Archive mensuelle de juin 2015

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FIFA : le système Blatter et la corruption

FIFA : le système  Blatter et  la corruption

 

Blatter et le FIFA sont tombés grâce à l’enquête déterminée du FBI. Pourtant les faits de corruption sont connus depuis longtemps. Il suffit d’ailleurs de rappeler le parcours de Blatter pour se rendre compte du parcours de quasi maffioso de Blatter.  En 2014, l’ancien président de la fédération anglaise de football lord David Triesman, compare Sepp Blatter à  Vito Corleone, et dit de la FIFA qu’: « Elle possède une longue tradition de pots-de-vin, magouilles et de corruption », La Fifa se conduit comme une « famille de mafieux », « La corruption a été érigée en système ». Au début des années 1980, Sepp Blatter grimpe dans la hiérarchie de la FIFA. En novembre 1981, il est nommé secrétaire général de l’association. Selon la journaliste Barbara Smit et le professeur Alan Tomlinson, cette nomination est due à Dassler afin d’écarter Helmut Käser, secrétaire général depuis 1961. Le patron d’Adidas aide Havelange puis Blatter dans leur conquête du pouvoir, payant une partie du salaire de Blatter qui a son bureau à Landersheim, au siège d’Adidas France, quand il entre à la FIFA. Le journaliste d’investigation Andrew Jennings prête ce commentaire à Dassler « on va installer ce type [Blatter] dans la place, il est bien, il est des nôtres »..Au printemps 1998, il se porte candidat à la présidence de la FIFA. Il accède à ce poste le 8 juin de la même année alors que Lennart Johansson était favori, ce qui suscite des rumeurs de tentative de corruption de la part de l’entourage de Blatter, le président de la Fédération de Somalie de football Farah Weheliye Addo  étant chassé de la FIFA après avoir dénoncé ces pratiques La présidence de Sepp Blatter est marquée par de nombreux scandales, l’achat de votes lors des élections ou de la désignation des pays organisateurs de la coupe du monde. Le dernier scandale en date tant celui du Qatar. Des scandales dénoncés par   la publication de deux livres très critiques envers sa gestion de la FIFA. David Yallop publie ainsi en 1999 How They Stole the Game  (Comment ils ont volé le jeu). Il y dénonce la gestion de João Havelange. Dans la même veine, Andrew Jennings publie en 2006 Carton rouge !, où il dénonce la gestion de Sepp Blatter en reprenant nombre de données déjà publiées par Yallop (élections « truquées » en 1996 et 1998, par exemple), ainsi que des accusations de corruption liée à la société de marketing ISL (spécialisée dans les droits TV et commerciaux de la FIFA). ISL a été mise en faillite en 2001 puis liquidée judiciairement. La FIFA tente, en vain dans les deux cas, de faire interdire la publication de ces ouvrages. Dès l’année 2001, le juge d’instruction du canton de Zoug Thomas Hildbrand, spécialisé dans les crimes et délits économiques, mène son enquête sur la société désormais en faillite ISL. Ses investigations l’amènent à perquisitionner dans les bureaux de la FIFA à Zurich en novembre 2005, en raison de forts soupçons de détournement de fonds et de corruption. En mai 2002 déjà, le secrétaire général de la FIFA, Michel Zen-Ruffinen, avait publiquement dénoncé les dysfonctionnements au sein de l’association de football et critiqué le « système Blatter ». Un mois plus tard, il était contraint de démissionner. En 2014, la FIFA dépense 25 millions de francs pour la participation à un film fiction qui a couté 28 millions de francs, « United Passions » supposé être à la gloire d’un Sepp Blatter incarné par Tim Roth. Présenté au festival de Cannes le 18 mai 2014, le film noté récolte une note de 2.8 sur 10 par le site IMDB. Blatter quelques jours après sa ré réélection démissionne donc sous les coup de l’enquête du FBI. Mais il reste encore six mois sans doute pas pour réformer la FIFA comme il l’annonce mais pour magouiller les transferts de fonds et éviter-peut-être-être la prison.

FIFA: le vieux bandit Blatter bientôt en prison ?

FIF:  le vieux bandit bientôt en prison

 

Le veiux bandit de la FIFA Blatter ne manque pas de tours dans sont sac, reste à savoir si cette fois il pourra éviter la prison. Il a en effet annoncé sa démission mais reste en place pour six mois. Le temps sans doute pour rendre présentables les nombreux mouvements de fons destinés à acheter dirigeants et pays. En vérité pas une pratique nouvelle, connue de tous. Les fonds baladeurs supposés aider au développement du foot sont surtout destinés à corrompre les présidents de fédérations nationales et leur entourage. Pas tous mais une grand nombre. Pendant ce temps là e n Afrique par exemple on laisse se développer le trafic de jeunes joueurs qui se retrouvent ensuite dans la rue en Europe quand ils ne réussissent pas. Des millions pour Zlatan mais la rue pour des gosses de 14 ans. Et des milliers d’intermédiaires qui en mettent plein leur poche. Voila le bilan de la FIFA.    Sepp Blatter a donc annoncé mardi sa démission de la présidence de la FIFA et la tenue « le plus rapidement possible » d’un congrès extraordinaire pour élire son successeur. Sepp Blatter, 79 ans, a fait cette annonce lors d’une conférence de presse à Zurich quatre jours après avoir été réélu pour un cinquième mandat à la tête de la principale instance internationale du football. « Bien que les membres de la FIFA m’aient conféré ce mandat, ce mandat n’a pas le soutien de l’intégralité du monde du football, j’entends par-là des supporters, des joueurs, des clubs et de tous ceux qui vivent, respirent et aiment le football autant que nous tous à la FIFA », a-t-il déclaré. « C’est pourquoi je remettrai mon mandat à disposition lors d’un Congrès électif extraordinaire », a-t-il poursuivi. « La FIFA a besoin d’une profonde restructuration », a dit le président démissionnaire, tout en annonçant qu’il emploierait le temps qu’il lui reste à la tête de la plus haute instance du football pour entamer le chantier de la réforme de la FIFA. « Puisque je ne serai pas candidat et que je suis donc désormais libre des contraintes qu’impose inévitablement une élection, je serai en mesure de me concentrer sur la mise en œuvre des ambitieuses et profondes réformes qui transcenderont nos premiers efforts en la matière. » Domenico Scala, président de la Commission d’Audit et de Conformité, a prévenu qu’un délai de quatre mois minimum serait nécessaire pour préparer un nouveau congrès. « La décision sur le calendrier de l’élection du nouveau président reviendra au comité exécutif et il sera organisé entre décembre en mars », a-t-il dit.

 

Le conflit des Le Pen en justice

Le conflit des Le Pen en justice

Finalement le conflit des Le Pen sera porté devant la justice. D’une certaine manière c’est le père qui assigne sa fille pour non respect des statuts du FN. Une situation plutôt cocasse si elle n’était pas pathétique. Sur le fond idéologique  il n’y a aucune divergence entre marine Le P en et son père, la grand différence c’est que Marine Le Pen ambitionne de goûter au pouvoir et que Jean Marie, lui, a toujours préférer l’opposition. Sur la question centrale de l’immigration les positions sont les mêmes. Mais Marine Lepen s’efforce de rendre le FN présentable, compatible avec la république. C’est le travail de dédiabolisation entamé depuis plusieurs années. A terme la question sera réglée car le FN changera de nom pour devenir quelque chose comme «  bleu marine » et du coup l’héritage de jean Marie Lepen pourra être spolié en toute légalité. Mais  pour le court terme il n’est pas certain que le FN sorte vainqueur de ce procès car d’une certaine manière ce parti ne embarrasse pas trop de légalité pour éliminer ses contestataires, une pratique initiée par Jean marie Le Pen lui-même !  Jean-Marie Le Pen a donc assigné le Front national en justice pour contester la suspension prononcée à son encontre le 4 mai par le bureau exécutif du parti présidée par sa fille Marine, a annoncé mardi son avocat. « Nous demandons à la justice qu’elle fasse justice », a dit Me Frédéric Joachim sur BFM TV. Le cofondateur et président d’honneur du parti d’extrême droite a assigné le FN devant le tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine). L’audience aura lieu le 12 juin à 10h00 (08h00 GMT). Jean-Marie Le Pen a annoncé qu’il y assisterait en personne. La justice doit dire « au Front national qu’il faut réintroduire le président Le Pen dans les droits qui étaient les siens avant le 4 mai et que le bureau exécutif n’a pas compétence pour prononcer la déchéance, la suspension de la qualité d’adhérent », a déclaré Me Joachim. La direction du Front national a suspendu le 4 mai Jean-Marie Le Pen de sa qualité d’adhérent du parti dans l’attente d’une assemblée générale extraordinaire destinée à modifier les statuts de la formation, notamment la suppression de l’article relatif à la présidence d’honneur. « Nous demandons au tribunal de déclarer nulle la décision du bureau exécutif qui statuait paraît-il en formation disciplinaire », a précisé l’avocat de Jean-Marie Le Pen, qui parle d’une « mystification ». « Ce raisonnement artificiel et pas vraiment conforme aux statuts n’échappera pas, je pense, au tribunal », a estimé Frédéric Joachim. « Les statuts, qui sont la loi fondamentale de l’association, puisque le FN est une association, doivent absolument gouverner les rapports entre ses membres », a-t-il ajouté. La guerre ouverte entre Jean-Marie Le Pen et sa fille Marine fait suite à une interview du leader d’extrême droite dans l’hebdomadaire « Rivarol » dans lequel il réhabilitait, notamment, le maréchal Pétain. « Je veux récupérer ma place et mes fonctions, je veux calmer le jeu, mais dans le respect de la justice », a expliqué le père de Marine Le Pen sur RTL.

 

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Des consommateurs rationnels …. quand tout va bien !

Des consommateurs rationnels …. quand tout va bien !

C’est  la conclusion d’uen jeune économiste, Xavier Gabaix a remporté vendredi le prix Maurice Allais, ,  qui démontre que les consommateurs sont beaucoup moins bien armés, moins rationnels   en cas d’imprévus, de crise, comme les Etats ! Or si la science économique a vraiment une  utilité  c’est précisément en cas de crise. Reste cependant à définir ce qui est rationnel ou pas ( une question pas seulement économique mais aussi philosophique).  Alors que les modèles économiques traditionnels privilégient un consommateur omniscient et totalement rationnel, le jeune économiste l’envisage, lui, moins éclairé sur toutes les réalités du monde. « On apprend très tôt à l’université comment le consommateur décide, comment il existe un équilibre général dans l’économie avec plein de consommateurs qui prennent des décisions de manière optimale: c’est le modèle traditionnel », alors que les choix s’opèrent « de manière non complètement optimale dans mon modèle alternatif », dit-il  Il convoque un consommateur « myope » ou « naïf » qui « ne fait pas attention » ou « oublie qu’il peut arriver un certain nombre d’événements rares ». Et dans ce cas, ce consommateur est « impréparé » et risque de trop s’endetter ou de ne pas assez épargner. Là, intervient « dans le modèle un rôle pour le gouvernement, la société de faire ou des régulations ou des politiques d’éducation pour que les gens prennent mieux leurs décisions ». « Au lieu de supposer que tout le monde réfléchit à tout ce qui va se passer, dans ce modèle les gens réfléchissent seulement à une partie de ce qui va se passer: par exemple, ils vont planifier pour le cas moyen mais pas pour les cas extrêmes », comme une crise. Bonne nouvelle, cela signifie qu’en moyenne « ils vont plutôt bien se débrouiller ». En revanche, ils seront « sous-préparés pour les événements rares ». Ses recherches doivent permettre « de refonder une partie de l’économie avec des agents supposés être moins rationnels que dans le modèle standard, plus réalistes, plus proches de la réalité », détaille l’économiste. Considérant ses travaux comme un « prélude » à d’autres, transposable à l’ensemble des agents économiques, Xavier Gabaix observe que « ça marche aussi bien au niveau de l’individu qui est au chômage qu’au niveau de l’Europe qui s’était sous-préparée pour des événements qui avaient l’air rares comme la crise des dettes souveraines ». Ce brillant économiste diplômé d’Harvard et qui a fait toute sa carrière aux Etats-Unis se veut « dans l’esprit de Maurice Allais », qui était jusqu’à cette année et le sacre de Jean Tirole, le seul économiste français à avoir remporté le prix Nobel. « C’est un des pionniers de l’économie comportementale qui essaie de faire attention à la manière dont les gens prennent réellement des décisions », décrit-il, évoquant des liens forts avec la psychologie. Il explique d’ailleurs que cette idée d’un consommateur insuffisamment protégé contre le système ou d’entreprise, de banque, d’Etat, censés être plus rationnels qu’ils ne peuvent l’être en réalité ne lui est pas venue « à cause de la crise » des dernières années.  « C’est vrai que la crise a donné beaucoup plus de légitimité à ce genre d’approche hétérodoxe », reconnaît-il. Mais selon lui, beaucoup d’économistes s’accordaient déjà auparavant à reconnaître que « l’économie suppose trop de rationalité des agents ». « La question est de savoir comment modéliser ça d’une manière utilisable », poursuit l’économiste dont la première spécialité étaient les mathématiques. « J’aimais beaucoup les mathématiques mais je voulais faire des choses plus concrètes », se rappelle-t-il. Du coup, à peine sorti de l’Ecole normale supérieure, il suit des cours d’économie, frappé par une matière où les « questions intéressantes » posées donnent lieu à des « réponses insatisfaisantes ». (AFP)

TTIP : la France pose ses conditions

TTIP : la France pose ses conditions

 

Pendant que Merkel s’active pour accélérer la négociation du futur traite avec les Etats-Unis , la France pose ses conditions aux accords internationaux et en particulier à celui avec les états Unis. Pour Merkel comme d’habitude c’est le business qui prime sur tout. Elle défend   le projet de traité avec les USA au risque de s’asseoir sur les normes sociales et environnementales de l’Europe. Pire, sur le plan politique au risque de dessaisir les Etats de leur pouvoir puisque des accords commerciaux pourront passer par dessus les lois européennes ou nationales. Ce projet d’accord actuellement négocié dans le plus grand secret par la commission européenne en dit long sur le caractère démocratique de cette Europe  alors que ce projet exigerait transparence et débat eu égard à ses enjeux considérables.  Angela Merkel s’efforce, dans une interview publiée samedi dans la presse allemande, de convaincre ses compatriotes de l’intérêt pour l’Allemagne d’un accord entre l’Union européenne et les Etats-Unis sur la création de la plus grande zone de libre-échange au monde. Dans le Süddeutsche Zeitung, la chancelière allemande souhaite que les négociations en cours entre l’UE et les USA soient conclues avant le départ de Barack Obama de la Maison blanche en janvier 2017.  Pour contrecarrer la précipitation de Merkel, la France envoie aujourd’hui à la Commission européenne ses propositions pour refondre les mécanismes de règlement des différends entre Etats et investisseurs dans le cadre des futurs accords de libre échange, a indiqué le secrétariat d’Etat chargé du Commerce extérieur. La démarche vise à réformer les mécanismes d’arbitrages privés (ISDS). Ces procédures inquiètent nombre de pays européens, qui y voient la porte ouverte à une remise en cause par des multinationales de leurs politiques publiques. Le document, qui affiche notamment l’ambition de « préserver le droit (des Etats) à réguler » et de « créer un nouveau cadre institutionnel », est présenté alors que le Parlement européen se prononcera dans son ensemble le 10 juin sur l’accord entre l’Union européenne et les Etats-Unis (TTIP) en cours de négociation. L’épineuse question des arbitrages, entre autres, pourrait remettre en cause la conclusion du TTIP, qui serait le plus grand accord commercial du monde, touchant environ 60% de la production économique du globe et un marché colossal de 850 millions de consommateurs. « Je n’imagine pas un traité être soumis au Parlement ou entrer en vigueur sans que les sujets que nous soulevons aient trouvé une réponse », a déclaré le gouvernement .  « Le fond passe avant le calendrier. Je ne suis pas le défenseur ou l’avocat du Traité transatlantique mais des intérêts de la France, qui sont très clairs pour notre industrie, notre agriculture, nos services, nos choix de souveraineté », a-t-il ajouté. « Ce n’est pas parce qu’une négociation est engagée qu’elle aboutit forcément ».

Etat islamique : une conférence internationale pour rien ?

Etat islamique : une conférence internationale pour rien ?

 

C’est une  conférence internationale mais qui risque de déboucher sur pas grand-chose. La première  raison c’est que la stratégie actuelle risque d’être perpétuée et  elle qu’elle est inadapté pour lutter contre l’Etat islmique.il faudrait pour cela décider d’une  opération terrestre ; ce  à quoi les grandes puissances  ne sosnt pas encore décidés, ni à intervenir directement, ni même à financer. Seconde raison, il ya aura pas tous les décideurs, il manquera l’Iran la Russie ;  des acteurs majeurs si on veut vraiment stabiliser la région. L’  Europe elle même est très divisée sur la question et laisse la France se débrouiller à peu près seule (et supporter l’essentiel des coûts). Une  France qui se limite à l’intervention en Irak après avoir proposer d’attaquer la Syrie ! tandis que les américains se rapprochent de Assad ! Des forces battantes sur le terrain ne seront pas non plus représentées. On ne va donc pas décider grand-chose. Dès lors il ne faudra pas s’étonner si des milliers et des milliers de migrants rejoignent l’Europe. On ne peut que demeurer perplexe face à cette incapacité des grands pays à mettre fin à la terreur d’un armée composée de 30 000 combattants seulement !  La coalition internationale se retrouve donc  à Paris ce mardi pour discuter de la lutte contre Daech. Les Etats-Unis seront représentés par le secrétaire d’Etat adjoint et la Russie n’enverra pas de représentant.  Quelle stratégie face aux avancées de Daech en Syrie et en Irak ? Ce sera la question au centre de la conférence qui va réunir ce mardi à Paris les pays de la coalition internationale anti-djihadistes. 24 délégations présentes mais des absences remarquées. Sans John Kerry, secrétaire d’Etat américain et sans Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères et sans les Iraniens évidemment, il manquera des acteurs essentiels. John Kerry, rapatrié aux Etats-Unis à cause de sa jambe cassée, devrait s’exprimer par téléphone et sera représenté par le secrétaire d’Etat adjoint Antony Blinken.L’absence du Russe Serguei Lavrov est plus gênante, d’autant que lundi la Syrie a salué les positions honorables de  »nos amis à Moscou ». Celle de l’Iran principal allié de Damas est logique, sauf qu’en Irak ce sont les milices iraniennes, les gardiens de la révolution, qui sont les plus efficaces contre Daech.  Les Turcs seront là, mais pas les Kurdes syriens qui se battent réellement contre Daech. Washington pilote depuis septembre des frappes militaires en Syrie et en Irak, et la France qui se limite à l’Irak et ne compte pas changer de stratégie. En Irak, elle reste sur l’aide apportée aux tribus et aux milices locales. Avec le Premier ministre irakien al-Abadi, la conférence fera le point de la situation, et décidera des réorientations à mener sur le terrain face aux avancées inquiétantes de l’organisation Etat islamique en Syrie près de la frontière turque, et dans le désert qui ouvre sur l’Irak.

Croissance : on va dans le mur, l’action du gouvernement pas à la hauteur ( Rocard)

Dans une  interview à la tribune Rocard éclaire la nature de la crise et souligne les limites des politiques actuelles. Une contribution qui nous change des slogans réducteurs  habituels . 

 

LA TRIBUNE - Dans le livre que vous venez de publier, vous décrivez un monde occidental qui, à force d’inégalités croissantes, de spéculation financière et de destruction de la planète, court à sa perte. Mais quelles sont vos préconisations pour éviter ce « suicide » ?

MICHEL ROCARD – Avant de vous livrer mes préconisations, il faut d’abord comprendre ce qui se passe. Nous faisons face à une accumulation de menaces qui se conjuguent et s’aggravent mutuellement. Je veux d’abord parler de l’arrêt de la croissance, de la précarité, du chômage, des incivilités, tout un processus commencé il y a trente ans. Les gouvernements insistent sur le rebond de l’activité, mais avec 1% de croissance, on ne résout rien. Il faudrait près de 3%. Ensuite, il y a la spéculation financière et les crises qu’elle provoque, qui contribuent bien sûr au marasme économique. Enfin, n’oublions pas, bien sûr, la question écologique. La traiter exige de disposer de sommes importantes pour investir dans la transition énergétique. Or, en raison des problèmes économiques que je viens de mentionner, cet argent n’est plus disponible.

Beaucoup d’écologistes voient dans la baisse de l’activité économique, la « décroissance », une solution aux problèmes de la planète. Est-ce une piste à suivre ?

Nous sommes dans une situation d’aggravation extrême des inégalités. La pauvreté baisse dans le monde, en raison de l’émergence de nombreux pays, mais elle augmente chez nous un peu en moyenne, et surtout s’exacerbe beaucoup pour certains. Mon intuition, c’est que la décroissance commencerait par intensifier ces inégalités, et nous conduirait tout droit à quelque chose ressemblant à une guerre civile. Je ne comprends pas comment certaines personnes intelligentes, ayant une sensibilité écologique, n’ont pas intégré cela. La décroissance, ou bien on la subit, et c’est une catastrophe, ou on la provoque, et c’est pire. C’est donc exclu. Pour des raisons d’ordre public.

Il faut donc concilier croissance et préservation de la planète. N’est-ce pas l’optique du gouvernement ?

L’action du gouvernement est loin d’être à la hauteur des problèmes. Il manque d’une vision globale, d’un plan d’attaque de tous les sujets à la fois. La politique économique, aujourd’hui en France, revient à tenter de traiter des sous-subtilités, à essayer de réduire quelques rentes, et à gérer le moins mal possible la répartition de ressources qui deviennent rares. Je ne vois pas là de vraies solutions.

Que faut-il faire ?

D’abord, développer la réflexion sur l’origine de cette crise. Faire travailler ensemble les détenteurs du savoir économique, financier, écologique… Les « experts » travaillent beaucoup trop étroitement dans leur discipline, l’interdisciplinaire n’est toujours pas reconnu. Pourtant, il est plus que jamais nécessaire ! Fondamentalement, nous avons un problème de doctrine économique. Pendant trente ans, pendant les Trente Glorieuses, nous avons vécu sous la domination des doctrines économiques interventionnistes. Mais sous l’influence de deux prix Nobel des années 1970, Hayek (nobélisé en 1974) et Friedman (1976), l’idée d’un retour au laisser-faire, d’une déréglementation, s’est imposée, au cours des années 1980. D’abord dans le monde anglo-saxon, puis en Europe. Cette doctrine monétariste donne la priorité à la dérégulation, elle affirme que le profit fait la croissance… Les gouvernements l’ont effectivement mise en pratique. Des secteurs entiers ont été dérégulés [finance], des politiques en faveur du profit ont été mises en œuvre, au détriment des salaires. Il en est résulté une baisse de la part des salaires dans le PIB, passée de 67 ou 68% du PIB à 57%. Ne nous étonnons pas, dans ces conditions, que la consommation soit en berne. Aujourd’hui, non seulement les gouvernements mais aussi la presse, l’électorat, sont sous la domination de cette doctrine.

N’est-elle pas avant tout défendue aujourd’hui par l’Allemagne, la Commission européenne ?

Absolument. L’Allemagne, l’Autriche, les Pays Bas et, curieusement, aussi, la Finlande, défendent ardemment le monétarisme. La Commission reflète cette tendance. Mais les premiers défenseurs de cette doctrine sont les financiers, les banquiers, qui, partout, que ce soit en France ou ailleurs, contribuent à l’instiller dans l’esprit des gouvernants.

Pourtant, même la Commission européenne admet aujourd’hui les effets négatifs sur la croissance des politiques de restriction budgétaire…

Oui, mais cette leçon tarde à être comprise. Cela étant, si la prise de conscience de l’échec des politiques de retrait de l’État prendra du temps, elle finira par avoir lieu. Cela prendra cinq à six ans encore, mais les gouvernements, la Commission européenne, reviendront du monétarisme. Déjà, le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, est intellectuellement converti aux thèses d’un Stiglitz ou d’un Krugman, j’en suis convaincu. Il s’agit d’une pensée d’une grande rigueur, mais parfaitement keynésienne, qui dit ceci : quand un gouvernement se trouve face à un déficit public, l’essentiel est de produire de la croissance pour le résorber, ou vivre avec ce déficit aussi longtemps qu’on n’a pas atteint cette croissance. Mais il ne faut surtout pas tirer argument du déficit pour aggraver le retrait de l’État de la macroéconomie. Tout cela, Mario Draghi le pense, mais il ne peut pas le dire.

Cette politique de re-réglementation de la finance, de retour de l’État, peut-elle être conçue autrement que dans un cadre international ?

Déjà, dans un cadre européen, ce serait un grand progrès. 80 % de nos échanges sont intra-européens.

Mais il faudrait que naisse enfin un gouvernement économique européen ?

Bien sûr. C’est une condition nécessaire, une fois sortis du blocus de la pensée monétariste. Il faudra une demi-douzaine d’années pour le bâtir, et il y a une précondition : c’est que les Anglais s’en aillent, car ce sont les plus hostiles à l’idée d’un gouvernement économique en Europe. La seule présence des Anglais est un obstacle à tout le schéma que je développe ici, tant sur le plan de l’évolution de la pensée, que de l’institution et des procédures. Une fois nos voisins britanniques sortis de l’Europe, les pays européens devront se mettre au travail. Il y aura alors dans l’art de traiter l’économie une course de vitesse fatale entre la banque centrale qui aura plus de liberté, et la somme des gouvernements, qui ne seront pas encore institutionnellement obligés de produire de la décision commune, mais pouvant la négocier. Avec le départ du plus grand porteur de l’économie monétariste en Europe, les gouvernements se mettront beaucoup plus facilement d’accord. Le problème du gouvernement économique européen sera alors beaucoup moins aigu. Une fois ce problème de doctrine résolu, ce gouvernement mis en place, il faudra accepter une remontée lente de la masse salariale dans le PIB, ce qui implique un ralentissement, au besoin avec la pression de la loi, de l’augmentation relative des hauts revenus. C’est cette augmentation des revenus élevés, pas seulement des plus hauts, je pense à ceux de toute la bourgeoisie supérieure, qui bloque du pouvoir d’achat. Beaucoup d’économistes le montrent, Piketty mais aussi et surtout Stiglitz et Krugman.

Et la question écologique ?

C’est la deuxième orientation, qui allie économie et écologie, celle de l’investissement. Les investissements sont évidemment nécessaires à la croissance. Le champ de l’écologie s’impose tout d’abord. Faire passer des millions d’automobiles, dans le parc européen, de l’essence à l’hybride ou l’électrique, n’est pas improbable. C’est un marché qui s’ouvre, mais il faut injecter des dizaines de milliards d’euros. Il ne faut évidemment pas négliger le bâtiment : doubler tous nos vitrages est nécessaire… Combien d’emplois cela représentera-t-il, pour combien d’années ? Étanchéifier toutes nos charpentes, cela représente aussi beaucoup d’argent. Et donc beaucoup de consommation. L’inconvénient de la politique d’investissement est de donner des résultats lentement. Mais cela soulagerait assez vite le moral des électeurs. Et donc les affrontements sociaux.

Quid de la spéculation financière que vous évoquez comme une menace ?

C’est une question fondamentale. Avant de commencer à mettre cette politique d’expansion en œuvre, il faut traiter le sujet de la spéculation. En 2009, le G20 a pris une seule décision, mais fondamentale, celle de la garantie des bilans des banques par les États, afin d’empêcher la crise financière d’atteindre pleinement l’économie réelle. En fait, on a demandé aux contribuables de sauver le système financier, et on s’en est sorti à peu près, la récession n’a pas dégénéré en profonde dépression. Mais rien n’a été entrepris depuis. Une masse de liquidités mondiale disponible pour la spéculation a grossi depuis 2006, sans aucune nouvelle réglementation. Dans la logique monétariste, ce sont les banques privées qui émettent la monnaie : le chiffre total de la liquidité mondiale, c’est 800 trillions de dollars, soit trois fois, trois fois et demi  le PIB mondial. 2% de ces sommes servent à financer des échanges, 98% sont purement spéculatifs. Malgré l’heureuse décision de 2009, tout peut recommencer, un krach peut entraîner de nombreuses faillites bancaires. Or, le coup de demander aux contribuables de réparer la casse, on ne peut pas le faire deux fois. Il n’existe donc pas de garde-fou contre une nouvelle explosion financière, à mon avis probable, qui pourrait du coup, avoir un effet aussi dévastateur que la crise des années 1930. En 1930, les gouvernements ont été pris d’une telle panique qu’ils ont aggravé la crise, jusqu’à l’arrivée de Roosevelt. Il a mis en œuvre la politique de relance que l’on connaît. Mais surtout, il a commencé par briser la spéculation avec le Glass-Steagall Act, qui interdit à tout établissement financier de mélanger les métiers. Toute banque qui gère des dépôts a l’obligation absolue d’assurer la sécurité de ceux-ci, donc l’interdiction de prendre le moindre risque. N’importe quel investissement est déjà un risque : il est interdit. Et un établissement se spécialisant dans le risque – il en faut – doit le faire avec ses fonds propres, ou avec des capitaux dédiés explicitement à cette pratique. Cette loi nous a sortis de la crise. En 1945, le reste du monde développé a copié ce modèle. Cela explique largement les « Trente Glorieuses », et l’absence de crise financière pendant quelque cinquante ans… jusque dans les années 1980. C’est la dérégulation financière qui a mis fin à cette période propice à une croissance sans crise. L’Europe a alors commencé, et nous sommes revenus, progressivement, à la polyvalence des banques qui prévalait jusque dans les années 1930. Mon gouvernement (1988-1991) a été compromis dans cette affaire, parce que je n’avais sans doute pas tout compris : c’est en 1988 qu’a été parachevée la libération totale des mouvements de capitaux.

Sous l’impulsion du ministre des Finances Pierre Bérégovoy ?

Si j’avais eu l’information dont je dispose aujourd’hui, j’aurais demandé aussi une police contre la spéculation sur les marchés. Pierre Bérégovoy récusait cette stratégie, ne voulant pas froisser une Allemagne encore hésitante sur la création de l’euro. Il m’a trahi, négociant cela avec François Mitterrand. C’est ainsi que le Premier ministre que j’étais a découvert dans la presse la libération totale des mouvements de capitaux. Nous avons alors plié devant une doctrine idiote, illustrée par l’Allemagne. La crise financière de 2006-2008 impose à l’évidence de revenir à la loi Glass-Steagall Act, les macro-économistes compétents le comprennent. Le problème, c’est que dans tous les pays, à commencer par les États-Unis mais aussi en Europe, le pouvoir bancaire a pris la main sur des gouvernements qui n’ont pas de pensée. Des gouvernements qui adoptent donc la doctrine économique des banquiers, le tout dans l’acceptation de l’opinion et l’approbation enthousiaste de la presse financière, ce qui bloque ce retour à la séparation des banques.

On l’a vu en France avec cette loi bancaire vidée de toute substance…

Absolument. Malgré la phrase de François Hollande, « la finance est mon ennemie »… Il avait bien en tête l’idée de limiter la spéculation, mais une idée insuffisamment précise pour que cette phrase-slogan puisse lui servir d’appui dans l’action. Si bien que son injonction a été rognée, à l’intérieur du gouvernement, et même par des députés socialistes suffisamment incompétents pour en rester au monétarisme. Car c’était l’air du temps… Or, supposons le combat gagné contre le monétarisme, dans le domaine de la macro-économie… Il pourrait en résulter, en France et en Europe, une vision et une politique pour les quinze-vingt ans à venir, qu’on pourrait appeler un plan, une action de l’État programmée sur une longue période, qui nous amènerait à une réconciliation du combat économique et écologique, à travers une croissance intelligente, financée et éclairée par la protection de la nature. Le danger, c’est que cette politique cohérente soit menacée par des crises spéculatives. Aussi longtemps qu’on n’aura pas touché à la spéculation, la victoire que je viens d’évoquer sur le monétarisme sera insuffisante. Donc, la priorité des priorités devient l’affaire financière. C’est le danger spéculatif immédiat qui est le plus grand, qui pourrait provoquer une tornade récessive terrifiante, façon 1930.

Chômage : « il faut faire quelque chose » ! ( Hollande)… mais quoi ?

Chômage : «  il faut faire quelque chose » ! ( Hollande)… mais quoi ?

 

 

Surréaliste la déclaration de Hollande qui déclare « il faut faire quelque chose » alors que pendant plus d’un an il n’a cessé de prévoir  une  improbable inversion du chômage. En fait on va sans doute créer 100 000 emplois aidés en plus ( il y en a actuellement environ 500 000) et envoyer 60 000 chômeurs en formation. Tant mieux pour les intéressés mais cela ne resoud pas la question centrale du manque d’emplois. Une question dramatique et qui alimente toute la désespérance des acteurs économiques. Depuis l’arrivée de Hollande c’est 21% de chômeurs en plus. La vérité c’est que le gouvernement est perdu, qu’il ne sait plus quoi faire hormis prendre des mesures  anecdotiques et /ou inefficaces . Une addition de mesures gadgets ( comme la loi Macron), dernièrement les mesures  simplification ( pour l’essentiel un transfert sur support informatique de mesures dont nombre devraient être purement et simplement supprimées). De ce point de vue,  on mesure bien les limites d’un politique de l’offre ; certes il faut rendre l’appareil de production plus compétitif mais il aurait fallu éviter le matraquage fiscal ( des entreprises comme des ménages). Car la vraie question est aujourd’hui celle de la demande. Et pas seulement d’ailleurs au plan français mais mondial ; mais plus cruciale en France que dans nombre de pays  compte tenu notamment du dynamisme de la démographie. Certes on constate un petite amélioration ( au premier trimestre mais le second sera moins bon) mais  n’est pas suffisant pour faire diminuer le chômage. Or c’ est le taux de chômage qui nourrit le manque de confiance ( des entreprises, des investisseurs, des consommateurs). Les mesures cosmétiques du gouvernement sont complètement inadaptée à l’ ampleur de l’enjeu. En cause évidemment le fait que ce gouvernement est surtout composé d’énarques et/ou d’oligarques, bref de politiques professionnels qui n’ont qu’un rapport approximatif avec les réalités économiques et sociales et qui s’appuie sur uen administration pléthorique ( qui plombe le budget) tout aussi incompétente. Après la publication de ces chiffres catastrophiques du chômage. , la presse, de gauche comme de droite, rappelle au président sa promesse de ne pas se représenter si la courbe en s’inversait pas d’ici 2017. « Inepte promesse », s’offusque néanmoins Gaëtan de Capèle dans Le Figaro, rappelant que « la marée sans fin du chômage (…) nourrit (l’)angoisse et (le)ressentiment » des Français.  Autre quotidien de droite, L’Opinion est outré, sous la plume de Rémi Godeau, de constater qu’ »alors que la mobilisation générale pour l’emploi devrait être déclarée, le gouvernement s’offre un débat post-congrès surréaliste à propos du burn out¿ » en référence à la proposition de loi portée par l’ancien ministre Benoît Hamon. Les 26.200 chômeurs sans activité supplémentaires comptabilisés en avril ont poussé le gouvernement à dégainer une rallonge de 100.000 contrats aidés et cette mesure ne convainc guère les éditorialistes. « Il faut faire quelque chose, du moins en avoir la mine », commente un Denis Daumin désabusé dans La Nouvelle République du Centre ouest.    »Pour François Hollande, le temps presse. S’il ne veut pas pointer à Pôle emploi dans deux ans, il doit impérativement gagner cette course contre la montre », souligne Jean-Michel Servant dans Le Midi libre. L’Humanité et Maud Vergnol sont dépités : « bien que François Hollande s’en défende, on ne peut pas être aux petits soins avec l’oligarchie et mener une politique de progrès social ».  Voilà donc le chef de l’État « reparti en campagne pour 2017″, note dans Les Échos Cécile Cornudet, qui élargit son propos à Manuel Valls : « le réformateur transgressif a laissé place au fidèle qui ne fait pas de vagues ». « Cela ne va pas aider à donner du crédit à la parole présidentielle », conclut Bruno Dive dans Sud-Ouest.

 

 

Pollution : le retour de la vignette ? ( Ségolène)

Pollution : le retour de la vignette ?  ( Ségolène)

 

Il y a eu la vignette pour les vieux en son temps ( le vieux n’en ont jamais vu la couleur !). Maintenant il y aura la pastille Ségolène qui bénéficieront d’avantages pour rouler en ville. Autrement dit les autres véhicules seront pénalisés. L’objectif « est défaire acheter des véhicules moins polluants » dit Ségolène. Pour l’instant rien ne sera obligatoire mais cela le deviendra sans doute progressivement. En fait on va pénaliser les usagers qui n’ont pas les moyens d’acheter des véhicules récents. Paradoxalement on va aussi pénaliser des usagers qui possèdent des  véhicules assez anciens mais qui se  servent très  peu de leur automobile donc qui polluent peu. Une sorte d’écologie à l’envers. Ce qui compte en effet c’est le volume global  démission polluante par automobiliste et non l’émission mesuré seulement au km. En fait le gouvernement n’a pas le courage de prendre des mesures de régulation via les normes et la fiscalité. On ne touche quand même pas au diesel et à sa fiscalité, ce serait trop impopulaire. Or sur le long terme c’est ce qu’il convient de faire progressivement bien sûr , tout en développant les transport collectifs ( et les parkings !).  Pour Ségolène Royal , qui fait part de son initiative ce mardi dans les colonnes du Parisien, l’idée est que chacun puisse rapidement identifier puis classer les véhicules, notamment en cas de pic de pollution. « Ce certificat qualité de l’air est le résultat d’un travail approfondi avec le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Il permettra à chacun d’évaluer d’un seul coup d’œil les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes », explique-t-elle ainsi au quotidien national.   Ainsi, les utilisateurs des véhicules les moins polluants se verront accorder un certain nombre d’avantages que n’auront pas les autres. « Grâce à ce système, les maires pourront par exemple autoriser le stationnement gratuit pour les véhicules électriques et d’autres mesures avantageuses… ». Un dispositif qui n’incitera donc pas les conducteurs de véhicules à fortes émissions de dioxyde d’azote à installer la pastille sur leur pare-brise.  Pour Ségolène Royal, tout le monde a pourtant intérêt à y venir, même si rien ne sera obligatoire. « Ce certificat, que l’on pourra commander gratuitement sur internet pendant six mois, est facultatif. L’objectif n’est pas de faire de l’écologie punitive en pointant du doigt les propriétaires de véhicules polluants mais de les inciter à opter pour des véhicules moins polluants », précise ainsi la numéro 3 du gouvernement dans une interview accordée au Parisien. En attendant que tout cela devienne obligatoire et payant  !

FIFA : nouveau soupçon sur un proche de Blatter

FIFA : nouveau soupçon sur un proche de Blatter

 

Curieux mais 10 millions de dollars ont été versés à un ancien vice président de la FIFA, ceci sans l’accord du secrétaire général ( français) Jérôme Valcke, le secrétaire général de la Fifa, c’est à dire le plus proche collaborateurs de Blatter.  Des virements dans le cadre de l’attribution de la Coupe du monde 2010 à l’Afrique du Sud, révèle ce lundi le New York Times. Il faut bien comprendre le mécanisme de la corruption à la FIFA. D’abord la plupart des dirigeants mangent dans la gamelle. 90% des ressources viennent de la coupe du monde, des milliards sont en jeu (recettes spectateurs mais surtout sponsors et droits télé). Une partie de cet argent est  reversé aux différents pays pour « développer » le football. En réalité uen partie de cet argent va dans la poche des dirigeants. Plus les pots de vins politiques pour influencer le choix du pays où s’organise la coupe du monde. Blatter  tient tout son monde par la barbichette  du fait de ces retours ( et de la corruption via les sponsors  et les pays). L’étau se resserre donc autour de Sepp Blatter. Fraîchement réélu président de la Fifa, Blatter voit son plus proche collaborateur, le Français Jérôme Valcke, visé par la justice américaine dans le scandale qui éclabousse la Fifa depuis près d’une semaine. Selon le New York Times, le secrétaire général de l’instance internationale du football aurait versé plus de 10 millions de dollars, en trois virements, à Jack Warner, ancien vice-président de la Fifa, dans le cadre de l’attribution de la Coupe du monde 2010 à l’Afrique du Sud. Le FBI enquête sur ce transfert d’argent douteux qui se serait déroulé en 2008.  Jérôme Valcke a réagi dans un mail, affirmant qu’il n’avait pas donné son accord à ces virements. Mais alors qui ? Le responsable de la candidature sud-africaine de l’époque, Danny Jordan, a quant à lui déjà expliqué que cet argent n’était pas un pot-de-vin mais une aide au développement du football dans les Caraïbes. Tu parles !!

 

Croissance mondiale : l’industrie en panne

Croissance mondiale : l’industrie en panne

 

Il serait temps de prendre conscience que l’industrie mondiale est en panne à peu près partout et ceci faute de demande. Notamment en Chine, l’usine du monde. En faiat i faut s’attendre à de mauvais résultats pourra croissance pour le second trimestre. De quoi encourager les banques centrales à poursuivre leur politique accommodante.  « Il va falloir s’habituer à une croissance plus faible en Chine. On a déjà assisté à un assouplissement modeste de la politique monétaire et je m’attends à ce qu’il se poursuive », ajoute-t-il.  L’indice PMI manufacturier officiel chinois a légèrement augmenté à 50,2 mais son équivalent calculé par Markit, à 49,2, traduit toujours une contraction de l’activité. Les deux enquêtes reflètent en outre une nouvelle contraction des commandes à l’exportation qui incite les entreprises à réduire leurs effectifs. Une enquête distincte montre que la croissance du secteur chinois des services ralentit elle aussi. Dans la zone euro, le PMI Markit du secteur ressort à 52,2 selon les résultats définitifs, contre 52,3 en première estimation et 52,0 en avril. Mais le mois de mai n’a pas été bon pour les deux principales économies de la région: la croissance a ralenti en Allemagne et l’activité reste orientée à la baisse en France.  Le PMI allemand est revenu de 52,1 à 51,1, son plus bas niveau en trois mois, et le français, à 49,4, reste sous le seuil de 50 séparant contraction et expansion même s’il est au plus haut depuis un an. Aux Etats-Unis, la croissance du secteur manufacturier a légèrement ralenti, l’indice PMI Markit revenant à 54,0 après 54,1 en avril avec le ralentissement des nouvelles commandes. « Les industriels faisant état de la plus faible hausse des nouvelles commandes depuis le début de l’an dernier, l’enquête apporte une nouvelle illustration de l’impact douloureux du dollar fort sur l’économie », note Chris Williamson, économiste en chef de Markit, pour qui « l’ampleur de la reprise au deuxième trimestre reste très incertaine et pourrait bien décevoir ».

Chômage en avril :en hausse faute de croissance

Chômage en avril  :en hausse faute de croissance

 

Pas de croissance pas d’emploi. Ce que prouve à nouveau la hausse des chômeurs en avril. En tout cas pas assez de croissance pour absorber le nombre de demandeurs d’emplois avec la démographie. Des résultats conformes aux prévisions économiques. Le nombre de demandeurs d’emploi en France a de nouveau augmenté en avril, une hausse qui a touché toutes les catégories d’âge dans les mêmes proportions, selon les chiffres publiés lundi par le ministère du Travail. Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité) a progressé de 0,7% le mois dernier, soit de 26.200 personnes, pour s’inscrire à 3.536.000, un nouveau record. En ajoutant les catégories B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi est en hausse de 1,0% et atteint un total de 5.344.600 en métropole, 5.645.000 en incluant les départements d’Outre-mer. Sur un an à fin avril, la métropole compte 5,1% de demandeurs d’emploi de catégorie A en plus et 7,1% en incluant les catégories B et C. Des  éléments pour expliquer la croissance insuffisante, d’abord le secteur manufacturier-va un tout petit peu mieux- mais est toujours en crise.  En avril globalement  l’activité dans le secteur privé français a crû pour le quatrième mois consécutif en mai grâce au secteur des services, la contraction du secteur manufacturier étant la plus faible depuis un an, selon la première version « flash » des indicateurs PMI de Markit publiés jeudi. L’indice du secteur manufacturier a progressé à 49,3 contre 48,0 en avril, atteignant son plus haut niveau depuis mai 2014 mais restant sous la barre de 50 qui sépare croissance et contraction de l’activité. L’indice du secteur des services a quant à lui progressé à 51,6 contre 51,4 en avril, se maintenant au-dessus de la barre de 50 pour le quatrième mois d’affilée. L’indice composite, qui regroupe des éléments des deux indices sectoriels, a progressé à 51,0 contre 50,6 en avril, restant dans la zone d’expansion pour le quatrième mois consécutif. L’indicateur d’emploi signale quant à lui une croissance pour le troisième mois de suite, grâce aux services mais uen progression insuffisante compte tenu du dynamisme de la démographie. . Selon Jack Kennedy, économiste chez Markit, « l’activité du secteur privé français a à nouveau crû modestement en mai, suggérant que l’expansion économique se poursuit au deuxième trimestre ».

Contrat de travail : pas de changement (Valls)

Contrat de travail :  pas de changement (Valls)

Aucun changement ne sera apporté au contrat de travail, sujet trop controversé par les partenaires sociaux. En fait la modification interviendra quand même mais à travers montant des indemnités de licenciements vraisemblablement plafonnés dans le futur. La question du contrat de travail n’est pas anodine cependant il faut aussi prendre en compte qu’elle n’est pas nécessairement une priorité pour les nouvelles embauches. En effet près de 90% des ces nouvelles embauches sosnt réalisées via des CDD qui offrent évidemment des possibilités d’ajustement aux fluctuations de la demande sans parler du recours croissant à la sous-traitance qui en fait externalise vers d’autres les contraintes. Mais précisément de petites entreprises soumises aux variations parfois brusques de charge de travail en fonction de marchés. Une question qui devra un jour ou l’autre être réétudiée.  Il n’y aura pas de réforme du contrat de travail pour faciliter l’embauche dans les petites entreprises, a annoncé lundi Manuel Valls aux partenaires sociaux, lors de consultations organisées à Matignon sur les moyens de débloquer l’emploi en France.   »Le Premier ministre a assez clairement indiqué (…) que le gouvernement n’était pas convaincu par les propositions (du patronat) sur la modification du contrat de travail », a-t-on dit dans l’entourage du Premier ministre. « C’est une satisfaction », a réagi le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, alors que le gouvernement s’attelle à la préparation d’un ensemble de mesures en faveur de l’emploi dans les PME, qui seront présentées le 9 juin à l’Elysée. Les organisations patronales demandent à l’exécutif d’y intégrer les moyens d’agir contre « la peur d’embaucher » qui affecte, selon elles, les entrepreneurs.  Les chefs d’entreprise rechignent à embaucher en raison des conséquences financières qu’ils subissent lorsqu’ils sont contraints de se séparer d’une partie de leur main d’œuvre, estiment les milieux patronaux.  A défaut d’agir via le contrat de travail, le gouvernement pourrait tenter de rassurer les entrepreneurs en plafonnant les indemnisations que les salariés peuvent obtenir aux prud’hommes en cas de licenciement économique.  Il a déjà introduit dans la loi « Macron » sur la croissance et l’activité une disposition pour mettre en œuvre un barème indicatif mais il est désormais prêt à aller plus loin.   »Ce que nous sentons, c’est que sur la sécurisation de la rupture d’un contrat de travail, le gouvernement serait prêt à aller vers une barémisation avec un plafonnement obligatoire », a déclaré à la presse le président de la CGPME François Asselin. C’est une réforme qui pourrait être annoncé « dès la semaine prochaine », dit-on à Matignon, où l’on estime que cette piste est l’une des plus abouties.

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