Licenciements Renault Trucks : Valls ne peut rien
Valls a décidé de mettre la pression sur Renault trucks suite à l’annonce de 512 licenciements. Malheureusement Valls ne peut pas grand-chose car il y a longtemps que l’ancienne branche camion de Renault a été vendu à Volvo , la marque suédoise. C’était au moment de la vente de cette entreprise qu’il aurait fallu agir ! ( comme il faudrait aujourd’hui agit sur toutes les ventes actuelles de grandes sociétés françaises). »On ne peut pas accepter le plan qui nous a été présenté. Nous suivons très attentivement cette situation avec (le maire de Lyon) Gérard Collomb, (le président de la Région) Jean-Jack Queyranne et (le ministre de l’Economie) Emmanuel Macron en nous disant qu’il faut aujourd’hui trouver une autre solution », a déclaré le Premier ministre en déplacement dans la capitale des Gaules.. Le chef du gouvernement s’exprimait alors qu’une réunion extraordinaire du comité central d’entreprise de Renault Trucks était en cours à Saint-Priest dans la banlieue lyonnaise. L’objectif de la réunion : présenter les détails du plan social, le second en un an. Le projet prévoit la suppression de 591 postes et la création de 79 autres, soit une perte nette de 512 emplois, principalement dans les services administratifs de l’organisation commerciale de Renault Trucks à Saint-Priest mais aussi à Vénissieux, également en banlieue lyonnaise. En mars 2014, le groupe avait déjà annoncé 508 suppressions d’emplois en France, dont 319 dans le fief historique de l’agglomération lyonnaise, sans licenciement sec au final. Ce nouveau plan passe d’autant plus mal auprès du personnel et des syndicats que les finances de Volvo s’améliorent : après des années difficiles en 2012 et 2013, son bénéfice net a presque quadruplé au premier trimestre à 457 millions d’euros, avec des ventes en hausse de 14% (dont +35% pour celles du seul Renault Trucks). « Aujourd’hui le groupe Volvo gagne de l’argent, il est en train de regagner des parts de marché en France et en Europe, les seuls intérêts des suppressions de poste c’est pour avoir une rentabilité beaucoup plus rapide, c’est ce que demandent les actionnaires », a déploré lundi Olivier Porret, délégué syndical CFE-CGC, lors d’un rassemblement en marge du CCE à Saint-Priest. Environ 200 salariés s’étaient réunis en fin de matinée devant les locaux où se tenait le CCE extraordinaire.
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