Etat islamique : une conférence internationale pour rien ?
C’est une conférence internationale mais qui risque de déboucher sur pas grand-chose. La première raison c’est que la stratégie actuelle risque d’être perpétuée et elle qu’elle est inadapté pour lutter contre l’Etat islmique.il faudrait pour cela décider d’une opération terrestre ; ce à quoi les grandes puissances ne sosnt pas encore décidés, ni à intervenir directement, ni même à financer. Seconde raison, il ya aura pas tous les décideurs, il manquera l’Iran la Russie ; des acteurs majeurs si on veut vraiment stabiliser la région. L’ Europe elle même est très divisée sur la question et laisse la France se débrouiller à peu près seule (et supporter l’essentiel des coûts). Une France qui se limite à l’intervention en Irak après avoir proposer d’attaquer la Syrie ! tandis que les américains se rapprochent de Assad ! Des forces battantes sur le terrain ne seront pas non plus représentées. On ne va donc pas décider grand-chose. Dès lors il ne faudra pas s’étonner si des milliers et des milliers de migrants rejoignent l’Europe. On ne peut que demeurer perplexe face à cette incapacité des grands pays à mettre fin à la terreur d’un armée composée de 30 000 combattants seulement ! La coalition internationale se retrouve donc à Paris ce mardi pour discuter de la lutte contre Daech. Les Etats-Unis seront représentés par le secrétaire d’Etat adjoint et la Russie n’enverra pas de représentant. Quelle stratégie face aux avancées de Daech en Syrie et en Irak ? Ce sera la question au centre de la conférence qui va réunir ce mardi à Paris les pays de la coalition internationale anti-djihadistes. 24 délégations présentes mais des absences remarquées. Sans John Kerry, secrétaire d’Etat américain et sans Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères et sans les Iraniens évidemment, il manquera des acteurs essentiels. John Kerry, rapatrié aux Etats-Unis à cause de sa jambe cassée, devrait s’exprimer par téléphone et sera représenté par le secrétaire d’Etat adjoint Antony Blinken.L’absence du Russe Serguei Lavrov est plus gênante, d’autant que lundi la Syrie a salué les positions honorables de »nos amis à Moscou ». Celle de l’Iran principal allié de Damas est logique, sauf qu’en Irak ce sont les milices iraniennes, les gardiens de la révolution, qui sont les plus efficaces contre Daech. Les Turcs seront là, mais pas les Kurdes syriens qui se battent réellement contre Daech. Washington pilote depuis septembre des frappes militaires en Syrie et en Irak, et la France qui se limite à l’Irak et ne compte pas changer de stratégie. En Irak, elle reste sur l’aide apportée aux tribus et aux milices locales. Avec le Premier ministre irakien al-Abadi, la conférence fera le point de la situation, et décidera des réorientations à mener sur le terrain face aux avancées inquiétantes de l’organisation Etat islamique en Syrie près de la frontière turque, et dans le désert qui ouvre sur l’Irak.
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