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Archive mensuelle de juillet 2015

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Il faut vider les livrets A

Il faut vider les livrets A

 

 

Inutile de conserver d’un livret A qui ne rapporte strictement rien, surtout depuis la décision du gouvernement de ramener la rémunération de 1 %( déjà ridicule)  à 0.75%. D’ailleurs c’est encore la baisse en juin. Avant même l’annonce lundi d’une nouvelle baisse du taux de rémunération des Livrets A, les épargnants ont montré dès le mois de juin de nouveaux signes de désamour à l’égard de ce produit d’épargne. Les retraits ont été supérieurs aux dépôts à hauteur de 120 M€, selon des données publiées mardi par la Caisse des dépôts.  Les experts appellent cela la «décollecte».   Et les petits épargnants n’en finissent plus de ponctionner leurs Livrets A. Sur les six premiers mois de l’année, ces comptes affichent une décollecte nette de 2,45 Mds€. L’évolution à la baisse de leur taux d’intérêt, fixé par la Banque de France et le ministère des Finances, n’encouragera pas à revenir y déposer ses économies. Actuellement rémunéré à 1%, le Livret A verra son taux baisser à 0,75% au 1er août, un plus bas historique expliqué par la faiblesse actuelle de l’inflation. En réalité une inflation calculée par l’INSEE partir d’un indicateur obsolète qui ne tient pas compte de la nature et du volume de la consommation (phénomène de la déformation de la structure de consommation des ménages sous l’effet de la crise). L’inflation est en réalité proche de 1.5% du faat surtout des augmentations enregistrées dans les services. Dès lors il faut vider les livrets A pour contraindre le gouvernement à offrir une rémunération décente.

Crise des éleveurs : le plan d’urgence, des sous et un label

Crise des éleveurs : le plan d’urgence, des sous et un label 

En fait il y aura une petite enveloppe pour alléger les trésoreries (délais de paiement etc.) et un label. Des mesures en fait très partielles qui ne s’attaquent guère à la question fondamentale de la qualité et des prix. Il y aura un « Label » «  Viande France ». Mais un label qui demeurera virtuel car privilégier la viande de France par voie réglementaire ne pourra être accepté par Bruxelles. Dès lors ce sont surtout des normes  d’hygiène, de qualité qui devraient être imposés par voie réglementaire. En effet » viande de France » ne signifie rien sil s’agit d’élevage industriel de bêtes nourries par exemple avec du soja aux OGM importé du Brésil et bourrées d’antibiotiques et autres cocktails vétérinaires. . Ce matin, au Conseil des ministres, un plan d’urgence d’une vingtaine de mesures est présenté. Enième arrosage à coups de millions d’euros ou vraie restructuration de filières confrontées à la baisse des prix et à la compétition européenne ? Sous pression, le gouvernement tente de jouer sur les deux tableaux. A court terme, les exploitations les plus fragiles devraient bénéficier de délais pour payer leurs cotisations et leurs impôts. Autre mesure envisagée, le rééchelonnement des dettes agricoles qui, selon la puissante Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), atteignent le milliard d’euros. « Nous demandons au moins une année blanche, un moratoire sur les dettes d’un an ou deux », plaide Jean-Pierre Fleury, président de la Fédération nationale bovine.  Mais, de la baie du Mont-Saint-Michel (Manche) à la grotte de Lascaux 2 (Dordogne), toujours bloquées, les éleveurs préviennent : « Nous voulons vivre de nos revenus. » Et pas seulement des subsides publics. Le gouvernement travaille donc sur plusieurs mesures de long terme. En écho au « Consommons français » de François Hollande, un effort supplémentaire de valorisation des labels français devrait être fourni (un logo Viandes de France sera apposé sur les produits dès le mois d’août). C’est le « rêve » caché du gouvernement : fini le bœuf polonais, du charolais et du veau corrézien dans les cantines ! « Et c’est pareil pour l’Elysée… » a ironisé le président devant ses proches collaborateurs. Des aides pour alléger la facture énergétique pourraient aussi être annoncées. Car les éleveurs, eux, ont les yeux rivés sur les prix, le nerf de la guerre. Mardi, sorti de sa rencontre avec les professionnels du Calvados à Caen, le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a une nouvelle fois réclamé l’application des accords signés en juin qui rémunèrent un peu mieux les éleveurs. Mais, à part accroître (encore) la pression sur la grande distribution et les industriels des abattoirs, les marges de manœuvre sont limitées dans un pays où l’Etat ne fixe plus les prix depuis belle lurette. Et le gouvernement ne se hasarde pas non plus à poser la question qui fâche : face à la concurrence internationale, faut-il concentrer les exploitations dans des fermes-usines, à l’allemande ? Ce qui signifierait la fin de l’agriculture à la française.

Crise viande : « Un modèle d’élevage est complètement absurde »

Crise viande : « Un  modèle d’élevage est complètement absurde »

L’avais d’un expert-boucher, Yves-Marie Le Bourdonnec, qui dénonce le modèle économique responsable de la crise des prix et de la qualité. (Interview JDD)

Est-ce que la crise des éleveurs vous surprend? 
Non, ça ne m’étonne pas du tout, je le prédis depuis des années. Le problème de l’élevage français, c’est un problème historique qui a plus de cent ans, qui provient de l’époque où nous avons choisi nos races à viande. Contrairement aux Anglais, nous avons choisi nos races par rapport à leur volume musculaire. Et on ne les a jamais choisis pour les bonnes raisons. Pour faire un bon steak ou un bon rôti, il faut que la viande soit tendre et goûteuse. Techniquement cela veut dire qu’il faut une viande pauvre en collagène avec un bon équilibre de gras. Aujourd’hui, un élevage idéal c’est une vache autochtone. Typiquement une normande en Normandie, une bretonne pie noir en Bretagne, une montbéliarde dans l’Est de la France… Une vache qui a l’habitude de vivre dans ce paysage, de se nourrir de ce paysage et qui n’a pas besoin de se nourrir ailleurs. Or on fait complètement l’inverse.

Pour vous il faudrait complètement changer de modèle?
Il faut considérer qu’on est au 21e siècle et qu’il faut se nourrir en fonction de ce qu’on est capable de produire. On a de la chance, en France, d’être dans un jardin d’Eden. On est capable de tout produire. Un bovin idéal aujourd’hui, ce serait un animal habitué à son terroir, capable de se nourrir avec ce qu’il a autour de lui. Aujourd’hui, pour l’alimentation, nos animaux sont beaucoup trop dépendants de l’agriculture céréalière pour pouvoir faire du gras.  Cette équation n’est pas bonne pour les éleveurs français. Quand l’agriculteur amène sa vache à l’abattoir, le prix qu’on lui donne est généralement le prix  qu’il a investi en nourriture. Alors que s’il avait eu un animal qui se nourrissait en prairie, avec de l’herbe et non en grains qu’il achète, il gagnerait sa vie.

 Que pensez-vous des prix à l’heure actuelle sur la viande?
Le prix de la viande aujourd’hui est complètement absurde. Il y a 30 ans, j’achetais mes bovins 23 francs le kilo. On est trente ans plus tard et on entend dire que le prix pour une vache limousine c’est 3,60 euros le kilo… c’est-à-dire 23 francs. On ne peut plus continuer à brader la viande. Brader la viande c’est brader tout un modèle, c’est brader le paysage, notre agriculture, notre histoire. Il faut repenser complètement notre modèle.

Donc l’annonce d’augmenter les prix, prôné par le gouvernement, est une bonne nouvelle?
Déjà il faudrait remettre l’éleveur dans un modèle économique normal. Aujourd’hui, entre 70 et 80% de ses revenus sont des subventions de la PAC (Politique agricole commune). Pourquoi? Parce que notre modèle d’élevage est complètement absurde, il n’a aucune logique économique. Alors pour compenser, on donne des subventions. Ça fait 30 ans que les éleveurs sont sous perfusion de subventions. Ça ne peut plus tenir, il faut réfléchir à ce qui existait dans notre terroir il y a une centaine d’années, avant qu’on se lance dans le tout-charolais. Il faut remettre nos animaux dans leur territoire.

Vous considérez que l’agriculture intensive est vouée à sa perte?
C’est terminé! Si on doit conserver le modèle actuel, à savoir, vendre de la vache limousine à 3,60 euros le kilo, c’est impossible! Ça devrait valoir 10 euros le kilo! Si on devait payer l’éleveur en fonction du travail, du prix que ça lui a coûté, ça devrait valoir 10 euros le kilo. Maintenant, si on veut des prix plus raisonnable, dans un modèle plus écologique, il faut faire revenir au modèle d’avant, avec nos animaux dans nos prairies.

Quel regard portez-vous sur le rôle de la grande distribution dans la crise actuelle?
Depuis la crise de la vache folle, les grandes surfaces ne savent pas appréhender les races bovines françaises. Il n’y a que les artisans bouchers qui savent le faire aujourd’hui. La grande distribution a contribué à mettre l’animal dans un modèle économique absurde. Aujourd’hui, la logique c’est de produire sans réfléchir… dans un contexte où les éleveurs sont prisonniers du modèle subventionné. Ce n’est pas mon rôle de blâmer l’un ou l’autre. Mais je dois dire que c’est absurde et qu’il faut bâtir un autre modèle.

A long terme, quel est avenir pour l’élevage bovin?
Aujourd’hui, le client paye un produit qui est à 80% subventionné. Demain, ces aides seront beaucoup moins importantes. La viande coûtera forcément plus cher et c’est tant mieux! Ça permettra de mieux réguler le marché. Et d’aller vers un modèle où on consommera moins de viande… mais une viande plus écologique et plus respectueuse de l’animal.

Pôle emploi : une plate-forme numérique gadget

Pôle emploi : une plate forme numérique  gadget

Le numérique au service de l’inconsistance avec «  emploi store » de Pôle emploi ; ça fait moderne mais c’est pour apprendre à faire des CV ! Bref un gadget supplémentaire Après avoir été épinglé sur son manque d’efficacité par la Cour des comptes, Pôle Emploi a lancé, jeudi 2 juillet, une nouvelle offre digitale. Offres d’emploi, formations en ligne, simulateur d’entretiens : l’Emploi store est un « point d’entrée unique » dans le maquis du monde du travail et de la formation. Le ministre du Travail, François Rebsamen, estime que c’est un « très grand pas en avant » dans la révolution numérique.
Alors que 80% des demandeurs d’emploi utilisent internet pour leurs recherches, la direction de Pôle emploi est partie du constat que les outils, comme les acteurs, sont nombreux, trop nombreux.  »Simple d’utilisation, l’Emploi store permet à l’internaute de se repérer facilement dans l’univers éclaté des services digitaux de l’emploi, de trouver en quelques clics le service le plus adapté à son besoin », grâce à des partenariats noués avec une cinquantaine d’acteurs privés et publics, affirme Jean Bassères, directeur général de Pôle emploi. Sur cette nouvelle plateforme gratuite et accessible depuis un ordinateur, un Smartphone ou une tablette, les demandeurs d’emploi, qui n’ont jamais été aussi nombreux – 3,55 millions sans aucune activité fin mai -, peuvent accéder à une centaine de services organisés autour de quatre grandes thématiques, comme « choisir un métier », « se former », « préparer sa candidature » et « trouver un emploi ». Ce portail vient compléter le site pole-emploi.fr, qui agrège plus de 430.000 offres d’emploi recueillies par le service public et des partenaires du privé, et reçoit près de 20 millions de visiteurs uniques par mois.

Pôle emploi se ratatine encore

Pôle emploi se ratatine encore  

Pôle emploi ‘comme l’emploi lui-même)  devient  de plus en plus inaccessible. Il faudra maintenant prendre rendez-vous (il faut parfois des semaines et des semaines). En outre dans la plupart des cas il est interdit de se faire accompagner lors de ces rencontres. L’objectif est de jouer sur le désarroi des chômeurs pour les endormir avec des procédures qui ne mènent à rien. En fait Pôle emploi, complètement incompétent se transforme en bunker pour masquer sa nullité.  Il ne sera  donc désormais plus possible de débarquer à l’improviste à Pôle Emploi. L’organisme annonce une modification de ses conditions d’accueil à partir du 1er janvier 2016. Une à quatre fois par semaine, les personnes n’ayant pas pris rendez-vous trouveront porte close. L’objectif pour Pôle Emploi est d’améliorer l’accueil et de le personnaliser et d’accorder plus de temps aux dossiers d’indemnisation complexes et aux entretiens individuels avec les chômeurs. Il y aura cependant toujours du personnel à l’accueil mais qui sera davantage là pour orienter les personnes venues chercher des informations en les invitant à se diriger vers les services en ligne, le site internet ou leur conseiller référent.  Une organisation qui a déjà été testée dans une quarantaine d’agences de neuf régions, avec « des résultats positifs », selon la direction de Pôle Emploi. En fait cela les chômeurs à se déplacer plusieurs fois pour rien  et beaucoup se découragent.

 

Eleveurs : blocages maintenus

Eleveurs : blocages maintenus

 

 

Contraint de se déplacer à  Caen le ministre de l’agriculture n’est pas parvenu à convaincre. Du coup les barrages des éleveurs sont maintenus et s’étendent même dans l’ouest et le sud ouest. Cela en attendant le plan d’urgence qui doit être annoncé au conseil des ministres de mercredi. Plan surtout centré sur l’allégement des trésoreries fragiles. Le gouvernement français annoncera mercredi un plan d’urgence en faveur des éleveurs et des producteurs de lait, qui ont lancé une campagne de protestation face à l’érosion des prix de leurs productions, avec de premiers résultats enregistrés mardi. Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, qui a finalement consenti à se rendre à Caen (Calvados) mardi après-midi à la rencontre des responsables agricoles, comme le réclamaient les éleveurs de Normandie, a évoqué 16 à 17 mesures, notamment un allègement de la dette des producteurs. Les banques ont réagi pour faciliter la situation pour les producteurs de lait et lors d’une réunion tardive au ministère de l’Agriculture, la question de la restructuration des dettes a été posée, selon Xavier Beulin, président de la FNSEA.  A l’issue du rendez-vous normand de l’après-midi, Stéphane Le Foll avait expliqué pour sa part que les critères présidant à l’attribution des aides allaient être revus car ils ne correspondent pas à la réalité des exploitations. Ces éléments donnent les contours des mesures qui devraient être annoncées mercredi. La création d’une plateforme pour aider les éleveurs français à conquérir des marchés à l’export est évoquée. Des blocages et barrages étaient toutefois encore en cours mardi soir, après que le mouvement des éleveurs qui réclament le respect des accords de revalorisation du 17 juin pour les filières porcine et bovine, s’est étendu dans l’Ouest et a gagné d’autres départements, notamment dans le Sud-Ouest. Dans la journée, les accès à Caen, Evreux, ainsi qu’au Mont-Saint-Michel, l’un des sites touristiques les plus visités de France, au pont de Normandie et au pont de Tancarville ont été bloqués. Il en était de même en Bretagne à Saint-Malo, Brest et Quimper.  Le mouvement s’est étendu à la Dordogne, où des éleveurs ont interdit pendant une grande partie de la journée l’accès à la réplique de la grotte de Lascaux.

 

 

Climat : des avancées…théoriques

Climat : des avancées…théoriques

 

La grande avancée consiste surtout à réviser tous les ans les plans nationaux mais une révision qui sera volontaire et pour des contraintes elles-mêmes facultatives puisque chaque pays définira les siennes. Il est de plus en plus clair que Hollande  cherche surtout à obtenir un succès diplomatique sur cette question ( en prévision des présidentielles  2017 et pour éviter une candidature écolo)) et que pour cela le cadre de l’accord est volontairement très souple. La réunion ministérielle de lundi et mardi à Paris sur le climat a permis des progrès en matière de révision et de vérification des futurs engagements de réduction des gaz à effet de serre des parties prenantes, a déclaré le chef de la diplomatie française. Cette réunion, à laquelle ont participé 46 pays, avait pour but de donner une impulsion politique aux négociations censées aboutir en décembre à Paris à un accord universel sur la lutte contre le réchauffement climatique mais jusqu’ici laborieuses. « La réunion a été constructive. Tous les participants sont engagés pour trouver des compromis sur les grandes questions politiques », a assuré Laurent Fabius dans un communiqué, à 132 jours de la cette conférence sous égide de l’Onu, la COP21. Selon la négociatrice française, Laurence Tubiana, la réunion a permis de dégager un consensus parmi les participants sur le caractère durable et dynamique du futur accord, qui doit placer les 196 parties prenantes à la COP21 sur une trajectoire de réchauffement climatique inférieur à 2°C. Ils se sont ainsi accordés sur une clause de révision des engagements nationaux tous les cinq ans, révision sur une base volontaire mais qui ne pourra être qu’à la hausse, a précisé Laurence Tubiana à Reuters. « C’est complètement nouveau. On a un consensus de tous les grands pays » qui étaient les plus réticents, a-t-elle souligné. Les participants ont aussi accepté l’idée d’une évaluation quinquennale et collective des efforts de l’ensemble des pays par rapport à l’évolution des connaissances scientifiques, pour corriger les éventuels écarts avec les scénarios de réduction des émissions et de maîtrise de réchauffement climatique. Les participants se sont par ailleurs accordés sur la mise en place d’un cadre commun de vérification des engagements nationaux, avec les mêmes règles pour tout le monde mais des flexibilités selon le niveau de développement des pays. « Ce que nous n’avons pas encore, c’est l’idée que tout le monde est soumis à la même obligation, c’est-à-dire la notion de contrainte », a précisé la négociatrice française. Elle n’oublie pas non plus que les avancées obtenues l’ont été à 46 et qu’il reste de très nombreux pays à convaincre, même si tous les niveaux de développement et de vulnérabilité étaient représentés à cette session ministérielle informelle.

 

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TF1 menacé par « l’amour est dans le pré »

TF1 menacé  par « l’amour est dans le pré »

 

L’émission culturelle «  l’amour est dans le pré » bouscule les audiences et menace TF1. Du coup M6- qui diffuse cette sorte de tragédie grecque revisitée par Closer envisage de décliner cette thématique à succès. On parle de «  l’amour est dans le lit » (mais après 22h30), également  « l’amour au bureau », » «  l’amour chez les culs de jatte», » l’amour en ville », « en banlieue », « dans les maisons de retraite » et « chez les curés ». Le concept est un sucés médiatique, en plus, il ne coute pas cher juste une camera, un animateur un peu complaisant et voyeur qui scénarise la banalité. Une sorte de théâtralisation de la bêtise ordinaire. Mais c’est beau et ça fait pleurer ! , Le succès de L’amour est dans le pré ne se dément donc  pas. M6 obtient une part d’audience de 22,7% : 4,9 millions de téléspectateurs ont regardé l’émission. TF1 dépasse la sixième chaîne d’une courte tête avec Esprits Criminels. La série rassemble un peu moins de 5 millions de téléspectateurs (23% de part d’audience).Major Crimes, sur France 2, rassemble 2,1 millions de téléspectateurs, pour une part d’audience de 9,9%. Fantômas se déchaîne, diffusé sur France 3, effectue une part d’audience de 6,3%. 1,4 million de téléspectateurs sont restés fidèles à Louis de Funès, qui interprète le rôle-titre. Hollande à l’affût des préoccupations populaires (défilé 14 juillet, attentat, tour de France, colère des éleveurs de cochons  etc.) aurait proposé à TF1 une série quotidienne «  l’amour à l’Elysée » avec Trierweiler,  Ségolène, Gayet les autres, juste avant le journal de 20 heures avec Jean Pierre Foucault comme médiateur à suspens des tumultueuse relations amoureuses du monarque. Bref l’amour revisitée par la culture télévisuelle !

Eleveurs: un « plan d’urgence » (Hollande)

Eleveurs: un « plan d’urgence » (Hollande)

Alors que le mouvement des producteurs s’étend maintenant à toute la Normandie, Hollande brusquement annonce ce matin  un plan d’urgence. Curieux car Valls avait proclamé avec le Foll que la rencontre avec les éleveurs n’aurait pas lieu sous la pression mais seulement jeudi. L’idée du plan d’urgence a été concoctée dans la nuit par les services de com. de Hollande et on ne sait évidemment pas ce qu’il va pouvoir contenir. Le médiateur avance donc  de 24 heures la remise de son rapport mais  éleveurs en colère bloquent le périphérique de Caen pour la deuxième journée consécutive. Il faut s’attendre à une petite enveloppe supplémentaire pour faciliter les trésoreries mais sur le fond ,   répartition des marges et concept même de production industrielle et malbouffe  sans doute pas de révolution à attendre.  Face à la grogne des éleveurs, François Hollande a donc annoncé ce mardi un « plan d’urgence » en faveur des éleveurs qui sera présenté mercredi lors du Conseil des ministres.   »Demain, le Conseil des ministres prendra des décisions. J’ai demandé qu’au-delà de la question de la distribution, des prix, il puisse y avoir un plan d’urgence pour les éleveurs français et les producteurs de lait », a déclaré le chef de l’Etat lors de son arrivée au Conseil économique, social et environnemental pour le Sommet des consciences sur le climat.  Un peu plus tôt dans la matinée, le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, avait annoncé que le rapport du médiateur sur les prix payés aux éleveurs serait rendu dès mardi soir, soit avec 24 heures d’avance. « On aura à partir de là une discussion pour voir ce qu’il faut faire pour tenir l’objectif » de revalorisation des prix de la viande bovine et porcine fixé en juin, a expliqué le ministre sur France 2, alors que les éleveurs normands continuent de bloquer l’accès à Caen. Pour la deuxième journée consécutive, en effet, le périphérique de Caen est bloqué par des éleveurs en colère En revanche, les éleveurs, qui protestent contre la faiblesse des prix, ont établi des barrages sur plusieurs routes ou autoroutes, notamment sur la N12 (barrage filtrant à hauteur de Pacé, dans l’Orne) ou sur l’autoroute A84 entre Caen et Rennes, selon le CRIR. D’autres barrages devraient être organisés dans la matinée, autour d’Avranches, selon la FDSEA Manche. Les manifestants réclament la venue du ministre de l’Agriculture.

Valls aux éleveurs : « pas de dialogue comme ça»

Valls aux éleveurs : « pas de dialogue comme ça»

Toujours droit dans ses bottes Valls, plus à l’aise pour condamner les manifs  que pour trouver des solutions. Témoin son discours langue de bois : « Le dialogue ne peut pas fonctionner ainsi », a-t-il  réagi lundi à Arles. « La porte du bureau du ministre de l’Agriculture est ouverte en permanence, Stéphane Le Foll va au contact régulièrement des éleveurs mais là, il s’agit de trouver d’abord des solutions concrètes et précises pour les filières ». Autant parler pour ne rien dire ! Pour  le président de la Fédération nationale bovine, Jean Pierre Fleury : « La distribution a choisi une voie extrêmement dangereuse avec une logique de prix bas, les industriels s’y sont pliés et aujourd’hui c’est la catastrophe », regrette-t-il. L’économiste et président de l’observatoire des prix, Philippe Chalmin, juge « facile » dans un entretien lundi au Figaro de désigner la grande distribution, « bouc émissaire idéal », mais ce n’est pas si simple.  »Le prix payé aux agriculteurs dépend moins du rapport de force avec la distribution que de la situation agricole au niveau européen, voire mondial. Le prix du lait dépend des ventes du néo-zélandais Fonterra, celui des céréales des aléas climatiques, celui de la viande de porc est affecté par l’embargo russe… », assure-t-il. Bref pour résumer, on ne peut rien faire ! Ou la parole des experts en immobilisme qui ne veulent surtout pas remettre en cause le mode de production et la répartition des profits. Pour le gouvernement  la moindre des choses aurait été décevoir mardi les producteurs mais le ministre attend uen rapport et la rencontre n’est prévue que jeudi. A moins que d’ici là la grogne ne s’étende encore. Ou le degré zéro de la politique.

 

Élevage industriel viande : un système mortifère

Élevage industriel viande : un système mortifère

Deux victimes dans le système de production industrielle de la viande : le producteur et le consommateur. Le producteur car les prix ne parviennent plus à couvrir les couts écrasés par les intermédiaires et la grande distribution. Le consommateur condamné à manger des produits impropres à la consommation particulièrement dangereux pour la santé.  Aujourd’hui, la plupart des viandes que nous mangeons proviennent d’animaux d’élevage qui sont littéralement dopés, bourrés de médicaments. A chaque bouchée de viande c’est un cocktail d’antibiotiques que nous avalons: antiparasites, vermifuges, hormones, neuroleptiques, bêtabloquants font partie de la longue et stupéfiante liste des produits autorisés dans l’élevage. Sans parler de l’alimentation animale bourrée aux herbicides, pesticides, engrais chimiques et autres OGM (soja par exmple). Notons d’abord que les animaux deviennent de plus en plus résistants aux antibiotiques (par conséquence les hommes aussi), ce qui multiplie les risques de manger de la viande malade. Le staphylocoque doré fait des ravages dans la population porcine européenne et des souches de cette bactérie sont présentes dans des taux allant de 1,9% à 40% des élevages en Europe. Plus inquiétant encore, les effets de chaque médicament ne sont contrôlés que de façon isolée ignorant les conséquences de la consommation conjointe. C’est bien là le problème, certains produits médicamenteux ne semblent pas avoir les mêmes effets sur l’organisme humain lorsqu’ils sont seuls ou bien combinés avec d’autres. Une étude scientifique menée par l’Université d’Aston en Grande Bretagne atteste cette crainte. Elle démontre que la combinaison de trois fongicides très employés dans l’agriculture et l’élevage provoque des effets graves sur les cellules du système nerveux de l’homme. Sous l’effet de ces mélanges les cellules subissent un « stress oxydant », phénomène connu pour son implication dans le développement de la maladie d’Alzheimer et de Parkinson.

 

Immobiliers : pour vendre baisser les prix

Immobiliers : pour vendre baisser les prix

 

En moyenne il faut 3 à 4 mois pour vendre un bien mais c’est uen moyenne parfois il faut des années. En cause des prix déconnectés du marché, beaucoup trop chers, surévalués par les propriétaires vendeurs. . «Dans 80 % des cas, les particuliers vendent leur résidence principale pour en acquérir une autre, plus grande ou située dans un autre lieu par exemple», explique Bernard Cadeau, président du réseau Orpi. Les vendeurs commencent à comprendre qu’attendre c’est prendre le risque de vendre encore moins cher. Uen évidence puisqu’on estime qu’il faut s’attendre une  baisse de 50% en dix ans.  «Comme le marché immobilier ancien est limité, les vendeurs ont pris conscience que s’ils n’ajustent pas leurs prix à la réalité du marché pour vendre rapidement, ils risquent de passer à côté du bien qu’ils convoitent», justifie-t-il. Grâce à ce retour progressif à la raison, le marché est un peu plus fluide et les délais de transaction commencent à raccourcir. Il faut désormais un peu moins de 100 jours en moyenne pour vendre une maison ou appartement contre 120 jours en 2014, constate le réseau Orpi. En juin, le prix moyen de vente d’un logement en France a atteint 200.600 euros, après avoir été mis sur le marché à 210.210 euros. Sans surprise, c’est pour les petites surfaces, les plus demandées par les acquéreurs, que l’écart entre le prix de vente et d’achat était le plus faible (4,10 % pour un deux-pièces), alors qu’il atteignait 5 % pour les cinq pièces et plus. Les disparités régionales sont encore plus marquées, avec d’un côté les grandes métropoles, où l’offre de logements est insuffisante par rapport à la demande (écart de prix de seulement 2,6 % à Lyon, 2,7 % à Paris, 2,75 % à Montpellier) et de l’autre des villes de taille moyenne: différence de 11,4 % à Béziers, de 10,5 % à Aurillac et même de 8,1 % à Cannes. Sans parler des zones rurales à l’écart où des biens se négocient autour de 60 000-70 000 euros !

Viande -Le Foll : je ne peux rien faire…ou le degré zéro de la politique

Viande -Le Foll : je ne peux rien faire…ou le degré zéro de la politique

 

Le degré zéro de la politique de la part d’un ministre qui attend un rapport pour connaitre la situation. Et qui a besoin de 4 jours pour recevoir les producteurs ! Nombre d’ « experts» sont d’ailleurs d’accord avec lui. » « On ne peut rien faire c’est une  problématique européenne et même mondiale ».  Sauf qu’on pourrait fixer des normes sanitaires et de qualité , sauf qu’on pourraiat engager la responsabilité des véritables donneurs d’ordres quand ils organisent en fait le dumping ‘ (ce qui a été fait par exemple le transport routier ), sauf que des critères de qualité pourraient être imposés dans la restauration collective (; écoles, hôpitaux, entreprises etc.)., sauf enfin qu’il faudrait surtout foutre un coup  de pied dans la fourmilière de la filière largement notamment  polluée  par les intermédiaires. Dans une interview exclusive qu’il a accordée à France Info alors que les éleveurs du Calvados et de la Manche ont lancé un mouvement qui pourrait bien s’étendre, le ministre explique qu’il n’a pas le choix : « Je n’ai pas aujourd’hui d’outil légal direct pour aller demander à quelqu’un de faire payer tel ou tel prix« . Traduction, le gouvernement ne peut pas faire monter les prix payés aux éleveurs par la contrainte. Il faut donc, explique-t-il, en passer par la négociation. Et il tient à rappeler qu’il l’a déjà fait : « c’est un travail de conviction qui date de plusieurs mois« . Il met en particulier le doigt sur la réunion du 17 juin, qui a rassemblé les filières autour d’une table, mais qui est loin de faire l’unanimité. Des engagements sont ressortis des 3h30 de réunion. Mais les éleveurs dénoncent leur non-respect : « Ils ont en partie raison« , reconnaît Stéphane le Foll. Il souligne que concernant le porc, les engagements sont presque tenus : « On est à 1,38 euros le kilo. L’engagement était à 1,40 euros. On est parti d’1,20 euros le kilo« . Mais pour le bœuf, on est « loin de l’objectif« , admet-il. « On n’a récupéré que 5 à 7 centimes en moyenne« . Agriculteurs en colère : « Je leur ai proposé de les rencontrer à Paris, mais je veux d’abord une vision la plus claire qui soit, la plus nette qui soit, pour pouvoir agir » – Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture interrogé par Yannick Falt. Quand ? à la St Glinglin ? 

Jean-Marie Le Pen candidat en Paca et en 2017 ?

Jean-Marie Le Pen candidat en Paca et en 2017 ?

 

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Forts remous au FN en PACA qui de nouveau réhabilitent  la possibilité d’une candidature de Jean Marie Lepen aux régionales. Au-delà pourrait se profiler une  candidature pour 2017 moins pour être  élu que pour faire éliminer Marine Lepen du second tour. Ce pourrait être la propre candidature de Jean Marie Le Pen voire de l’un de ses fidèles. Je suis sollicité de le faire par un certain nombre de gens auxquels je n’ai donné aucune réponse », a-t-il déclaré lundi à Reuters. « Je suis dans une phase d’information, puisque c’est un phénomène nouveau. Je fais le tour de la question et je communiquerai ma décision en temps utile. » S’il constituait effectivement une liste dissidente, Jean-Marie Le Pen se retrouverait en concurrence avec sa petite-fille Marion Maréchal-Le Pen, tête de liste officielle du FN dans cette région susceptible de basculer à l’extrême droite. La jeune députée du Vaucluse avait déclaré en mai à l’hebdomadaire Valeurs Actuelles avoir reçu l’assurance de son grand-père « qu’il ne s’immiscerait pas dans la campagne ». « Nous sommes à quatre mois des élections. Il y a des remous qui se produisent », a dit Jean-Marie Le Pen, 87 ans, qui a réussi à faire annuler par la justice sa suspension par la direction du parti pour cause de propos polémiques répétés, notamment sur les chambres à gaz. Prié de dire s’il n’excluait pas de présenter une liste dissidente en Paca, il a répondu à Reuters, en jouant sur les mots : « Je suis le seul dans ce mouvement qui n’exclut pas. »

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