Sarkozy » les syndicats français sont plutôt des partis politiques »…et les partis des syndicats ?
Sarkozy n’a peut-être pas complètement tort en déclarant que les syndicats ( à quelques exceptions près comme la CFDT, la CGC ou encore l’UNSA – ndlr) sont surtout des partis politiques. C’est à dire davantage préoccupés d’idéologie que de défense des intérêts de leurs mandants ( ce qui n’est pas nécessairement toujours incompatibles). Mais on pourrait inverser le questionnement : nos partis ne sont-ils pas surtout des syndicats ? c’est à dire surtout des mouvements d’opposition ramasse tout, démagogiques, préoccupés surtout de déstabiliser le pouvoir en place (et de mettre en place une autre oligarchie). D’où la désillusion permanente entre les promessee et les actes une fois au pouvoir. Comme dans les syndicats, dans les partis, il y a une part d’incompétence de la part des oligarques , une part de mauvaise foi. Les partis Français sont construites essentiellement sur une problématique d’opposition comme les syndicats. Aucun ne dispose d’orientations crédibles, que dire alors de l’efficacité une fois les élections gagnées. Les contradictions ne peuvent qu’apparaitre rapidement. Des contradictions exacerbée depuis la crise de 2008.. Invité du congrès de la fédération des entreprises familiales allemandes à Berlin, où la chancelière Angela Merkel s’était exprimée dans la matinée, Nicolas Sarkozy a donc déploré : «Le problème des syndicats français, c’est que ce sont plus des partis politiques que des syndicats. «Cela explique bien des choses aujourd’hui. Quelle peut être la force d’un syndicat qui appelle à participer à une élection politique?», interroge-t-il aujourd’hui. «Dans les réformes que nous aurons à conduire dans deux ans, il faudra réformer la démocratie sociale, pour avoir des syndicats qui soient des vrais syndicats et non pas des partis politiques, avec un engagement au service des salariés dans l’entreprise ou des fonctionnaires dans l’administration, mais pas un engagement politique», a poursuivi Sarkozy. Car, a-t-il dit à Berlin, «le fait d’avoir des syndicats qui considèrent que l’intérêt du salarié et de l’entreprise est plus important que le choix idéologique d’un combat politique a beaucoup compté dans la force économique de l’Allemagne». L’analyse de Sarkozy est relativement réductrice même si elle n’est pas complètement fausse. D’abord il devrait s’interroger sur ce que sosnt les partis en France ensuite se demander s’il existe un véritable espace de négociation quand la loi se substitue en permanence au dialogue. Et ceci vaut à gauche comme à droite ( dernier exemple dramatique : l’affaire des 35 heures).
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