Croissance : 1,2% en 2015 (INSEE)
Pour l’INSEE 1.2% au lieu de 1 ou 1.1%, « c’est la reprise » . Curieuse reprise en vérité d’abord les chiffres prévus devront être confrontées aux résultats. Par ailleurs une différence de 0 .1% peut être facilement contredite. C’est en dessous de marge d’erreur statistique des prévisions. On peut tout aussi bien avoir + ou – 0.3% de croissance. Cette prévision relève en faiat du volontarisme politique qui contraint les instituts publics à se monter optimiste. C’est quand même oublier que cette croissance est insignifiante, quelle ne réduira pas le chômage , qu’elle est en dessous de la moyenne européenne et que l’Europe elle-même est engluée dans la croissance molle. Le moindre événement international pourrait par ailleurs tout remettre en cause. Exemple uen forte remontée des taux. L’Insee prévoit donc que le produit intérieur brut de la France croîtra de 1,2% cette année et que le chômage se stabilisera à un niveau toujours élevé au second semestre. Cette prévision de croissance, supérieure à celle du gouvernement (1%), « confirme que la France est clairement rentrée dans une phase de reprise de l’activité », s’est félicité le ministre des Finances, Michel Sapin, dans une déclaration transmise à Reuters. Dans sa note de conjoncture publiée jeudi, l’institut de la statistique confirme prévoir une progression du PIB de 0,3% au deuxième trimestre 2015, après +0,6% au premier, puis 0,3% au troisième et 0,4% au quatrième. La croissance économique atteindrait le rythme de 1,6% fin 2015, le plus rapide depuis fin 2011 et suffisant pour absorber la hausse de la population active. « Il y a dix ans, avec un tel scénario, on n’aurait pas forcément parlé de reprise », a déclaré Vladimir Passeron, chef du département de la conjoncture de l’Insee. « Aujourd’hui, on parle de reprise parce qu’on vient de passer trois années avec une croissance en moyenne annuelle de 0,4%. » En 2014, la croissance du PIB n’avait été que de 0,2%. Le regain de croissance cette année viendrait principalement de l’accélération du pouvoir d’achat des ménages (+1,9% en 2015, soit sa plus forte hausse depuis 2007, après 1,1% en 2014) et donc de leur consommation (+1,6%, après 0,6%). A ce niveau, la croissance serait plus faible en France que la moyenne de la zone euro (+1,4% sur l’année, +0,4% au T1 comme au T2 et +0,5% au T3 comme au T4), souligne l’Insee, l’Allemagne et l’Espagne tirant cette reprise. Elle devrait cependant permettre la création de 41.000 postes dans le secteur marchand contre -45.000 en 2014, les entreprises profitant notamment du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) et du Pacte de responsabilité et de solidarité. L’Insee continue d’estimer à 20.000 par trimestre les créations d’emplois liées à ces dispositifs, soit 80.000 sur 2015.
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