (…) vendent quasi exclusivement de la viande française », assure la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution. Tu parles,  va vérifier ! (des veaux nés en France, élevés en Italie puis en Pologne, transformés en Allemagne et « naturalisés » en France)  Le président de la République a donc prié Carrefour, Casino et Auchan entre autres d’augmenter les prix de la viande payés aux éleveurs. La Fédération des entreprises du commerce et de la distribution s’est défendue samedi en rappelant qu’elle ne se fournit qu’auprès des industriels.  En visite en Lozère samedi 18 juillet, le chef de l’État a demandé aux enseignes des grandes surfaces, qui représentent près de 80% des achats de viande en France, d’augmenter leurs prix pour soutenir les éleveurs en détresse. « Je lance encore un appel à cette grande distribution, pour qu’elle offre aux consommateurs la qualité et aux agriculteurs un prix », a lancé le président, rappelant les engagements souscrits le 17 juin lors d’une table-ronde autour du ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll. François Hollande en a ensuite appelé au patriotisme économique, en incitant « les consommateurs à faire aussi un effort » face à la gravité de la crise et « à manger autant qu’il est possible les produits de l’élevage français ». La réponse de la grande distribution ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué publié samedi 18 juillet, la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD), qui regroupe les principaux acteurs de la grande distribution, indique que celles-ci « confirment les engagements déjà pris individuellement » lors de la table-ronde de la filière au ministère de l’Agriculture, mi-juin. Et de rappeler « qu’elles n’achètent pas de viande en direct aux agriculteurs, mais qu’elles se fournissent auprès d’industriels ».

Grèce : enterrement plus cher ; un conseil : différer l’achat !

Grèce : enterrement plus cher ;  un conseil : différer l’achat !

 

Combattre la vie chère en Grèce pas facile ou alors différer les achats comme les enterrements devenus inabordables avec la hausse de TVA. Pas vraiment un achat d’urgente  nécessité ! En attendant qu’UBertombe propose l’enterrement collaboratif : de cercueils à deux places. En effet   Parmi les mesures adoptées, la hausse de la TVA de 13 à 23%, doit s’appliquer dès lundi. Sont d’emblée concernés par le nouveau seuil d’imposition certains produits d’alimentation, les actes dentaires non remboursés ou encore les services funéraires. Une décision controversée. En 2011, le Wall Street Journal révélait que le taux de suicide grecs avaient pratiquement doublé depuis le début de la crise en 2009. Premiers concernés, les commerces grecs vont devoir s’adapter à la nouvelle législation. Parmi les produits tombés dans le creux de la nouvelle assiette (recensés en grec sur ce site) on trouve : la restauration, les frais de réception et de radio-télévision, ou encore les billetteries d’événements. Une mesure d’ampleur dans un pays qui, en 2014, a accueilli près de 22 millions de touristes en 2014, et s’attend à autant en 2015. Des produits de la vie courante sont également touchés : le café, le thé, sucre, les viandes comestibles et les crustacés. Pour compenser les pertes, certains commerçants n’hésitent pas prévoir une hausse de leur prix, comme le rapporte sur place l’envoyée spéciale du Monde

 

Sondage popularité Hollande : ça monte ou ça descend ?

Sondage  popularité Hollande : ça monte ou ça descend ?

Dans certains sondages Hollande progressé suite à l’affaire grecque (pour le   parisien notamment) dans d’autres( pour le  JDD par exmple) il stagne. Une différence de 5 points, c’est beaucoup. Tout ça, ça sent les vacances. Dans les journaux, à la télé, dans les instituts de sondages ou chez les experts, on est déjà en bermuda. Témoin d’ailleurs la rareté de l’info, uniquement la reprise des dépêches d’agences  avec de temps en temps une interview surréaliste d’uen expert chercheur  déniché à l’université de Romorantin.   D’après le dernier  sondage IFOP réalisé pour le Journal du Dimanche, la popularité  de François Hollande serait  restée stable entre juin et juillet à 22%. Tandis que celle de Manuel Valls a elle gagné 5 points et s’établi ainsi à 40%.  Selon l’enquête, 77 % des personnes interrogées restent « mécontentes » du président et 58 % du Premier ministre alors qu’elles étaient 64% de cet avis il y a un mois. En revanche, ils recueillent tous les deux le plus grand nombre de mécontents dans la tranche d’âge des 35 à 49 ans : 83% pour le président et 67 % pour le Premier ministre.  Le président et le Premier ministre obtiennent leurs plus mauvais scores auprès des sympathisants du parti des Républicains (respectivement 95% et 65% de mécontents) et du Front national (respectivement 92% et 78 % de mécontents). En mai dernier, le duo avait déjà enregistré une augmentation de sa cote de popularité.

Europe : Sarko patauge dans la semoule

Europe : Sarko patauge dans la semoule

 

Visiblement Sarko patine depuis un moment. C’est encore le cas sur l’Europe où il plaide à la fois pour  l’alignement sur l’Allemagne pour une Europe plus forte mais sans intégration supplémentaire (qui suppose  une zone restreinte et un parlement). Il soutient l’accord sur la Grèce mais le trouve particulièrement faible alors qu’il y a quelques semaines il considérait que la Grèce devrait être virée de la zone euro. Il conteste aussi l’influence du FMI et ses positions sur la Grèce (la réduction de la dette). Enfin la  tarte à la crème c’est l’immigration, pour ne pas dire qu’il faut abolir Shengen, il veut un Schengen 2. Vraiment en mal d’inspiration voire même de conviction Sarko . Pas étonnant qu’il ne décolle pas dans les sondages et que même dans son propre camp. Plus qu’en président de parti, Nicolas Sarkozy se posait ce dimanche 19 juillet en candidat à la présidentielle. À Nice pour le lancement de la caravane promotionnelle des Jeunes Républicains, l’ancien chef de l’État avait mis l’Europe au cœur de son discours à la veille d’un déplacement en Tunisie. « Maintenant, ce n’est plus la question grecque qui se pose mais la question de la zone euro elle-même », a-t-il-déclaré, estimant que, pour sa « pérennité », il fallait « rapprocher nos économies, avec un leadership franco-allemand à la tête de l’Eurogroupe, (qui regroupe les ministres des Finances de la zone euro). C’est aux Européens de s’occuper des problèmes de l’Europe, pas au FMI ou aux Américains ». interrogé sur la proposition de François Hollande d’un parlement de la zone euro, le président du parti Les Républicains a répondu : « très franchement, je ne pense pas qu’on ait besoin d’un parlement de plus ; on a besoin de coordonner les politiques économiques pour être beaucoup plus fort, on a besoin d’une politique économique française qui ne soit pas en contradiction avec la politique économique de tous les autres pays de la zone euro; en fait on a moins besoin de discours que d’actes ». Le chef de l’opposition s’est également félicité de l’accord trouvé avec la Grèce, « aussi faible soit-il ». Pourtant, la semaine précédente il n’hésitait pas évoquer une sortie de la Grèce de la zone euro. Mais il a semblé l’oublier : « Contrairement à certains de mes amis, j’étais en faveur de cet accord. Il ne faut pas faire la politique du pire. Moi, je pense que l’opposition se grandit en étant responsable. S’il n’y avait pas eu d’accord, la France et l’Europe tombaient dans l’inconnu », a déclaré le président des Républicains, dans un discours devant plusieurs dizaines de militants de son parti, sous un soleil de plomb. Nicolas Sarkozy a également brocardé François Hollande lors de cette crise grecque, dénonçant sa « complaisance avec Alexis Tsipras » et sa « faiblesse avec le FMI ».  « Alexis Tsipras et François Hollande ont un point commun, l’un a menti aux Grecs, et l’autre aux Français« , a-t-il lancé, très applaudi, sous un soleil de plomb. Il a aussi plaidé pour une « politique commune en matière d’immigration »: « L’Europe est trop faible, Schengen 1 doit disparaître pour être remplacé par un Schengen 2″, a-t-il indiqué, sans préciser sa pensée.

Livret A : bientôt un taux d’intérêt négatif ?

Livret A : bientôt un taux d’intérêt négatif ?

Comprenne qui pourra mais la rémunération à 1% du livret A coûte cher à l’économie d’après le gouverneur de la Banque de France. Conclusion, on pourrait un jour connaître des taux négatifs. En fait l’épargnant serait contraint de payer pour déposer son argent sur le livret A. Ce qu’il fait déjà en faat si on tient compte de l’évolution réelle de l’inflation. Une inflation officiellement autour de 0.3% sur un an mais calculée sur un indice obsolète de l’INSEE qui ne tient pas compte de la déformation de la structure de consommation. En clair les prix baissent sur des articles que le consommateur achète peu ou pas tandis que les prix des services notamment, eux, augmentent, ce sont en particulier les dépenses contraintes (dernier exemple en date les prix de l’électricité qui vont augmenter de 2.5%  au premier août). Le Livret A va-t-il encore être touché par une éventuelle baisse de son taux rémunérateur ? C’est en tout cas ce que révèle le JDD, en rapportant une réflexion du gouvernement concernant la révision à la baisse du taux, qui est de 1%. L’épargne la plus prisée des Français, avec 61 millions d’épargnants recensés, pourrait devenir beaucoup moins intéressante.   En effet, le journal indique que les discussions portent sur une révision à 0,5%, ou plutôt vers un consensus à 0,75%, sans doute au plus grand mécontentement des épargnants. Le gouvernement appliquerait dans ce cas la quatrième baisse depuis 2012.   Le gouverneur de la Banque de France milite fortement dans ce sens : le taux du Livret A freine la reprise en France. Nos banques qui empruntent à 0,05% rémunèrent nos livrets à 1%. Cela leur coûte cher. Ce sont autant de financements en moins pour les entreprises ».  Ainsi, la rémunération excessive a des répercussions directes sur la construction de logements sociaux. « La Caisse des Dépôts, qui finance 60% du logement social, trouve elle aussi la facture trop lourde : une rémunération deux fois supérieure à l’inflation, comme c’est aujourd’hui le cas, lui « coûterait » la non-construction de 5.000 logements HLM par an », explique-t-il. Du pipeau car si la construction des logements sociaux diminue c’est surtout en raison de la situation catastrophique des collectivités locales et des organismes qui y sont rattachés.

Dette Grecque :une restructuration possible ( Merkel)

Dette Grecque :une restructuration possible ( Merkel)

 

Merkel comprend vite mais il faut lui expliquer longtemps. Ainsi sur la dette grecque elle convient enfin mais timidement  qu’il faudra allonger la maturité autant dire restructurer la dette et en abandonner une partie (en euros constants). La preuve que l’accord récent est déjà obsolète comme notamment le pense d’ailleurs le FMI Angela Merkel a jugé possible, dimanche, de discuter d’un changement des maturités de la dette grecque ou d’une réduction des intérêts versés par Athènes une fois achevé avec succès le premier examen du nouveau projet de renflouement de la Grèce. « La Grèce a déjà obtenu une aide. Les créanciers privés ont accepté une décote et nous avons allongé les maturités et réduit les taux d’intérêt », a déclaré la chancelière allemande dans une interview à la chaîne ARD, qui sera diffusée ce dimanche.   »Et nous pourrons reparler de telles possibilités (…) une fois que sera achevé avec succès le premier examen du programme à négocier. Cette question sera alors discutée, pas maintenant, mais à ce moment-là », a-t-elle ajouté.  Athènes a accepté lundi dernier à Bruxelles une série de réformes imposées par ses créanciers en échange de l’ouverture de négociations sur un plan de renflouement, le troisième depuis 2010, qui pourrait atteindre 86 milliards d’euros sur trois ans. Dans son interview, Angela Merkel souligne qu’une décote classique est exclue tant que la Grèce appartient à la zone euro: « Cela peut se produire hors d’une union monétaire, mais pas dans une union monétaire », dit-elle.

Chine : une bulle de l’endettement qui peut éclater

Chine : une bulle de l’endettement qui peut éclater

 

En Chine, l’endettement menace partout les collectivités publiques mais aussi les entreprises comme les particuliers. Des particuliers qui se sont laissés bernés par la manipulation de la bourse et dont le gouvernement a du soutenir les cours pour éviter le krach. Le plus grave ceste peut-être l’endettement des entreprises surtout dans un contexte où la croissance de la demande se tasse surtout dans le secteur de l’industrie manufacturière.  La dette des sociétés chinoises – plus de 16.000 milliards de dollars (15.000 milliards d’euros) ou encore 160% du PIB – est le double de leurs homologues américains. Elle s’est sensiblement dégradée ces cinq dernières années, suivant une étude de Thomson Reuters effectuée à partir d’un échantillon de plus de 1.400 entreprises. Cet endettement augmenterait encore de 77% durant les cinq prochaines années pour atteindre 28.800 milliards de dollars, estime l’agence de notation Standard & Poor’s. Les interventions de Pékin ont eu jusqu’à présent des visées plutôt macroéconomiques, en l’espèce soutenir une croissance dont le rythme serait cette année le plus lent depuis un quart de siècle. La Banque populaire de Chine a réduit les taux par quatre fois depuis novembre, abaissé le ratio des réserves obligatoires et supprimé le plafonnement des crédits considérés en rapport des dépôts. Certes, le gouvernement souhaite que ces mesures bénéficient surtout aux PME et aux segments innovateurs de l’économie mais, fait remarquer Louis Kuijs (RBS), « lorsque les robinets du crédit sont ouverts, le risque est que l’argent aille à des sociétés ou des entités à problèmes ». Les banques chinoises ont octroyé pour 1.280 milliards de yuans (190 milliards d’euros) de nouveaux prêts en juin, plus que les 900,8 milliards de yuans de mai.  Les différentes mesures prises ont eu surtout pour effet d’abaisser les coûts financiers à court terme et de stimuler le prêt spéculatif en Bourse. De fait, il est difficile de voir dans quelle mesure les prêts bancaires servent réellement à financer des investissements profitables à l’économie réelle .

Zone euro : Pour un gouvernement européen (Hollande)

Zone euro : Pour un gouvernement européen (Hollande)

Hollande n’a pas tort de vouloir un gouvernement européen pour les pays les plus avancés de la zone euro. Ce qui confirmerait en fait la théorie des cercles. Une zone très restreinte, une plus élargie et une zone encore  plus vaste avec les pays à la traîne. Reste que ce cela suppose des abandons de souveraineté qui la France n’est sans doute pas prête à abandonner notamment en matière de fiscalité et de gestion budgétaire. Européen dans les mots, Hollande reste cependant franchouillard dans la pratique ‘ exemple en matière de non respect des déficits publics).  Dans une longue interview accordée au Journal du Dimanche, ce matin, le président François Hollande revient sur la crise grecque et souhaite que la zone euro se dote d’un gouvernement, avec des ministres et un chef. Un gouvernement de l’Euro qui disposerait de son propre budget et qui serait placé sous le contrôle d’un parlement. Tirer les leçons de la crise grecque… François Hollande avait déjà lancé cet appel dans son interview du 14 juillet. Mais son appel avait eu peu d’écho en Europe. Il récidive donc aujourd’hui et se fait un peu plus précis. Il veut changer le fonctionnement de l’Europe pour ne surtout pas revivre les tensions de ces dernières semaines. Le Président français veut qu’un gouvernement et qu’un parlement se chargent de diriger la zone euro, mais pour y arriver il veut d’abord rallier l’Allemagne et quelques pays moteurs parce qu’il est convaincu qu’emmener les 19 pays de la zone euro en même temps, ce sera impossible. Il faut une « avant-garde », explique François Hollande.  L’entourage du chef de l’Etat assure qu’il ne s’agit pas d’une initiative personnelle, isolée, car François Hollande est, depuis la crise grecque, tous les jours au téléphone avec Angela Merkel. Sauf que pour l’instant, la chancelière allemande n’a pas repris publiquement ces propositions. Angela Merkel partage simplement le constat : il faut faire quelque chose, l’Europe ne peut pas en rester là. L’Elysée compte sur des rendez-vous européens à la rentrée pour que cette idée de gouvernement de la zone euro ne tombe pas dans l’oubli.  Sur France info, le député européen Alain Lamassoure (LR) s’est dit « un peu perplexe devant ces propositions qui sont vieilles de 25 ans. Le gouvernement de la zone euro, il existe, il a été créé. Il s’est réuni la dernière fois il y a huit jours pour traiter de la Grèce« , explique-t-il.

 

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