Embauche PME :Valls cherche des solutions
C’est le paradoxe ce sont surtout les PME qui créent de l’emploi en France mais ce sont aussi les entreprises qui supportent le moins les procédures bureaucratiques. Du coup, elles freinent sur l’emploi par peur de ne pouvoir adapter les moyens de production aux variations de la demande. Valls va consulter pour trouver des solutions . Pourtant c’est sur l baisse des charges et les procédures qu’il conviendrait d’agir. Manuel Valls se lance donc lundi dans un marathon de consultations avec les partenaires sociaux sur un ensemble de mesures visant à doper les embauches dans les petites et moyennes entreprises (PME), sur fond de taux de chômage record. Concurrence déloyale des travailleurs détachés, relations entre sous-traitants et donneurs d’ordre, délais de paiement : de nombreuses pistes sont à l’étude, dit-on à Matignon où l’on reste prudent concernant un nouveau contrat de travail plus souple réclamé par le patronat. »Ce n’est pas un sommet sur le contrat de travail », souligne-t-on dans l’entourage de Manuel Valls où l’on prévient qu’il n’y a pas « de cagnotte magique » pour un nouvel effort financier en terme d’allègement de charges sociales ou de mesures fiscales. Certaines mesures retenues par le gouvernement seront intégrées par voie d’amendements à la loi Macron qui sera examinée à la mi-juin à l’Assemblée nationale en deuxième lecture. La question de la modification du contrat de travail, réclamée par le patronat, continue de susciter des crispations. Dans une interview au Journal du Dimanche, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, prévient qu’il dira « niet » à « toute velléité » allant dans ce sens. « Le patronat quémande sans se soucier de ses responsabilités, le gouvernement doit savoir lui dire stop », dit-il. L’UPA (Union professionnelle artisanale), qui sera reçue à Matignon lundi soir, appelle de son côté dans un communiqué publié dimanche à « lever les freins à l’embauche » dans les TPE et PME. L’organisation patronale demande notamment au gouvernement de porter la période d’essai du contrat d’apprentissage de deux à six mois pour permettre à l’apprenti de changer d’orientation. Elle appelle en outre à transformer le CICE en baisse directe de charges sociales, notamment par la suppression de la cotisation d’allocations familiales, et à un meilleur soutien des entreprises par les banques.
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