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Archive mensuelle de juillet 2015

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Justice : Jean-Marie Le Pen à nouveau jugé

Justice : Jean-Marie Le Pen à nouveau jugé

 

Les Le Pen entretiennent des liens étroits avec la justice qu’il s’agisse des querelles familiales, des déclarations extrémistes ou encore du financement du parti. Cette fois c’est encore Jean-Marie Le Pen qui sera de nouveau jugé en correctionnelle pour avoir réaffirmé en avril dernier que les chambres à gaz étaient « un détail » de la Seconde Guerre mondiale, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Le cofondateur du Front national est cité à comparaître devant la 17e chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris pour « contestation de crime contre l’humanité ». La date du procès n’a pas encore été fixée. Le 2 avril dernier, sur BFM TV et RMC Info, Jean-Marie Le Pen avait maintenu ses propos sur les chambres à gaz qui lui ont déjà valu cinq condamnations depuis 1987, date à laquelle il avait déclaré : « Je n’ai pas étudié spécialement la question, mais je crois que c’est un point de détail de l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale ». Des déclarations réitérées en 1997 à Munich, en 2008 dans un magazine et en 2009 au Parlement européen. « Je les maintiens parce que je crois que c’est la vérité et que ça ne devrait choquer personne », avait dit le député européen en avril. « On a instrumentalisé cette affaire contre moi en y introduisant un soupçon d’antisémitisme, alors que je mets au défi quiconque de citer une phrase antisémite dans ma vie politique », avait-il ajouté.

Croissance zone euro : tassement inquiétant

Croissance zone euro : tassement inquiétant

Contrairement aux déclarations optimistes des responsables politiques,  la croissance ne repart pas vraiment en zone euro. En cause un environnement international assez atone (notamment en Chine)) et une  politique d’austérité qui étouffe l’Europe. Comme ailleurs (Japon, Chine) il faut surtout noter la faiblesse de la croissance des commandes à l’export qui témoigne d’uen demande mondiale bien peu dynamique.  Le secteur privé de la zone euro a moins bien démarré le second semestre qu’attendu avec un tassement de sa croissance, la faiblesse de l’euro ne parvenant pas à soutenir les exportations en dépit d’une poursuite de la baisse des prix, montrent les premiers résultats des enquêtes PMI de Markit pour le mois de juillet.  Les chiffres pour la zone euro dans son ensemble confirment ceux publiés quelques minutes avant pour l’Allemagne et la France, les deux premières puissances économiques de la région, qui ont également attesté d’un ralentissement de la croissance. La crainte d’une sortie de la Grèce de la zone euro a pu peser sur la confiance mais le recul aurait pu être pire, a estimé Chris Williamson, chef économiste de Markit. L’indice composite de Markit est ressorti en juillet à 53,7 en version flash, contre 54,2 le mois dernier, ce qui représentait un plus haut de quatre ans, et un consensus Reuters de 54,0. L’indice PMI composite est toutefois supérieur à la barre des 50 séparant croissance et contraction de l’activité, depuis la mi-2013. Il est compatible avec une croissance du produit intérieur brut de la zone euro de 0,4% au troisième trimestre, soit le même rythme qu’au cours des trois mois précédents, a dit Chris Williamson. L’indice pour le seul secteur des services, le principal contributeur au PIB, est ressorti à 53,8, contre 54,4 en juin et un consensus de 54,2. L’indice PMI du secteur manufacturier s’est pour sa part établi à 52,2 contre 52,5 en juin. Les économistes avaient anticipé un chiffre inchangé. Le sous-indice sur les commandes à l’export du secteur manufacturier est tombé à un plus bas de cinq mois à 51,8 après 52,7 en juin, soulignant les limites de la baisse de l’euro pour soutenir les ventes à l’international. »L’euro faible n’apporte pas tous les bénéfices que tout le monde espérait… mais d’un autre côté la demande est très faible de nombreuses régions du monde », a relativisé Chris Williamson.

 

 

Justice : Jean-Marie Le Pen à nouveau jugé

Justice : Jean-Marie Le Pen à nouveau jugé

 

Les Le Pen entretiennent des liens étroits avec la justice qu’il s’agisse des querelles familiales, des déclarations extrémistes ou encore du financement du parti. Cette fois c’est encore Jean-Marie Le Pen qui sera de nouveau jugé en correctionnelle pour avoir réaffirmé en avril dernier que les chambres à gaz étaient « un détail » de la Seconde Guerre mondiale, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Le cofondateur du Front national est cité à comparaître devant la 17e chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris pour « contestation de crime contre l’humanité ». La date du procès n’a pas encore été fixée. Le 2 avril dernier, sur BFM TV et RMC Info, Jean-Marie Le Pen avait maintenu ses propos sur les chambres à gaz qui lui ont déjà valu cinq condamnations depuis 1987, date à laquelle il avait déclaré : « Je n’ai pas étudié spécialement la question, mais je crois que c’est un point de détail de l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale ». Des déclarations réitérées en 1997 à Munich, en 2008 dans un magazine et en 2009 au Parlement européen. « Je les maintiens parce que je crois que c’est la vérité et que ça ne devrait choquer personne », avait dit le député européen en avril. « On a instrumentalisé cette affaire contre moi en y introduisant un soupçon d’antisémitisme, alors que je mets au défi quiconque de citer une phrase antisémite dans ma vie politique », avait-il ajouté.

 

Crise lait : un accord trop partiel

Crise lait : un accord trop partiel

 

 

En fiat c’est comme pour la viande un accord partiel et provisoire. L’accord sur le lait ne concerne qu’uen partie de son utilisation or il sera impossible de distinguer le lait destiné à la grande distribution (qui faiat l’objet d’uen accord) et le reste de la filière. En outre m^me sur ce terrain réduit, il n’est pas certain que les engagements soient tenus. Les éleveurs français ont obtenu vendredi l’accord des autres acteurs de la filière laitière pour faire remonter les prix, ce qui devrait calmer le jeu pour un temps, mais les engagements d’urgence ne règlent qu’en partie un problème européen. Après les éleveurs de porcs et de bovins pour l’abattage, les laitiers, transformateurs et opérateurs de la distribution se sont réunis au ministère de l’Agriculture où un accord a été trouvé sur un objectif de 34 centimes le litre. La cotation moyenne du lait, très volatile, était de près de 390 euros les mille litres (soit 39 centimes le litre) fin 2014 et a chuté à 302 euros environ les mille litres au 15 juillet. A l’issue de la réunion, les présidents de la FNSEA, Xavier Beulin, et de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), Thierry Roquefeuil, ont appelé à la levée des barrages alors que plusieurs laiteries, dans l’Ouest surtout, étaient bloquées dans la matinée de vendredi. « Du fait que la grande distribution a répondu favorablement à nos attentes (…) bien sûr qu’on doit lever les barrages mais on va rester vigilant dans le réseau pour que ces engagements soient tenus », a dit Thierry Roquefeuil à la presse. L’accord permettrait de reverser aux producteurs la totalité d’une hausse de prix qui serait mise en oeuvre par la grande distribution. Une moyenne de 340 euros les mille litres permet selon la FNPL de couvrir les charges, à défaut de plus.  Seront concernés le lait de consommation et les produits laitiers destinés aux produit de marques de distributeurs, un précédent accord ayant été trouvé avec les grandes marques. La Fédération nationale de l’industrie laitière souligne de son côté que, l’accord ne portant pas sur tous les produits, il est à ses yeux « impossible à ce jour de garantir un prix d’achat minimum aux 1.000 litres, comme annoncé par certains ».

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France- climat des affaires, nouveau coup de peinture rose de l’INSEE

France-  climat des affaires, nouveau coup de peinture rose de l’INSEE

 

L’INSEE et autres organismes d’Etat n’en finissent pas de repeindre en rose la conjoncture. « La reprise et là, retournement de l’indicateur de l’économie, le chômage qui ne régresse pas mais progresse moins vite ». Bref c’est presque l’euphorie. Malheureusement les résultats concrets ne sont pas au rendez-vous et il faut attendre à une  croissance insignifiante en 2015. Surtout,  l’environnement mondial montre de graves faiblesses. Peu importe, l’INSEE titre «  L’indicateur global à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, est ressorti à 99, un plus haut depuis août 2011 ». On est sauvé !  Il reste toutefois juste en deçà de sa moyenne de long terme, qui se situe à 100. En clair c’est toujours la quasi dépression.  Pourtant Le climat des affaires se serait légèrement amélioré en France au mois de juillet grâce à l’industrie et aux services pour atteindre son plus haut niveau depuis l’été 2011, selon les données publiées mercredi 22 juillet par l’Institut national de la statistique et des études économiques l’Insee. L’indicateur global, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, est ressorti à 99, un plus haut depuis août 2011, même s’il reste juste en deçà de sa moyenne de long terme, qui se situe à 100. Il progresse d’un point par rapport à juin, dont l’indicateur a été révisé à 98, contre 97 annoncé en première estimation. Selon l’Insee, « l’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie est dans la zone indiquant une situation conjoncturelle favorable». Pour les trois prochains mois, les chefs d’entreprise sont plus nombreux à anticiper une nouvelle amélioration de la demande globale et de la demande étrangère mais les perspectives générales d’exportation sont en nette baisse (-13 points) après leur forte hausse des douze derniers mois. Elles restent néanmoins nettement au-dessus de leur moyenne de longue période. Dans les services, les chefs d’entreprise interrogés sont « un peu plus optimistes sur leurs perspectives : les soldes relatifs à l’activité et à la demande prévues ainsi qu’aux perspectives générales continuent de progresser mais restent légèrement inférieurs à leur moyenne de long terme », souligne l’Insee.

Sondage pessimisme : la France en tête, 85%

Sondage pessimisme : la France en tête, 85%

Les Français toujours en tête du pessimisme. Des raisons à cela : L’état actuel de la situation économique et social et ses perspectives à court et moyen terme. Aussi et surtout l’absence totale d’offre politique crédible ou l’incompétence le dispute au manque de courage et au mensonge. Hollande, Sarkozy ou Lepen, de quoi effectivement être déprimé, ou la nullité qui tutoie  la démagogie et l’insignifiance intellectuelle. Le néant politique absolu ou les mots vidés de toute signification n’ont vocation qu’entretenir le bruit médiatique. Que ce soit aujourd’hui ou dans 12 mois, la situation économique ne va pas en s’améliorant, estiment les Français. Ils sont 85% à la juger mauvaise dans l’Hexagone. Seuls 19% pensent qu’elle va reprendre du poil de la bête sur l’année à venir. C’est tout de même 4% de plus que l’année dernière et 9% de plus qu’en 2013, mais moins qu’en 2012 où un cinquième des personnes interrogées croyait déceler une éclaircie à venir. Et contrairement à  l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne, les jeunes sont plus pessimistes que les plus âgés. Les Français de 16-29 ans sont ainsi 16% à croire en une amélioration sensible dans l’année à venir, contre 24% des 50 ans et plus. Les chiffres peuvent leur donner raison. Après une décrue d’octobre 2012 à avril 2014, le chômage des jeunes en France n’a quasiment jamais cessé d’augmenter pour atteindre les 25,2% aujourd’hui. Si 81% des Espagnols estiment que la situation économique dans leur pays est mauvaise, un regain d’optimisme voit le jour, selon Pew Research Center. Au printemps 2012, les Espagnols n’étaient que 21% à estimer que l’économie dans leur pays s’améliorerait légèrement sur les 12 mois suivants. En 2014, ils étaient 32%. Ils sont désormais 40% à être de cet avis en 2015. L’Espagne devient ainsi le deuxième pays le plus optimiste pour l’avenir parmi les douze économies avancées, derrière Israël. Les 18-29 ans, particulièrement touchés par le chômage sont même 47% à penser que la situation financière de leurs enfants sera meilleure que celle de leurs parents. Lorsque l’on s’intéresse au taux de chômage, on constate pourtant qu’il atteint un pic de 26,94 % au premier trimestre 2013. A partir de cette période, il a régulièrement baissé pour atteindre  22,37% au deuxième trimestre 2015. Le pays a également renoué avec la croissance depuis 2014 avec un PIB en hausse de 1,4% après avoir chuté de 1,6% en 2012 et de 1,2% en 2013. La hausse du PIB est attendue entre 2 et 2,8% cette année. Les Allemands restent les plus confiants en ce qui concerne le niveau de leur économie. Ils sont 75% à le trouver bon. Mais ils ne sont pas plus optimistes sur l’évolution de l’économie de leur pays sur les 12 mois à venir. Ils sont 23% à penser qu’elle s’améliorera un peu, contre 25% l’année dernière et 24% en 2014. Idem pour ceux qui pensent qu’elle empirera (17 et 19% sur les trois dernières années). Mais l’optimisme pour les nouvelles générations est plus de rigueur qu’en France. Ainsi, 33% des 18-29 ans pensent que l’économie allemande évoluera positivement dans les 12 prochains mois. Le taux de chômage en Allemagne atteint 6,5%, selon les statistiques nationales. Et celui des jeunes baisse également, passé de 7,7% en janvier 2013 à 7,1% aujourd’hui, d’après Eurostat. Les Italiens  sont 22% à attendre des améliorations pour l’économie de leur pays sur l’année à venir. Si ce chiffre stagne quasiment par rapport à l’année dernière (23%), il est en augmentation par rapport à 2012 (18%). Les Italiens sont toutefois un peu moins nombreux  à voir une dégradation de la situation économique de leurs pays. Ils ne sont plus que 18% de cet avis en 2015 contre 20% l’année dernière et 29% en 2013. Mais ces derniers considèrent à 88% être dans une mauvaise situation économique, et sont les plus pessimistes des pays avancés sondés par le think tank. Il faut rappeler que le pays vient de sortir de sa plus longue période de récession depuis l’après guerre.

 

Copain –coquin : un député PS à la tête d’EDF !!

Copain –coquin : un député PS à la tête d’EDF !!

 

Avant il y avait les hauts fonctionnaires qui se sucraient maintenant ce sont les politiques qui goûtent au pot de confiture du pantouflage.  Le député PS François Brottes va diriger une filiale d’EDF. Ils ont raison de se gaver les socialistes car bientôt ils ne seront plus au pouvoir.  Et compte tenu des débâcles électorales encore  à prévoir nombre de responsables risquent de se recaser comme le député Brottes. Et la déontologie dans tout ça ? Pour les moralistes attardés  qui ne comprennent rien à la logique d’un pouvoir et du fric.  Le député socialiste de l’Isère François Brottes va donc être nommé à la tête de l’entreprise publique Réseau de transport d’électricité (RTE). Une filiale d’EDF qui gère les 100.000 kilomètres de ligne haute tension en France et réalise 4,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour près de 9.000 salariés. Un conseil de surveillance (équivalent du conseil d’administration) de RTE doit se réunir jeudi pour proposer sa nomination. La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, saisira ensuite le régulateur pour qu’il l’entérine. Un dernier conseil se réunira enfin pour annoncer la nomination de François Brottes. L’actuel président du directoire, Dominique Maillard, termine son mandat le 31 août prochain. François Brottes prendra alors ses fonctions le 1er septembre. Il devrait toucher un salaire fixe de 262.000 euros par an, plus un variable plafonné à 132.000 euros, comme c’est le cas aujourd’hui de son prédécesseur. L’information a été confirmée jeudi par RTE dans un communiqué. « Une fois en poste, François Brottes proposera au conseil de surveillance de RTE un nouveau directoire, afin de mener à bien la stratégie industrielle et les objectifs de l’entreprise pour les cinq prochaines années », peut-on y lire.

 

Exclure aussi Marion Maréchal-Le Pen du FN (Estrosi)

Exclure aussi Marion Maréchal-Le Pen du FN (Estrosi)

 

Pas de dentelle dans la lutte électorale en PACA,  pas Chez Estrosi qui multiplie les dérapages pour faire plais aux racistes et aux beaufs mais pas non plus chez la  très réactionnaire Marion Maréchal-Le Pen qui va s’allier avec l’extrême droite facho.   »Un peu de courage Mme Le Pen. Il est temps d’exclure votre nièce du Front national », écrit Christian Estrosi dans une lettre ouverte à la présidente du FN que le JDD s’est procurée. Le maire (LR) de Nice y accuse Marion Maréchal-Le Pen, son adversaire (FN) aux régionales en PACA, d’avoir « prêté allégeance » et « noué une alliance en bonne et due forme » avec le Bloc identitaire, « dont la réputation sulfureuse n’est plus à faire ». « Votre candidate franchit une ligne rouge que même votre père (Jean-Marie Le Pen), adversaire politique pourtant bien plus féroce, n’avait jamais osé franchir », écrit-il. Selon Mediapart, Marion Maréchal-Le Pen devrait officialiser prochainement la candidature de l’ancien porte-parole des Jeunesses identitaires et actuel leader des identitaires niçois Philippe Vardon, qui figurerait en cinquième position sur la liste du FN dans les Alpes-Maritimes. « Il a beaucoup évolué », expliquait récemment Marion Marechal Le Pen sur BFMTV, interrogée sur une éventuelle présence de M. Vardon sur ses listes. « Ce n’est pas exclu. Il représente un poids électoral certain » et « il est apprécié par les Niçois », ajoutait-elle.  Avec ce rapprochement, « elle s’inscrit dans la tradition d’une extrême droite non pas « bleu blanc rouge » comme elle le prétend mais bel et bien « bleu brun noir », affirme Christian Estrosi. « Elle embrasse par convictions politiques les idées de ceux qui sont les représentants de l’extrême droite des années 1930″. Dès lors, « allez-vous vous comportez comme la femme d’Etat que vous prétendez être et exclure votre nièce du Front national? », lance Christian Estrosi à Marine Le Pen. A noter que le maire de Nice avait déjà publié, en février dernier, une lettre ouverte adressée à la présidente du FN sur le Bloc identitaire.

 

 

 

 

Le dialogue social : par la loi

  • Le dialogue social : par la loi

Curieux pays que celui de la France qui légifère pour se substituer au dialogue social. Une tradition sous pratiquement sous tous les gouvernements mais particulièrement quand il est de gauche. Pourquoi parce que le PS estime détenir la légitimité sociale et populaire et qu’il peut ainsi s’affranchir de l’avis des organisations sensées représenter les salariés. Une sorte de détournement d’objet social. Un problème toutefois :  il n’ya a pas de syndicalistes dans les rangs du PS composés  essentiellement de fonctionnaires notamment d’énarques au gouvernement. Bref des technocrates qui se décernent  eux mêmes de brevets de légitimité sociale. Du coup la loi qui vient d’être votée fait l’unanimité…contre elle ou presque. Et Rebsamen est content d’être critiqué par le Figaro et l’Humanité, ce qui à ses yeux suffit pour considérer que la loi est juste. Un raisonnement évidement un peu réducteur mais qui correspond bien à la dialectique simpliste de l’ancien trotskiste reconverti aux vertus du social libéralisme jacobin. La même logique que sur les 35 heures mortifères pour l’économie et l’emploi. !  Pour leur part, les écologistes sont partagés. Les Républicains et les centristes de l’UDI ont voté contre un projet de loi qui « ne créera ni dialogue social, ni emploi » et « ajoute de la contrainte à la complexité » selon eux. Malgré « quelques mesures positives », les élus du Front de gauche, à l’unisson de centrales syndicales comme la CGT et FO, s’y sont aussi opposés, jugeant qu’il « réduit globalement les droits des représentants des salariés ». « Ça me plaît assez d’être critiqué à la fois par L’Humanité et Le Figaro, ça veut dire qu’on a une ligne qui est juste! » a lancé François Rebsamen en direction des bancs de gauche et de droite. Élaboré après l’échec en janvier de négociations entre patronat et syndicats, le projet de loi offrira une représentation aux 4,6 millions de salariés des très petites entreprises (TPE, moins de 11 salariés), permettra de regrouper des instances mais aussi sécurisera le régime des intermittents du spectacle. De plus, y sont inscrites la création du compte personnel d’activité ainsi que la mise en place à partir du 1er janvier 2016 d’une prime d’activité, remplaçant la prime pour l’emploi et le RSA-activité, dans la lignée des travaux du rapporteur Christophe Sirugue (PS).  Sur l’égalité professionnelle femmes-hommes, le « rapport de situation comparée » dans les entreprises, qui remonte à 1983, est supprimé en tant que tel, ce qui n’a cessé d’inquiéter les associations féministes et divers élus dont des socialistes et écologistes, malgré des garanties apportées. Au cours de l’examen du projet de loi depuis mai, en procédure accélérée, le gouvernement y a fait ajouter nombre d’autres dispositions, comme la suppression du caractère obligatoire du CV anonyme, perçu comme « un frein à la lutte contre les discriminations », et des simplifications du compte pénibilité en réponse aux inquiétudes des employeurs. A l’initiative des députés PS, Benoît Hamon en tête, un premier pas a été fait vers la reconnaissance du burn out (épuisement professionnel), les maladies psychiques pouvant désormais dans certains cas être reconnues comme maladies professionnelles. Le gouvernement n’a pas eu besoin de recourir à l’arme constitutionnelle du 49-3 pour faire passer son texte, qui avait été déminé en amont et n’a pas donné lieu à une guerre de tranchées dans la majorité, les socialistes frondeurs se félicitant au contraire de ce « moment important du quinquennat » avec en particulier l’esquisse du compte personnel d’activité et l’obligation nouvelle d’administrateurs salariés dans les entreprises de plus de 1.000 personnes, contre 5.000 actuellement. Sur ce texte qui « ne sera pas une révolution, à peine une évolution« , les députés LR ont encore tenté jeudi, en vain, de supprimer la nouvelle représentation pour les salariés des TPE, cible également des critiques du Medef et de la CGPME, qui disent « halte aux contraintes ». Ils ont aussi plaidé pour un gel des seuils sociaux déterminant des obligations sociales dans les entreprises, un de leurs thèmes fétiches, qui avait été repris en boucle au Sénat également.

La croissance Japon : inquiétudes sur les commandes à l’export

La croissance Japon : inquiétudes sur les commandes à l’export

 

Comme en Chine des inquiétudes se manifestent en juillet sur les commandes à l’export et donc sur la croissance mondiale. La croissance du secteur manufacturier japonais a accéléré en juillet, à son rythme le plus soutenu depuis cinq mois, à la faveur d’une hausse des commandes domestiques, montrent les résultats préliminaires, publiés vendredi, d’une enquête menée auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI Markit/Nikkei est ressorti à 51,4 en juillet dans sa version « flash », contre 50,1 en juin, et s’est installé confortablement au-dessus de la barre de 50 séparant croissance et contraction, ce qui laisse entrevoir une accélération de la croissance de l’économie japonaise après un coup d’arrêt inattendu au deuxième trimestre. La composante nouvelles commandes a bondi à 51,3 contre 49,6 le mois dernier. Le sous-indice de la production a également augmenté à 52,3 en juillet contre 50,9 en juin. Seul le sous-indice des nouvelles commandes à l’exportation a déçu, avec un recul à 52,3 contre 54,0 le mois dernier, signe de la faiblesse persistante de la demande mondiale avec notamment une croissance de l’économie chinoise toujours ralentie.

 

Croissance Chine : une déprime mauvais signe pour l’économie mondiale

Croissance Chine : une déprime mauvais signe pour l’économie mondiale

 

Très mauvaise nouvelle pour la Chine et surtout pour la croissance mondiale avec une nouvelle baisse du secteur manufacturier en juillet et, plus grave, des carnets de commandes à l’export en recul.  Le secteur manufacturier chinois a  en effet subi sa plus forte contraction en 15 mois en juillet sous l’effet d’une chute des commandes qui a pesé sur la production, selon les résultats préliminaires d’une enquête menée auprès des directeurs d’achat. L’indice PMI Caixin/Markit, dans sa version « flash », est ressorti à 48,2, son niveau le plus bas depuis avril 2014, et reste sous la barre de 50 séparant croissance et contraction de l’activité pour le cinquième consécutif. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à 49,7, après 49,4 en juin dans sa version définitive. Le sous-indice de la production est tombé à 47,3 en juillet, soit un plus bas de 16 mois. Les sous-indices des nouvelles commandes et des nouvelles commandes à l’exportation, qui avaient augmenté en juin, sont retombés en juillet, contredisant les dernières statistiques laissant penser à une stabilisation de la deuxième économie mondiale.

 

Air France-KLM – Toujours la même maladie: les pilotes

Air France-KLM – Toujours la même maladie: les pilotes

 

Finalement les pilotes du SNPL d’Air France finiront bien par avoir la peau de leur compagnie qui régulièrement s’enfonce dans le rouge. Une sorte de suicide collectif largement provoqué depuis des années par un syndicat corpo à la stratégie mortifère. Les recettes unitaires d’Air France-KLM se sont en effet encore dégradées au deuxième trimestre, conduisant le groupe à annoncer vendredi de nouvelles économies et une hausse de ses capacités plus modérée que prévu sur l’année. Le groupe franco-néerlandais, qui déplore « une absence d’amélioration de (ses) résultats », va notamment réduire d’environ 300 millions d’euros ses frais généraux et administratifs, sur un total d’un peu plus 1,1 milliard, a précisé à des journalistes son PDG, Alexandre de Juniac. Ses capacités devraient croître de 0,6% cette année, contre une hausse de 1,1% prévue en février, notamment à la suite d’une réduction de la voilure au Japon, au Brésil et en Afrique de l’Est. Au deuxième trimestre, la recette unitaire au siège-kilomètre offert a reculé de 4,8% à données comparables. Sur le trimestre, Air France-KLM a vu son excédent brut d’exploitation (Ebitda) baisser de 72 millions d’euros en rythme annuel, à 569 millions d’euros, avec un chiffre d’affaires de 6,642 milliards, en hausse de 3,0% grâce à la hausse du dollar, mais en recul de 4,5% à données comparables.  Les analystes attendaient en moyenne un excédent brut d’exploitation (Ebitda) de 575,50 millions d’euros et un chiffre d’affaires de 6,513 milliards, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S. Sur le semestre, Air France-KLM a creusé sa perte d’exploitation à 232 millions, l’appréciation du dollar ayant renchéri les coûts de carburant et de maintenance du groupe. Air France-KLM règle 42% de ses coûts en dollar, alors qu’il ne réalise que 25% de son chiffre d’affaires dans la monnaie américaine. Le groupe, qui s’abstient toujours dans son communiqué de tout objectif de résultat pour 2015, confirme viser une réduction de sa dette d’un milliard d’euros sur un an pour la ramener à environ 4,4 milliards fin 2015, à comparer à 4,55 milliards au 30 juin. Il réaffirme aussi prévoir pour cette année une réduction de 1% à 1,3% de ses coûts unitaires, soit 250 à 350 millions d’euros d’économies, qui passe notamment par les nouvelles mesures annoncées chez Air France à la mi-juin.

 

 

 

 

 

 

Sécu-Dépense maladie : ça dérape

Sécu-Dépense maladie : ça dérape

 

Pas forcément une détérioration de environnement sanitaire plutôt l’effet dépressif de la crise et la sécu utilisée comme traitement d. thérapeutique du chômage La déprime sociale se métamorphose parfois en déprime tout court. Les dépenses du régime général d’assurance maladie ont en effet augmenté de 2,8% au premier semestre en France, selon les données corrigées des jours ouvrés et variations saisonnières publiées jeudi par la Cnam. Sur les douze derniers mois, leur progression atteint 3,4%, soit le même rythme qu’à fin mai. Les soins de villes (hors soins hospitaliers), qui représentent environ 45% du total des dépenses d’assurance maladie, ont augmenté de 3,8% sur les six premiers mois de 2015 et de 4,3% sur 12 mois. Leur hausse s’explique notamment par un bond des remboursements de soins d’auxiliaires de santé (+4,9%) et de médicaments-produits de santé (+4,9% également). Mais les seuls remboursements de médicaments délivrés en ville ont diminué de 0,4%.  Les versements aux hôpitaux ont progressé de 2,0% au premier semestre, dont +2,2% pour le secteur public et 0,8% pour le privé. Les remboursements du régime général d’assurance maladie représentent 86% du total de l’Ondam (Objectif national de dépenses d’assurance maladie), dont l’évolution a été fixée à +2,1% en 2015.

 

La Turquie bombarde l’Etat Islamique

La Turquie bombarde l’Etat Islamique

Après le récent attentat, la Turquie se réveille et sort enfin de sa position ambigüe vis-à-vis des islamistes. De bombardiers turcs sont en effet intervenus ce matin en Syrie contre l’Etat Islamique. Un changement d’attitude et de stratégie  qui devrait renforcer de manière significative l’alliance internationale contre l’EI. Hier, un groupe de cinq djihadistes a donc ouvert le feu sur un poste avancé de l’armée turque à la frontière avec la Syrie, dans la partie qu’occupe l’Etat Islamique depuis un an. L’Armée turque s’est retrouvée alors engagée dans un duel d’artillerie. Les militants de l’Etat Islamique auraient tiré sur les militaires turcs stationnés là quand ceux-ci leur ont refusé l’accès au territoire turc. Ensuite les tanks turcs ont riposté en pilonnant les positions des islamistes. Bilan: un sous-officier a été tué et deux autres militaires blessés. En représailles la Turquie a bombardé tôt ce matin des positions du groupe Etat islamique. Même si les choses en restaient la, ce grave incident entre l’Armée turque et les forces de l’Etat Islamique marque un tournant, une aggravation dans la confrontation de plus en plus directe entre les deux parties, qui risque de ne pas en rester là. De plus selon un responsable militaire américain, Ankara a enfin autorisé les Etats-Unis à utiliser plusieurs de ses bases aériennes, dont celle d’Incirlik dans le sud pour mener des raids aériens contre des cibles du groupe Etat islamique en Syrie ou en Irak.

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