En visite au Kenya le président des États-Unis a mis le doigt sur les principales faiblesses structurelles qui freinent le développement en Afrique. En particulier la corruption et les questions démocratiques. Un discours qui change en tout cas avec la langue de bois souvent employé par les chefs d’État étranger en visite en Afrique. Certes on pourra objecter légitimement que des formes de corruption existent aussi dans les pays développés (de manière il est vrai plus sophistiquée et plus tordue). La grande différence c’est que cette corruption en Afrique et généralisée du plus haut jusqu’aux couches sociales les plus défavorisées. Du plan national au plan local. « Le fait est que trop souvent, ici au Kenya, comme c’est aussi le cas dans d’autres endroits, la corruption est tolérée parce c’est comme ça que les choses ont toujours marché », a-t-il lancé. « C’est un boulet qui vous tire vers le bas ». Il a qualifié la corruption de « cancer » coûtant 250.000 emplois par an au pays. Le président américain a également dénoncé le tribalisme, jugeant qu’une « politique fondée sur l’appartenance à une tribu ou à une ethnie est une politique qui condamne un pays à se déchirer ». Fin 2007 et début 2008, des violences postélectorales nourries par des rivalités ethniques avaient éclaté au Kenya, faisant plus de 1.000 morts et des centaines de milliers de déplacés. Le président kényan Uhuru Kenyatta a un temps été inculpé pour crimes contre l’humanité devant la Cour pénale internationale (CPI) pour son rôle présumé dans ces violences. Il était alors allié au président Au Kenya le président
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