Archive mensuelle de juin 2015

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Actu, infos, économie: articles les plus lus

 

 

 

 

La méthode Balkany : celle de la mafia

La méthode  Balkany : celle de la mafia

Décidément Sarkozy ne sait guère choisir ses amis les plus fidèles, la preuve ce reportage accablant  sur France 2 qui montre comment Balkany véritable chef de la mafia locale s ‘est enrichi ; tout y passe la spéculation foncière, les pots de vins , l’argent public détourné, les menaces sur les opposants, les fausses déclarations fiscales et patrimoniales, les commissions sur des marchés internationaux, les comptes dans les paradis fiscaux etc. Avec en plus une vulgarité et un mépris des contradicteurs lors des conseils municipaux qui transforment la démocratie en cirque pathétique. La démonstration en tout cas qu’on peut s’enrichir en politique avec forcément la complicité de certaines institutions car il y a trente ans que le business Balkany fonctionne. Jusque là, la justice « intraitable » vis-à-vis des voleurs de poules n’avait pas jugé utile de se  formaliser pour si peu. Elle se réveille enfin ; mais si c’est comme pour l’affaire Tapie ( qui dure depuis 20 ans) les Balkany n’ont pas lieu d’être inquiets. Surtout si Sarkozy revient et qu’on passe un coup d’éponges sur ses propres casseroles et celles de ses amis.  Dans le documentaire « Affaire Balkany, le poids du scandale », diffusé ce soir sur France 2, Jean-Pierre Aubry, l’homme de confiance, se détache du sulfureux couple qui dirige la mairie de Levallois. « J’étais le con du dîner de cons », témoigne-t-il. L’argent sans l’impôt sur la fortune, les propriétés à l’étranger, les programmes immobiliers… Dans un sujet diffusé jeudi dans « Complément d’enquête », sur France 2, le journaliste Romain Verley décortique le système Balkany. Pendant des mois, il a enquêté à Levallois-Perret, notamment pour percer le mystère de l’immobilier dans cette ville dont le député-maire (LR) Patrick Balkany détient les clés depuis vingt-cinq ans, expliquait le journaliste en achevant le montage du documentaire, hier en fin de journée. Romain Verley a accepté de dévoiler une partie du contenu de son reportage.. Pressions et intimidations seraient la méthode utilisée pour convaincre les occupants de logements destinés à être détruits de quitter les lieux. Un témoin le raconte. Le journaliste a remonté la trace d’au moins une commission versée par un « intermédiaire obscur » en marge d’un programme immobilier. Un virement de 31 000 $ ( environ 27 500 €) pose question, puisque l’argent aurait atterri sur le compte de la société du Lichtenstein, qui détient la désormais célèbre villa Pamplemousse, sur l’île Saint-Martin, aux Antilles, où le couple Balkany avait ses habitudes avant que la justice ne leur interdise de quitter le territoire. Ni la villa Pamplemousse ni le Riad de Marrakech, principaux lieux de villégiature du couple de Levallois ne leur appartiennent officiellement. Placée en garde à vue en mai 2014 dans le cadre de l’information judiciaire ouverte à Paris sur son train de vie et celui de son mari, Isabelle Balkany, première adjointe du maire, « a avoué qu’elle est l’unique propriétaire de la villa », relève Romain Verley en s’appuyant sur l’enquête de la brigade financière. Quant au Riad de Marrakech, les frais de notaire auraient été réglés avec de l’argent en provenance de comptes étrangers. L’ombre du cheikh saoudien qui voulait s’offrir les tours jumelles à Levallois, projet pharaonique abandonné en 2011, plane aussi sur Marrakech. . Si les époux Balkany ont refusé de répondre aux questions de « Complément d’enquête », Jean-Pierre Aubry, le fidèle homme de confiance du maire de Levallois, apparaît dans le sujet. Présenté comme la clé de voûte du système, l’ex-président de la société d’économie mixte de Levallois et ancien directeur de cabinet de Patrick Balkany « est le propriétaire du Riad, mais il dort toujours à l’hôtel quand il se rend à Marrakech ». Fidèle parmi les fidèles, Jean-Pierre Aubry — également mis en examen dans l’affaire de blanchiment de fraude fiscale étendue à des soupçons de corruption — affirme qu’il n’a jamais touché un centime pour services rendus mais apparaît « très gêné », souligne Romain Verley. Peut-être tente-t-il de s’éloigner un peu de son ami de trente ans, dont les ennuis judiciaires deviennent sérieux. « J’étais le con du dîner de cons », a déclaré Jean-Pierre Aubry, sans savoir que ses propos étaient enregistrés.

Sondage popularité : Hollande s’écroule, déjà out pour 2017 ?

Sondage popularité :  Hollande s’écroule, déjà out pour 2017 ?

Pendant  deux mois Hollande a légèrement remonté la pente mais il replonge et cette fois la chute est lourde. En cause évidemment l’absence totale de résultat sur le  chômage contrairement à toutes ses annonces (contrairement aussi aux prévisions de nombre d’instituts qui continuent eux aussi d’utiliser la méthode Coué). On en vient même à gauche à douter de l’efficacité du pacte de responsabilité . Bref l’échec total de la politique économique qui se traduit par un enlisement dans la croissance molle et les déficits qui vont avec. Faute de résultats économique Hollande politise ses interventions et se lance dans une  hasardeuse et prématurée campagne pour 2017. Sa dernière visite chez Fralib ( 27 emplois sauvés sur 182 et pour combien de temps même si on souhaite évidemment que le sauvetage réussisse) ) témoigne de l’impuissance totale des pouvoirs publics et du caractère dérisoire de l’intervention politique même au plus haut niveau. Alors que l’enjeu c’est de trouver un emploi pour des millions de chômeurs. Sur les questions sociétales, ce n’est pas mieux, des gadgets qui s’ajoutent aux autres gadgets comme l’insignifiante réforme des collèges.  Mais les français ne sont pas dupes François Hollande dévisse donc  dans le baromètre CSA pour « Les Echos » et Radio Classique. Le chef de l’Etat rechute de 6 points sur un mois. Moins d’un Français sur quatre (23%) a désormais « confiance » en lui pour « affronter efficacement les principaux problèmes qui se posent au pays ». C’est la baisse la plus forte enregistrée par le président depuis juin 2002 (il avait perdu 7 points le premier mois du quinquennat). Et la première fois depuis les attentats du mois de janvier qu’il retombe sous la barre des 25%. Le coup est rude. Il l’est aussi – dans une moindre mesure – pour Manuel Valls, dont la cote de confiance recule de 3 points, à 35%. Le couple exécutif pâtit d’abord de l’annonce par le ministère du Travail, lundi, d’un bond spectaculaire du chômage au mois d’avril, en dépit des signes de reprise économique. « Le chiffre ravive le souvenir de la promesse non tenue sur l’inversion de la courbe du chômage et entretient le doute sur l’efficacité et même sur le bien-fondé de la politique économique menée », analyse Yves-Marie Cann, directeur en charge de l’opinion de CSA. Dans ce contexte, le discours de François Hollande au Panthéon, décrit par son entourage comme un moment important, n’a rien changé. Au contraire, le sentiment qu’il a donné, aux Antilles puis de son meeting à Carcassonne , de partir déjà en campagne, semble avoir contribué à dégrader sa cote. S’y ajoute l’impact négatif, pour l’heure, de la réforme du collège . Un réforme qui a fait grincer des dents jusque dans la majorité, a été critiquée par une large proportion de Français mais sur laquelle le président s’est « fortement exposé », rappelle Yves-Marie Cann. Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Education, voit sa cote de popularité s’affaisser de 6 points en un mois à 34 %. C’est le recul le plus fort des membres du gouvernement testés, tous étant à la baisse ce mois-ci . Elle perd 4 points chez les sympathisants de gauche, 8 chez ceux du PS, 19 points parmi les jeunes et 15 chez les seuls étudiants. De la même manière, François Hollande recule surtout chez les jeunes et dans les classes populaires. Le chef de l’Etat, qui a pourtant multiplié les appels du pied à leur attention ces dernières semaines, perd 9 points en un mois chez les moins de 25 ans, 10 chez les 25-34 ans. Il recule de 7 points chez les ouvriers et 4 chez les employés, alors qu’il reste stable chez les cadres et professions libérales. Plus « inquiétant », selon CSA, il reperd du terrain dans le noyau dur de son électorat. Il régresse de 4 points (à 65 %) chez les sympathisants socialistes. Et, surtout, de 8 points (à 54 %) parmi ses électeurs du premier tour de la présidentielle 2012. Chez ceux du second, la défiance l’emporte à nouveau, à 47 %. Au point que maintenant les électeurs de gauche réclament des primaires pour désigner Valls à la place d’un Hollande qui paraît désormais out pour 2017.

Croissance « on y croit » (Banque de France) ou la méthode Coué

Croissance « on y croit » (Banque de France) ou la méthode Coué

 

A défaut de chiffres objectifs et de résultats, la Banque de France faiat comme Hollande elle utilise la méthode Coué «  il faut y croire » ! et d’annoncer à nouveau une croissance de 1.2% en 2015 et sans le moindre doute une  accélération les années suivantes ; cela faiat déjà des années que les très sérieux instituts d’analyse sous tutelle du gouvernement annonce « demain, ça ira mieux « !. Pour la croissance comme pour le chômage . d’abord 1.2% ce n’est pas le Pérou, cela témoigne au contraire que la France ( l’Europe) est engluée dans la croissance molle. Ensuite rien n’est certain car le contexte mondial est très morose surtout concernant l’industrie pratiquement en stand-by notamment en Chine, signe que la demande mondiale est atone. Et de ressortir les banalités habituelles, le pétrole est bas, l’euro également , les taux aussi ; donc tout pour relancer la croissance et aussi décréter l’amélioration des marges des entreprises. Un détail toutefois on oublie que la demande étant très faible la pression sur les prix à l production sosnt de plus en plus forte et que les marges ne peuvent justement se redresser. Bref difficile de croire a des prévisions qui mélangent pertinence économique et volontarisme politique.  La Banque de France (BdF) prévoit donc  une croissance de l’économie française de 1,2% en 2015, avant une accélération en 2016 et 2017 à 1,8% puis 1,9%, selon ses projections publiées jeudi. Ces prévisions sont plus optimistes que celles du gouvernement, qui table sur une croissance de 1% en 2015 et de 1,5% en 2016 et 2017. Selon la Banque de France, qui rend publiques des prévisions annuelles pour la première fois, la croissance du produit intérieur brut (PIB) français devrait être soutenue par «la baisse du prix du pétrole et du taux de change» de l’euro, la «politique monétaire expansionniste» menée par la Banque centrale européenne, et l’ «amélioration des marges des entreprises». «La baisse des prix du pétrole en fin d’année 2014 devrait conduire à des économies sur la facture pétrolière française de 0,8 point de PIB sur l’année 2015», estime la Banque de France, indiquant que cela devrait avoir notamment des effets sur la consommation des ménages. Par ailleurs, la dépréciation de l’euro soutient la compétitivité des entreprises françaises: la Banque de France prévoit une hausse des exportations nationales de 5,4% en 2015, 5,8% en 2016 et 5,7% en 2017, après +2,4% en 2014. De fait, selon elle, le déficit commercial devrait se réduire de 1,9% du PIB en 2014 à 1,6% en 2015 et 2016.  «Sur le plan interne, les mesures d’allègement du coût du travail» devraient soutenir l’activité et «le chômage pourrait se stabiliser en 2015 et progressivement diminuer à partir de 2016», selon la Banque de France. Le taux de chômage s’est établi à 10,0% de la population active au premier trimestre, après avoir atteint fin 2014 son plus haut niveau depuis fin 1997 (10,1%), a annoncé l’Institut national de la statistique.

 

Sondage :76% pour des primaires à gauche et Hollande rejeté

Sondage :76% pour des primaires à gauche et Hollande rejeté

 

Hollande a du souci à se faire car non seulement 75% des lecteurs ne souhaitent pas qu’il se représente mais au sein de la gauche les électeurs veulent uen primaire. Et ils préfèrent largement Valls à Hollande. Or Hollande se considère comme le candidat de droit de la gauche et qui ; peut se dispenser de cette primaire et de cet exercice démocratique superflu. Alors que s’ouvre vendredi le congrès du PS, 76 % des sympathisants réclament la tenue d’une primaire pour 2017. 42 % préfèrent une candidature de Manuel Valls, contre 27 % pour François Hollande. Une primaire et Manuel Valls. Alors que les cadres du PS s’apprêtent à se réunir en congrès, du 5 au 7 juin à Poitiers, un sondage Opinionway pour Le Figaro et LCI fait état d’une très forte demande des sympathisants socialistes pour organiser une primaire en vue de l’élection présidentielle de 2017. Ils sont ainsi 76 % à se déclarer en faveur de ce processus de sélection et ce, même si François Hollande décide de se représenter. Mauvaise nouvelle aussi pour le chef de l’Etat, les sympathisants socialistes lui préféreraient alors Manuel Valls avec 42 % et ce en dépit du positionnement politique du premier ministre, très à droite sur l’échelle du PS.  En face, François Hollande ne recueillerait que 27 % des voix des sympathisants socialistes. Pour Frédéric Micheau, le directeur des études d’Opinionway, «Manuel Valls apparaît comme le préféré des sympathisants non pas pour la ligne politique qu’il incarne mais pour sa capacité à remporter l’élection présidentielle, à maintenir le PS au pouvoir ou, au moins, à le faire accéder au second tour».

 

Malformations génitales : la faute aux polluants

Malformations génitales : la faute aux polluants

 

Solvants, pesticides, et autres produits chimiques  seraient responsables de malformation génitales chez les jeunes garçons. Deux professeurs de Montpellier, un endocrinologue, Charles Sultan,  et un chirurgien pédiatrique, Nicolas Kalfa, ont étudié la situation de 600 enfants dont 300 petits garçons souffrant de malformations. L’une des principales malformations dont parle cette étude, c’est l’hypospadias en augmentation depuis 50 ans : les petits garçons naissent avec un urètre trop court. Leur urine ne sort pas par l’extrémité de leur sexe mais par en-dessous. Il faut alors souvent les opérer. Les deux professeurs montpelliérains ont observé de près qui étaient ces petits garçons, et se sont aperçus que leur mère avait été en début de grossesse exposées trois fois plus que les autres mères à des produits qu’on appelle des perturbateurs endocriniens : solvants, détergents, pesticides. Les médecins ont ensuite recensé les professions des deux parents de ces enfants souffrant de malformation de la verge et ils ont découvert  une surreprésentation de femmes de ménages, d’esthéticiennes, d’agriculteurs ou de techniciens de laboratoires. Enfin quantité de ces petits garçons sont nés non loin d’une usine d’incinération, d’une usine chimique ou de surface agricoles exploitées de manière intensive. Les détergents, solvants et pesticides que les parents ingèrent, inhalent ou touchent  agiraient donc sur la formation de la testostérone du fœtus et sur le développement des organes génitaux. Sans attendre, des militants écologistes ont décidé de se saisir de cette étude pour interpeller les politiques à Paris et à Bruxelles. Des militants qui dénoncent le lobby tout puissant des industriels qui empêcheraient selon eux l’interdiction de certaines substances ou l’encadrement de leur commercialisation.( France Info)

Catastrophes mondiales : où va l’argent des donateurs ?

Catastrophes mondiales : où va l’argent des donateurs ?

 

Où va l’argent de la solidarité ? d’abord dans les superstructures des grosse organisations (ONG), ensuite un peu dans la poches associations locales et de leurs animateurs, le reste va effectivement sur le terrain.  Exemple à Haïti après le séisme de 2010. , la Croix-Rouge américaine a recueilli près d’un demi-milliard de dollars pour porter secours en Haïti. Mais selon une enquête publiée par les sites de presse ProPublica et NPR, « l’organisation a enchaîné les échecs sur le terrain« , et a grossièrement exagéré les montants alloués à la reconstruction du pays. Ainsi, bien que l’organisation ait affirmé avoir fourni un logement à plus de 130.000 personnes, seulement 6 maisons permanentes auraient été véritablement construites. Pour mémoire, après le séisme de magnitude 7 qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010, les autorités haïtiennes ont dénombré 300.000 morts (chiffres contestés depuis par l’USAID dont l’estimation, de 46.000 à 85.000 personnes, reste néanmoins considérable) et 1,5 million (880.000 selon USAID) de sans-abri. Selon le Guardian, 60.000 personnes vivraient toujours dans des tentes... « Les organisations humanitaires du monde entier ont rencontré des difficultés pour aider Haïti, mais la Croix-Rouge est directement responsable de la majorité de ses échecs. », assure le journal. Fin 2011, un grand projet de revitalisation avait été lancé dans le quartier de Campêche, au cœur de Port-au-Prince, la capitale. « Une meilleure vie dans mon quartier », tel était l’intitulé de ce programme prévoyant la construction de plusieurs centaines de maisons permanentes. Pourtant, « aucune n’est encore sortie de terre à ce jour.  « Ils ont collecté près d’un demi-milliard de dollars, rapporte un parlementaire ayant pris part à la supervision des opérations en Haïti. Mais ils avaient un problème. Et ce problème, c’était leur absence totale d’expertise. » La Croix-Rouge affirme que toutes les ONG présentes en Haïti ont été confrontées à des difficultés, notamment en raison d’un système de propriété foncière dysfonctionnel. « Comme beaucoup d’organisations humanitaires ayant apporté leur soutien en Haïti, la Croix-Rouge américaine a rencontré certaines complications liées entres autres à des retards de coordination gouvernementale, à des conflits d’intérêts fonciers, à la lenteur des douanes haïtiennes, à la forte demande en personnels qualifiés et à l’explosion de l’épidémie de choléra », s’est défendu le groupe. L’enquête signée par ProRepuplica et NPR confirme que d’autres organisations ont rencontré le même type de difficultés, et particulièrement sur le plan foncier, mais « le fait qu’Haïti soit un environnement de travail complexe n’explique pas tout« , puisque les autres organisations, qui ont levé beaucoup moins de fonds, auraient tout de même réussi à bâtir 9.000 logements. D’après Lee Malany, responsable du programme d’hébergement d’urgence en 2010, « ils s’intéressaient davantage aux projets qui leur fourniraient de la publicité qu’à ceux permettant de bâtir un grand nombre de maisons ». Par exemple, quand elle affirme avoir fourni des maisons à plus de 130.000 personnes, cela inclut en fait des milliers de particuliers qui ont simplement été « formés aux techniques de construction ». Et si la Croix-Rouge américaine n’a toujours pas réagi à propos de cette enquête, face aux résultats officiels des projets, Jean-Max Bellerive, l’ancien Premier ministre, déclare, quant à lui, avoir du mal à comprendre où est passé l’argent des donateurs.la question se pose pour de la même manière pour l’utilisations des  crédits des grandes institutions dont la plus grande partie est aussi détournée et-ou mal utilisée par manque de compétences techniques mais aussi ignorances des réalités socio-économiques locales. Trop de coopérants professionnels confondent aussi coopération et tourisme.

FIFA-Foot-fric : la France aussi concernée

FIFA-Foot-fric : la France aussi concernée

 

 

ça marche comme ça dans le foot : » je te tiens, tu me tiens par la barbichette ». Ce qui explique par exemple que le président de la fédération française ait voté pour Blatter. Car la France de manière indirecte a bénéficié de l’argent de la FIFA. Le secrétaire générale de la fédération irlandaise de football a déclaré ce jeudi que la Fifa avait versé à l’Irlande cinq millions de dollars pour la dissuader d’engager des poursuites après la qualification de la France pour le Mondial 2010 grâce à un but entaché d’une main de Thierry Henry.  A l’époque, elle avait fait couler beaucoup d’encre. Cinq ans et demi après, la « main » de Thierry Henry refait parler d’elle. Le secrétaire général de la fédération irlandaise de football, John Delaney, a déclaré ce jeudi que la Fifa avait versé à l’Irlande cinq millions de dollars pour la dissuader d’entamer des poursuites après la qualification litigieuse de l’équipe de France pour le Mondial 2010, aux dépends de l’Irlande.  John Delaney s’est exprimé ce jeudi à la radio irlandaise, sur la station RTE 1 : « Nous avions trouvé un accord. C’était jeudi et le lundi suivant tout était signé. C’était un paiement à notre Fédération pour que nous ne portions pas l’affaire devant la justice« . Ces déclarations de John Delaney interviennent deux jours seulement après la démission de Sepp Blatter de la présidence de la Fifa et alors que l’instance internationale du football est secouée par un scandale de corruption. Le 18 novembre 2009, lors du match retour des barrages de qualification pour la Coupe du monde en Afrique du Sud, la France est menée 1-0 et doit absolument égaliser pour se qualifier. A quelques minutes de la fin des prolongations, Thierry Henry contrôle le ballon de la main gauche, avant de le passer à William Gallas, l’auteur du but égalisateur, qui envoie les Bleus en Afrique du Sud. Au match aller, la France s’était imposée 1-0 en Irlande. 

Grèce- Bruxelles : le jeu dangereux du chat et de la souris continue

Grèce-  Bruxelles : le jeu dangereux du chat et de la souris continue

 

 

On continue de jouer au chat et à la souris entre Bruxelles et la Grèce. En fait on joue surtout avec le feu car la prolongation des  incertitudes ne fait que déstabiliser les marchés et favorise  une croissance déjà molle au plan mondial.  La Grèce a annoncé jeudi au Fonds monétaire international qu’elle reportait à la fin du mois un remboursement prévu vendredi, alors que les négociations avec l’Union européenne et le FMI continuent d’achopper sur la question politiquement sensible des retraites. Le FMI a annoncé qu’Athènes comptait regrouper en une seule échéance payable le 30 juin ses quatre remboursements dûs ce mois-ci — 1,6 milliard d’euros au total –, repoussant ainsi le risque d’une faillite imminente.  L’UE et le FMI ont demandé au gouvernement d’Alexis Tsipras de s’engager à réduire les dépenses de retraite, à réformer le marché du travail et à poursuivre un programme de privatisations, a-t-on appris de sources proches des discussions. Mais ces exigences vont au-delà des « lignes rouges » tracées par Athènes et Alexis Tsipras, qui avait accepté mercredi de transmettre une proposition de compromis dans la journée de jeudi, ne l’a pas fait, a déclaré un responsable de l’UE. En fait l’  attitude de Bruxelles n’est pas très responsable car en dernier ressort il faudra trouver uen accord. .Prolonger le doute n’est  Pas forcément très intelligent au moment où les marchés sont un peu dubitatifs non seulement sur les éventuelles conséquences d’une sortie de la Grèce mais plus fondamentalement sur la croissance internationale et ses conséquences. Pourtant dans la coulisse un projet d’accord est en cours. En fait il s’agit de  faire pression sur la Grèce pour obtenir d’elle encore davantage d’austérité . Une sortie de la Grèce serait sans doute catastrophique pour la Grèce bien sûr mais pour tout le système monétaire européen. De ce point de vue les différents responsables seraient bien avisés de se montrer un peu plus sériuex pour conclure cet accord avec la Grèce. Sinon il faudra dire adieu au 350 milliards de dettes de la Grèce, adieu sans doute aussi à la timide reprise en Europe, une reprise qui va même être très hésitante au second trimestre.

 

Primaires 2017 à droite :craintes de magouilles

Primaires 2017 à droite :craintes de magouilles

 

Il ont sans doute raison les concurrents de Sarkozy de craindre les magouilles pour les primaires surtout après la première réunion des « Républicains » noyautée par les sarkosystes qui ont sifflé Filon et Juppé. Une première réunion ratée et partisane. Les trois prétendants déclarés à la primaire présidentielle à droite et Bruno Le Maire, possible candidat, demandent donc  instamment à Nicolas Sarkozy des garanties sur la consultation de 2016 « dans les conditions d’indépendance requises ». Le congrès du 30 mai des Républicains, dont des élus UMP et UDI, s’accordent à dire en privé qu’il fut un fiasco, a laissé des traces. Alain Juppé, candidat à ce jour le plus sérieux de l’ancien chef de l’Etat pour l’investiture présidentielle, et François Fillon ont été hués, et les craintes d’une mainmise des sarkozystes sur la primaire en ont été ravivées. A l’initiative d’Alain Juppé, qui est sorti très remonté du guêpier de samedi dernier, une lettre a été transmise jeudi au président des « Républicains ». « Nous sommes tous d’accord pour considérer que le temps du débat politique pour la primaire n’est pas venu (…), en revanche, nous pensons également qu’il est urgent de préciser les modalités d’organisation de la primaire, qui nécessiteront un important travail », écrivent Alain Juppé, François Fillon, Xavier Bertrand et Bruno Le Maire dans leur missive. « Le bureau politique du 9 juin devrait être, à notre sens, l’occasion » de constituer formellement le comité d’organisation de la primaire « et de déterminer ses principes d’organisation et de fonctionnement, afin qu’il puisse se mettre au travail sans attendre, dans les conditions d’indépendance requises », poursuivent-ils. « Nous sommes à votre disposition pour vous en entretenir avant cette date pour vous faire part de nos souhaits en la matière », précisent-ils, en assurant Nicolas Sarkozy de leurs « meilleurs sentiments ». Alain Juppé et François Fillon ont d’ores et déjà prévenu qu’ils se présenteraient au premier tour de l’élection présidentielle de 2017 si l’organisation de la primaire était entachée d’irrégularités.

 

Bourse : prise de bénéfices ou éclatement de la bulle

Bourse : prise de  bénéfices ou éclatement de la bulle

Les bourses reculent officiellement en raison des inquiétudes concernant l’accord avec la Grèce et la montée des taux. ( deux questions quand même liées). La vérité c’est que la croissance (et surtout l’industrie manufacturière en particulier( ne décolle pas , l’industrie est même en recul dans nombre de pays. En fait L’économie mondiale peine à vraiment sortir de la crise  et fait même du yoyo. En Europe on s ‘installe dans la croissance molle, le chômage grimpe, la précarité encore davantage. Pourtant la bourse a atteint des sommets  sur le marché des actions. On a même atteint des records depuis le début d’année ( près de 20% d’augmentation). . A cet égard la bourse  est complètement déconnectée de l’économie réelle, c’est à dire de la croissance et des résultats des entreprises. La faute en premier aux obligations mal rémunérées- ou pas du tout- et le report des capitaux sur les actions. La faute surtout à la marée de liquidités déversées par les banques centrales normalement faites pour desserrer la contraintes budgétaires mais qui servent surtout aux banques pour continuer leur activités de spéculation ;  sur tout, sur les actions bien sûr, comme sur les matières premières( y compris alimentaires au risque d’affamer un peu plus les populations des pays pauvres qui du coup migrent vers les pays plus riches ) ou sur les taux. Même si elles ont accusé un coup d’arrêt la semaine dernière, les bourses européennes volent de record en record depuis le début de l’année (environ 20% depuis le début de l’année).  . Selon un sondage mensuel effectué par BofA Merrill Lynch auprès de 145 gérants de fonds, ils étaient 25% au mois d’avril à penser que les marchés actions mondiaux étaient surévalués. Contre 23% en mars et 8% en février. S’il s’agit du résultat le plus élevé enregistré depuis 2000, on reste néanmoins loin du record observé en 1999 lorsqu’ils étaient 42% à considérer que les actions étaient surévaluées, précise la banque américaine. Cela n’empêche pas 13% des sondés de croire qu’une bulle sur les actions est aujourd’hui le plus grand risque auquel les marchés sont confrontés. Robert Shiller en fait partie. Fin mars, lors d’une conférence de Crédit Suisse sur l’investissement en Asie à Hongkong, le Prix Nobel d’économie 2013 a sorti un graphique montrant que le prix des actions aux Etats-Unis, corrigé de l’inflation, montait en flèche. Et que les plus hauts de 2007 étaient désormais dépassés..  Plusieurs facteurs expliquent la hausse; le principal étant les politiques monétaires «extrêmement accommodantes» qui ont alimenté la machine à investir sur presque toute la planète. A commencer par les Etats-Unis. Pas étonnant dès lors que 68% des experts interrogés par BofA Merrill Lynch estiment que les actions américaines sont aujourd’hui les plus surévaluées au monde. En Europe, le bazooka monétaire a davantage tardé à sortir. Mais c’est chose faite depuis le mois de février. Dorénavant la Banque centrale européenne (BCE) rachète chaque mois, et cela jusqu’en septembre 2016, pour 60 milliards de dettes européennes sur les marchés. Soit 1140 milliards d’euros en tout. Du coup, les rendements des obligations sont en chute libre. Une grande partie ne rapporte même plus rien aux investisseurs – banques, assurances, caisses de pension en tête – qui, par conséquent, cherchent des alternatives. Mais le marché des actions n’est pas le seul à supporter des risques, le marché des obligations souveraines aussi . Et là encore en raison du programme de la BCE. Le sondage réalisé par BofA Merrill Lynch révèle d’ailleurs que 84% des experts interrogés considèrent que le marché obligataire est surévalué. Contre 75% au mois de mars. Un record. La question est quelle bulle risque d’éclater en premier ? En attendant on risque d’assister à une prise massive de bénéfices sur le marché des actions dans les semaines et mois à venir.

 

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Hollande : en campagne électorale chaque semaine , cette fois chez Fralib

Hollande :  en campagne électorale chaque semaine , cette fois chez Fralib

 

A défaut d’inversion de la courbe du chômage et de réussites économiques et sociales , Hollande fait sa campagne électorale pour 2017. Cette fois en visitant Fralib ; un lieu sans doute plus porteur qu’Arcelor Mitall à Florange où Hollande a abandonné les sidérurgistes. Sans parler de tous les autres pans sociaux dans les grandes ( et les petites) entreprises. Une campagne en fait électorale pour Hollande ; mais qui   va se révéler difficile a endurer sil faut chaque  jour être informé d’un meeting de Sarkozy et d’une  visite d’une  usine par Hollande. Le risque d’overdose est grand autant qu’on connait le scénario.  Le président de la République profite ce jeudi de son déplacement à Marseille pour rendre visite aux salariés de la coopérative ouvrière SCOP-TI devenus leurs propres patrons dans leur usine de Gémenos. Cette visite surprise dans le cadre d’un déplacement initialement consacré au climat permet au président Hollande d’envoyer un message très politique.  Hollande en campagne électorale chez Fraloib Fralib, c’est LE genre de symbole recherché par François Hollande. Une Scop ou société coopérative ouvrière de production, un clin d’œil à cette gauche qu’il espère reconquérir. Des salariés qui retroussent leurs manches, et qui, après quatre ans de bataille sociale et judiciaire sauvent eux-mêmes leur entreprise vouée à la fermeture avec le soutien de la puissance publique. Histoire édifiante, à l’image cette France qui gagne, antidote à la crise, dont François Hollande fait la promotion depuis le début du printemps. Fralib, symbole enfin des promesses tenues, pour un président dont on critique tant les renoncements. François Hollande était venu voir les salariés en lutte pendant sa campagne de 2012, et a depuis soutenu leur combat pour la reprise de l’activité. Cette visite présidentielle d’une Scop est la 2ème en 15 jours. La 1ère fois, c’était à Carcassonne, là même où le président a lancé sa future campagne, retrouvant les accents et les gestes de candidat. A Marseille, il va mêler les deux casquettes, le local et la proximité avec les ex-Fralib, le global et la stature internationale avec un nouveau discours sur le changement climatique. Une façon de tenir tous les bouts de sa fin de quinquennat, les yeux rivés vers 2017.

Sondage confiance : les riches plus optimistes

Sondage confiance : les riches plus optimistes

 

Pas étonnant que les plus riches ( disons ceux qui ont des salaires décents) soient plus optimistes que les autres car jamais les inégalités n’ont été aussi importantes, en France comme dans le monde. Reste qu’un récent sondage montre que plus de 70% des Français ne sont pas optimistes.   »Depuis ces dernières semaines, êtes-vous plutôt plus confiant ou plutôt moins confiant concernant l’avenir de la situation économique en France? » Tous les mois, l’institut Odoxa pose cette même question pour BFM Business, Challenges et Aviva Assurances. Un bon moyen pour mesurer l’évolution du moral des Français. Et en juin 2015, il s’améliore… très légèrement. 29% des Français se disent plutôt plus confiants (contre 26% en mai) alors que 71% (contre 73% en mai) affirment l’être moins. Mais derrière cette moyenne pas très enthousiasmante se cache une différence majeure influençant le regard que portent les Français sur la capacité de leur pays à rebondir ou non sur le plan économique. Mieux on gagne sa vie, moins on est pessimiste pour soi (c’est une évidence), mais aussi pour la France. Ainsi, parmi les personnes interrogées qui gagnent au moins 3.500 euros par mois, 39% se disent confiants en l’avenir alors qu’ils ne sont que 24% parmi ceux qui doivent se contenter d’une rémunération inférieure à 1.500 euros par mois.  Les préférences partisanes jouent également un rôle important. 54% des sympathisants de gauche se disent ainsi plutôt confiants dans l’avenir économique du pays. Ce qui inspire cette conclusion à Gaël Sliman, le président d’Odoxa : « En résumé, si l’on est « riche» et de gauche on a toutes les chances d’avoir un bon moral économique. Il ne reste plus qu’à redonner confiance aux autres. »…  (BFM)

 

Evolution immobilier : les notaires prudents

Evolution immobilier : les notaires prudents

 

A force de déclarer la reprise du secteur immobilier les notaires ( et autres lobbies) sont devenus davantage prudents. On peut même dire qu’ils manifestent un optimisme plus que mesuré.ils ont raison car on ne voit pas très bien ce qui pourraiat subitement inverser la tendance du stand by des ventes et de l’évolution tendancielle des prix à la baisse de l’ancien. Une baisse qui va continuer faute acheteurs à  la solvabilité suffisante.  Un optimisme modéré donc de la part des notaires. . Selon l’enquête d’Immonot.com, le portail des notaires français, 27 % de ces derniers ont un sentiment plutôt favorable sur les perspectives de marché, tandis que 17 % font plutôt preuve de pessimisme. Mais pour les notaires, l’amélioration attendue sur les prix des logements tarde à venir. « La baisse tend à se prolonger pour 52 % des correspondants d’Immonot – proportion légèrement inférieure à celle de la période précédente – et aucun négociateur ne se risque à prévoir une hausse avant l’été ». Ainsi, à Bordeaux, ville dynamique ces derniers mois, certains notaires constatent l’attentisme de nombreux acquéreurs, en proie à l’incertitude quant à l’évolution des prix. Même si la hausse probable des taux d’intérêts « devrait cependant pousser ces mêmes acquéreurs à l’achat, dans un marché globalement baissier », selon Immonot. 80 % des notaires questionnés jugent ainsi que la baisse des prix « n’a pas encore dit son dernier mot », tandis que 20 % estiment qu’il est préférable d’acheter avant de vendre…

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