Procès Pérol : débile !
Un procès complètement débile , il ne s’agit pas de dédouaner François Pérol mais il n’a faiat que ce que font tous les conseillers politiques du gouvernement et de l’Elysée : profiter de sa fonction de conseiller pour se reclasser. Des centaines, des milliers de conseillers ministériels ont suivi la même démarche. Alors pourquoi Pérol seulement ? Un procès qui démontre s’il en était besoin combien la justice est à coté de ses baskets et trop souvent intéressée par le retour médiatique des affaires. Bref uen justice coupée du réel et incompétente. Reste qu’il faudra un jour réguler la fonction de conseiller ( et manière plus urgente encore le rapport entre statut de fonctionnaire et statut de politique) mais ce n’est pas une question à traiter judiciairement mais politiquement et démocratiquement..Pérol, le patron de BPCE, qui encourt jusqu’à deux ans de prison et 30.000 euros d’amende pour prise illégale d’intérêts présumée, dans le cadre de sa nomination à la tête du groupe en 2009.On cherche à mesurer l’influence qu’a pu avoir François Pérol, lorsqu’il était secrétaire général adjoint de l’Elysée du temps de Nicolas Sarkozy, dans la fusion des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. Une fusion qui a débouché en 2009 sur la naissance de BPCE, le groupe que François Pérol préside depuis cette même année. Un poste qu’il ne serait pas en droit d’occuper s’il s’avérait qu’il a joué un rôle déterminant dans la création de BPCE, les hauts fonctionnaires devant observer un délai de carence de trois ans avant de rejoindre une entreprise privée qu’ils ont surveillée, contrôlée ou sur laquelle ils « ont émis des avis auprès des autorités compétentes » or c’est le rôle de tous les conseillers d’émettre des avis !
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