Le coût de la prostitution : du bricolage méthodologique
Le moins qu’on puisse dire c’est que l’étude qui montre que le coût de la prostitution pour la France serait de 1.6 milliards relève du bricolage méthodologique. D’abord parce que les recettes sont tout fait approximatives ( forcément puisque la plupart non déclarées) ensuite parce qu’il est supposé que la plus grande partie repart à l’ étranger. D’autres études avaient démontré que la prostitution « rapporterait » ! Pour le pus grand nombre d’intéressés, l’évaluation ne peut être approchée de manière quantitative surtout de manière aussi approximative. C’est d’abord uen drame humain le plus souvent. A la misère sexuelle s’ajoute surtout la dégradation de nombre d’individus qui se prostituent. C’est un problème sociétal et non une question comptable même approchée en terme de coût social au sens large. Si l’ on tenait le même raisonnement méthodologqiue ( le retour des profits à l’étranger) il faudrait alors considérer que les entreprise du CAC 40 coûte à la France puisque la majorité du capital est détenu par des actionnaires hors de France. Même chose pour le travail des immigrés qui font vivre leur famille à l’étranger avec le fruit de leur travail en France. La prostitution coûte 1,6 milliard d’euros par an à la société française, estiment donc le Mouvement du Nid, qui vient en aide aux prostituées, et la société d’experts Psytel (statisticiens, économistes, etc.), dans une étude dévoilée jeudi. L’étude baptisée Prostcost tente d’établir le coût économique et social de la prostitution, en « prenant à revers le mythe d’une prostitution créatrice de croissance », expliquent les deux structures, qui ont identifié « 29 postes de coûts » (coûts humains, conséquences sociales, etc.) à partir notamment de données nationales, d’études et d’enquêtes existantes, d’analyses d’experts et d’interviews de prostituées.
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