Euro-dollar : vers la parité
On va vers la parité Un euro –un dollar sous l’effet de l’atonie de la croissance, de l’endettement européen et de la vraisemblable remontée des taux aux Etats –Unis. En un an l’euro est passé de 1.37 à 10.5 (ce matin 1,09). En faiat une dévaluation lente encouragée par le déversement de liquidités de la banque centrale européenne. Heureusement l’inflation mondiale est très modérée ce qui ne renchérit pas trop les importations en Europe et ce qui favorise au contraire les exportations dans un environnement mondial assez déprimé. Le phénomène pourraiat s’accélérer avec la possible remontée des taux que pourrait décider la FED avant le fin de l’année. Le baromètre que va suivre la FED pour vraiment choisir le meilleur timing pour sa hausse de taux, le niveau des salaires. Janet Yellen constate des signes plutôt intéressants à ce niveau mais qui méritent d’être confirmés, d’autant que sur la période mai-juin l’inflation salariale est vraiment minime, dans un contexte de stabilité des prix. Donc des signes plutôt positifs, doublés d’observations plutôt rassurantes autour de l’impact escompté des turbulences de marché en Chine, ou de la crise grecque sur l’Economie américaine, certes regardées de très près par la FED, mais pas de nature à enrayer la croissance du pays. Enfin la problématique du dollar trop fort ne semble pas non plus trop inquiéter la Réserve Fédérale, les entreprises américaine semblant s’être bien adaptées ces derniers mois, il faudra sans doute plus de précisions à ce sujet pour se faire une idée, et la vague actuelle de résultats trimestriels sera un excellent baromètre à ce niveau. Malgré tout, Janet Yellen encore une fois se donne toute la marge de manœuvre pour agir, et suffisamment de souplesse pour arriver au meilleur timing, puisque politiquement la patronne de la FED doit agir pour s’adapter aux fondamentaux de l’économie américaine. Mais encore une fois la fenêtre de tir est mince… ce qui fait que les marchés travaillent sur une hypothèse de hausse de taux qui interviendrait soit en octobre, soit en décembre, avec une majorité pour la dernière option. Ce qui explique que le mouvement coordonné « Hausse du Dollar/Baisse de l’Euro » a repris, sans être encore trop violent, après la pause de mai-juin. Depuis un peu plus d’un an, on est passé d’1,37 à 1,05 au plus bas. Les cambistes qui parient sur un retour à la parité entre les deux monnaies vont pouvoir jouer à nouveau leur scénario, certains comme Goldman Sachs ou Deutsche Bank prévoyant avant la crise grecque 1,05 ou même 0,95 à la fin de l’année-début de l’année prochaine.
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