Bolloré l’africain
Bolloré qui veut supprimer les Guignols sur canal , ceste tapie « « j’achète, je vends » , en moins grande gueule mais qui comme Tapie sait équilibrer se relations gauche droite. Bolloré a fait uen bonne partie de sa fortune en Afrique avec des méthodes type francafrique. France-inter avait faiat une reportage sur ces partqiues ( France intre a été condamné, normal , la justice approuve de payer 50 euros par mois des salariés. Extrait « Souvent cité en exemple comme modèle français de l’entrepreneur dynamique, Vincent Bolloré est très contesté en Afrique. France Inter s’est intéressé au Cameroun, où « l’empire noir de Bolloré » dévoile une face cachée peu reluisante. Enquête à écouter ce dimanche dans l’émission « Interception “.C’est en suivant la voie de la Cam rail (la SNCF camerounaise) que commence l’enquête de Benoit Collombat. En pleine gare de Douala, à midi, pas l’ombre d’un train. Et pour cause : il n’y a plus que trois rotations par jour entre la capitale économique du pays et Yaoundé, son centre politique. Pourquoi ? Parce que son nouvel actionnaire en a décidé ainsi. Depuis 1999, la compagnie nationale appartient à la multinationale du milliardaire breton, Vincent Bolloré. Au passage, on apprend que l’accord de privatisation de 1999, prévoyant l’indemnisation de 603 employés n’a pas été respecté. Tout comme les promesses de modernisation du réseau. Après le train, le port autonome de Douala. Là aussi, le groupe Bolloré est solidement implanté. Il contrôle l’essentiel des infrastructures par lesquelles transitent 85% des importations du pays. L’ancien directeur général du port, Emmanuel Etoundi Oyono, raconte comment il s’est opposé à la privatisation de l’activité de dragage des pieds de quais. ‘Le port a donné son personnel et sa drague à la SDCA, et s’est retrouvé facturé avec des montants très importants. Bolloré devrait louer tout ça et ce n’est pas le cas : c’est juste inadmissible. Résultat : le directeur rebelle a été licencié, alors même, ajoute-il, que ‘l’article 4 créant le port autonome de Douala énonce les dispositions éligibles à la privatisation : le dragage n’en fait pas partie.’ Au Cameroun, le groupe Bolloré fait à peu près ce qu’il veut. La suite n’est qu’une longue addition de passe-droits, de contournement des lois, de travailleurs mal payés… une saga peu reluisante au regard des critères sociaux minimum, y compris en Afrique. A la Socapalm, société camerounaise de palmeraie, les employés affectés à la cueillette touchent péniblement 50 euros par mois. A chaque exemple, le tableau s’obscurcit, sans que les représentants locaux de l’empire Bolloré ne prennent la peine de s’expliquer sur ces conditions de travail. ‘C’est un risque pour notre image’, avoue l’un d’eux. Pius N’jawé, le directeur du grand quotidien Le Messager peut conclure sans se tromper : ‘Bolloré, c’est une illustration parfaite de la Francafrique.’ »