Résumons : Pérol ( ancien conseiller de Sarkozy) est accusé d’avoir traité le dossier BPCE quand il était conseiller à l’Elysée puis d’en être devenu le président : conflit d’intérêt ! On croit rêver car presque tous les conseillers ministériels nommés dans des entreprises ont au préalable eu à traiter les dossiers des dites entreprises. ce sont des centaines et des centaines de conseillers ministériels qui sont concernés. Et c’est même pour cette raison qu’ils sont devenus conseillers ; parce que la fonction constitue un extraordinaire accélérateur de carrière. c’est même le maladie de l’oligarchie française. alors pourquoi seulement Pérol ? Il a fait comme les autres . Visiblement la justice est a coté de ses pompes et ignore le fonctionnement de notre Etat monarchique où les marquis se renvoient l’ascenseur depuis toujours. La plupart des patrons du CAC ( et bien d’autres patrons d’entreprises) ne sont parvenus à ces postes que grâce a leur passage en cabinet ministériel ( et sans mettre un sou dans l’entreprise ). Sil faut faire un procès ce n’est pas seulement à un homme mais à l’ensemble du système. L’ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel de François Pérol était à peine sortie, que les dates du procès étaient choisies le procès débute aujourd’hui . Les juges devront examiner le cas de l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, et actuel président du directoire de BPCE, poursuivi pour prise illégale d’intérêts. Une vitesse inhabituelle devant un tribunal largement encombré. Mais le parquet national financier en charge de ces nouvelles affaires tient à montrer qu’il fonctionne vite. Et que la toute nouvelle 32ème chambre au tribunal correctionnel de Paris, créée spécialement pour ce type de dossier, tient audience « dans un délai raisonnable .
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