Viande-lait guerre des prix : c’est pas nous ! ‘(Grande distribution)
A peine faux-cul la grande distribution qui clame haut et fort qu’elle n’est pas responsable de la crise de la viande et du lait. « C’est pas nous , c’est les autres ». pas complètement faux non plus (traders, transformateurs, centrales d’achat se gavent aussi). Mais les inventeurs du « moins cher que moins cher » c’est pourtant la grande distribution qui a poussé jusqu’l’extrême cette philosophie ce qui a permis l’écrasement des prix à la production et en même temps la dégradation de la qualité (sans parler de la disparition du petit commerce). Du coup les supers et hypers vendent surtout des produits étrangers (d’Amérique du sud, des pays de l’est, de l’Europe du sud, du Maghreb ou de l’Afrique pour l’alimentaire frais) et des produits asiatiques pour le textile, les chaussures et autres produits manufacturés. Conséquence en France les producteurs de viande et de lait vivent mal (même s’ils sont aussi responsable des dégâts de l’industrialisation des prédictions) et on bouffe mal. Les enseignes de la grande distribution (…) vendent quasi exclusivement de la viande française », assure la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution. Tu parles, va vérifier ! (des veaux nés en France, élevés en Italie puis en Pologne, transformés en Allemagne et « naturalisés » en France) Le président de la République a donc prié Carrefour, Casino et Auchan entre autres d’augmenter les prix de la viande payés aux éleveurs. La Fédération des entreprises du commerce et de la distribution s’est défendue samedi en rappelant qu’elle ne se fournit qu’auprès des industriels. En visite en Lozère samedi 18 juillet, le chef de l’État a demandé aux enseignes des grandes surfaces, qui représentent près de 80% des achats de viande en France, d’augmenter leurs prix pour soutenir les éleveurs en détresse. « Je lance encore un appel à cette grande distribution, pour qu’elle offre aux consommateurs la qualité et aux agriculteurs un prix », a lancé le président, rappelant les engagements souscrits le 17 juin lors d’une table-ronde autour du ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll. François Hollande en a ensuite appelé au patriotisme économique, en incitant « les consommateurs à faire aussi un effort » face à la gravité de la crise et « à manger autant qu’il est possible les produits de l’élevage français ». La réponse de la grande distribution ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué publié samedi 18 juillet, la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD), qui regroupe les principaux acteurs de la grande distribution, indique que celles-ci « confirment les engagements déjà pris individuellement » lors de la table-ronde de la filière au ministère de l’Agriculture, mi-juin. Et de rappeler « qu’elles n’achètent pas de viande en direct aux agriculteurs, mais qu’elles se fournissent auprès d’industriels ».
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