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Archive mensuelle de juillet 2015

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Département : une machine à créer des cas sociaux

 

Département : une  machine à créer des cas sociaux

 

D’après les rapports du sénat et de la cour des comptes une  vingtaine de collectivités départementales devraient approcher la faillite en 2015 et une  quarantaine dans les deux ans. En cause surtout les dépenses de solidarité dont une  partie transférée  aux départements sans les concours financiers correspondants  de la part de l’Etat. Cette hausse quasi exponentielle des dépenses sociales provient évidemment de la situation économique notamment  de l’indigence de la croissance et de la montée du chômage. Pour autant les collectivités ont aussi  une  responsabilité car une  partie des dépenses sociales est effectuée sans évaluation réelle et objective. Pire, la superstructure en charge de la gestion quotidienne  de la solidarité constitue une  énorme machine à recruter les cas sociaux voire à les susciter. La véritable armée d’assistance sociale s’auto justifie et se développe en entretenant une  population excessive d’assistés. Certes beaucoup méritent de bénéficier de la solidarité nationale mais une partie qui est loin d’être négligeable  s’installe littéralement dans cette assistance (Assedic, RSA, Allocation handicapés, autres aides socaiaes).  . Les abus sont innombrables, concernent toutes les catégories d’âge y compris les plus jeunes, des abus  cautionnés et encouragés par la superstructure  évoquée  précédemment. C’est pourquoi il paraitrait urgent  de confier à un organisme indépendant de l’administration départementale une  étude qualitative pour identifier la réalité et les facteurs explicatifs de cette dérive. Ensuite il serait utile de tenter de quantifier le nombre de bénéficiaires abusifs. Il ne s’agit pas d’adhérer thèses  ultralibérales consistant à remettre brutalement cause notre modèle social mais  d’insister sur l’urgence qu’il y a à procéder à un audit de la gouvernance sociale ; Le poids des dépenses sociales injustifiées et  le poids de l’administration (centrale comme locale) nourrissent  la fiscalité insupportable qui plombe compétitivité et croissance. Et par conséquence le chômage. Bref le contraire du cercle vertueux et l’abus de solidarité tuera la solidarité.

La moitié des villes et des départements en faillite d’ici 2017

La moitié des villes et des départements en faillite d’ici 2017

Doucement mais sûrement on va vers la faillite des collectivités locales, en cause des coûts de fonctionnement incontrôlés aussi des dépenses sociales qui dérapent. Si les collectivités avaient le statut d’une entreprise, elles devraient déposer leur bilan en raison de dettes abyssales. En cause, surtout la dérive à la fois des frais de fonctionnement (notamment dus à des embauches inconsidérées) et à des investissements excessifs (dont beaucoup inutiles et couteux). Jusqu’à la moitié des villes de plus de 10.000 habitants et des départements pourraient se trouver en difficulté d’ici à 2017 si rien n’est fait pour corriger une dérive de leurs finances qui sera accentuée par la baisse des dotations de l’Etat, estime un rapport du Sénat publié mercredi. Le gouvernement a décidé de faire contribuer les collectivités locales pour 11,5 milliards d’euros, sous la forme d’une baisse des dotations de l’Etat, à l’effort de 50 milliards sur les dépenses publiques programmé sur la période 2015-2017. Ces dotations ont déjà diminué de 1,5 milliard d’euros en 2014. Le rapport souligne que, avant même ces annonces, la trajectoire des finances des collectivités locales se dégradait depuis plusieurs années, avec des dépenses de fonctionnement en hausse de près de 3% depuis 2011 pendant que la progression des recettes était comprise entre 1,5% et 2% l’an. En parallèle, la dynamique des investissements locaux a repris après un ralentissement en 2010, avec pour conséquence que le recours à l’emprunt a connu une progression continue, l’épargne brute des collectivités diminuant de 5% par an. Résultat, entre 10% et 15% des communes de plus de 10.000 habitants et des départements affichaient en 2013 « un encours de dette représentant plus de quinze années d’épargne brute », ce qui signifie qu’elles étaient techniquement en situation d’insolvabilité, souligne le rapport. Il prédit que la proportion pourrait atteindre entre un tiers et la moitié à l’horizon 2017 si rien n’est fait, en tenant compte de la baisse des dotations de l’Etat. Pour y remédier, les auteurs du rapport estiment que le retour d’une évolution des dépenses de fonctionnement au rythme de l’inflation, une option évoquée par le gouvernement, sera insuffisante car il ne permettrait pas notamment un retour au statu quo pour la capacité de désendettement. Dès lors, ils soulignent que la question d’une baisse de l’investissement des collectivités se pose, d’autant plus que c’est un levier plus facilement mobilisable à court terme que les dépenses de fonctionnement. Le rapport retient pour cela l’hypothèse d’une baisse de 30% des investissements locaux par rapport à 2013 qui, combinée avec des dépenses de fonctionnement calées sur l’inflation, permettra « tout juste » de compenser la baisse des dotations de l’Etat.

 

 

Les départements bientôt en faillite (Dominique Bussereau)

Les départements bientôt en faillite (Dominique Bussereau)

Dominique Bussereau a rencontré Hollande pour attirer son attention sur la situation catastrophique des départements (Dominique Bussereau est président de association des départements de France). Dès 2015, il prévoit la faillite de 5 départements. La vérité c’est que la moitié de ces départements pourraient être en faillite d’ici 2017.

 

Un an après la proposition de Manuel Valls de supprimer les conseils départementaux, l’ADF a-t-il normalisé ses relations avec l’exécutif ?

Ce discours a disparu. Les élections départementales ont connu moins d’abstention que prévu, le nouveau mode de scrutin a entraîné un rajeunissement et une féminisation des élus départementaux qui ont retrouvé une légitimité nouvelle.

 

L’Etat partage-t-il vos préoccupations financières ?

Nous partageons le même diagnostic. Depuis 2010, la montée du chômage a entraîné une hausse annuelle de 13% de nos dépenses sociales. Cette année, le RSA devrait encore grimper de 8%, l’allocation personnalisée d’autonomie de 1,6% à cause du vieillissement. Nous avons aussi insisté auprès du président sur la hausse de 9% des prestations sur le handicap. Or, nos recettes fiscales stagnent et les dotations de l’Etat baissent. D’autant que le gouvernement vient d’annoncer qu’il nous supprimera à terme la moitié de notre contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), soit 3,9 milliards d’euros en moins chaque année pour les départements.

 

Que réclamez-vous au gouvernement ?

L’Etat n’a pas compensé l’intégralité des versements que nous faisons pour son compte aux prestataires sociaux. Nous avons calculé qu’à fin juillet, le reste à charge cumulé pour les départements est de 8 milliards d’euros. De un à cinq départements risquent de se déclarer en faillite d’ici à la fin de l’année si rien n’est fait. Le plus critique est le Nord, dont la précédente présidence n’avait budgété que onze mois de RSA sur douze. Le cabinet Klopfer estime qu’une trentaine de départements pourraient être dans cette situation fin 2016. Nous souhaitons donc des mesures à court terme dans le projet de loi de finances 2016, mais aussi une refonte plus profonde du financement des aides sociales. Un groupe de travail va être mis en place avec Matignon sous la supervision d’Alain Lambert, mon prédécesseur au ministère du Budget et président de l’Orne.

 

Un tel travail avait déjà été annoncé début mars…

Rien n’a été fait.

 

Quelles pistes proposez-vous  ?

Il faut accorder des moyens supplémentaires aux départements les plus en difficulté. Maurice Leroy, président du Conseil départemental du Loir-et-Cher, propose par exemple de ne plus comptabiliser la dotation aux amortissements. A plus long terme, si l’on ne trouve pas de moyens pérennes, nous nous résoudrons à une recentralisation du financement social. Nous pourrions conserver une fonction de contrôle par exemple.

 

Avez-vous senti le président concerné ?

Le président a bien conscience que le risque qu’en 2017 des départements soient contraints de stopper les versements sociaux n’est pas souhaitable…

 

La réforme des compétences des collectivités vient d’être adoptée. Quel bilan en tirez-vous  ?

Contrairement aux deux réformes de décentralisation majeures de 1982 et 2004, celle-ci ne restera pas dans l’histoire. Le législateur a accouché d’un dispositif très complexe qui exigera de très nombreux textes d’application. Je pense que la réforme ne se stabilisera pas avant cinq ans. Je vous cite un exemple. Dans mon département, nous avons 52 établissements portuaires pour la pêche, le commerce, la plaisance, etc. On ne sait pas encore lesquels seront repris par la région, lesquels on transfère dans des syndicats mixtes. Il va falloir beaucoup de réunions.

 

Il faut donc s’attendre à une longue période de transition ?

Les présidents de départements font preuve actuellement d’un certain attentisme dans l’attente des décrets d’application de la loi, mais aussi des futurs présidents de région et de la clarification du financement des conseils départementaux. Et de nombreux projets d’investissements sont ainsi gelés, ce qui a des effets économiques contracycliques. J’ai par exemple un projet en Charente-Maritime de doubler la capacité du port de pêche de La Cotinière à Oléron. Nous avions prévu un partenariat public-privé, mais il faut aujourd’hui attendre le positionnement du futur président de région ou des membres d’un éventuel syndicat mixte. Mon collègue de Seine-Saint-Denis explique avoir de nombreux collèges à construire mais il doit attendre. C’est pourquoi le groupe de travail doit déboucher rapidement sur des solutions.

 

Faudra-t-il une nouvelle réforme territoriale, comme certains candidats de votre camp à la présidentielle le souhaitent ?

Notre pays souffre déjà d’un excès de loi, alors ne bouleversons pas tout à nouveau après 2017. Il faudra certainement corriger quelques anomalies, notamment sur les transports scolaires.

 

Justement, pensez-vous que les régions vont transférer une partie des compétences dont elles héritent de la loi NOTre ?

Je pense qu’un maximum de régions va faire du conventionnement avec leurs départements. Je doute par exemple que le futur président de la région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes veuille gérer le transport scolaire à Felletin dans la Creuse.

(Interview Le Echos)

Museler la presse (Balkany )

Museler la presse (Balkany )

Il a raison Balkany, il faut museler la presse. Sans elle, il n’y aurait certainement pas eu autant d’affaires sulfureuses le concernant et il ne serait pas interdit de sortie du territoire. Balkany ne fait pas dans la dentelle, ce n’est pas son genre. C’est donc bille en tête qu’il attaque tous les médias. Les médias publics qu’il propose de privatiser mais aussi la presse en général trop critique vis-à-vis des responsables politiques. Pour cela il propose notamment de frapper la presse au portefeuille en supprimant des aides et avantages fiscaux. Des propositions forcément un peu ubuesque et même pathétique quand ton connaît le comportement de Balkany ayant entraîné nombre de procédures judiciaires dont la plupart en cours. Profitant du dernier jour de la session extraordinaire au Parlement, le député Les Républicains des Hauts-de-Seine a déposé une première loi vise à la « privatisation de l’audiovisuel public« , à l’exception de « Arte France, France Média Monde, TV5Monde et l’Institut national de l’audiovisuel (INA)« . »Alors que notre pays est dans une situation économique difficile, qu’il nous faut réaliser des économies budgétaires drastiques et que les Français croulent sous les impôts et les taxes, on peut s’interroger sur la pertinence de conserver, au regard des montants engagés chaque année, les groupes généralistes du secteur audiovisuel public: France Télévisions et Radio France », soutient le maire de Levallois-Perret, qui critique aussi « le manque d’objectivité et la partialité évidente de certains programmes diffusés sur ces chaînes publiques». Dans une deuxième proposition de loi, Patrick Balkany demande « la suppression des aides à la presse écrite« , justifiée aussi par « l’état de nos finances publiques » et le fait que la presse serait « un secteur sous perfusion d’argent public qui peine à se réorganiser et à opérer sa transition numérique« . »Ces mêmes journaux qui, régulièrement, dénoncent la gabegie financière de l’État, nous prédisent une banqueroute prochaine si les politiques ne se ressaisissent pas, fustigent la mauvaise gestion financière des collectivités locales, là encore trop dépensière. Cette presse semble oublier - ou tout du moins feint d’oublier − qu’elle coûte aux Français, qu’ils soient ou non lecteurs, plusieurs centaines de millions d’euros chaque année« , tacle le député, qui juge sur la base d’un rapport de 2013 de la Cour des comptes ces aides inefficientes. Dans un troisième texte, Patrick Balkany demande la « suppression de l’avantage fiscal dont bénéficient les journalistes dans le calcul de leur impôt sur le revenu« , y voyant un « privilège qui ne se justifie plus aujourd’hui, continue de perdurer, créant ainsi des situations inégalitaires qu’il faut corriger. »Cet avantage baptisé « allocation pour frais d’emploi », permet aux journalistes de déduire chaque année 7 650 euros de leur revenu imposable. Le député, qui s’est souvent opposé ces dernières années aux médias qui ont relaté ses démêlés avec la justice.

 

Corruption : le mal africain (Obama)

  • Corruption : le mal africain (Obama)
  •  En visite au Kenya le président des États-Unis a mis le doigt sur les principales faiblesses structurelles qui freinent le développement en Afrique. En particulier la corruption et les questions démocratiques. Un discours qui change en tout cas avec la langue de bois souvent employé par les chefs d’État étranger en visite en Afrique. Certes on pourra objecter légitimement que des formes de corruption existent aussi dans les pays développés (de manière il est vrai plus sophistiquée et plus tordue). La grande différence c’est que cette corruption en Afrique et généralisée du plus haut jusqu’aux couches sociales les plus défavorisées. Du plan national au plan local. « Le fait est que trop souvent, ici au Kenya, comme c’est aussi le cas dans d’autres endroits, la corruption est tolérée parce c’est comme ça que les choses ont toujours marché », a-t-il lancé. « C’est un boulet qui vous tire vers le bas ». Il a qualifié la corruption de « cancer » coûtant 250.000 emplois par an au pays. Le président américain a également dénoncé le tribalisme, jugeant qu’une « politique fondée sur l’appartenance à une tribu ou à une ethnie est une politique qui condamne un pays à se déchirer ». Fin 2007 et début 2008, des violences postélectorales nourries par des rivalités ethniques avaient éclaté au Kenya, faisant plus de 1.000 morts et des centaines de milliers de déplacés. Le président kényan Uhuru Kenyatta a un temps été inculpé pour crimes contre l’humanité devant la Cour pénale internationale (CPI) pour son rôle présumé dans ces violences. Il était alors allié au président Au Kenya le président

La taxe sur l’électricité étendue au gaz et au carburant

La taxe sur l’électricité étendue au gaz et au carburant

 

 

La réserve sémantique des fiscalistes est insondable. Ils pourront donc trouver un nouveau nom à la taxe nouvelle qui pèsera sur le gaz et le carburant. La taxe intitulée contribution au service public de l’électricité devrait donc changer de nom et être applicable au gaz et aux carburants. L’objectif affiché serait de faire diminuer le prix de l’électricité ; cependant le produit global de ce nouveau prélèvement sera vraisemblablement supérieur à l’ancienne taxe. Pour habiller l’augmentation de cette fiscalité on utilisera le prétexte des rejets de carbone. Une sorte de coup de peinture verte pour légitimer la création d’un nouvel impôt. Citant des sources proches du ministère de l’Ecologie, le journal indique que cette taxe, (contribution au service public de l’électricité, CSPE) prélevée auprès des consommateurs, « pourrait être réformée à la rentrée lors du projet de loi de finances pour 2016″.  »L’objectif est d’élargir son champ aux énergies carbonées, c’est-à-dire le gaz et les carburants, alors que seule l’électricité est mise à contribution aujourd’hui », écrit le JDD.

« Les Guignols de l’info » : tous les auteurs virés par Bolloré

« Les Guignols de l’info » : tous les auteurs virés par Bolloré

Bolloré ne fait pas dans la dentelle, il vire les auteurs des « Guignols de l’info’ notamment parce que  son ami Sarko n’apprécie pas du tout sa caricature. Il faut donc faire le ménage avant 2017. Pour cela, comme à son habitud,e Bolloré n’emploie pas la méthode douce. Lui qui a fait sa fortune en Afrique à  »l’africaine» et aussi avec des coups de bourse borderline ne s’embarrasse pas de contraintes éthiques. Devant les protestations à l’annonce de la suppression des guignols il avait consenti à maintenir l’émission. Mais il décide maintenant de virer tous les auteurs, de changer la programmation et même les thématiques traitées. Le bisounours se remplacera donc la dérision que ne goûte pas Bolloré. Bref c’est la reprise en main de l’information par l’une des plus grandes fortunes de France qui veut conduire la politique éditoriale de Canal au fouet. Une méthode qui a réussi jadis en Afrique mais qui pourrait bien encore accélérer la baisse des abonnements à Canal. Selon les informations du Parisien ce samedi 25 juillet, les quatre auteurs historiques de l’émission auraient été licenciés. « Lionel Dutemple, Julien Hervé, Philippe Mechelen et Benjamin Morgaine, les quatre plumes des marionnettes depuis respectivement seize ans pour les deux premiers, sept ans pour le troisième et trois ans pour le dernier » « sont virés », affirme le quotidien.  « Traumatisés », ils refusent de prendre les appels pour commenter l’information. Canal + et Vivendi n’ont pas non plus confirmé les annonces du Parisien. Cette charrette est « une décision assumée par Maxime Saada, le nouveau directeur général du groupe. Le même qui, dans Le Figaro du 23 juillet, annonçait : ‘L’émission reste en format quotidien et conserve intacts ses 17 millions d’euros de budget’ », précise le journal.  Le Parisien affirme que « les plumes des marionnettes sont très grassement payées : 35.000 euros brut par mois pour les plus anciens. Pas difficile d’en trouver des moins chers, et plus dociles ». Le journal fait ici référence aux raisons supposées qu’avaient Vincent Bolloré de vouloir retirer Les Guignols de l’antenne. Selon L’Obs, l’homme d’affaires aurait souhaité contenter son ami Nicolas Sarkozy, irrité par sa marionnette.  Au-delà des Guignols, « les têtes tombent beaucoup ces jours-ci dans le groupe Canal +, écrit Le Parisien. Après Rodolphe Belmer, le directeur général jugé trop indocile et soupçonné d’avoir fait fuiter l’arrêt des Guignols, Thierry Langlois (directeur des antennes), Alice Holzman (patronne de CanalSat), c’est Renaud Le Van Kim qui saute. Ce producteur historique de la chaîne, mais dont la société appartient au groupe Zodiak, a donné hier (vendredi) sa démission de l’entreprise KM, au nom inspiré de son patronyme. C’était la condition pour que cette dernière, qui produisait Le Grand Journal depuis onze ans, continue à assurer les cérémonies des Césars, du Festival de Cannes et l’émission Conversation secrète, de Michel Denisot, pour la chaîne », précise le journal. « Dernière victime de la purge ? Ce vendredi, Ara Apri-kian, à la tête de D8, D17 et iTélé, a été remercié. C’est les mains vides qu’il a quitté vers 16h30 le siège du groupe. Éjecté en quelques minutes, sans avoir le temps de faire ses cartons. Comme Rodolphe Belmer avant lui », affirme le journal.

 

Grande-Bretagne : sortie de l’union européenne en 2016 ?

Grande-Bretagne : sortie de l’union européenne en 2016 ?

La question de la sortie de la Grande-Bretagne n’est plus à exclure, elle pourrait être prononcée lors  de la consultation qui aura lieu vers le milieu de l’année 2016. Ce départ est d’autant plus vraisemblable que le chef de l’État britannique pose des conditions à l’Europe qui sont inacceptables. Pour résumer il s’agit pour lui que la Grande-Bretagne puisse bénéficier de tous les avantages de l’union européenne mais qu’en revanche il soit possible de refuser le dispositif législatif européen. Une exigence évidemment inacceptable car elle remet en cause le principe même de solidarité et d’union au sein de l’Europe. Tout dépendra aussi de la situation économique au moment du vote. Si la croissance européenne repart ce sera forcément un argument pour voter oui au maintien dans l’Europe. À l’inverse si cette croissance est toujours aussi atone et si une nouvelle crise financière devait ( montée brusque des taux par exemple) des arguments een faveur du non pourraient peser leur du référendum. Le référendum sur l’appartenance de la Grande-Bretagne à l’Union européenne sera donc  organisé d’ici un an, rapporte l’Independent on Sunday, David Cameron, à l’origine de cette initiative, espérant ainsi inciter ses partenaires à faire rapidement des concessions à Londres. Selon le journal dominical, le Premier ministre prévoit d’annoncer la date de la consultation pendant le congrès du Parti conservateur en octobre prochain, le mois de juin 2016 semblant le choix le plus probable. Un porte-parole du 10, Downing Street n’a pas souhaité commenter cette information de presse. David Cameron a promis avant la victoire de son parti aux législatives de mai dernier d’organiser un référendum d’ici à la fin 2017. Il a depuis entamé une tournée des capitales européennes pour défendre les réformes qu’il réclame pour appeler à voter « oui », dont l’autorisation de réduire les prestation sociales des ressortissants de l’UE qui s’installent au Royaume-Uni ou le droit pour les pays membres de bloquer la législation européenne.

Eleveurs : encore des manifs, la FNSEA le cul entre deux chaises

Eleveurs : encore des manifs, la FNSEA le cul entre deux chaises

 

 

En dépit de l’accord avec le gouvernement les éleveurs et producteurs  de lait continuent  d’être mobilisés aussi bien dans l’est de la France que dans l’ouest. Beaucoup de ces les éleveurs considèrent en effet que la négociation n’a pas réglé  les questions structurelles essentielles relatives au prix, à la régulation de la concurrence et à la répartition des profits sur l’ensemble de la chaîne de production et de distribution. D’une certaine manière la FNSEA est un peu sur la corde raide elle fait le grand écart entre un gouvernement qui accepte de prendre quelques mesures conjoncturelles  et une base très remontée qui ne croit guère au succès de la récente négociation. Les éleveurs restent mobilisés dans plusieurs régions de France, en dépit des accords sur le relèvement des prix du bœuf, du porc et du lait, et appellent notamment à un grand rassemblement lundi en Mayenne. Les agriculteurs du Bas-Rhin ont décidé pour leur part d’établir à partir de dimanche soir des barrages filtrants sur six points-frontières avec l’Allemagne, de Lauterbourg, au Nord, à Marckolsheim, au Sud, à l’appel de la FDSEA. Seuls seront visés les camions entrant avec des produits agricoles. Le président de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) a appelé samedi à poursuivre le « combat pour l’élevage français » tout en exhortant au respect des biens et des personnes lors des actions syndicales à venir. « Ne prêtons pas le flanc à la critique. Désespoir, colère et passion du métier se mêlent, ces trois sentiments sont désormais compris de tous », souligne Xavier Beulin dans une déclaration transmise aux représentants locaux du syndicat et aux médias. Blocages, péages gratuits, opérations escargots, actions et contrôles dans les supermarchés sont à prévoir. Des éleveurs projettent de bloquer lundi matin avec des tracteurs l’autoroute A81 entre Le Mans (Sarthe) et le péage de La Gravelle (Sarthe) à l’appel de la FDSEA de Mayenne. Les manifestants devraient ensuite se rassembler près du siège du groupe laitier Lactalis, à Laval. Les organisateurs attendent quelque 500 manifestants et au moins 300 tracteurs. Les fédérations syndicales agricoles de Bretagne, des Pays-Loire et de Normandie ont annoncé leur participation au mouvement, qui devrait se conclure par des réunions avec des représentants de la grande distribution, des industriels et des élus.  

 

 

Grèce : et maintenant recapitaliser les banques

 

Grèce : et maintenant recapitaliser les banques

Comme prévu il ce révèle que le plan grec négocié avec l’Europe est trop partiel et temporaire. Il s’agit aussi maintenant de recapitaliser des banques particulièrement affaiblies. Faute de nouveaux capitaux propres nombre de ces établissements pourraient disparaître. Il conviendrait donc de prévoir une trentaine de milliards qui viendraient s’ajouter aux aides déjà décidées soit une centaine de milliards au total. Cette nouvelle éventuelle ferait progresser un endettement déjà insupportable. Un véritable cercle vicieux car le contrôle des capitaux actuels paralyse l’économie tandis que l’atonie de l’activité générale pèse lui sur la santé des banques. Le feuilleton grec et dont destiné à occuper encore l’actualité pendant des semaines des mois et sans doute  des années. Les banques grecques s’apprêtent donc  à laisser les contrôles de capitaux en place pendant plusieurs mois, jusqu’à l’arrivée d’argent frais de la part des partenaires européens d’Athènes, en même temps qu’une restructuration en profondeur du secteur. Le redressement des banques grecques soulève un difficile dilemme: la zone euro doit-elle prendre une part du capital des établissements de crédit du pays après avoir demandé aux détenteurs d’obligations et même aux gros déposants d’accepter des pertes, ou bien le coût de recapitalisation des banques doit-il s’ajouter à la montagne de dettes qui pèse sur la Grèce? La réponse à cette question pourrait retarder la conclusion d’un accord pour un troisième plan de sauvetage du pays que les négociateurs veulent boucler dans les semaines qui viennent.  Plus les négociations dureront et plus la situation des banques se dégradera alors même que le plafond de 420 euros par semaine fixé pour les retraits d’argent étouffe l’économie du pays et la capacité des débiteurs à rembourser leurs emprunts. »Les banques sont complètement paralysées mais l’économie s’affaiblit », note un responsable, faisant référence à l’augmentation du montant des prêts non remboursés. Le gel des capitaux ne devrait pas disparaître de si tôt, même si les contrôles pourraient être légèrement assouplis comme c’est le cas depuis vendredi pour les transferts d’argent à l’étranger des entreprises. Le débat est lié à ceux sur les réformes structurelles à mener dans le pays, sur la souveraineté de la Grèce face aux contrôles de ses créanciers européens et sur la question de savoir si l’économie du pays peut se redresser avec une dette de 300 milliards d’euros, bien plus importante que son PIB annuel.

FMI : un nouveau directeur du tiers monde ?

FMI : un nouveau directeur du tiers monde ?

 

Christine Lagarde  est  candidate à sa succession toutefois on pourrait bien assister à un changement des usages qui veut que FMI soit dirigé par un Européen. Il est en effet envisagé de nommer un directeur qui ne soit ni américain ni européen. Un changement qui pourrait peut-être permettre une modification dans l’approche des crises économiques et financières. Le prochain directeur général du Fonds monétaire international (FMI) devrait venir d’un pays non européen lorsque la directrice générale actuelle Christine Lagarde quittera son poste, a déclaré samedi le directeur général adjoint du Fonds.  David Lipton a déclaré à BBC World Service que la tradition selon laquelle un Européen prend la tête du FMI, tandis qu’un Américain dirige la Banque mondiale, est contestée et que la prochaine nomination se ferait « strictement au mérite ».  Qualifiée dans la même émission d’ »incroyable anachronisme » par l’ancien chef économiste du FMI Kenneth Rogoff, la contestation de la tradition qui veut que des Européens dirigent le Fonds est montée d’un cran pendant la crise de la zone euro. David Lipton a affirmé qu’au départ de Christine Lagarde, son successeur viendrait probablement d’un pays non européen.   »Avec des candidats venant du monde entier, je crois que c’est beaucoup plus probable au prochain tour que cela ne l’a jamais été », a-t-il dit.   »Il y a de plus en plus de personnes parfaitement qualifiées venant d’ailleurs que d’Europe et des Etats-Unis et je crois que le fait qu’il y ait eu une telle focalisation sur la crise aux Etats-Unis au début de la crise financière mondiale et sur l’Europe va déboucher sur le sentiment qu’il doit y avoir un éventail de choix plus large pour la fonction de directeur. » Christine Lagarde a pris la tête du FMI en 2011 après la démission de Dominique Strauss-Kahn suite à l’affaire du Sofitel de New York dans laquelle il a bénéficié d’un non-lieu au pénal.  Son mandat de cinq ans arrive à son terme à la fin de l’an prochain mais elle fait savoir en juin qu’elle pourrait envisager un deuxième mandat si elle a le soutien des membres du FMI. Bien qu’il n’y ait aucune obligation à ce que le patron du FMI vienne d’Europe, la tradition a voulu que ce soit le cas depuis la création du FMI après la Deuxième Guerre mondiale, alors que la Banque mondiale est dirigée par un Américain.

 

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Hollande : pour une annexion de l’Allemagne (feuilleton-26 juillet 2015)

 

Hollande : pour une annexion de l’Allemagne  (feuilleton-26 juillet 2015)

 

Hollande : une semaine catastrophique  (26 juillet 2015)

L’annonce surprise d’un attentat par le roi François de Tulle n’aura pas eu l’effet escompté. Du coup le monarque s’est senti contraint de faire une nouvelle déclaration  fracassante. Il s’est prononcé pour un gouvernement européen de la zone euro. On aurait aimé qu’il proposât  un roi, descendant des carolingiens  (Giscard D’Estaing par exemple, déjà vrai  descendant de la noblesse par la cuisse gauche) ; cela  pour reconstituer l’empire de Charlemagne. Ce qui permettrait au monarque, forcément français, d’englober, Thuringe, Saxe et Bavière afin de faire taire définitivement les intégristes  du nord et de l’est en particulier l’actuelle Allemagne.  L’objectif est en fait surtout médiatique. Il s’agit  bien entendu de masquer par un en fumage l’échec des négociations avec la Grèce. Négociations qui ne changent rien, la preuve la Grèce est à nouveau contrainte de formuler au FMI une demande de prêt pour rembourser…. le FMI.! Pour résumer, la Grèce et condamnée  à l’endettement perpétuel, aussi à l’austérité. Notamment l’augmentation significative des enterrements (effet TVA). D’où la tentation pour les Grecs de différer leurs achats dans ce domaine en attendant les soldes. Autre solution recourir à l’économie collaborative via « Uber »  et  utiliser des cercueils à deux places. En Grèce,  la crise continue, en France aussi. Notamment chez les producteurs de viande et de lait. « C’est pas nous » !  Clame  la grande distribution qui pourtant a inventé le concept  « moins cher que moins cher » et est ainsi parvenue  d’une part à appauvrir les producteurs ;  en même temps à imposer aux consommateurs une nourriture infâme  sur le plan gastronomique mais également dangereuse pour la santé. À cet égard le plan bidon concocté par le gouvernement pour apaiser la colère paysanne ne tiendra pas longtemps. Il faudrait pour cela non seulement régler les questions conjoncturelles mais aussi les dimensions plus structurelles relatives aux dégâts de l’industrialisation et à leurs conséquences sur la santé. Après la crise des villes,  c’est donc la crise des campagnes qui menace. Sauf  pour le sentiment amoureux si on s’en tient aux succès de l’émission « l’amour est dans le pré »  qui figure désormais au hit-parade des productions intellectuelles  de notre télévision. Une sorte d’adéquation entre la nullité culturelle des sujets et des monarques actuels et potentiels. Décidemment la crise est profonde ! Les Français aiment les princes  qui leur ressemblent. En 2017, il faudra donc se contenter des trois pieds nickelés :  Hollande, Sarko et Le Pen. Pas étonnant que les Français soient les plus déprimés du monde. Complètement masos en plus !  Heureusement l’espoir quand même avec le plan énergie concoctée par l’inénarrable duchesse Ségolène, première dame de France répudiée mais réhabilitée  à la cour (politiquement pas sexuellement).   Un vaste projet de « revertitude » concernant l’énergie qu’on confiera aux héritiers du royaume après 2017. En gros, des bougies pour remplacer le nucléaire. Ce ne sera pas très brillant mais ça ne l’est déjà pas non plus actuellement.  Heureusement chez les comploteurs de la cour ce n’est pas non plus reluisant. Le prince noir, Sarko, s’enfonce dans les contradictions, les sondages et le « stand up ». Et pour les Le  Pen, c’est Dallas tous les jours : des larmes, du sang et du fric.  Mais le roi tient bon la barre en slalomant. Le cap est maintenu même s’il est encore inconnu de lui comme des autres. Pour le prouver la réforme structurelle du siècle : les fonctionnaires seront autorisés à travailler chez eux grâce au numérique. Ou quand les nouvelles technologies viennent au secours de la bureaucratie, de l’absentéisme et de l’inanité existentielle

God save the King

Sarkozy : retour raté

Sarkozy : retour raté

Le problème de Sarkozy c’est qu’il semble englué dans des propositions de sa campagne de 2002. En réalité il ne semble guère porteur d’idées nouvelles et donne même l’impression de manquer de conviction. C’est aussi l’avis de certaines personnalités de l’opposition qui considère à juste titre que Sarkozy a un urgent besoin de ce renouveler. Si François Hollande a vu un léger rebond dans sa cote de popularité, celle de Nicolas Sarkozy ne décolle toujours pas. Difficile de partir serein en vacances donc pour l’ancien chef d’État alors qu’il est distancé pour la troisième fois consécutive par Alain Juppé, selon le dernier sondage Ifop pour Paris Match. En cas de duel, le maire de Bordeaux arrive désormais largement en tête avec 60% des suffrages. Incapable de rassembler - la droite s’est largement divisée sur la question du dossier grec -  l’ancien pensionnaire de l’Élysée ne séduit plus et peine toujours à séduire sa propre famille politique. Publiquement cependant, les parlementaires restent prudents et affichent une confiance certaine en Nicolas Sarkozy. Hors de question d’enterrer qui que ce soit. Officieusement par contre, les propos sont bien différents et les langues se délient. « Ça ne marche pas, ça n’accroche pas », se désole un député.  L’identité, les musulmans, les repas sans porc… Son problème, c’est qu’il est resté bloqué en 2012 sur le fond ;  sur la forme sa posture de « stand-up » le rend  aussi ridicule que sa marionnette.   Pour certains parlementaires, l’axe entrepris n’est pas le bon. « L’identité, les musulmans, les repas sans porc… Son problème, c’est qu’il est resté bloqué en 2012. Son logiciel a besoin d’une mise à jour urgente« , admet un autre parlementaire qui fut longtemps l’un de ses soutiens proches.  Un constat extrêmement sévère donc alors que le chef des Républicains assure qu’il est au-dessus de tout ça. Les sondages démontrent en tout cas qu’il est actuellement en dessous.

Sondage : Régions-réforme territoriale : du pipeau pour 75% des français

Sondage : Régions-réforme territoriale : du pipeau pour 75% des français

Selon un dernier sondage réalisé par l’Ifop et publié dans le Journal du Dimanche (JDD), les citoyens sont toujours sceptiques et ne pensent pas qu’elle simplifiera leur vie quotidienne. L’argument de la réduction des coûts ne les convainc pas non plus. À la question « D’après vous, la réforme territoriale marquée par le passage de 22 à 13 régions métropolitaines à partir du 1er janvier 2016 va-t-elle se traduire par une simplification de la vie des habitants ? », 75% des personnes sondées répondent « non, plutôt pas », 24% « oui, plutôt ». 60% des sondés estiment que la réforme n’entraînera pas une réduction des coûts de fonctionnement de ces nouvelles régions, contre 30% qui pensent le contraire.  Le scepticisme est également de mise avec la question de savoir si la réforme se traduira par un renforcement du poids politique des ces nouvelles régions, puisque 55% estiment que ce ne sera pas le cas, contre 44% qui jugent le contraire.  Enfin, les sondeurs ont demandé aux personnes interrogées quelle serait leur préférence en matière de « capitale » de quelques unes de ces nouvelles régions. Pour la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Lille (76%) devance Amiens (21%). Rouen (54%) a la préférence sur Caen (44%) pour être la capitale de la région Normandie, Toulouse devance Montpellier pour être celle de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (58% contre 41%). Dijon enfin est préférée à Besançon pour être la capitale de la région Bourgogne-Franche-Comté (74% contre  24%).

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