Archive mensuelle de juin 2015

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Confiance des ménages: stable mais bas niveau

Confiance des ménages stable mais bas niveau

L’indicateur qui synthétise cette confiance reste stable pour le troisième mois consécutif à 94, le chiffre du mois d’avril ayant été révisé en hausse d’un point.  néanmoins toujours sensiblement inférieur à sa moyenne de long terme (100). Les 10 économistes interrogés par Reuters s’attendaient en moyenne à un indice de 93. En juin, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée est stable et celle sur leur situation financière future progresse très légèrement (+1 point), les deux soldes demeurant sous leur moyenne de longue période. Les ménages sont à nouveau plus nombreux à estimer opportun de faire des achats importants (+2 points) L’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne actuelle est quasi stable (+1 point) et celle sur leur capacité d’épargne future est stable, les deux soldes étant nettement au-dessus de leur moyenne de long terme. La proportion des ménages jugeant opportun d’épargner progresse de 7 points après avoir fortement baissé en mai, mais reste inférieure à sa moyenne de long terme. L’opinion des ménages sur leur niveau de vie passé est également quasi stable (+1 point) de même que celle sur leur niveau de vie futur (-1 point).Les craintes sur le chômage sont en légère baisse (-2 points) mais avait enregistré une très forte hausse entre mars et avril (+14 points) et demeurent largement au-dessus de la moyenne de long terme. La proportion des ménages considérant que les prix ont augmenté est quasi stable (+1 point) alors que le solde correspondant avait atteint en mai son plus bas niveau depuis l’origine de la série statistique en 1972. Les ménages sont de nouveau plus nombreux à anticiper une augmentation des prix, le solde correspondant s’élève de 3 points et a augmenté de 9 points depuis mars.

 

Des bureaux de poste tranformés en maisons de services publics

Des bureaux de poste tranformés en   maisons de services publics

Une bonne idée, ‘ déjà expérimentée, celle qui consiste à transformer des bureaux de postes en maison de services publics. Mais 1000 avant fin 2016 c’est pas beaucoup , cela représente 10 par département. Pourquoi ne pas donner aussi des délégations de services publics à des commerces dans des localités sans bureau de poste ? La Poste a proposé au gouvernement de transformer 982 de ses bureaux de postes en maisons de services au public (MSP). Cette décision, révélée par Le Monde s’inscrit dans l’engagement pris en mars dernier par Manuel Valls de lutter contre l’abandon des zones rurales. Le premier ministre voulait alors «multiplier par trois» ces maisons de services au public, des lieux d’accueil créés dans des zones rurales, regroupant au même endroit des services comme l’assurance maladie, SNCF, EDF, les allocations familiales… Les bureaux de postes avaient été évoqués pour jouer ce rôle. Une proposition qui satisferait à la fois l’État et l’établissement public. «C’est une logique gagnant-gagnant, confirme l’entourage de la ministre du Logement Sylvia Pinel, contacté par Le Figaro. Nous saisissons l’opportunité de répondre à l’enjeu d’une plus grande proximité dans les territoires ruraux, avec une mise en place rapide. Il y a bien évidemment une rationalité économique, La Poste possède déjà les locaux et le personnel». Ces nouvelles MSP coûteraient 32.000 euros en moyenne par an, contre 45.000 à 50.000 auparavant, ajoute Le Monde. Le calendrier et le dispositif de financement seront détaillés le 24 juin prochain par la ministre du Logement Sylvia Pinel. «Il y a bien évidemment une rationalité économique. La Poste possède déjà les locaux et le personnel».  Le groupe La Poste y voit quant à lui une opportunité de «pérenniser ses bureaux». Affaibli par la chute du courrier, le groupe était à la recherche de nouvelles activités pour redresser la barre en se diversifiant. Avec 17.000 points de contact sur le territoire, «La Poste possède toute l’infrastructure nécessaire, tant sur le plan humain que logistique, assure le groupe dans un communiqué «Cette initiative permet à La Poste de contribuer également à la réduction de la fracture numérique par la mise à disposition d’équipements connectés, de garantir un accueil et un accompagnement humain, de proximité et de participer au maintien de services au public dans les zones les plus fragiles». Environ 360 maisons de services au public existent déjà et sont financées par les collectivités «à hauteur de 75%. L’État assume les 25% restants, via le Fonds national d’aménagement du territoire», explique l’entourage de la ministre. La sélection des bureaux de poste qui les accueilleront se fera «au niveau local, en concertation entre les préfets, les opérateurs au niveau local, La Poste et les élus». Les 982 bureaux proposés se situent dans des communes de 1500 habitants en moyenne, précise Le Monde. L’objectif affiché par le gouvernement est l’ouverture de 1000 maisons de services d’ici fin 2016.

SFR et Bouygues Telecom : l’arrogance prétentieuse pour argument

SFR et Bouygues Telecom :   l’arrogance prétentieuse pour argument

Il n’est pas impossible que Bouygues joue la montre pour faire monter les enchères surtout à la veille de l’attribution de nouvelles fréquences ( celles de la TNT) pour autant Drahi le patron de SFR nésite pas à utiliser l’arrogance comme argument. En gros plus tu me résistes et plus je vais te bouffer ! toujours les méthodes américaines ( que connait bien Drahi pour avoir travaillé aux Etats-Unis) . Avec uen philosophie « plus c’est gros plus ça passe ». Par exemple sur le maintien de l’emploi :  on garantit l’emploi dans les mêmes conditions qu’à SFR », en fait jusqu’en 2017, après on dégraisse, on délocalise. .Pour la fusion, c’est de l’ordre de 5000 emplois qui sosnt en jeu. On taille à la hache dans la masse salariale, chez les fournisseurs chez les sous traitants. Le modèle libéral sauvage et décomplexé qui plaît aux nouvelles élites fraichement passées du modèle culturel étatiste à celui de marchands de chiens. »Tout n’est pas à vendre » clamait mercredi 24 juin au micro de RTL Martin Bouygues à la suite de son rejet de l’offre de rachat de Bouygues Telecom par Altice, expliquant qu’il ne voyait pas comment Patrick Drahi, le patron du groupe Altice, maison mère de Numericable-SFR, « pourrait monter un financement sérieux et mettre en place des remèdes » qui seraient imposés par l’Autorité de la concurrence. Un argument que Patrick Drahi n’entend pas laisser passer. Dans un communiqué publié jeudi soir, l’homme d’affaires met plusieurs points au clair. Regrettant que le groupe de Martin Bouygues « n’ait cherché à obtenir la moindre précision ou explication sur son offre avant la présentation à son conseil d’administration », le groupe dévoile les détails de son offre à Bouygues qu’il a présentée dès le 3 juin et complétée le 21 juin. Sur le plan financier, Patrick Drahi explique que cette offre qui valorisait Bouygues Telecom « à 10 millions d’euros au minimum, soit environ 15 fois l’Ebitda », le résultat brut d’exploitation estimé par le groupe pour 2015, consistait en un paiement de 9 milliards avec plusieurs options pour le versement du complément. Bouygues pouvait soit se faire payer en cash à hauteur d’un milliard d’euros ou en titres Numericable-SFR assorti d’un bonus éventuel à horizon de trois ans. Le financement de l’opération était « intégralement assuré et sécurisé, sans condition, aux termes des lettres d’engagement jointes à la remise de l’offre de BNP, JP Morgan et Morgan Stanley », précise encore le groupe. Concernant le volet social, Altice indique qu’il s’était engagé à « maintenir l’emploi des salariés de Bouygues Telecom dans des conditions similaires à celles qui avaient été souscrites pour l’acquisition de SFR ». Lors de son acquisition de la filiale de Vivendi, Altice avait promis notamment de ne pas procéder à des suppressions d’emploi jusqu’en 2017. Concernant le risque réglementaire, Altice précise avoir « initié des contacts » avec les autorités compétentes et précédé ses demandes en entrant en négociations avec l’opérateur Iliad (Free) pour des cessions d’actifs. Enfin, Altice assure s’être engagé auprès du gouvernement à « continuer d’augmenter ses investissements, notamment dans le déploiement de la fibre » et à « participer pleinement à l’appel d’offres sur les fréquences 700 Mhz ». Ne vous inquiétez pas, mes équipes sont déjà reparties sur le terrain pour trouver des cibles.  Homme d’affaires aguerri, Patrick Drahi ne compte pas se laisser abattre par cet échec. Lors d’un dîner à l’École Polytechnique, dont il est issu, mercredi soir, il n’a pas manqué de réagir au refus de Martin Bouygues. « Ne vous inquiétez pas, mes équipes sont déjà reparties sur le terrain pour trouver des cibles. À défaut, je les garderai et les investirai dans les projets de l’école Polytechnique ! » a-t-il affirmé révèle Les Échos. Et le propriétaire de Numericable-SFR de lâcher en passant, comme pour prévenir Bouygues Telecom : « Moi, quand on me dit ce n’est pas possible, c’est le début du démarrage. C’est là que ça commence à m’énerver ! Plus on vous dit que ce n’est pas possible, plus cela veut dire que votre idée est bonne et qu’il va falloir aller de l’avant ».

 

Nationalité : « Non au droit du sang »( Juppé)

Nationalité : «  Non au droit du sang »( Juppé)

 

Pour répondre à Sarkozy qui faute de programme marche dans les baskets du FN, Juppé se prononce contre la suppression du droit du sol tout en régulant mieux ses conditions. Alain Juppé a en effet estimé jeudi que la suppression du droit du sol en France serait une « erreur manifeste« , tout en appelant à le réformer. « La suppression pure et simple du droit du sol serait pour moi une erreur manifeste », indique le maire de Bordeaux, dans un billet diffusé sur le site de soutien à sa candidature pour la primaire en vue de la présidentielle de 2017 (www.ajpourlafrance.fr). Pour l’ancien Premier ministre, « supprimer le droit du sol reviendrait à remettre en cause notre modèle français, basé notamment sur l’ouverture et l’intégration de personnes d’origine différente ». Mais, selon lui, « il est inutile de nier que le droit du sol, tel qu’il est actuellement défini, comporte des faiblesses ». Il estime que « ce n’est pas le droit du sol qui pose problème, mais son détournement », surtout lorsqu’il est considéré comme un « moyen d’acquisition de la nationalité française pour leur enfant ou pour eux-mêmes par des personnes étrangères en situation irrégulière« . Il cite en particulier les départements d’Outre-mer frontaliers d’autres pays, comme Mayotte ou la Guyane. En métropole, « notre système de prise en charge médicale gratuite des personnes en situation irrégulière facilite sans doute ces abus« , souligne le maire de Bordeaux, qui préconise de conditionner la procédure d’acquisition de la nationalité française pour les enfants nés en France « à la régularité du séjour d’au moins l’un des deux parents au moment de la naissance« . Il cite notamment l’instauration d’une telle mesure « au Royaume-Uni dès les années 80, en Irlande depuis 2005 ou encore en Allemagne, lorsqu’elle a introduit le droit du sol dans sa législation en 2000″. Selon Alain Juppé, une telle disposition pour avoir un « effet dissuasif ». »Elle ne serait pas un retour à une nation ‘ethnique’, en opposition à la nation ‘civique’ et ne signerait en aucun cas le retour au droit du sang, mais permettrait simplement une application plus scrupuleuse du droit du sol », conclut l’ancien Premier ministre. Les Républicains ont annoncé mi-juin la tenue, sans date précise, d’un « groupe de travail » chargé de plancher sur le droit du sol.


Round-up : Monsento dit non , ben voyons !

Round-up : Monsento dit non , ben voyons !

 

Le patron de Monsanto France  vient de dire non à Ségolène pour interdire le Round-up. En fait le même type arrogance qu’UberPop, la méthode américaine ,on s’assoit sur le droit national. Une illustration de ce qui nous attend avec le futur traité  transatlantique s’il reste en l’état. Certes Ségolène n’a pas craint le ridicule d’abord en s’attaquant à une  marque et non à une substance. En  occurrence le glyphosate. Puis en ne voulant l’interdire que pour les particulier salors que l’agriculture industrielle consomme 95% du produit. C’est » l’approximatitude » faux- cul habituelle de Ségolène qui est à écologie ce que le Mac Do est à la gastronomie.  Pour autant le patron de Monsanto est particulièrement culotté de déclarer qu’il ne veut pas de la possible interdiction française. Monsanto le champion mondial de la chimie agricole ne supporte pas de toute évidence le moindre obstacle national à son hégémonie ( idem pour les plantes transgénique). L’herbicide phare de MONSANTO, le Round-up (produit actif : le glyphosate) est le principal revenu de cette société : Dans le cadre des Plantes Génétiquement Manipulées, il s’agit de créer des végétaux résistants à ce désherbant pour pouvoir l’utiliser contre les autres plantes. L’utilisation de ce produit croît avec l’utilisation des OGM et se révèle dangereux : Reste présent dans le sol, allergisant, dysfonctionnement du cycle cellulaire qui chez l’homme est précurseur du cancer…L’herbicide le plus utilisé dans le monde : le Roundup (vendu en Europe sous 35 formulations différentes, Monsanto détient en France 60% du marché du glyphosate. Au-delà de la question de la dangerosité du glyphosate pour l’environnement et la santé , c’est la question de la souveraineté qui est posée avec désormais une attitude particulièrement arrogante des multinationales type Uber ou Monsanto qui ne supportent  pas qu’on régule leur développement quand il s’avère néfaste. On sait évidemment depuis longtemps que les multinationales ont pris le pouvoir sur les politiques nationales mais jusque là c’était de manière discrète voire secrète y compris avec des pots de vins et autres formes de corruption , ce qui est nouveau c’est que les multinationales s’appuie sur l’opinion publique en jouant sur les contradiction entre le souhait du consommateur et le souhait du citoyen responsable. Une sorte de bataille idéologique à visage découvert et avec l’appui des grands médias.

 

« Taxis : UberPop doit être déclaré illégal et dissous » (Hollande)

« Taxis : UberPop doit être déclaré illégal et dissous » (Hollande)

Il était temps que l’Etat afFirme enfin son autorité. mais il aura fallu des jours et des jours pour que le gouvernement prenne enfin la mesure de l’enjeu. Pour parler clair , Uber pop c’est evidemment intéressant pour l’usager mais comme n’importe quel autre travail au noir : cest moins cher ! . En fait la méthode américaine qui s’appuît sur la »modernité digitale » du service pour déréguler totalement un secteur. On voit mal où est vraiment la modernité dans la possibilité de réserver un taxi par téléphone !! Très tôt ce matin Hollande a enfin tranché «  Uberpop doit être dissous ». Pour une  fois, il a raison ne serait-ce  aussi que pour s’opposer aux veileités d’UBERpop de nier tout droit national. a cet égard la morgue du patron d’Uberpop France est insoutenable, un vrai coktail de mensonges, d’hypocrisie et de déni du droit. Au lendemain d’une journée de grève nationale, marquée par des violences et des débordements, certains taxis ont donc décidé de poursuivre le mouvement. François Hollande demande la dissolution d’UberPop et le gouvernement demande aux préfets des contrôles renforcés. Revivez le jeudi noir sur les routes.  Jeudi, les taxis se sont mobilisés dans toute la France. Des rassemblements marqués par des débordements, des dégradations et 10 interpellations. Les artisans taxis dénoncent les pratiques des chauffeurs de l’application UberPop. Une colère entendue par le gouvernement et François Hollande qui a demandé très tôt ce vendredi la dissolution de l’application. Le mouvement continue en partie ce vendredi.

 

Procès Pérol : c’est Sarkozy ( Guéant)

Procès Pérol : c’est Sarkozy ( Guéant)

 

Un, procès débile, avec des arguments débiles et des témoignages qui le sont tout autant. Celui de Guéant qui affirme que c’est Sarkozy qui a proposé Pérol à la tête de la BPCE. Evidemment on voit mal l’intéressé se proposer lui même officiellement. Encore une fois plus de la moitié des grands dirigeants des très grands et entreprises  françaises ont utilisé leur passage de conseiller comme accélérateur de carrière. Des centaines, des milliers même depuis toujours ; Pérol n’est pas plus coupable que les autres. Ce qui est en cause ce n’est pas un individu mais l’oligarchie des fonctionnaires qui monopolise les postes politiques  et économiques. Une des solution serait d’interdire aux fonctionnaire de faire de la politique y compris comme conseiller des ministres ( puisque cela les menet inévitablemenet à des fonctions politiques et/ou économiques).  Le président de la BPCE, François Pérol, comparaît depuis lundi devant le tribunal correctionnel de Paris pour « prise illégale d’intérêts ». Il est accusé d’avoir été nommé à la tête de cette banque alors qu’il avait suivi leur fusion en 2009 quand il était conseiller de Nicolas Sarkozy. Entendu ce jeudi, Claude Guéant a pris sa défense et pointé l’ex-président de la République.   »C’est le président Nicolas Sarkozy qui a proposé le nom de Pérol« . Entendu ce jeudi au tribunal correctionnel de Paris, dans le cadre du procès de François Pérol, Claude Guéant a affirmé que la nomination de l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à la tête de la BPCE en 2009 était une idée du président. Une manière de défendre François Pérol, jugé pour « prise illégale d’intérêts ».  François Pérol a suivi de près la fusion entre la Banque Populaire et la Caisse d’Epargne alors qu’il était à l’Elysée et a ensuite été nommé à la tête de cette banque. « Nicolas Sarkozy était très directif vis-à-vis de ses collaborateurs« , a expliqué Claude Guéant à la barre, « alors quand le président a demandé à François Pérol de prendre ces fonctions, celui-ci l’a ressenti plus comme un devoir que comme une satisfaction« . Là,  Guéant se fout clairement de la gueule du tribunal !

 

ETI : plus de croissance mais sans emploi

ETI : plus de croissance mais sans emploi  

Selon une enquête de  Bpifrance   »En avril 2015, 43 % des ETI nationales anticipaient une hausse de leur chiffre d’affaires consolidé sur l’année contre 15% seulement une diminution » mais sans emplois pour autant. .  Le solde prévisionnel d’évolution de l’activité s’établit ainsi à +28, au lieu de +23 début 2014, ce qui le rapproche de sa valeur moyenne sur cinq ans (+30,6). Les perspectives de croissance en 2015 sont toujours très corrélées à la taille de l’entreprise puisqu’elles sont deux fois plus élevées chez les ETI de 500 à 5.000 salariés (indicateur à +41) que chez celles employant moins de 500 salariés (+19), précisent les auteurs de la synthèse qui soulignent toutefois que les « les anticipations de ces dernières se sont nettement redressées en un an ». Sur les quelque 3.000 ETI répertoriées, 12% comptent de 1.000 à 4.999 salariés, 61% de 250 à 999 salariés et 27% moins de 250 salariés.  Les anticipations demeurent un peu supérieures à la moyenne dans l’industrie (+36), dans la même tendance qu’en 2014 (+37). L’amélioration attendue la plus nette provient des services, dont l’indicateur avancé progresse de 15 points à + 42, tandis que celui de la construction annonce une stabilisation de l’activité (indicateur nul) après un net recul en 2014 (-18). Cette accélération proviendrait essentiellement des ETI internationalisées, l’indicateur prévisionnel gagnant 9 points sur un an, à + 49, chez celles qui réalisent plus du quart de leur chiffre d’affaires à l’international. Les entreprises familiales ont des anticipations de croissance à court terme plus faibles que les autres.  Malgré l’amélioration anticipée de l’activité, « les ETI prévoient un sensible ralentissement de la croissance de leurs effectifs en France », relève la synthèse de l’enquête.  Cette croissance des effectifs serait soutenue dans les services mais très faible dans les secteurs fortement liés à la demande intérieure comme la construction et le commerce. A défaut d’embaucher, les ETI prévoient d’accélérer leurs investissements, en particulier les plus internationalisées, les plus innovantes et celles qui se situent dans les secteurs de l’industrie et des services.

 

Présomption de paternité universelle

Présomption de paternité universelle

 

Ou père par défaut ! Finalement tous les hommes qui ne se soumettront pas à un test de paternité seront supposés être le père s’ils refusent le teste ADN. Du coup un arrêt de la cour des droits de l’homme qui peut menacer une partie de la population ! Curieux jugement qui, si on l’appliquait à des auteurs de crimes de sang, les rendraient simplement coupables si par hasard il était possible de refuser les test sanguins.  La Cour européenne des droits de l’homme a débouté jeudi un Français de 74 ans qui contestait le fait que la justice lui ait attribué la paternité d’un enfant en s’appuyant sur son refus de se soumettre à un test génétique. Christian Cannone, petit-fils de l’inventeur de la pastille Valda et ancien vice-président de la société du même nom, avait été assigné en 2002 devant le tribunal de grande instance de Paris par une ancienne cadre de l’entreprise pour qu’il soit déclaré père de sa fille née en 1982. L’obligation de se soumettre à une expertise génétique, ordonnée par la justice, constituait, selon lui, une atteinte au principe de l’inviolabilité du corps humain et au droit au respect de la vie privée et familiale. Dans un arrêt qui constitue une première pour une affaire de ce type en France, la Cour de Strasbourg a déclaré la requête irrecevable, à l’unanimité des juges. En l’enjoignant de se soumettre à cette expertise, les tribunaux, confrontés à des intérêts contradictoires, ont, selon eux, privilégié le droit au respect de la vie privée et familiale de l’enfant, dont celui de connaître son ascendance et sa filiation juridique. Ils rappellent que les Etats bénéficient d’une « marge d’appréciation » dans le choix des moyens pour garantir ces droits et que les juges français ont assis la reconnaissance de paternité sur d’autres éléments de preuves, dont des factures de chambres d’hôtel au nom de Christian Cannone et de son ex-collaboratrice.

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FMI : « oui à un deuxième mandat, la place est bonne » ( Christine Lagarde )

FMI : « oui à un deuxième mandat, la place est bonne » ( Christine Lagarde )

 

C’est en substance ce que dit Christine Lagarde. Tu m’étonnes pas besoin de compétences économiques , un salaire de 100 000 euros exemptés de tout impôt et une  armée d’experts pour faire le boulot.  En faiat Christine Lagarde est aussi incompétence que lorsqu’elle était ministre des fiances en France mais comme dit Alain Minc «  elle lisait tellement bien les communiqués de Bercy » ; Cette fois elle lit les communiqués du FMI ;  son atout :  son accent anglais impeccable, pas trop difficile en vérité quand on compare à  l’accent anglais de Sarko ou  Hollande,  niveau CP2.  Elle ne connait rien à l’économie ( diplômée en droit et politique), elle parle bien anglais , est  droite comme un « i «  et sait dire avec une  grande solennité  les plus grandes banalités de sorte quelle n’a pas d’aspérité. Oui bien sûr elle a autorisé le versement de 400 millions à Tapie mais c’est anecdotique , c’est son directeur cabinet qui va porter le chapeau si l’affaire n’est pas enterrée.  La directrice générale du FMI Christine Lagarde indique donc   »considérer » un deuxième mandat si les membres du FMI « souhaitent que je continue à servir », dans un entretien au magazine Challenges à paraître jeudi.  « Tout dépendra de la volonté des membres du FMI », souligne-t-elle dans cette interview réalisée le 18 juin dernier. S’ils « souhaitent que je continue à servir, c’est certainement quelque chose que je considérerai », Son mandat à la tête de l’institution de Washington, qu’elle qualifie de « belle maison », s’achève en juillet 2016.  La directrice générale du FMI, ancienne ministre des Finances de Nicolas Sarkozy, était jusqu’ici toujours restée très évasive sur ses intentions. Sa forte popularité dans les sondages a pu nourrir des spéculations sur un possible retour en politique en France.  A la tête du FMI, elle est critiquée depuis plusieurs semaines par la Grèce, asphyxiée financièrement et qui lui reproche d’adopter une ligne trop dure vis-à-vis d’elle. Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a déjà reproché au FMI sa « responsabilité criminelle » dans l’échec jusqu’ici des négociations entre Athènes et ses créanciers. Il l’a encore accusé mercredi de bloquer les discussions, alors que se tiennent des réunions cruciales à Bruxelles.  Le FMI, qui a participé aux plans de sauvetage du pays, négocie aux côtés de la BCE et de la Commission européenne avec Athènes. La Grèce doit faire valider par ces trois institutions un programme d’efforts budgétaires avant de toucher une aide de quelque 7 milliards d’euros. Sans cette aide, la Grèce ne pourra notamment pas rembourser le 30 juin une somme de 1,5 milliard d’euros qu’elle doit au FMI.

 

«Réduire le nombre de fonctionnaires en France» (Jean-Marc Daniel)

 «Réduire le nombre de fonctionnaires en France» (Jean-Marc Daniel)

Pour diminuer la dépense publique ,il faut diminuer le ombre de fonctionnaire ; une recommandation de l’institut de l’entreprise. Pas vraiment un scoop mais on voit mal comment on pourrait voire cette utopie se réaliser puisque la majorité des responsables politiques sosnt eu- mêmes fonctionnaire ! – Interview de Jean marc Daniel , économiste à l’institut de l’entreprise. ( le Figaro)

LE FIGARO.- Comment la France doit-elle agir pour redresser ses finances?

Jean-Marc DANIEL.- La France est en contravention avec ses engagements budgétaires à trois niveaux: son déficit est supérieur à 3%, son déficit structurel est supérieur à 0,5%, sa dette est supérieure à 60%. Le danger est qu’elle considère toute amélioration partielle sur un de ces sujets comme un effort suffisant. Entre 2012 et 2014, le déficit structurel a été ramené de 4,5% du PIB à 2,5%. Elle s’est appuyée sur cette réduction pour refuser de prendre en compte un niveau de déficit total supérieur à 3%. Maintenant que le retournement conjoncturel permet d’espérer une réduction du déficit total par baisse du déficit conjoncturel, elle fait mine d’ignorer le déficit structurel. Il faut donc que la France joue le jeu plein et entier de ses engagements sans finasser et redresse la situation de ses finances publiques. Comme elle a déjà beaucoup mobilisé la fiscalité, la solution passe par une baisse des dépenses. Ce sont les fameux 50 milliards d’euros d’économie confirmés le 14 janvier 2014 par François Hollande, dont néanmoins le contour a du mal à se préciser. A moyen terme, la baisse de la dépense publique passe par une réduction de la masse salariale. Pour cela, il faudra passer soit par un appauvrissement généralisé de la fonction publique, comme on le fait avec le gel du point d’indice servant à calculer les évolutions salariales, soit par une réduction accélérée du nombre de fonctionnaires correspondant à une redéfinition des missions de l’État. Les pays qui ont le mieux réussi en la matière sont ceux qui ont opté pour cette deuxième solution.

Quelles seraient les conséquences pour l’Europe si la France ne prend pas de mesures?

En 2003, la France et l’Allemagne ont été menacées de sanction pour ne pas respecter le pacte de stabilité. L’Allemagne a compris qu’elle faisait fausse route et a corrigé sa politique budgétaire et, simultanément, réorganisé son marché du travail. La France a pris la chose de haut et a affirmé qu’elle n’appliquait pas le pacte parce qu’il était inapplicable. Résultat, l’économie française est aujourd’hui à la peine avec un chômage qui reste élevé, et une certaine difficulté à profiter du retournement conjoncturel et de la baisse du prix du pétrole. Sur le plan politique, la parole de la France est de moins en moins crédible. C’est parce que l’Allemagne n’ose pas trop s’affirmer que la logique du couple franco-allemand continue à fonctionner. Mais les négociations permanentes entre Paris et Bruxelles sur la situation budgétaire décrédibilisent nos propositions.

Grèce : marchands de tapis

Grèce :  marchands de tapis

 

Les discussions continuent, elles avancent puis elles reculent. Elles progressent puis stagnent, un peu le même processus que chez les marchands de tapis. Le tout pour trouver un accord bâtard puisque la Grèce ne pourra jamais rembourser intégralité de sa dette mais il ne faut pas le reconnaître. Mais on ne souhaite pas non plus le défaut.  Pas plus que Tsipras ne veut reconnaitre qu’i fera un peu d’austérité. Finalement du temps perdu pour rien pour déboucher sur un accord, partiel, temporaire avec beaucoup d’engagements virtuels. , le gouvernement de gauche radicale grecque a pour la première fois depuis le début des négociations retiré des propositions qu’il avait présentées à ses créanciers, afin de satisfaire l’opinion publique et son parti. Le tout alors que l’accord, s’il est trouvé, devra obligatoirement être ratifié par le Parlement grec.  Selon des sources gouvernementales grecques, deux propositions ont été retirées de la liste, dont l’augmentation des cotisations sur les retraites jugée impopulaire. La partie grecque cherchait, selon ces sources, à les compenser par d’autres mesures financièrement équivalentes.   Un des points de blocage vient du fait que la Grèce « insiste pour obtenir un transfert d’une partie de sa dette » détenue par la Banque centrale européenne vers le fonds de soutien de la zone euro, le MES, à des taux et des conditions plus intéressantes pour elle, a indiqué le ministre autrichien des Finances, Hans-Jörg Schelling. « Pour de nombreux pays, c’est un troisième programme (d’assistance) déguisé », a-t-il souligné. La question de la viabilité de la dette doit être « abordée » dans les discussions en cours, qui portent sur la survie financière immédiate de la Grèce, a estimé le ministre français Michel Sapin, même si ce n’est pas le dossier « le plus urgent ». Mais les Européens freinent des quatre fers sur ce dossier et se refusent à une solution qui serait synonyme pour eux de pertes financières. Les négociations sont également difficiles en raison de la position du FMI, selon Athènes, qui accuse l’institution de Washington d’intransigeance « criminelle ». Alexis Tsipras s’en est d’ailleurs pris clairement au FMI mercredi en déplorant « l’insistance de certaines institutions (les créanciers, Ndlr) qui n’acceptent pas des mesures compensatoires » présentées par la Grèce en vue d’obtenir l’aide financière nécessaire à sa survie.

Sondage retour de DSK : 38% pour

Sondage retour de DSK : 38% pour

ADSK est encore sous le coup médiatique des « affaires » mais déjà 38% souhaitent déjà son retour. Le signe sans doute de ‘ l’indigence de l’offre politique actuelle sur le plan économique et social. . Dominique Strauss-Kahn suscite cependant des réactions contrastées. Un sondage* Elabe pour BFMTV révèle ainsi ce jeudi que Près de deux Français sur cinq (38%) souhaitent que Dominique Strauss-Kahn revienne dans la vie publique française. Mais ils sont donc aussi plus de 60% à ne pas le souhaiter.  Ils sont 13% à le souhaiter «tout à fait», et 25% «plutôt». 31% ne le souhaitent pas du tout et 30% plutôt pas (1% restant sans opinion). Dans le détail, les femmes sont moins nombreuses que les hommes à vouloir le retour de l’ancien patron du Fonds monétaire international (33% contre 44%). Sur l’échiquier politique, les sympathisants de gauche sont, eux, partagés quasiment à égalité : 49% souhaitent son retour contre 51% qui ne le veulent pas. Les personnes favorables à son retour sont 54% au seul Parti Socialiste. Elles sont 36% à droite, 44% au MoDem, 39% au FN. Mais, au global, une majorité de Français (54%) pense que celui qui a fait parler de lui sur Twitter en début de semaine ne reviendra pas dans la vie publique. Ce sondage paraît au lendemain d’une décision de justice favorable à DSK. Le parquet a annoncé mercredi qu’il ne ferait pas appel de la décision du tribunal correctionnel de Lille (Nord) dans le procès dit du Carlton, pour lequel Dominique Strauss-Kahn a obtenu la relaxe dans une affaire de proxénétisme aggravé. 12 des 13 accusés avaient été relaxés. L’association Le Mouvement du Nid, partie civile, a fait appel des dispositions civiles du jugement. En conséquence, le dossier ne sera rejugé par la cour d’appel de Douai (Nord) que sur ces dispositions civiles.

Allemagne consommation : des doutes

Allemagne consommation : des doutes

Le consommateur allemand est plus circonspect à l’approche du mois de juillet, et ce pour la première fois depuis octobre, la question grecque commençant à atteindre son moral, a fait savoir jeudi le cabinet GfK. Son indice de mesure de la confiance du consommateur, sur la base d’un échantillon de 2.000 personnes, ressort à 10,1 contre 10,2 en juin, le consensus Reuters le donnant pour sa part inchangé à 10,2. Rolf Bürkl, analyste de GfK, explique que jusqu’à présent les discussions destinées à boucler le dossier grec ne semblaient pas destinées à avoir un impact durable sur la confiance, tout du moins jusqu’à ce que la possibilité d’une sortie de la Grèce de la zone euro devienne une hypothèse de travail plausible. « Du coup, le consommateur se prend à douter car on ne peut prédire actuellement quelles seraient les conséquences d’une sortie de la Grèce », dit-il, précisant que même la perspective d’une croissance plus soutenue de l’Allemagne au deuxième trimestre ne peut rien contre ce sentiment.

 

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