Grèce : accord du parlement français

Grèce : accord du parlement français

Vote favorable des députés et sénateurs français, qui sont les premiers dans la zone euro à se prononcer sur le compromis conclu lundi à l’issue de tractations dramatiques, n’était en effet pas obligatoire, contrairement à ce qui se passera dans des pays comme l’Allemagne, la Finlande, l’Estonie, la Lettonie, la Slovaquie ou l’Autriche, très réticents envers cette aide. « Votre responsabilité, c’est d’indiquer le chemin », a déclaré le Premier ministre Manuel Valls, quelques heures avant le vote par le parlement grec des mesures d’austérité préalables à l’ouverture des négociations sur l’octroi d’une aide allant de 82 à 86 milliards d’euros et sur un allègement de la dette. L’Assemblée a donné son feu vert par 412 voix contre 69 et la majorité a été aussi écrasante au Sénat – 260 contre 23. Le gouvernement a ainsi voulu que la France continue à jouer le rôle de « sauveur » de la Grèce endossé depuis le début de la crise par François Hollande face aux pays qui envisageaient une sortie de la Grèce de la zone euro. »L’Europe a su surmonter une crise qui aurait pu lui être fatale », a dit Manuel Valls à la tribune de l’Assemblée. « Abandonner la Grèce, c’est nous abandonner nous-mêmes. » Il a énuméré les risques que courait la Grèce, menacée de faillite sans injection de fonds, avec les conséquences géopolitiques que cela implique, mais aussi la zone euro, qui aurait emprunté selon lui la pente de la dislocation.

 

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