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Archive mensuelle de juillet 2015

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Crise viande lait : Un avertissement de la commission européenne à la France

Crise viande lait : Un avertissement de la commission européenne à la France

C’est sans doute pour satisfaire aux protestations de l’Allemagne mais aussi de l’Espagne que la commission européenne a souhaité que   la libre circulation des marchandises puisse être assurée en France. Il s’agit d’un avertissement de pure forme qui n’aura sans doute guère d’effet sur la détermination des producteurs de viande et de lait. À cet égard la commission a assuré le service minimum en réaffirmant le principe sacré du libre-échange des biens à l’intérieur de l’Europe. Principe d’autant plus sacré qu’il résume toute la philosophie européenne. La question fondamentale des conditions de concurrence a bien entendu été évacuée de-même que la question sanitaire et la qualité des produits. D’une certaine manière la commission a botté en touche alors que le problématique est européenne La Commission européenne a demandé mardi à la France de garantir la libre circulation des marchandises entravée ces derniers jours par des actions d’éleveurs en colère, notamment à la frontière avec l’Allemagne. Des barrages ont encore été érigés dans la matinée en Moselle, quelques heures avant une réunion à Bercy entre ministres et banquiers sur les conditions de mise en œuvre du volet financier du plan d’urgence annoncé la semaine dernière. Les manifestants ont contrôlé les camions frigorifiques pour intercepter les produits étrangers et attirer l’attention des pouvoirs publics sur ce qui constitue selon eux des « distorsions de concurrence » entre la France et les autres pays européens. Gilles Becker, secrétaire général de la FDSEA Moselle, a expliqué avoir trouvé des produits, dont des bretzels et du lait, estampillés ‘made in France’ mais produits en Allemagne. « On est un peu surpris, on avait un accord avec la grande distribution pour privilégier les produits français », a-t-il dit. « La viande allemande n’est pas plus mauvaise que la viande française, le lait allemand n’est pas plus mauvais que le lait français mais la distorsion de concurrence est difficilement acceptable. »  A Bruxelles, un porte-parole de la Commission, Daniel Rosario, a déclaré à la presse que l’exécutif européen était en contact avec les autorités françaises. « On les a priées de nous tenir informés des entraves potentielles à la libre circulation des marchandises et de nous notifier les mesures prises pour résorber les entraves », a-t-il précisé. Les agriculteurs français protestent notamment contre les prix auxquels ils vendent leurs produits et des conditions de marché défavorables.

 

Taxis : Macron désavoué

Taxis : Macron désavoué

 

Il fallait s’y attendre Macron a été désavoué par l’intersyndicale des taxis qui refusent de participer à la table ronde qu’il proposait. De toute évidence Macron en voulant traiter en même temps la question des taxis, des VTC  c’est et celle d’Uber (et autres organisations similaires)  a créé une confusion sur l’objet même de la négociation. D’une certaine manière le faite d’inviter Uber constitue une forme de reconnaissance de ce type d’activité collaborative à caractère lucratif qui s’affranchit des règles de concurrence. L’intersyndicale des taxis français a annoncé mardi qu’elle boycotterait la table ronde prévue fin août par Emmanuel Macron pour parvenir à un accord avec les VTC et les dirigeants de sociétés comme Uber sur une nouvelle réglementation. Le ministre français de l’Economie avait déclaré lundi dernier qu’il entendait sortir de l’impasse sur ce dossier. « L’intersyndicale ne participera à aucune réunion visant à satisfaire les lobbies financiers de certains groupes économiques qui n’ont jamais eu l’intention de respecter la réglementation française en vigueur », lit-on dans un communiqué. Les syndicats des taxis accusent Emmanuel Macron d’intervenir dans un dossier qui n’entre pas dans ses compétences et rappellent qu’un rapport d’évaluation doit être remis fin septembre au Parlement sur la loi Thévenoud d’octobre 2014 qui réglemente la concurrence entre taxis et VTC. Le directeur général d’Uber France a annoncé début juillet la « suspension » d’UberPOP, ce système de mise en relation de clients avec des chauffeurs non enregistrés dont les chauffeurs de taxis français réclament l’interdiction pure et simple après des manifestations parfois violentes. Thibaud Simphal, directeur général d’Uber France, et Pierre-Dimitri Gore-Coty, directeur de la compagnie pour l’Europe du Nord, ont été renvoyés en correctionnelle, le 30 septembre prochain, dans le cadre d’une enquête préliminaire sur cette application qui contrevient à la loi Thévenoud. Emmanuel Macron avait estimé que le statut commun des chauffeurs de taxi n’était « plus adapté », ajoutant que les services de VTC, Uber, Hitch ou LeCab sont importants « parce qu’ils fournissent beaucoup de travail à beaucoup de gens » et créent une nouvelle demande. « Je pense que la loi doit offrir le cadre adapté pour permettre ce nouveau type d’activités », avait-il dit. Uber, qui juge contraire à la liberté d’entreprendre la disposition de loi Thévenoud qui organise la concurrence des taxis, n’a pas non plus renoncé et dit attendre le verdict du Conseil constitutionnel sur son recours.

Congrès FN : Jean Marie Le Pen gagne encore devant la justice

Congrès FN : Jean Marie Le Pen gagne encore  devant la justice

 

Une nouvelle fois Jean Marie Le Pen gagne devant la justice pour faire annuler le congrès postal du FN. De fête, Marine Le Pen se trouve dans une position très délicate elle ne peut plus utiliser les résultats de ce congrès par correspondance pour exclure son père, par ailleurs elle hésite à organiser un congrès physique qui permettrait à Jean-Marie Le Pen de s’exprimer devant les militants. La justice française a donc  infligé mardi une nouvelle défaite à Marine Le Pen dans le conflit qui l’oppose à son père en confirmant la suspension de l’assemblée générale extraordinaire du Front national censée aboutir à l’éviction de son fondateur. Cette décision de la cour d’appel de Versailles risque d’empoisonner la campagne du parti d’extrême droite pour les élections régionales de décembre prochain, avec un Jean-Marie Le Pen pour l’instant conforté dans sa présidence d’honneur du FN. Le patriarche de 87 ans est apparu triomphant devant la presse dans sa propriété située près de Paris, réservant ses flèches les plus acérées au vice-président du FN, Florian Philippot, qu’il accuse d’avoir influencé sa fille. « Quelqu’un a dit que j’appartenais au passé, je crois que c’est Monsieur Philippot, il doit s’apercevoir que j’appartiens à un présent extrêmement brûlant », a-t-il déclaré. Fort de la décision de la cour d’appel de Versailles, il a d’ailleurs « bien l’intention » de participer à l’université d’été du Front national, début septembre à Marseille. Mais il a tendu la main à sa fille, avec laquelle il n’a, a-t-il expliqué, plus aucun contact. « Pour ma part, je suis ouvert à toutes les discussions, à toutes les conversations qui iront dans le sens de l’unité et d’une marche en avant », a-t-il expliqué en jugeant indispensable de retrouver « l’élan » du parti d’extrême droite qui a selon lui été « freiné » par la crise. Il n’a pas exclu, si ce n’était pas le cas, une candidature à la tête d’une liste dissidente en Provence-Alpes-Côte d’Azur face à sa petite-fille Marion, décision qui, a-t-il laissé entendre, dépend de la réponse qui sera donnée à ses appels. Dans un communiqué, le FN a dit son « étonnement », la décision de justice permettant à Jean-Marie Le Pen de conserver un titre de président d’honneur « qu’il ne mérite évidemment plus vu son comportement de plus en plus inqualifiable ».

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Immobilier : recul de plus de 7 % dans le neuf

Immobilier : recul de plus de 7 % dans le neuf

Contrairement à ce que proclament les lobbys depuis des semaines et des mois il n’y a pas de reprise dans le neuf qui accuse un repli de l’ordre de 7 %. Et cela en dépit d’une nouvelle méthodologie pour évaluer les mises en construction. La problématique est toujours la même d’une part l’insuffisance de solvabilité des futurs acquéreurs, d’autre part le manque de confiance générale. Dans le bâtiment, les derniers indices de conjoncture ne prêtent guère à l’optimisme, du moins à court terme. Les mises en chantier de logements neufs en France qui avaient chuté de 7,2 % de mars à mai , ont en effet continué à se rétracter, affichant d’avril à juin repli de 7,4% à 86.100, a annoncé mardi le ministère du Logement.  Un bémol toutefois, le nombre de permis de construire _ qui renseigne sur les mises en chantier futures _ est, lui, repassé dans le vert, « pour la première fois depuis neuf mois« , précise son communiqué. Les permis accordés ont ainsi progressé de 3,9% à 92.100 au deuxième trimestre, comparé à la même période un an plus tôt. L’avenir dira s’il s’agit d’une véritable reprise ou d’une simple embellie. En août et septembre 2014, les permis de construire sur les trois mois écoulés avaient augmenté de +1,1% puis de +5,3% sur un an, mais le rebond n’avait pas duré et depuis leur nombre n’avait fait que fondre. Par type de construction, le ministère note un repli de 5,3% mises en chantier de logements ordinaires, à 81.100 unités. Quant aux logements en résidence (pour seniors, étudiants ou dédiés au tourisme), un segment de niche, ils ont dévissé de 31,2% à 5.000 unités. En cumul sur la période de douze mois achevée fin juin cette fois, les indicateurs virent franchement au rouge. Les mises en chantier ont baissé de 5,8%, à 344.000. Et les permis de construire sont en repli de 5,4% à 362.400 unités. Le ministère du Logement a dévoilé fin février une nouvelle méthode pour évaluer les logements mis en chantier, qu’il estime plus fiable. Celle-ci a conduit à comptabiliser plusieurs dizaines de milliers de logements supplémentaires par an, ces dernières années. Désormais, le nombre des logements mis en chantier est estimé à l’aide d’un modèle statistique censé délivrer une information en temps réel de la conjoncture et fournir des résultats « plus fidèles à la réalité du terrain ».

Un plan d’urgence pour le cannabis ?

Un plan d’urgence pour le cannabis ?

 

C’est le grand patron de la lutte antidrogue qui le dit : « On est face à une entreprise qui va déposer le bilan, c’est le but ». Du coup après les plans d’urgence nombreux qui ont concerné de nombreux secteurs économiques dans l’industrie, dans l’agriculture, la question se pose d’un plan d’urgence pour les vendeurs de cannabis. On pourrait imaginer qu’ils puissent être attributaires du RSA mais pour la plupart ils en sont déjà bénéficiaires. Malheureusement  ce RSA offre un niveau de rémunération très inférieur aux revenus habituels. De là à prévoir un RSA spécial cannabis ! C’est évidemment tout un pan de l’économie qui se trouve menacé. Comme Hollande était encore présent à Marseille lieu de la découverte des 6 t de drogue, on s’étonne qu’il n’ait pas envisagé un plan à la mesure du désastre économique. Une table ronde aurait pourtant été utile pour réunir producteurs, intermédiaires, financeurs, distributeurs afin de rationaliser l’organisation de la filière du cannabis et mieux répartir les profits entre les acteurs. Dans une vision économique encore plus large on pourrait même envisager la reconversion de nombres  de productions agricoles vers le cannabis. Une manière peut-être de résoudre la crise actuelle.  En une seule fois donc, près de 3% de la consommation annuelle de résine de cannabis en France a été saisie. Les enquêteurs ont été félicités par le chef de l’État en personne. François Hollande a salué la prise la plus spectaculaire depuis 5 ansPrès de 6.000 kilos de résine de cannabis, soit 15 millions d’euros de marchandise, ont été saisis, dimanche 26 juillet, à Vitrolles dans les Bouches-du-Rhône. On est face à des organisations criminelles qui se comportent comme des entreprises dans une économie de marché Trois suspects ont été interpellés. La drogue arrivait du Maroc, via l’Espagne, et devait alimenter la région marseillaise, l’Ile-de-France, et sans doute même l’Italie. Tout un réseau, toute une entreprise a donc été ébranlée. Comme l’explique le commissaire Clément Vivès, chef de la mission de lutte anti-drogue à la direction de la police nationale : « On est face à des organisations criminelles qui se comportent comme des entreprises dans une économie de marché – illicite – mais dans laquelle on retrouve les producteurs, les transporteurs logisticiens, les financeurs). »  « On est certains qu’une telle quantité de six tonnes n’est pas destinée à la revente d’une zone de sécurité prioritaire ou quartier sensible marseillais. Là, en l’occurrence, ils ont clairement perdu, se félicite le commissaire. On est face à une entreprise qui va déposer le bilan, c’est le but« .

 

Taxis, VTC, Uber : Macron veut mettre fin au grand bordel, bon courage !

Taxis, VTC, Uber : Macron veut mettre fin au grand bordel, bon courage !

 

Autant le dire le transport collectif en automobiles est devenu un grand bordel. Avec des règles très contraintes pour les taxis, des règles allégées pour les VTC et pas de règle du tout pour les Uber et autres associations lucratives «  collaboratives ». Macron veut repenser le modèle économique du secteur, bon courage ! D’autant qu’il ne s’attaque qu’à un aspect de la mobilité urbaine. Or toute perspective pertinente doit prendre en compte la totalité des modes afin notamment d’articuler la problématique de la mobilité avec la problématique environnementale. Ce n’est certainement pas avec une  table ronde d’uen journée que Macron y parviendra. Le ministre de l’Economie a donc annoncé la mise en place d’un groupe de travail afin de trouver une solution d’entente entre les différents acteurs du transport de personnes, quitte à réécrire la loi Thévenoud, qui ne satisfait ni les taxis ni les voitures de transport avec chauffeur (VTC). Le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a indiqué lundi 27 juillet qu’il allait organiser fin août une table ronde réunissant les représentants des taxis et des voitures de transport avec chauffeur (VTC), afin de « repenser le modèle économique de tout ce secteur ». « On ne peut pas changer la loi tous les six mois sur tel ou tel paramètre, ou accepter qu’il y ait des violences comme celles que nous avons connues« , a expliqué Emmanuel Macron, faisant allusion à la dernière grève des taxis fin juin, en marge d’une visite d’un « accélérateur de start-up » à Paris, menée en compagnie du ministre des Finances britannique George Osborne. « Ce que nous souhaitons faire, c’est repenser le modèle économique de tout ce secteur, de manière à l’adapter à la modernité, à la demande de nos concitoyens qui veulent se déplacer plus simplement, parfois à moindre coût, et aussi au juste droit de l’ensemble des salariés des professionnels du secteur« . « A partir de la fin de l’été, nous allons mettre en place un travail apaisé avec l’ensemble des acteurs de ce secteur pour pouvoir proposer des solutions de long terme et constructives ». « On peut développer des nouvelles formes de transport, ce qu’on appelle les VTC ou autres, en prenant en compte les intérêts des taxis et en respectant les intérêts acquis ». « Notre rôle, c’est de donner un cadre mais de le donner de manière durable et juste, en permettant l’innovation et l’amélioration du service pour tous ». Le ministre n’a pas exclu au terme de ces discussions une réécriture de la loi Thévenoud du 1er octobre 2014, qui a renforcé les sanctions contre les services comme UberPop, dont les chauffeurs ne sont pas des professionnels du VTC, comme les chauffeurs UberX par exemple, mais de simples particuliers.

Médias : le business rachète l’info

Médias : le business rachète l’info

 

Progressivement tous les grands médias passent dans les mains des biznessman. Certes, ces médias ne sont pas toujours des modèles de gestion et le corporatisme a là aussi porté un coup aux équilibres financiers. Pour autant il faut s’inquiéter de voir ces médias repris par des grands groupes capitalistes. La plupart en effet ne sont pas des philanthropes et entendent  comme Bolloré réorienter les lignes éditoriales. Des lignes éditoriales moins critiques vis-à-vis des forces économiques, financières et plus tolérantes vis-à-vis du monde politique. Des médias en fait davantage people, plus superficiels et où le fait divers et le sensationnel  prendront le pas sur des enquêtes approfondies. Pour résumer la dictature du fric sur le contenu de l’info. Dernier exmple en date, l’homme d’affaires Patrick Drahi, patron d’Altice (SFR, Numericable), s’allie à Alain Weill, PDG de NextRadioTV (BFMTV, RMC…), dans les médias. Les deux hommes d’affaires ambitionnent de nouer «un projet de partenariat stratégique multimédia de premier plan, en France et à l’international», ont indiqué les deux groupes dans un communiqué. Concrètement, Alain Weill et le groupe Altice vont créer une coentreprise dont Alain Weill détiendra 51% du capital et des droits de vote et dont il assurera la présidence. Cette nouvelle société lancera une opération publique d’échange (OPA) d’un montant de 595 millions d’euros (37 euros par action) sur NextRadioTV. L’opération devrait être bouclée d’ici à la fin de l’année, après l’autorisation des autorités compétentes. Dans l’opération, Alain Weill apportera sa participation dans NextRadioTV représentant 37,7% du capital et 48,59% des droits de vote. L’homme d’affaires sera par ailleurs actionnaire à hauteur de 24% d’une filiale du groupe Altice qui a vocation à investir dans les médias, en particulier à l’international. Il deviendra membre du comité de direction d’Altice et pilotera l’ensemble des activités médias du groupe en France et à l’international. De son côté, Patrick Drahi, qui multiplie depuis l’an dernier les acquisitions dans les télécoms et les médias (Libération, L’Express…), pourra racheter d’ici à mars 2019 la totalité du capital de NextRadioTV, l’un des seuls grands groupes audiovisuels indépendants en France. Créé en 2000 par Alain Weill, qui était alors directeur général de NRJ Group, NextRadioTV comprend la radio RMC, la chaîne d’info en continu BFMTV ainsi que les chaînes RMC Découverte et BFM Business. Le groupe a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de 195,1 millions d’euros. Patrick Drahi, troisième fortune de France, a déjà racheté en juin 2014 le quotidien Libération et, en février 2015, l’hebdomadaire L’Express et une douzaine d’autres magazines. Il est à la tête du cinquième pôle de presse magazine français. Il détient aussi la chaîne israélienne d’information en continu i24news et le groupe israélien de télévision et de téléphonie mobile Hot. L’homme d’affaires s’est surtout forgé en quelques années un empire dans les télécoms, en France comme à l’international: propriétaire de Numericable, il a acquis SFR en mars 2014 pour 13,4 milliards d’euros, puis Portugal Telecom en décembre 2014 pour 7,4 milliards d’euros, et l’américain Suddenlink Communications pour 9,1 milliards de dollars. Suite à l’annonce, l’action NextRadioTV s’est envolé de près de 15%.

Croissance 2016 : Toujours faible en zone euro (FMI)

Croissance : Toujours faible en zone  euro (FMI) 

La zone euro condamnée dans la croissance molle pendant encore plusieurs années d’après le FMI. Pour 2016 en tout cas le FMI ne prévoit qu’une croissance de 1,7% au lieu de 1,5 en 2015. Le FMI recommande de poursuivre une politique monétaire accommodante compte tenu de l’endettement actuel tant  des entreprises que des collectivités publiques. En outre il constate que le haut  niveau du chômage constitue un handicap pour un redémarrage de la confiance des acteurs économiques. « Plusieurs facteurs pèseront sur la croissance au cours des cinq prochaines années », a déclaré Mahmood Pradhan, chef de mission pour la zone euro. « Il s’agit notamment du chômage élevé, surtout chez les jeunes, du lourd endettement des entreprises et de l’accroissement des créances improductives du secteur bancaire », a-t-il souligné. « L’assouplissement quantitatif a déjà amélioré la situation financière et rehaussé les anticipations inflationnistes, mais d’après l’expérience internationale, il y a lieu de penser qu’il lui faudra plus longtemps pour produire ses effets sur l’économie réelle », a-t-il ajouté. Selon M. Pradhan, « une crise de confiance modérée du fait de la baisse des anticipations de croissance ou de l’aggravation des tensions géopolitiques pourrait plonger la zone dans une stagnation prolongée ». Le FMI appelle notamment à un nouvel assainissement des bilans des banques pour leur permettre de relancer le crédit à l’économie en utilisant trois moyens: le renforcement du « contrôle prudentiel », des réformes du régime d’insolvabilité pour accélérer les procédures judiciaires et faciliter les règlements à l’amiable, et la création d’un marché des créances douteuses pour faciliter la restructuration des entreprises. Le FMI a rappelé qu’il prévoyait 1,5% de croissance dans la zone euro cette année et 1,7% en 2016. L’Allemagne affiche un taux de croissance légèrement supérieur à 1,5%, l’Espagne connaît un rebond vigoureux, l’Italie sort de trois années de récession, et l’activité s’est affermie en France au début de l’année, souligne le rapport.

Présidentielles 2017 -sondage : Hollande éliminé au premier tour

Présidentielles 2017 -sondage : Hollande éliminé au premier tour

Si Juppé est candidat, il est vraisemblable que François Hollande sera éliminé dès le premier tour. En effet près d’un quart des électeurs qui  avaient voté pour Hollande en 2012 serait prêt à se prononcer en faveur de Juppé en 2017. À l’inverse les électeurs de Hollande seront très peu nombreux à voter Sarkozy en cas de candidature de ce dernier en 2017. D’où sans doute le souhait Hollande d’être confronté à Sarkozy et non à Juppé. Hollande sait par ailleurs   qu’au second tour il sortirait vainqueur d’une confrontation-avec Marine Le Pen. En dépit de toutes les casseroles que traîne Sarkozy il est vraisemblable que le pouvoir fera tout pour que la justice ne le disqualifie pas pour 2017. Certes les affaires risquent d’émerger de plus en plus mais sans condamnation définitive. Hollande pourra utiliser ces casseroles et le bilan finalement décevant  de l’ancien président de la république pour le discréditer. C’est ce qu’on peut tirer d’un sondage IFOP pour RTL du 27 juillet. Un sondage  donnait, au début du mois, Manuel Valls comme candidat favori de la gauche pour les élections, devançant de quelques points Dominique Strauss-Kahn.  La personnalité politique qui a la cote en ce moment dans les sondages, c’est Alain Juppé, avec 28% des voix. Encore une fois, le maire Les Républicains de Bordeaux semble convaincre les citoyens. Selon ce sondage, il partirait favori en 2017. Au premier tour, il devancerait Marine Le Pen d’un point, tandis que Nicolas Sarkozy arriverait, lui, quatre points derrière la présidente du Front national. Aujourd’hui, selon cette enquête, 14% des électeurs de Nicolas Sarkozy en 2012 se déclarent prêts à voter pour Marine Le Pen. Quelle que soit la situation, François Hollande n’arriverait donc pas à franchir les portes du second tour.  Car Alain Juppé plait aussi aux électeurs de François Hollande, qui sont 22% à déclarer qu’ils voteront pour lui en 2017, contrairement à Nicolas Sarkozy, qui en tant que candidat des Républicains, ne récolteraient que 4% des voix de gauche. Alain Juppé serait donc en position d’affaiblir le Front national et de piquer des voix à la gauche. De quoi passer l’été serein et d’aborder la rentrée confiant.

 

Bourses : des prises de bénéfices

Bourses : des prises de bénéfices

 

Officiellement on  explique la baisse des bourses par un phénomène classique de consolidation. En clair il y a une prise de bénéfices. En réalité cette baisse provient d’une progression excessive des cours depuis le début d’année. Or il y a un décalage entre cette hausse des cours , les résultats des entreprises et la réalité des résultats économiques. De ce point de vue la situation paraît particulièrement inquiétante en Chine qui cumule une crise financière entre (endettement, baisse des cours) avec un recul de l’activité de l’industrie manufacturière. Les commandes extérieures de la Chine sont en recul comme aussi au Japon et en Europe. Cette baisse des commandes extérieures pèse de façon négative sur les échanges et s’explique par une demande internationale relativement faiblarde. Il faut donc encore s’attendre  à une correction des cours boursiers pendant les prochaines semaines voir les prochains mois compte tenu des perspectives peu dynamiques de la croissance mondiale. La Bourse de New York par exemple a fini en baisse de près de 1% lundi, plombée, comme ses homologues européennes, par les inquiétudes au sujet de la santé économique de la Chine après la chute de plus de 8% des marchés actions du pays, leur recul le plus marqué en huit ans. Selon des données du New York Stock Exchange, 480 valeurs sont tombées à un creux de 52 semaines, du jamais vu depuis le 15 octobre. Dans la foulée du plongeon des Bourses chinoises, Pékin s’est dit prêt à acheter des actions en vue de stabiliser les marchés actions du pays, dernière mesure en date pour parer à un « krach » boursier de plus grande ampleur. Comme la Chine est le premier consommateur mondial de nombre de matières premières, les cours de ces dernières sont reparties à la baisse : l’indice Thomson Reuters CRB les mesurant s’est ainsi replié de 1,15% pour toucher un creux de six ans et les prix du pétrole ont perdu plus de 2% pour retomber à un plus bas de quatre mois. Selon les investisseurs, le plongeon des Bourses chinoises s’explique par des inquiétudes concernant la croissance de la deuxième économie mondiale, par la publication de résultats moroses de groupes industriels chinois et par un indice d’activité jugé décevant dans le secteur manufacturier. « Un ralentissement prononcé de la Chine aura un impact non seulement sur les Etats-Unis mais sur tous les acteurs mondiaux », a déclaré Chuck Carlson, directeur général chez Horizon Investment Services. En arrière-fonds des préoccupations sur la Chine, la saison des résultats s’est avérée mitigée, avec, certes, 74% des entreprises qui ont fait mieux que le consensus en termes de bénéfice net mais seulement 51% qui ont surpassé les attentes en ce qui concerne le chiffre d’affaires.

 

Crise-viande lait : Hollande maintient la pression…les producteurs aussi !

Crise-viande lait : Hollande maintient la pression…les producteurs aussi !

 

Si ça continue Hollande pourraiat bien manifester avec les producteurs puisqu’il considère qu’il faut continuer de faire pression pour obtenir de meilleurs prix. Dommage qu’il n’ait pris que des mesures conjoncturelles et qu’il ne se soit pas attaqué aux questions structurelles relative à la régulation, la concurrence déloyale et au mode de production qui tire la qualité vers le bas. Ce sont sans doute les limites du social libéralisme ! Des mots mais peu d’action ! François Hollande a donc promis lundi de maintenir « la pression » pour que des prix décents soient garantis aux éleveurs français, qui ont poursuivi leurs actions, à la grande colère des producteurs allemands et espagnols ulcérés par leur concurrence « déloyale ». Des accords sur le relèvement des prix du bœuf, du porc et du lait ont été conclus la semaine dernière et le gouvernement a annoncé un plan qui déclenchera un soutien pouvant aller jusqu’à 1,1 milliard d’euros, notamment pour l’allègement de la dette des éleveurs confrontés à une crise protéiforme. « Le ministre de l’agriculture a fait en sorte que nous puissions faire la pression nécessaire sur les distributeurs, les transformateurs, sur les abatteurs », a dit François Hollande lors d’un déplacement à Bormes-les-Mimosas (Var). « Nous avons des prix à relever et je pense que cela fait partie de ce que les consommateurs doivent comprendre. » Il a réitéré l’appel à « manger français », s’engageant à ce que l’Etat applique ce slogan dans la restauration collective publique, et rappelé qu’un conseil des ministres européens de l’Agriculture se réunirait le 7 septembre pour débattre des demandes françaises, notamment de relèvement des prix du lait. « D’ici-là, nous continuerons la pression, et que les agriculteurs soient sûrs, actions ou pas actions, que nous sommes à leurs côtés », a conclu le président français. Selon la Fédération nationale de l’industrie laitière, la Commission européenne a commencé lundi à acheter de la poudre de lait pour retirer des excédents du marché dans l’espoir de faire remonter les cours, un geste salué par la Fnil qui l’a toutefois jugé insuffisant pour soutenir les prix. Sur le terrain, la mobilisation ne faiblit pas. Environ 400 tracteurs ont envahi lundi matin l’autoroute A81 entre Vaiges (Mayenne) et le péage de la Gravelle (Mayenne), répondant à un appel de la FDSEA locale. Un millier de manifestants et 500 tracteurs ont ensuite bloqué les accès du siège du groupe Lactalis, leader mondial des produits laitiers, à Laval. « Les 600 millions d’aides annoncées la semaine dernière par le ministre de l’agriculture ne représentent pas grand-chose quand on sait que le manque à gagner pour la production agricole dans le seul département de la Manche sera de 200 millions en 2015″, a dit à Reuters Sébastien Amand, président de la FDSEA de ce département. « Le compte n’y est pas. »

Six tonnes de cannabis saisies : Hollande sur le coup !

Six tonnes de cannabis saisies : Hollande sur le coup !

 

Tout est bon dans le cochon, comme dans la communication. Désormais à chaque vol de mobylette Hollande sera sur le coup. Histoire de remonter dans les sondages. Il avait déjà annoncé lui-même un futur attentat, cette fois il est à Marseille où on a découvert 6 tonnes de cannabis. Il ya fort à parier que Hollande sera encore sur le terrain si la brigade antiterroriste parvient à arrêter un voleur de poules. Trois hommes soupçonnés d’alimenter un important trafic de drogue ont donc  été interpellés dimanche à Marseille et à Vitrolles (Bouches-du-Rhône) au cours d’une opération qui a permis la saisie de près de six tonnes de cannabis, a annoncé lundi Bernard Cazeneuve. Il s’agit de la plus grosse saisie de cannabis en France par les forces de police depuis 2011, précise le ministre de l’Intérieur qui s’est rendu à Marseille avec François Hollande à la mi-journée.   »C’est un trafic international », a déclaré le chef de l’Etat à la presse, saluant la coopération avec les autorités marocaines et espagnoles. « On ne sait pas si les drogues qui ont été saisies n’auraient pas été envoyées ensuite dans d’autres pays, on pense à l’Italie ».  Au cours de la perquisition de la villa occupée par les trois individus, les policiers ont découvert 5,64 tonnes de résine de cannabis, selon le communiqué du ministère de l’Intérieur. La fouille d’un véhicule a également permis de trouver 150 kg de drogue supplémentaires.   »Ce sont des trafiquants, pour ceux qui ont été arrêtés, qui sont domiciliés dans la région parisienne mais qui visiblement avaient des complicités ici, il y avait un domicile qui avait été choisi pour accueillir cette drogue et pour la distribuer », a indiqué François Hollande. « Ce sont maintenant les complices qu’il nous faut rechercher, trouver et faire condamner ».   »L’enquête n’est pas finie », a-t-il ajouté, « mais c’est vrai qu’il va y avoir par des recoupements qui vont pouvoir être faits et par les informations qui ont déjà été recueillies des conséquences directes sur un certain nombre de trafiquants qui aujourd’hui doivent s’inquiéter ».  Selon le chef adjoint de l’office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS), les trois hommes interpellés, originaires d’Ile-de-France, ont le « profil de trafiquants logisticiens qui ont une valeur importante pour une organisation criminelle ». « Le trafic était sans doute destiné aux cités parisiennes voire à des pays étrangers », a dit Patrick Laberche à la presse. » On va pouvoir remonter sur la piste de trafiquants aguerris et d’envergure ».  Au total, la valeur de la drogue saisie lors de l’opération est estimée à 15 millions d’euros.

 

Chômage : une stabilité……grâce au tripatouillage méthodologique

Chômage : une stabilité……grâce au tripatouillage  méthodologique

Il s’agit en fait d’ une stabilité uniquement due au bricolage  statistiques puisque la méthodologie a été modifiée pour calculer le nombre de chômeurs. En fait on a éliminé 10 000 chômeurs. De toute manière sur un an environ, on constate  5 % chômeurs en plus sans aucune activité  7% avec une activité réduite.  soit plus de 500 000 supplémentaires depuis l’arrivée  de Hollande. D’une certaine manière le ministère du travail ne manque pas d’humour en indiquant qu’il convient d’examiner cette stabilité avec prudence. On semble aussi regretter au ministère l’insuffisance des radiations c’est-à-dire de chômeurs qui renoncent à s’inscrire faute de perspective d’emploi. À noter aussi cette contradiction entre cette pseudo stabilité et la diminution du nombre d’offres d’emplois reçus par pôle emploi. Il y a fort à parier que la fameuse inversion du chômage ce produira lors d’un prochain bricolage méthodologique. Le chômage serait donc  quasi stable en juin en France, la baisse du nombre de jeunes inscrits à Pôle Emploi, après trois mois consécutifs de hausse, permettant de compenser la progression des autres catégories d’âge, surtout les seniors, selon les chiffres publiés lundi par le ministère du Travail. La hausse du nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité) a ainsi été limitée à 1.300, pour un total 3.553.500 en métropole. En ajoutant les catégories B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle Emploi a reculé de 0,3%, soit 16.800 personnes, pour un total de 5.397.400 (5.703.000 en incluant les départements d’Outre-mer.) Sur un an, à fin juin, la métropole compte 4,7% de demandeurs d’emploi en plus en catégorie A et 7,1% en incluant les catégories B et C. Les catégories A, B et C ont enregistré en juin leur première baisse mensuelle pour l’ensemble des catégories A, B et C depuis août 2013, mois où la collecte des données avait été perturbée par un « bug » informatique. Dans un communiqué, le ministère du Travail invite toutefois à interpréter cette baisse « avec prudence ». Il invoque d’une part des changements intervenus le mois dernier dans la collecte de données administratives qui permettent à Pôle Emploi « de mieux connaître les demandeurs d’emploi en formation, en service civique ou en contrat aidé dans l’insertion par l’activité économique ». S’y ajoute l’effet prolongé des fortes baisses toujours inexpliquées du nombre de sorties de Pôle emploi pour défaut d’actualisation enregistré en mai. « Une partie non quantifiable de cet effet demeure sur le nombre de demandeurs d’emploi inscrits fin juin 2015″, souligne le ministère. En juin, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a baissé de 1,1% chez les moins de 25 ans, mais progressé de 0,1% chez les 25-49 ans et de 0,6% chez 50 ans et plus. Le nombre de chômeurs inscrits depuis plus d’un an à Pôle Emploi, considérés comme chômeurs de longue durée, a continué d’augmenter, de 0,5% sur un mois et de 10,8% sur un an. Leur part dans le nombre total des demandeurs d’emploi inscrits a progressé à 44,1% (+0,4 point sur le mois et +1,6 point un an). L’ancienneté moyenne des inscriptions est en hausse à 556 jours (+7 jours). Les entrées à Pôle Emploi ont reculé de 0,6% en métropole, et les sorties ont bondi de 18,7% après leur chute de 9,5% en mai. Le nombre d’offres d’emploi collectées par Pôle Emploi a diminué de 2,6%.

 

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