Lundi de pentecôte : l’incohérence économique et sociale
Normalement le lundi de pentecôte n’est plus chômé, normalement c’est pour les veiux ( comme l’ancienne vignette auto !) . cette pseudo solidarité est un leurre car si la recette escomptée est de l’ordre de 3 milliards , en réalité on va perdre environ 6 milliards de production, autant de richesse nationale qui ne pourra être répartie. Tous les salariés sont concernés par la journée de solidarité, à l’exception des stagiaires. Ils doivent travailler l’équivalent d’une journée dans l’année (7 heures) sans être rémunérés. En contrepartie des salaires non payés cette journée-là, l’employeur doit verser une contribution, la CSA (contribution solidarité autonomie) représentant 0,3 % de la masse salariale à la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie), organisme qui gère ce prélèvement. En outre, depuis le 1er avril 2013, la CSA est étendue aux retraités, avec l’entrée en vigueur de la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA). La réalité c’est que cette pseudo solidarité ne sert à rien, qu’elle nuit à la croissance donc à la richesse nationale et à sa répartition. En fait en mai, ce sera un demi mois de vacances. . Au total en moyenne les Français auront travaillé de l’ordre de 14 jours en mai. En fait , il va manquer uen bonne semaine de travail en mai. Certains considèrent que ce mois de semi vacances et cependant bon pour l’économie en raison de retombée touristiques. Sauf que ce qui est dépensé dans ce domaine ne le sera pas pour autre chose. Sauf que c’est une semaine de production en moins, dont de croissance donc d’emplois. Ces jours chômés successifs vont couter 0.2 à 0.3% de croissance au second trimestre. Justement ce qu’il faudrait pour commencer à inverser la tendance du chômage. Evidemment ce thème n’est guère traité par les grands médias pour la bonne raison que la plupart des journalistes sont aussi en vacances. Il faut vraiment fouiller pour trouver des informations économiques intéressantes pour le mois en cours. Personne ne veut réellement remettre en cause cette culture des loisirs que les 35 heures d’une certaine manière ont institutionnalisée. On ne touche pas au veau d’or car il serait susceptible de faire perdre nombre d’électeurs. Or le drame du pays c’est non seulement le coût de sa production mai aussi le manque de productivité, surtout le manque le manque de producteurs qui créent la richesse, c’est à dire la valeur ajoutée, le Pib, la croissance et les emplois qui en découlent. Trop d’improductifs , pas assez de production chez les autres, dès lors il ne faut pas s’étonner que les grands équilibres s’écoulent ( les caisses de retraite, la sécu, le budget de l’Etat, celui des collectivités locales, l’ASSEDIC etc.). Le travail en mai est significatif du mal français : trop peu de travail et surtout une culture des loisirs qui tue la richesse nationale.
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