Politique des transports : la grande pagaille
Il ya a sans doute une remise à plat de la politique des transport dont les orientations n’ont pas bougé depuis 25 ans. Pour autant l’addition de mesures isolées conduit progressivement à l’anarchie la plus complète tant en matière de transport de personnes que de fret. La loi Macron en rajoute une couche avec les autocars sur autoroutes, on verra les cars des filiales routières SNCF se substituer au train ( comme pour le fret). Ensuite le covoiturage pas forcément une mauvaise idée mais qui juridiquement et économiquement n’est pas construites sur des bases solides. Idem pour Uber ou chacun peut devenir Taxi alors que les taxis officiels sont soumis à l’achat d’une licence autour de 200 000 euros à des contraintes fiscales et réglementaires. Maintenant on va glisser sur le terrain du fret puisque Amazon propose au américains d’utiliser leur véhicule pour livrer des colis. Une initiative qui viendra prochainement en France et qui va déstabiliser encore un peu plus un secteur de la messagerie déjà sinistré. En fait nous assistons à la gestion de trois problématiques de manière complètement indépendance : l’économie générale, l’écologie et la politique des transports. Tout cela ne mènera qu’à un peu plus anarchie. Il suffit de voir comment par exemple le pavillon routier français a disparu du paysage international. Il faudra sans doute attendre quelques incidents ou accidents mortels pour qu’on prenne conscience qu’il est temps de réguler un secteur complètement désorganisé et géré de manière complètement contradictoire.
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