Département : une machine à créer des cas sociaux
D’après les rapports du sénat et de la cour des comptes une vingtaine de collectivités départementales devraient approcher la faillite en 2015 et une quarantaine dans les deux ans. En cause surtout les dépenses de solidarité dont une partie transférée aux départements sans les concours financiers correspondants de la part de l’Etat. Cette hausse quasi exponentielle des dépenses sociales provient évidemment de la situation économique notamment de l’indigence de la croissance et de la montée du chômage. Pour autant les collectivités ont aussi une responsabilité car une partie des dépenses sociales est effectuée sans évaluation réelle et objective. Pire, la superstructure en charge de la gestion quotidienne de la solidarité constitue une énorme machine à recruter les cas sociaux voire à les susciter. La véritable armée d’assistance sociale s’auto justifie et se développe en entretenant une population excessive d’assistés. Certes beaucoup méritent de bénéficier de la solidarité nationale mais une partie qui est loin d’être négligeable s’installe littéralement dans cette assistance (Assedic, RSA, Allocation handicapés, autres aides socaiaes). . Les abus sont innombrables, concernent toutes les catégories d’âge y compris les plus jeunes, des abus cautionnés et encouragés par la superstructure évoquée précédemment. C’est pourquoi il paraitrait urgent de confier à un organisme indépendant de l’administration départementale une étude qualitative pour identifier la réalité et les facteurs explicatifs de cette dérive. Ensuite il serait utile de tenter de quantifier le nombre de bénéficiaires abusifs. Il ne s’agit pas d’adhérer thèses ultralibérales consistant à remettre brutalement cause notre modèle social mais d’insister sur l’urgence qu’il y a à procéder à un audit de la gouvernance sociale ; Le poids des dépenses sociales injustifiées et le poids de l’administration (centrale comme locale) nourrissent la fiscalité insupportable qui plombe compétitivité et croissance. Et par conséquence le chômage. Bref le contraire du cercle vertueux et l’abus de solidarité tuera la solidarité.
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