Archive mensuelle de juin 2015

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Négociation climat : un échec programmé (S. Royal)

Négociation climat : un échec programmé (S. Royal)

Pour une  fois Ségolène Royal n’a pas tort, la conférence internationale risque d’aboutir à pas grand chose ; en gros il y aura des intentions votées mais chaque pays décidera ce qu’il veut faire. Autant dire pas vraiment le moyen d’empêcher la hausse irréversible du climat. Pour Ségolène Royal, la méthode appliquée actuellement pour préparer la conférence climat qui se tiendra en France à la fin de l’année  n’est pas la bonne et fait courir le risque d’aboutir à un nouvel échec après celui de Copenhague en 2009. « Les négociations de l’Onu sont totalement inadaptées à l’urgence climatique », estime la numéro trois du gouvernement dans une interview publiée lundi sur le site du Monde. « En privé, tout le monde le dit, tout le monde en est parfaitement conscient, mais la lourdeur du processus est tel qu’il se poursuit comme si de rien n’était. » « Pourtant, lorsqu’il y a une urgence dans une entreprise, on se met à négocier sans attendre un rendez-vous institutionnel un an plus tard ! Ce décalage entre la procédure onusienne et l’urgence climatique commence à poser un réel problème et à exaspérer les pays les plus fortement victimes du dérèglement climatique », ajoute-t-elle. En cause selon elle, la professionnalisation des négociateurs de l’Onu qui empêcherait toute avancée.. « , les négociateurs, qui sont là depuis 15, voire 20 ans, vont continuer leur folklore. Vous retrouvez des centaines de personnes devant leur ordinateur, en train de discuter un point du texte entre crochets ou de jouer aux mots croisés ! » « Il faut changer de méthode : mettre sur la table un document rassemblant les engagements des pays les plus en avance, comme ceux de l’Union européenne, et demander aux Etats qui ne sont pas d’accord de s’exprimer », ajoute-t-elle. « Cela changerait les choses parce que les pays ne voudront pas apparaître comme ceux qui ont fait échouer le sommet de Paris. » Ce est pas tout  fait la même analyse très « diplomatique de Fabius qui dans une interview à Reuters en mai a estimé que le monde n’avait jamais été aussi proche d’un accord universel sans précédent sur la lutte contre le réchauffement climatique tout en reconnaissant qu’il restait de nombreux obstacles à surmonter avant le sommet de Paris Les obstacles à un véritable accord sont connus :  les Etats-Unis et la Chine, qui font partie des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre du monde, restent notamment opposés à tout accord général juridiquement contraignant, comme le souhaitent de nombreux pays en voie de développement.

EDF : hausse des tarifs de 2,5% par an sur trois ans

EDF : hausse des tarifs de 2,5% par an sur trois ans

D’après les experts, la hausse de l’électricité devrait augmenter de 20 à 30% d’ici une dizaine d’années. En cause , l’endettement de l’entreprise, le coût aussi d’entretien  des vieilles centrales, le coût enfin de leur démantèlement  ; A ajouter à cela le coût de la reprise d’une  partie d’Areva. Bref l’idée de l’électivité la moins chère d’Europe sera bientôt à ranger au placard ; Certes 2.5% par an peut paraître peu important mais c’est à rapporter à l’évolution de l’inflation, actuellement pratiquement nulle et aussi au quasi blocage des salaires et pensions.  Le PDG d’EDF Jean-Bernard Levy demande donc au gouvernement une hausse des tarifs de 2,5% par an sur trois ans, rapporte le Journal du Dimanche qui ne cite pas ses sources. Dans l’entourage du groupe, détenu à 84,5% par l’Etat, on précise qu’ »il n’y a pas d’accord ». Mais « comme EDF se montre bonne fille, elle espère que sa mère sera généreuse », ajoute-t-on, toujours dans les colonnes du JDD. Contacté par Reuters, un porte-parole du groupe n’a pas souhaité faire de commentaires. La ministre de l’énergie Ségolène Royal a gelé l’an dernier une hausse prévue de 5% des tarifs réglementés et a demandé à EDF de revoir sa stratégie plutôt que de procéder à « la hausse systématique du prix de l’énergie ». Une nouvelle formule de calcul a été mise en place et prend désormais en compte les prix du marché de gros et plus seulement l’évolution des coûts d’EDF. Les tarifs ont ainsi augmenté de 2,5% pour les particuliers en novembre. La hausse des tarifs évoquée dans le JDD pourrait être, selon le journal, une manière pour le gouvernement de remercier EDF de venir en aide à l’ex-fleuron du nucléaire français Areva. Le géant français de l’électricité a proposé de racheter la division d’Areva dédiée aux réacteurs pour deux milliards d’euros.

CAF: hausse de 50% de la fraude

CAF: hausse de 50% de la fraude

 

Ce n’est pas vraiment une  hausse de la fraude mais une  hausse des contrôles.  Ce qui por te le montant  à 200 millions pour  les fraudes détectées et sanctionnées par la Caisse d’allocations familiales ; elles ont   progressé de près de 50% à 209 millions d’euros en 2014, selon un bilan publié ce lundi 1er juin. En fait une somme assez dérisoire quand on sait que la CAF distribue pour environ 80 milliards de prestations sociales. En fait c’est beaucoup de pub sur la fraude pour pas grand-chose ( la même pub qui avait concerné les  fraudes  aux Assedic).  On ne peut sans  doute  pas  devenir millionnaire avec les fraudes à la CAF ( ou aux ASSEDIC) mais  on doit quand même être plus rigoureux dans l’attribution de  ces aides. Et de ce point de vue les fraudes décelées relève de l’anecdote.  Les chiffres paraissent impressionnants. L’an passé, le nombre de fraudes détectées par la Caisse d’allocations familiales (CAF) a bondi de 56%, s’établissant à 32.828 contre 21.000 en 2013, selon un bilan présenté ce lundi 1er juin. En termes de montant, on passe ainsi de 141 millions d’euros de fraudes « qualifiées » (c’est-à-dire donnant à lieu à des sanctions par la CAF) à 209,6 millions d’euros, soit 48,21% de plus. A titre de rappel, en 2004, ce montant n’était « que » de 18 millions d’euros.  On pourrait penser à la lecture de ces chiffres que 2014 a été une année où les allocataires ont eu un comportement plus frauduleux qu’à l’accoutumée. Il n’en est rien.  Comme le souligne la CAF, « la fraude n’a pas augmenté, c’est l’amélioration continue de la détection qui explique la hausse du nombre de fraudes qualifiées ». Elle cite notamment la technique du « datamining », soit l’analyse à partir d’un important volume de données, qui permet de mieux identifier les indus, c’est-à-dire les sommes versées à tort par la CAF, de nature frauduleuse. En grande majorité (70%) les cas de fraudes relèvent d’omissions, de fausses déclarations sur les ressources du ménage ou encore sur les situations professionnelles. La Caf explique notamment que les dissimulations de concubinage ont représenté 20% des fraudes détectées.  Parmi les allocations, les fraudes sanctionnées ont concerné en premier lieu les minimas sociaux (RSA, minimum vieillesse) avec 68,55% des cas. Viennent ensuite les aides au logement (23,17% des cas).  La CAF souligne par ailleurs qu’un grand nombre de fraudes sur la branche Famille sont assimilées à des fraudes dites de « survie » qui sont « le fait de personnes très modestes, bénéficiaires des prestations sous conditions de ressources, et le plus souvent de minimas sociaux ». Elle considère que le montant moyen du préjudice (6.386 euros) est peu élevé « au regard d’autres types de fraudes aux finances publiques ».

Croissance Japon : L’industrie sort du trou

Croissance Japon : L’industrie sort du trou

C’est pas le Pérou en mai mais c’est mieux qu’avant notamment en avril. L’indice qui mesure l’évolution de l’industrie passe la barre des 50 qui mesure la limite entre progression et contraction. L’industrie japonaise a renoué avec la croissance en mai avec la progression des nouvelles commandes et de la production, montre l’étude Markit/JMMA auprès des directeurs d’achat publiée lundi. L’indice PMI manufacturier Markit/JMMA s’est élevé à 50,9 en mai en version définitive, ce qui est inchangé par rapport à sa version préliminaire et supérieur au 49,9 enregistré en avril. En fait comme dans d’autres pays la croissance du japon faiat du yo-yo.  La croissance s’est accélérée au premier trimestre au Japon, mais l’activité manufacturière s’est contractée en avril pour la première fois depuis près d’un an puis s’est donc redresse en mai.   Le pays sort difficilement de la récession. Ses entreprises renâclent à investir malgré des bénéfices records et les consommateurs continuent de tenir fermement serrés les cordons de la bourse. Dans ce contexte, la Banque du Japon (BoJ) peine à respecter son engagement de redresser l’inflation à 2% alors qu’elle fait massivement tourner la planche à billets. L’inflation de base a certes atteint 2,2% sur un an en avril mais elle devrait replonger vers zéro en mai lorsqu’aura disparu l’effet de la hausse de la TVA intervenue le 1er avril 2014. Contrairement aux espoirs de la BoJ, ses injections de liquidités n’entraînent pas non plus de revalorisation des salaires. Les statistiques montrent que les salaires de base n’ont quasiment pas évolué en mars et que les salaires réels, ajustés de l’inflation, déclinent depuis désormais deux ans. La croissance s’est cependant  accélérée au premier trimestre au Japon, qui se relève doucement d’une récession, mais la consommation des ménages reste atone, un défi pour le gouvernement et la Banque du Japon (BoJ) aux prises avec une déflation tenace. Le produit intérieur brut (PIB) a progressé entre janvier et mars de 0,6% d’un trimestre sur l’autre, après une expansion de 0,3% dans les trois derniers mois de 2014, selon des statistiques publiées ce matin. Si certains économistes ont salué « de bons chiffres du PIB », tous n’étaient pas de cet avis. « L’accélération s’explique essentiellement par le bond constaté au niveau des stocks » (des entreprises), a ainsi estimé Marcel Thieliant, de Capital Economics, qui prédit « un ralentissement » au deuxième trimestre et une croissance « proche de zéro » sur l’ensemble de 2015. Point noir, la consommation des ménages, fortement ébranlée par une augmentation de la TVA nippone en avril 2014, a encore manqué d’éclat en ce début d’année. La faute à des rémunérations qui ont tendance à stagner dans un marché du travail certes quasiment en plein emploi (taux de chômage de 3,4%), mais où la précarité progresse.  En 2014, le Japon a vu son PIB se contracter de 0,1%, un revers pour le gouvernement, après une croissance de 1,7% en 2012 et de 1,6% en 2013.

Croissance Chine :nouveau recul de l’industrie manufacturière

Croissance Chine :nouveau recul de l’industrie manufacturière

L’usine du monde est en panne car la demande mondiale stagne. La preuve que l’économie mondiale est loin d’être sortie de la crise. Ce recul de l’industrie manufacturière s’accompagne d’un recul de l’emploi. Le secteur manufacturier chinois a connu en mai un troisième mois consécutif de contraction en raison notamment du plus fort recul en près de deux ans des commandes à l’exportation, selon l’enquête auprès des directeurs d’achat de HSBC/Markit rendue publique lundi. L’indice PMI de HSBC/Markit a été en mai de 49,2 en version définitive, soit à peine mieux que sa version préliminaire de 49,1 et que son niveau d’avril à 48,9. Il demeure ainsi sous la barre des 50 séparant contraction et croissance de l’activité. Le sous-indice des nouvelles exportations s’est effondré à 46,7, un plus bas depuis juin 2013, ce qui est nettement moins que le 50,3 enregistré en avril. La production industrielle s’est contractée pour la première fois de l’année avec un sous-indice inférieur à 50. L’emploi a reculé pour le 18e mois consécutif mais à un rythme moins fort qu’en mars et avril. La croissance du secteur des services a légèrement fléchi en mai en Chine, montre l’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) publié lundi, qui renforce le scénario d’un ralentissement général de la deuxième économie mondiale. L’indice PMI non-manufacturier a reculé à 53,2 en mai, après 53,4 en avril et 53,7 en mars, a annoncé le Bureau national des statistiques. Il reste néanmoins nettement au-dessus de la barre des 50, ce qui témoigne d’un développement de l’activité. Les entreprises de services ont globalement mieux résisté au ralentissement économique que le secteur manufacturier en Chine mais elles semblent tout de même en ressentir les effets depuis quelques mois. L’activité industrielle en Chine a comme prévu à peine accéléré en mai, selon l’indice officiel des directeurs d’achat du secteur. L’indice PMI manufacturier publié lundi par le Bureau national des statistiques a atteint 50,2 en mai après 50,1 en avril et en mars et 49,9 en février. Ce niveau est conforme à la prévision des analystes interrogés par Reuters.

 

Vente de Lafarge aux Suisses

Vente de Lafarge aux Suisses

 

 

Avec l’OPE c’est l’ouverture officielle de la vente de Lafarge aux Suisses. Une opération justifiées économiquement mais qui comme pour Alstom, Alcatel, d’autres  se traduit par la disparition d’un nouveau groupe industriel français. D’une certaine manière on pourrait justifier la vente de tout le secteur industriel du pays pour les mêmes raisons. On verra dans une dizaine d’années ce qui restera en France de ces anciennes entités industrielles : sans doute pas grand chose ( comme pour  la sidérurgie par exemple).  Lafarge et Holcim ont lancé lundi l’offre publique d’échange prélude à leur fusion prévue pour être finalisée en juillet pour afin de donner naissance au numéro un mondial du ciment. L’OPE porte sur l’ensemble des actions Lafarge, avec une parité de neuf actions du groupe suisse pour dix titres du français, précisent les deux entreprises dans un communiqué. Les actionnaires d’Holcim ont approuvé le 8 mai les résolutions relatives à ce projet de fusion lors d’une assemblée générale extraordinaire.  L’Autorité des marchés financiers (AMF) a fait savoir vendredi que l’offre courrait du 1er juin au 3 juillet. Le mariage, dévoilé en avril 2014, a failli capoter en mars quand Holcim a contesté le choix du PDG de Lafarge, Bruno Lafont, comme directeur général du futur LafargeHolcim, et a réclamé un ratio d’échange qui lui soit plus favorable.

 

Prise de bénéfices sur les marchés des actions

Prise de bénéfices sur les marchés des actions

 

Il fallait s’y attendre la période sera  caractérisée pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois par des prises de bénéfices sur le marché des actions. Plusieurs raisons, le niveau de ces actions en hausse constante et excessive au cours des derniers mois et en décalage avec la croissance et les résultats réels des entreprises. Autre raison plus fondamentale celle-là, l’économie internationale est loi d’être sortie de la crise , les résultats du premiers trimestre sont médiocres et ceux du second ne seront pas meilleurs.il faut surtout noter les tassements en Chine, au Japon, aux Etats Unis même et en Europe y compris en Allemagne. S’ajoute les craintes d’uen sortie de la Grèce du système monétaire qui viendrait mettre en cause la solidité du  système lui-même. À Paris, le CAC 40 a plongé de 2,53% (129,94 points) à 5.007,89 points portant son recul à 2,62% sur l’ensemble de la semaine et à 0,76% sur le mois de mai, marqué par les tensions sur les marchés obligataires, les fluctuations de l’euro face au dollar et l’évolution de la situation de la Grèce. nLe Footsie britannique a limité son repli à 0,80% alors que le Dax allemand a chuté de 2,26%. L’indice EuroStoxx 50 et le FTSEurofirst 300 ont quant à eux cédé respectivement 2,19% et 1,79%.La Bourse d’Athènes a abandonné 1,44%. La prochaine échéance de remboursement grecque au FMI est fixée la semaine prochaine, le 5 juin.  Au moment de la clôture en Europe, Wall Street évoluait également à la baisse, mais de façon nettement moins marquée.  Le PIB américain du premier trimestre a été révisé en baisse, à -0,7% en rythme annualisé, dans une deuxième estimation publiée par le département du Commerce. « Jusqu’ici, la (politique) de la Fed a été dépendante des indicateurs et les (derniers) chiffres, y compris ceux du PIB aujourd’hui, continuent en moyenne à être plus faibles qu’attendu, ce qui écarte la menace imminente d’un relèvement des taux de la Fed », note Adam Sarhan, directeur général de Sarhan Capital à New York. En fin d’après-midi en Europe, le dollar progressait de 0,05% face à un panier de devises de référence et reculait de 0,25% contre l’euro à 1,0972 dollar.

 

Juppé condamne les excès de langage de Sarkozy

 

Juppé condamne les excès de langage de Sarkozy

 

Excès de langage, sifflets à son égard autant d’éléments qui font prendre du recul à Juppé par apport à Sarkozy. « Un certain vocabulaire qui fait un peu trop monter la pression, qui attaque les personnes, c’est pas mon genre de beauté. » A déclaré Juppé lors du « Grand rendez-vous Europe 1/iTELE/Le Monde ». Tandis que que Sarkozy repart en campagne en tenue de camelot, Juppé lui joue la posture de l’homme tranquille, déterminé mais mesuré. C’est sur une phrase précise de Nicolas Sarkozy qu’Alain Juppé était interrogé ce matin, celle où le président des Républicains critique la « terrifiante médiocrité » de François Hollande. « Ce n’est pas ce que j’ai dit. Chacun s’exprime comme il s’entend. J’ai dit que j’étais un homme de droite ouvert et pas sectaire. Un certain vocabulaire qui fait un peu trop monter la pression, qui attaque les personnes, c’est pas mon genre de beauté (…)  »Je n’ai aucune espèce de pudeur à combattre le pouvoir actuel car je pense que c’est la politique menée depuis 2012 qui nous a mis dans le marasme dans lequel nous sommes aujourd’hui, mais ce n’est pas pour autant que j’utilise un vocabulaire qui n’est pas le mien » a déclaré le maire de Bordeaux. Et en généralisant, il a jugé que  »la tonalité de certains discours m’a paru un peu vigoureuse, un peu excessive. »  Conforté par plusieurs sondages qui le donnent gagnant face à Nicolas Sarkozy lors de la primaire de novembre 2016 qui désignera le candidat de la droite et du centre à l’élection de 2017, Alain Juppé a mis en avant son poids dans l’opinion. « Nicolas Sarkozy a le parti, moi pour l’instant j’ai l’opinion », a-t-il dit. « J’organise ma petite PME, parfois il arrive que des PME performantes soient plus efficaces que des grandes entreprises du CAC 40« . Invité au 20h de France 2, Nicolas Sarkozy a défendu ses propos tenus la veille au congrès et a minimisé les sifflets et les huées, mettant en avant le chemin parcouru depuis la guerre des chefs qui avait opposé François Fillon et Jean-François Copé en 2012. « Pendant trois ans cette famille politique s’est déchirée, s’est divisée, s’est affrontée« , a-t-il dit. « Depuis six mois, l’unité est revenue. Est-ce à dire que l’unité c’est la fin des ambitions de chacun? C’est tout à fait normal, il n’y a pas de problème.« « Je regrette qu’il y ait quelques sifflets mais quand vous avez 15.000 à 17.000 personnes devant vous on ne peut pas contrôler que chacun puisse se tenir hors de ses sensibilités. ». Dans les rangs des Républicains, les sifflets dont ont été victimes les deux anciens Premiers ministres n’ont pas manqué de faire réagir. « Pour moi, ça, c’est la résurgence de l’ancien parti« , a estimé Nathalie Kosciusko-Morizet, la vice-présidente des Républicains, sur France 3. « Ca peut durer longtemps mais ça ne doit pas être ça les Républicains (…) Je n’aime pas ça ».  « C’est plus qu’un couac, moi ce n’est pas ce que j’aime dans la politique. C’est surtout très dommage« , a-t-elle ajouté.

« Choc de simplification » : surtout des gadgets

«  Choc de simplification » : surtout des gadgets

 

 

92 nouvelles mesures du gouverrnement  qui s’ajoutent aux 375 déjà annoncées mai en fait surtout des gadgets. Pour essentiel il s’agit de substituer le support informatique au support papier. Par contre on s’attaque rarement la suppression pure et simple de la contrainte administrative. En cause évidemment l’armada administrative qui tient à conserver son objet, ses vannages et ses emplois. Or tant que ces fonctionnaires inutiles n’auront pas été supprimés , la bureaucratie va se perpétuer sur papier ou sur informatique. Des exemples de gadgets :

  • Dès septembre, vous pourrez vous inscrire à Pôle emploi directement sur le web. Fini donc les minutes, voire les heures passées à remplir votre dossier administratif. Fini la galère pour vous informer sur une procédure judiciaire ou comprendre comment marche l’aide juridictionnelle : vous trouverez tout sur un site dédié d’ici la fin de l’année.

 

  • Envolé le stress de l’attente du facteur après le passage du permis de conduire : dès la fin juin, vous pourrez voir votre résultat en ligne et en cas de réussite, télécharger un permis provisoire sur votre Smartphone (à ne pas dégainer au volant…) Vous pourrez aussi contester une amende radar en ligne.

 

  • Si vous êtes fonctionnaire : toutes vos fiches de paie seront consultables en ligne sur un espace sécurisé bien sûr. Une phase d’expérimentation commencera en 2016.

 

  • Sur Internet, vous pourrez aussi entre autres : faire une demande de bourse scolaire, faire une demande de procuration et demander votre attestation fiscale sur le site de l’Agirc-Arrco, les caisses de retraites complémentaires.

Si vous êtes demandeur d’emploi, en cas d’arrêt maladie…Dès la fin de l’année, vous ferez votre déclaration à Pôle emploi qui la  transmettra directement à votre caisse d’assurance maladie.

 

  • Si vous êtes locataire d’un logement social et souhaitez bénéficier d’une aide au logement, elle sera transmise automatiquement à la CAF par votre bailleur.

 

  • Une dizaine de ces mesures visent spécifiquement les personnes handicapées. Dès 2017, une carte unique mobilité inclusion remplacera la carte  de stationnement et  la carte de priorité  dans les transports.
  • L’obtention de l’allocation adulte handicapé sera aussi simplifiée. Et si vous êtes invalides à plus de 50%, son renouvellement sera fait tous les 5 ans, au lieu de deux.
  • Enfin les décisions de l’administration, parfois rédigées dans un langage nébuleux, devront être « faciles à lire et à comprendre ».

Bien sûr, tout ça n’est pas seulement là pour nous aider. L’objectif de toutes ces mesures, c’est aussi pour le gouvernement de faire des économies. Jusqu’à 11 milliards d’euros d’ici la fin du quinquennat.
 

Embauche PME :Valls cherche des solutions

Embauche PME :Valls cherche des solutions

 

 

C’est le paradoxe ce sont surtout les PME qui créent de l’emploi en France mais ce sont aussi les  entreprises qui supportent le moins les procédures bureaucratiques. Du coup, elles freinent  sur l’emploi  par peur de ne pouvoir adapter les moyens de production aux variations de la demande. Valls va consulter pour trouver des solutions . Pourtant c’est sur l baisse des charges et les procédures qu’il conviendrait d’agir. Manuel Valls se lance donc lundi dans un marathon de consultations avec les partenaires sociaux sur un ensemble de mesures visant à doper les embauches dans les petites et moyennes entreprises (PME), sur fond de taux de chômage record.  Concurrence déloyale des travailleurs détachés, relations entre sous-traitants et donneurs d’ordre, délais de paiement : de nombreuses pistes sont à l’étude, dit-on à Matignon où l’on reste prudent concernant un nouveau contrat de travail plus souple réclamé par le patronat.   »Ce n’est pas un sommet sur le contrat de travail », souligne-t-on dans l’entourage de Manuel Valls où l’on prévient qu’il n’y a pas « de cagnotte magique » pour un nouvel effort financier en terme d’allègement de charges sociales ou de mesures fiscales.  Certaines mesures retenues par le gouvernement seront intégrées par voie d’amendements à la loi Macron qui sera examinée à la mi-juin à l’Assemblée nationale en deuxième lecture.  La question de la modification du contrat de travail, réclamée par le patronat, continue de susciter des crispations.  Dans une interview au Journal du Dimanche, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, prévient qu’il dira « niet » à « toute velléité » allant dans ce sens. « Le patronat quémande sans se soucier de ses responsabilités, le gouvernement doit savoir lui dire stop », dit-il.  L’UPA (Union professionnelle artisanale), qui sera reçue à Matignon lundi soir, appelle de son côté dans un communiqué publié dimanche à « lever les freins à l’embauche » dans les TPE et PME.  L’organisation patronale demande notamment au gouvernement de porter la période d’essai du contrat d’apprentissage de deux à six mois pour permettre à l’apprenti de changer d’orientation.  Elle appelle en outre à transformer le CICE en baisse directe de charges sociales, notamment par la suppression de la cotisation d’allocations familiales, et à un meilleur soutien des entreprises par les banques.

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